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Critiques de Laetitia Devaux (33)
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La première fois

A notre époque, nombreux sont ceux comme Jace dans "But" qui pensent que "ce n'est pas à l'école qu'on apprend des trucs sur le sexe quand il suffit d'aller sur Google et de faire son éducation soi-même". Ainsi, si l'on tape "sexe la première fois" sur un moteur de recherche, ce sont les forums qui apparaissent en premier. Du côté des images, le résultat est assez sage : des pages de bandes-dessinées et des couvertures de livres, Ron Weasley, des couples gays et hétéros qui s'embrassent, Sex and the City, quelques sextoys, le logo du Musée du Quai Branly ou encore du Pôle Emploi ! Bref, on sait bien que des recherches plus directes mènent à une infinité de chemins plus explicites...



La suite des ébats culturels sur Culturopoing !
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La première fois

Huit auteurs britanniques mettent leur plume au service d'une thématique universelle : la première fois.



Le faire ou ne pas le faire ? Quoi que l'on décide (si on possède ce luxe), ce n'est jamais anodin. Et si en plus c'est la première fois... la pression, les attentes, les idéaux, les craintes, les représentations, les sensations et les émotions physiques inédites... on en amène des bagages dans la relation à deux !



Dans ce recueil à la délicieuse couverture, huit nouvelles démystifiantes de grande qualité. Drôles ou tragiques, mordants ou acidulés, les mots, d'une grande justesse, vont droit au cœur. Des pages qui prouvent que l'expérience est différente pour chacun et qu'aucune règle ne peut être uniformisée si ce n'est celles du respect et de l'accord mutuel.



Adolescent ou adulte, un petit trésor à savourer et à offrir.
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La première fois

Le titre m'a intrigué, la couverture également. Je l'ai lu et j'ai été surprise. Je ne m'attendais clairement pas à ça. Voilà un livre qui n'est pas du tout moraliste, pas provoquant non plus et absolument pas un livre pour pousser les jeunes à la sexualité. C'est un livre qui parle énormément aux ados par la multiplicité des voix : une grand-mère, un homosexuel, une prof,... De nombreux thèmes sont abordés, toujours avec beaucoup de tact et de finesse. Voilà un bon roman qui répondra aux questions que se posent les ados sur le sujet épineux de la sexualité. Mention spéciale aux nouvelles écrites par Patrick Ness et Anne Fine, les meilleures à mon goût.



À lire dès 13 ans pour mieux comprendre le mécanisme compliqué de la première fois.
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La première fois

Huit auteurs, huit nouvelles, huit manières de raconter une 'première fois'.



J'avais acheté ce recueil pour mes enfants, qui n'ont pas voulu le lire (ou l'ont feuilleté en cachette ?) : "J'en veux pas de ton truc, m'intéresse pas."

J'hésitais à m'y attaquer, par gêne, redoutant de me sentir mal à l'aise et intrusive face à cette intimité juvénile qui ne me concerne plus directement. Mais rien à craindre, tout est sobre, suggéré, et il est plus souvent question de ce qui précède le "grand saut". Sont ainsi très bien exprimés l'attente, la préparation, les bons ou mauvais conseils des copains, les tergiversations, le décalage entre perceptions masculines et féminines. De même que les "mobiles" du passage à l'acte : pression des camarades, défi, challenge, curiosité - plus fréquents qu'une étape naturelle dans l'évolution de sentiments amoureux... Ce qui peut donner lieu à des expériences désagréables, voire désastreuses.



J'ai apprécié que les auteurs prônent le respect mutuel, soulignent l'importance de se connaître, de s'attendre, de veiller à ce que chacun des partenaires soit consentant et ose manifester son refus à tout moment.



Écrites par des auteurs différents, les nouvelles sont forcément inégales. Mais cette diversité contribue à la richesse de l'ouvrage.

J'ai particulièrement aimé trois récits évoquant d'autres époques, d'autres cultures.

