Nationalité : France
Né(e) à : Orléans , le 21/07/1992
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Né(e) à : Orléans , le 21/07/1992
Biographie :
Laura Nsafou est une autrice française de romans et de livres pour enfants et une blogueuse.
Née d'un père congolais et d'une mère martiniquaise, elle publie à l'âge de 16 ans un premier roman "Callie, juste vous et moi" (2009).
Elle est d'abord connue sous le pseudonyme de MrsRoots, du nom de son blog où elle écrit sur la pluralité des littératures africaines et afrodescendantes et l’afroféminisme en France.
Après un an passé à l'Université de Tampere, en Finlande, dans le cadre de ses études (2012-2013), elle lance son blog en 2013 et se met à écrire sans relâche. Ses écrits l’ont amenée à collaborer avec plusieurs plateformes web, journaux et personnalités.
Ses études en Finlande lui ont inspiré les décors scandinaves d’"À mains nues" (2017) (qui narre l'histoire d'une jeune Suédoise noire d'origine somalienne qui souffre d’haptophobie) et sa réflexion sur les différences culturelles dans les rapports sociaux.
Très inspirée par la romancière noire américaine, prix Nobel de littérature, Toni Morrison (1931-2019), Laura écrit un album pour enfants, "Comme un million de papillons noirs" (2018), à partir d’une citation d’un des romans de Toni Morrison, "Délivrances" ("God Help the Child", 2015).
Avec "Amours croisées" (2022), Laura Nsafou au scénario, et Camélia Blandeau au dessin, nous livrent un album qui explore de multiples façons d'aimer aujourd'hui.
site officiel : http://mrsroots.fr/
+ Voir plusLaura Nsafou est une autrice française de romans et de livres pour enfants et une blogueuse.
Née d'un père congolais et d'une mère martiniquaise, elle publie à l'âge de 16 ans un premier roman "Callie, juste vous et moi" (2009).
Elle est d'abord connue sous le pseudonyme de MrsRoots, du nom de son blog où elle écrit sur la pluralité des littératures africaines et afrodescendantes et l’afroféminisme en France.
Après un an passé à l'Université de Tampere, en Finlande, dans le cadre de ses études (2012-2013), elle lance son blog en 2013 et se met à écrire sans relâche. Ses écrits l’ont amenée à collaborer avec plusieurs plateformes web, journaux et personnalités.
Ses études en Finlande lui ont inspiré les décors scandinaves d’"À mains nues" (2017) (qui narre l'histoire d'une jeune Suédoise noire d'origine somalienne qui souffre d’haptophobie) et sa réflexion sur les différences culturelles dans les rapports sociaux.
Très inspirée par la romancière noire américaine, prix Nobel de littérature, Toni Morrison (1931-2019), Laura écrit un album pour enfants, "Comme un million de papillons noirs" (2018), à partir d’une citation d’un des romans de Toni Morrison, "Délivrances" ("God Help the Child", 2015).
Avec "Amours croisées" (2022), Laura Nsafou au scénario, et Camélia Blandeau au dessin, nous livrent un album qui explore de multiples façons d'aimer aujourd'hui.
site officiel : http://mrsroots.fr/
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Quand vient l'été
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Ce ne sont pas les intentions qui priment à long terme, mais les conséquences de nos actes.
p.177
p.177
Au fond, l'espoir était ce que nous avions de plus lourd à porter, avec nos doutes.
p.189
p.189
Je ne ressentais rien. Ni la fatigue, ni la faim. Les seules choses qui me rappelaient mon existence étaient le poids du sac à dos sur mes épaules, et le poids du deuil sur mon cœur.
Les deux soeurs échangèrent un sourire, puis contemplèrent la nuit étoilée.
Désormais, Jada n'aurait qu'à lever les yeux pour être rassurée : que l'on soit le soleil, les étoiles ou la lune, il existe de nombreuses manières de briller.
Désormais, Jada n'aurait qu'à lever les yeux pour être rassurée : que l'on soit le soleil, les étoiles ou la lune, il existe de nombreuses manières de briller.
Ma mère m’a dit que la Nuit n’avait pas toujours été là, qu’il fut un temps où une gigantesque boule de lumière éclairait le monde et révélait ses couleurs. Elle me parle souvent de teintes que je n’ai jamais vues, d’une saison où il faisait si chaud qu’elle changeait l’odeur du blé, de l’herbe et des arbres, et la couleur du ciel en fin de soirée. Je l’ai toujours écoutée avec attention, j’ai regardé certaines photos qu’elle me montrait. Mais après tout ce temps, j’en viens à me demander s’il n’aurait pas mieux valu que je n’en sache rien. Le Jour a disparu, et nous marchons sans discontinuer à sa recherche.
C'était avant tout.
Avant que les fleuves ne se jettent dans les mers, que les arbres n'offrent des fruits, des feuilles et des fleurs sur leurs branches ; bien avant que le rire du soleil ne soit appelé l'été, et la force de son silence, l'hiver.
p.73
Ch.4
Avant que les fleuves ne se jettent dans les mers, que les arbres n'offrent des fruits, des feuilles et des fleurs sur leurs branches ; bien avant que le rire du soleil ne soit appelé l'été, et la force de son silence, l'hiver.
p.73
Ch.4
D'une main, Maman passa la brosse dans le creux de son cou. De l'autre, elle lissa le frisottis autour de son front. Comme ses cheveux étaient doux ! Elle attendit une minute, puis deux, puis trois. toujours rien.
- Maman, il n'y a pas de papillons. Ils ont disparu ?
- Non, dit Maman. Il faut les habiller avant de les rencontrer. Attrape le bandeau.
Adé pencha la tête et Maman l'enfila. Comme ses cheveux noirs scintillaient avec son bandeau coloré ! Elle attendit une minute, puis deux, puis trois. Elle bâilla.
- Maman, il n'y a pas de papillons. Ils ont disparu ?
- Non, dit Maman. Il faut les habiller avant de les rencontrer. Attrape le bandeau.
Adé pencha la tête et Maman l'enfila. Comme ses cheveux noirs scintillaient avec son bandeau coloré ! Elle attendit une minute, puis deux, puis trois. Elle bâilla.
- Arrêtez de vous moquer, dit Lemzo. Viens, Adé, on s'en va.
Son frère lui prit la main, mais le mal était fait. Adé remit sa capuche sur ses nattes mouillées par la pluie et ses joues mouillées par les larmes.
Son frère lui prit la main, mais le mal était fait. Adé remit sa capuche sur ses nattes mouillées par la pluie et ses joues mouillées par les larmes.
Loin de là, Jada avançait dans les bois, curieuse.
Leur partie de cache-cache avait duré jusqu’au soir : alors, peut-être
verrait-elle un enfant de la Nuit ? Elle se demandait où ils pouvaient bien habiter.
Leur partie de cache-cache avait duré jusqu’au soir : alors, peut-être
verrait-elle un enfant de la Nuit ? Elle se demandait où ils pouvaient bien habiter.
Depuis quelques heures, je m'étais surprise à oublier Guddi, Juddu et notre périple, pour me perdre dans la contemplation des étoiles. C'était l'un de ces rares moments où je ne faisais rien d'autre qu'être là.
[p266]
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