Mention spéciale à "Ça se passe autrement pour les garçons" : histoire subtile et émouvante d'un jeune garçon homosexuel.



A laisser traîner incidemment. Les adolescents ont beaucoup à y apprendre. Pas sur la technique - pas grave puisque les aspects mécaniques sont généralement ce qu'ils connaissent 'le mieux', via les cours de bio du collège ou des images crues sur le net.



--- auteurs : Melvin Burgess, Anne Fine, Keith Gray, Mary Hooper, Sophie McKenzie, Patrick Ness, Bali Rai, Jenny Valentine
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La première fois

L'idée du recueil paraissait intéressante et pertinente mais finalement j'en ai été bien déçue ! Des histoires décevantes, plates et surtout sans émotions, qu'on ne garde pas en tête 2 minutes après les avoir lues. Pour moi, elles ne donnaient pas de leçons et n'informait pas, on n'avait même pas de jolies phrases du genre "Sauter le pas quand on se sent prêt et non pour impressionner ses copains ou faire comme eux" ... J'ai même trouvé la plupart des nouvelles sans intérêt. Seule celle de Patrick Ness "Ça se passe autrement pour les garçons" m'a semblé digne d'intérêt car elle parlait d'homosexualité avec plus de vérité que de sensibilité.



But, Keith Gray

Une nouvelle qui ouvre bien le recueil avec un point de vue de garçon et une fin ouverte : ce que j'ai le plus aimé, cela laisse le choix sur ce qu'on aimerait imaginer de la fin. Douce et assez vraisemblable,celle-ci se rapproche assez de ce que pourraient vivre des jeunes ados obsédés par le sport.



La majorité sexuelle, Jenny Valentine

On voit une grand mère sénile perdre les pédales et raconter sa première fois à table en plein repas de famille... très loin des souvenirs communs à tous, les écorchant même parfois ! Veut-on se moquer des grands parents séniles, peut-on rire de tout ? J'ai trouvé cette façon de parler de sexe ridicule. Tout est tellement plus doux quand c'est raconté en intime, de la grand mère aux enfants pourquoi pas, mais en faire une farce un dimanche en famille... Bof, bof...



Entrée en matière, Melvin Burgess

Un jeune garçon ment pour sortir avec la plus jolie fille du lycée. Il est très gentil et a l'air intelligent, à aimer la littérature et la poésie, et surtout cette jeune fille... Mais est-il intéressant de montrer comme il est heureux de l'avoir roulée dans la farine (ou dans la boue) et de, presque, faire l'apologie du mensonge ? On est loin de la romance... et qu'elle mauvaise façon d'aborder la première fois !!



Ça se passe autrement pour les garçons, Patrick Ness

Voilà la nouvelle la plus intéressante : avec une écriture particulière, où les "gros mots" sont matériellement barrés et illisibles, il faut les imaginer. On découvre un groupe de 4/5 copains au collège, qui se connaissent depuis des années, se sont perdus, puis retrouvés... Et la façon, pour certains, de se moquer des homosexuels parce qu'il y en a un parmi eux... et sans savoir que deux autres s'y cachent. Une manière juste d'aborder le refus de sa véritable sexualité, et de ses envies cachées... Un thème difficile autant pour l'adolescence que toute la vie : une nouvelle intemporelle et universelle ! Mais que j'aurai pu autant aimé, voir plus (ou moins?) sans les mots barrés...



Charlotte, Mary Hooper

Une nouvelle qui se passent bien des années avant la notre, dans une époque et un quartier pauvres. Où une jeune fille va devoir protéger ses charmes pour finir par les offrir afin de faire survivre sa famille. Ok .. doit-on vraiment dire ça à des jeunes lecteurs ? Vous avez besoin d'argent, c'est une question de (presque) vie ou de mort, alors sautez le pas?



C'est comme ça, Sophie McKenzie

La "deuxième plus intéressante" ou autre préférée, dans un tout autre genre ! Une jeune fille sort avec un garçon qui ne pense qu'à passer à l'acte. Mais à force, elle se rend compte qu'ils ne sont pas assez proches, qu'elle ne sait rien de lui et que ce n'est pas ce qu'elle imaginait comme moment intime. Elle va devoir prendre une décision importante et arriver à lui dire... Une nouvelle si vraie, tendre et réellement possible, qui a pu ou pourrait nous arriver, à nous ou nos proches... Dommage que le langage ne fasse pas du tout échos à ce que j'étais plus jeune, et que tout soit dénué de sentiments, ou presque.



La serviette blanche, Bali Rai

Dans la culture asiatique et chez les musulmans (je crois) il faut que la jeune fille soit vierge au mariage, et pour prouver cela on recherche la trace de sang dans le lit lors de la nuit de noces. Sauf qu'une fille ne saigne pas toujours... Est-il utile de rappeler cette tradition ringarde,vieillotte, inutile et dangereuse ? Et surtout ses sanctions pour les filles qui ne saignent pas ? (d'où les adjectifs utilisés envers cette tradition). Mieux vaut que je n'explique pas la sanction décrite ici ... On peut l'imaginer ! Une histoire triste, trop triste, qui n'aborde pas "la première fois" comme il le faudrait pour les jeunes lecteurs ! Selon moi ... Ou alors sauf s'ils ont des parents avec qui parler de la peur retranscrite ou transmise par ce court récit.



Faire l'amour ou le trouver, Anne Fine

Youpi, un court d'éducation sexuelle, pour voir les jeunes intenables dire n’importe quoi sur le sexe et lire les réflexions de la prof, tout ça pour placer la phrase de fin de la prof, en gros (pour ne pas vous spoiler) l'important est de trouver l'amour avant de se décider ! Ouais, bon, super, mais ça on y avait pensé avant de passer par tous ces récits tristes et parfois forts ... Il est donc assez dommage de tomber ainsi à plat à la fin. Une fin bien moyenne à la hauteur de mon avis général sur le recueil.

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La première fois

Les meilleurs écrivains de la littérature ado se sont donnés rendez-vous dans ce recueil de nouvelles, et rien que cela devrait chatouiller votre curiosité de lecteur. Si le titre et la couverture ne vous ont pas mis sur la voie, sachez qu'ici on parle simplement, librement et parfois crûment de cette grande étape qu'est la perte de notre virginité.

A chaque nouvelle, un grand ado, un jeune adulte (?) nous raconte Sa première fois, à travers ses attentes, ses désirs, ses angoisses, la réalité (parfois décevante) de l'acte en lui-même, le basculement, ou pas, dans l'âge adulte ensuite...Décomplexant et sans langue de bois, ce recueil pose les bonnes questions et a le mérite d'apporter quelques réponses grâce à la diversité des histoires présentées.
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La première fois

A la demande d'Andersen Press, Keith Gray a accepté de constituer une anthologie sur le thème de " La première fois ". Il a contacté sept autres auteurs d'ouvrages s'adressant aux adolescents. Le résultat est ce recueil de huit nouvelles qui abordent sous différents aspects ce moment épineux où l'enfant grandissant est en passe de franchir le pas sous l'impulsion de ses premiers émois amoureux ou des pressions culturelles de son pays d'origine.

Mon avis : Un grand bravo à ces huit auteurs anglo-saxons qui se penchent sur le thème de " La première fois ". Chaque nouvelle est différente :

* de par son ton, drôle, tendre ou grave voir tragique ;

* de par la situation qu'elle décrit, un questionnement ou une confrontation à ce moment important ;

* enfin une variété de lieux et d'époque.

J'ai particulièrement apprécié la nouvelle intitulée " La majorité sexuelle " de Jenny Valentine qui choisit la voix d'une grand-mère pour parler de la sexualité naissante, au beau milieu d'un repas de famille. Un moment savoureux où la première génération se rapproche de la troisième, à la grande stupéfaction de la seconde qui se sent outragée et dépossédée de ses droits d'éducation...

Public : Je le recommande vraiment, tant aux adolescents à partir de treize ans qu'aux adultes qui les entourent ou qui se demandent comment aborder ce sujet délicat avec eux.
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La première fois

Un bon recueil dans l'ensemble, plaisant à lire, pas moralisateur, avec des histoires assez variées, notamment "La serviette blanche" et "Les illusions de Charlotte", qui nous transporte respectivement en Inde et à l'époque victorienne. J'attendais avec impatience de découvrir les textes de Patrick Ness (auteur de la trilogie du Chaos en Marche) et d'Anne Fine, et je n'ai pas été déçue, même si on est assez loin de leurs styles habituels. Mention spéciale à la nouvelle de Jenny Valentine, à la fois drôle et qui fait réfléchir. Globalement, ni le sujet ni le traitement ne sont spécialement novateurs, mais l'intérêt du recueil est de profiter d'un petit bonus d'auteurs de qualité.
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La première fois

Première fois, première expérience sexuelle, faire l'amour pour la première fois, perdre sa virginité.

La première fois, épisode obsédant, questionnant nombre d'ados, fous amoureux ou pas encore, peut être un jour, pas celui-là.



Un ado qui doit rester "sage" une veille de match décisif, à moins que...

Des histoires transgénérationnelles, un voyage dans le temps et dans le monde aussi, de l'époque victorienne à aujourd'hui, des Etats-Unis à l'Inde.

Des histoires de sexualité, d'homosexualité, d'échange, d'appréhension, de rivalité, de déception. Des souvenirs aussi.



Un acte banal, un cap à franchir, une preuve, de la symbolique, mais dans chaque histoire, c'est une première fois.



Des auteurs phares de la littérature jeunesse et ado qui livrent ici des nouvelles ni tendres ni mièvres. Au contraire, ces nouvelles sont acides, brutes, livrées sans édulcorant, vivantes en fait.



A conseiller aux ados, ou à laisser traîner sur une table, l'air de rien.
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La première fois

C'est vif, souvent drôle, jamais lourd.
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La première fois

Voici un recueil de nouvelles particulièrement réussi sur le thème de la première fois. Huit histoires, huit auteurs jeunesse ou l'on parle autant d'homosexualité que de tradition, que du simple fait d'avoir peur. On fait même un saut dans le passé, à l'époque victorienne, avec la nouvelle de Mary Hooper. Les styles d'écriture sont très différents, il y en a pour tous les goûts. C’est écrit avec justesse, sans tabou, sans fioriture, mais sans jamais être vulgaires ni moralisateur.

La première fois montre la compétition qui s'installe entre les ados autour du sexe en relevant le fossé qui sépare "ceux qui l'ont fait" et "ceux qui ne l'ont pas fait", tous les auteurs ont la volonté de déplacer la réflexion sur "pourquoi le faire et avec qui". Ils évoquent la vantardise, la différence d'âge ou d'appréhension, la patience, le défi, le plaisir et l'amour, ce qui change ou pas après l'avoir fait.

J'ai particulièrement aimé la nouvelle intitulée "La majorité sexuelle" de Jenny Valentine. Ici elle choisit la voix d'une grand-mère pour parler de la sexualité naissante, au beau milieu d'un repas de famille. Un moment jubilatoire.

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La première fois

Keith Gray, auteur de romans pour adolescents a reçu comme mission de réunir sept autres auteurs anglo-saxons autour de lui pour aborder le sujet phare de l'adolescence : la première expérience sexuelle. Melvin Burgess, Patrick Ness, Anne Fine et quatre autres écrivains ont répondu présent à l'appel et ensemble ils ont composé un recueil de huit nouvelles au ton très varié, avec des styles et des univers décalés, où chaque histoire est unique, avec son thème bien défini.

Si dans La Première fois, il est toujours question de la première expérience sexuelle, celle-ci est envisagée sous des angles différents.

Keith Gray met en scène un ado très sportif qui doit passer à l'acte alors que le lendemain il a un match décisif. Melvin Burgess met en scène un garçon de 15 ans attiré par une terminale. Patrick Ness évoque l'homosexualité tandis qu'Anne Fine se glisse dans la tête de Madame Abbott, en face d'élèves de troisième, donnant un cours d'éducation sexuelle. Mary Hooper remonte le temps et nous plonge à l'époque victorienne avec Charlotte qui se demande comment survivre dignement lorsqu'on est pauvre.

Sophie McKenzie et Jenny Valentine montrent de deux manières différentes qu'entre la première fois qu'on s'est imaginé et la réalité, il y a parfois un grand pas. Enfin, Bali Rai nous parle de la valeur de la virginité, en rapport avec la tradition indienne.

Ces brefs résumés nous montrent à quel point le recueil La Première fois est singulier. Les huit auteurs osent parler sans tabou aux adolescents et j'ai particulièrement apprécié la finesse de Patrick Ness pour son histoire "ça se passe autrement pour les garçons". Sans doute une des meilleurs nouvelles avec celles de Keith Gray, Jenny Valentine et Sophie McKenzie. Patrick Ness a fait preuve d'une véritable originalité en décidant de noircir tous les mots "interdits" dans son histoire sur l'homosexualité.

La Première fois est parfois cru et brutal, mais c'est aussi drôle, intense et très réaliste, servi par des plumes brillantes, prises dans le meilleur panel d'auteurs de la littérature anglo-saxonne. Un très bon roman sur le sujet, qui intéressera sans aucun doute les ados, sans les gêner.
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La première fois

On a beaucoup aimé ces huit histoires car elles sont toutes très enrichissantes. Dans ce livre on apprend les différentes réactions et émotions qu'ont les personnages face à la sexualité. Certains d'entre-eux ont peur de passer à l'acte, d' autres sont heureux, chacun réagit différemment dans cette situation. Les histoires peuvent aider certaines personnes n' ayant pas encore fait l'amour et qui justement n' osent pas franchir le cap car elles ont peur d' être critiquées ou jugées.



Marianne et Pauline
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La première fois

Recueil de huit nouvelles.

La première fois aborde la question de l'acte sexuel et explore cette question qui nous intéresse tant.

Ils s'appelent Jason , Ant , Charlotte,Katya,Tara ce sont des filles et des garçons de 13 ans à 16 ans ; ils sont amoureux et attendent le " Grand soir " mais ils se posent beaucoup de questions .

Ce livre ne m'a pas plu parce qu'il est censuré au moment de l'acte.

Aucune explication n'est donnée ou développée . Contrairement au titre " la première fois " et le résumé qui devrait expliquer le ressentie ; les sentiments des adolescents^pendant " ce grand soir " .
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La première fois

Ayant vu passer ce livre dans mon cours de littérature jeunesse j'étais assez intriguée, notamment par l'une des nouvelles dans laquelle les mots sont censurés et permettent de laisser parler son imagination.

Dans ce recueil de nouvelles différents auteurs relatent leur perception de la première fois et le rapport au sexe dans différentes sociétés (en inde par exemple) ou à différents temps.

Bien que n'étant pas dans les âges visés par ce recueil qui s'adresse plutôt aux jeunes adolescents j'ai beaucoup aimé voir des auteurs adultes en parler librement aux enfants, je pense que j'aurais adoré lire ce livre quand j'étais plus jeune et qu'il peut être réellement utile pour les ados (je vais foncer le rendre à la bibliothèque pour qu'ils puissent en profiter ahah).

Les nouvelles sont assez diverses, j'aurais juste aimé que le plaisir soit un peu plus accentué dans les nouvelles avec le point de vue des jeunes filles. Mais il y en a pour tous les goûts (straight ou pas) et même pour les lecteurs un peu plus âgés avec la dernière nouvelle.

Toujours dans le respect et la bienveillance, sans entrer dans les détails j'ai pourtant trouvé que l'aspect sentimental et la gestion de l'affaire était très bien traitée.

J'ai vu quelques critiques qui dénonçaient l'aspect trop "simplet" des nouvelles, mais à mon avis c'est plutôt du point de vue des adultes. Certes, ce n'est pas du Proust mais ce n'est pas non plus ce qui est attendu à la lecture ! C'est adressé à des adolescents et il faut que ça reste accessible. En plus le recueil est plein d'humour pour alléger après une histoire un peu trop dure. Il permet à ceux qui ressentent ce désir de mieux le cerner mais explique aussi que ce n'est pas une course à qui le fera en premier.

En bref, parents pas de panique et adolescents n'hésitez pas à emprunter ce livre qui pourrait vous être utile. Je serais curieuse de connaître votre avis après cette lecture.

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On dirait vraiment le paradis

Je remercie Livraddict et les éditions Folio pour m’avoir permis de lire un auteur jusque là inconnu pour moi.

Cette lecture, dont j’attendais certainement trop est décevante. En effet, au regard de la 4ème de couverture, je m’attendais à quelque chose d’assez écologique, à une immersion en pleine nature .Or ça n’est pas tout à fait cela, en tout cas à mes yeux.

Je me suis un peu perdue dans ces deux familles. L’intrigue amoureuse qui ne dit pas son nom, tourne un peu en rond.

Et l’étang devenu une décharge publique, dans tout cela ? J’ai trouvé que le sujet était traité très succinctement, un peu à la va vite ; comme si finalement on savait déjà que l’affaire est entendue, et qu’on l’expédie.



Et pourtant la lecture en elle-même n’est pas désagréable. Le style est simple, quoiqu’un peu confus. Les moments poétiques ne manquent pas dans les descriptifs. L’humour ne manque pas non plus. Mais vous l’aurez compris, cela ne suffit pas à assouvir ma faim. En refermant le livre, je reste, en effet sur cette faim de grands espaces, de nature, de combat pour la préserver.

Je ne connaissais pas cet auteur, qui a bonne réputation, surtout dans la nouvelle. Je ne regrette pas de l’avoir lu, le livre est court. En revanche, je n’ai pas spécialement envie de poursuivre avec cet auteur.


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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On dirait vraiment le paradis

Autant le dire tout de suite: je n'ai pas aimé!







Je m'attendais à trouver dans ce livre une histoire traitant d'écologie agrémentée de relations humaines. Alors oui, ces ingrédients en font partie mais le problème, c'est que je n'ai pas trouvé beaucoup de sens dans tout cela.







Beaucoup de thèmes sont abordés, tous de façon trop superficielle à mon goût. Ils arrivent tous les uns à la suite des autres dans le récit mais sans vraiment de lien, ça n'a ni queue ni tête. Je suis d'accord que le tout se recoupe à la fin, que finalement tout (ou presque) à un sens mais, en attendant, j'ai lu plus de 100 pages sans vraiment comprendre où l'auteur voulait en venir et je vous assure que ce fut long!







J'espérais trouver un message, des convictions mais j'ai l'impression que les idées ont été jetées sur le papier sans avoir été creusées. C'est dommage.







Honnêtement, je ne pense pas retenter une lecture de cet auteur!
Lien : http://livresque.over-blog.n..
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On dirait vraiment le paradis

Cette histoire est destinée à être lue au lit dans une vieille maison par une soirée pluvieuse.



Les 126 pages du livre vont effectivement très vite à lire. Et au cours de ma lecture je n'ai cessé de m'interroger. Au vue de la quatrième de couverture, je m'attendais à un roman engagé traitant de l'écologie. Je pensais retrouver un combat à la Erin Brockovich. Mais non, Le lac est quasi inexistant dans le livre, juste un point de départ pour lancer l'histoire. Enfin, disons les histoires. D'un côté, nous avons Lemuel Sears, vieil homme, conscient de son vieillissement, qui cherche un raison de continuer à vivre. Et de l'autre côté, nous avons Betsy, Henry, Maria et Sammy : deux couples voisins entre qui rien ne va.



Le style est fluide et un peu poétique. Lemuel est un personnage nostalgique et romantique. On comprend bien vite qu'il regrette les années où la technologie n'était pas aussi présente. Il se remémore souvent sa jeunesse, il regrette l'automatisation des guichets, les files d'attente. On comprend bien vite que le futur ne lui plait pas et qu'il fait tout pour oublier son âge. J'ai apprécié le personnage décallée de Betsy qui n'a pas froid aux yeux. Une femme pleine de pep's.

Mais cela n'a pas suffit à donner du rythme à l'histoire. L'auteur parle beaucoup pour ne rien dire, et on finit la page en se disant que l'histoire n'a toujours pas avancé. J'ai espéré, à chaque page tournée qu'il se passerait quelque chose mais non. J'ai eu l'impression que le livre n'était pas terminé. Par moment, l'auteur laissait entrevoir une zone d'ombre à l'histoire promise par le résumé. Mon coeur a battu un court instant espérant qu'il allait développer et enfin amener le combat écologique que j'attendais. Mais j'ai refermé le livre ; un peu perplexe par les cent vingt-six pages que je venais de lire.
Lien : http://alittlematterwhatever..
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On dirait vraiment le paradis

Lemuel Sears est à un âge où l'on se souvient avec nostalgie du passé.

Un homme âgé mais toujours en pleine possession de ses moyens, qui partage son temps entre une dernière relation amoureuse avec une femme plus jeune, un comportement sexuel contradictoire qu'il juge lubrique et une passion pour le patinage qu'il pratique sur l'étang de Beasley dans une petite ville non loin de New-York.

Lorsqu'il découvre que l'étang a été transformé en décharge, Sears révolté, décide de tout mettre en oeuvre pour redonner au site son charme d'antan.



Ecrivain culte au Etats-Unis, chef de file de l'école dite du New-Yorker, John Cheever (1912-1982) n'a été révélé et traduit en France que tout récemment. Cette histoire courte parue en 1982 est la dernière que ce nouvelliste prolixe surnommé le "Tchekov des faubourgs" ait écrite avant sa mort.

Traitant de la pollution et du massacre de la nature à des fins financières, elle résonne de façon étrangement moderne dans notre XXIe siècle.

Le style est impeccable, l'humour fin, les personnages attachants.

Le final est heureux ...mais vaut d'avertissement.

Grâce aux éditions Joëlle Losfeld, on peut désormais (re)découvrir la plume concise, précise et aiguisée de ce grand styliste américain.
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On dirait vraiment le paradis

Il y a bien quelques fulgurances d'écrivain, dans les descriptions de pensées ou imaginaires des personnages, mais au-delà ce ça l'auteur tire sur plusieurs files, prend plusieurs pistes : écologie, amour, mafia, onirique-surréaliste, mais n'aboutit sur aucun de façon valable. On n'a même pas la possibilité de rester sur sa faim, on n'est pas là, on n'est plus là, et avec qui devrait-on être... Rien d'approfondi... Son dernier livre dit-on ? Je trouve ça triste. Je ne connaissais pas Cheever, j'en ai acheté un autre en même temps que celui-ci, je lui donnerai donc sans doute une nouvelle chance, un peu plus tard.

L'auteur termine ainsi son livre : ... c'est là une tout autre histoire. Celle-ci est uniquement destinée à être lue au lit dans une vieille maison par une soirée pluvieuse.
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