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Nos jours brûlés tome 1 sur 3
EAN : 9782226460349
320 pages
Albin Michel (15/09/2021)
3.76/5   163 notes
Résumé :
2049. Depuis vingt ans, le soleil a disparu et le monde est plongé dans la pénombre. La faune et la flore se sont peu à peu adaptées, et les espèces nocturnes, multipliées. Pour les humains, s’éclairer, se nourrir, survivre sont devenus des défis quotidiens. Elikia, née peu après l’avènement de la Grande Nuit, et sa mère Diba, se sont fixé pour mission de ramener le jour sur le monde. Persuadées que la disparition du soleil est liée à celle de Juddu, une ancienne et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (57) Voir plus Ajouter une critique
3,76

sur 163 notes
Laura Nsafou, c'est l'autrice de somptueux albums sur la tolérance, l'acceptation de soi, la famille et d'autres belles valeurs. Je l'ai découverte grâce à deux pépites : « Comme un million de papillons noirs » ainsi que « le chemin de Jada ». (J'ai vu qu'elle avait un nouveau bébé : « La demeure du ciel »… Il me le faut !!!) Honnêtement, si vous ne les connaissez pas encore, ce sont deux joyaux à découvrir de toute urgence ! Pour ma part, j'étais vraiment très curieuse de retrouver le style de l'autrice à travers un roman. Or, je n'ai pas été déçue : c'est fluide, poétique, fort, sensible, engagé et bien écrit ! Malgré la mise en place un peu longue ainsi que quelques moments calmes, on ne s'ennuie jamais. En ce qui me concerne, j'ai réellement été saisie par l'ambiance, les messages, les personnages et l'univers.

Comme pour le très bon « Fleurs d'Oko » de Laëtitia Danae, on est sur un univers dense, complexe et bien développé basé en Afrique. de ce fait, le lecteur va pouvoir découvrir des divinités, des rites ainsi que quelques croyances africaines. Pour ma part, je n'y connais absolument rien ! Heureusement, tout est hyper accessible, passionnant et vraiment intéressant, même pour une novice comme moi. J'ignore ce qui appartient à la fiction et aux réelles croyances toutefois, cela m'a donné envie de me documenter sur le sujet, car j'ai trouvé tout cela fascinant. Au risque de me répéter, je trouve important de proposer des récits de tous les horizons, surtout dans l'imaginaire où on a l'habitude des histoires se déroulant en France ou aux États-Unis… En littératue jeunesse / ado, cela permet également aux jeunes lecteurs de réellement s'identifier ! Je ne peux donc qu'encourager les éditeurs à sortir des sentiers battus, essayer de représenter tout le monde et de proposer d'aussi belles couvertures avec une héroïne aussi magnifique que mystérieuse ! (Par contre, s'il vous plaît, indiquez le fait qu'il s'agisse d'un premier tome d'une série. J'étais persuadée que « Nos jours brûlés » était un one-shot…)

J'ai plongé avec curiosité dans ce monde futuriste et post-apocalyptique où le jour n'existe plus et où les créatures plus ou moins hostiles, cohabitent avec les humains. Survivre n'est pas évident. J'ai eu l'impression que le danger était partout ! Aussi bien à cause des Hommes, parfois retors, qu'en pleine nature… Pourtant, Elikia et sa mère Diba vont partir en mission, avec l'idée de changer les choses. Pour cela, elles vont aller à la recherche du Juddu, une ancienne cité où vivaient des gens capables d'utiliser la magie. le chemin sera dur, brutal, terrifiant et sanglant. Comme l'indique le résumé, Elikia va rapidement se retrouver seule. Malgré le deuil, la courageuse adolescente va poursuivre cette quête et va faire des découvertes incroyables. Honnêtement, je ne savais pas à quoi m'attendre. Je n'ai rien anticipé ! J'allais donc de surprise en surprise… Mais, je n'étais clairement pas préparée à certaines thématiques, ni à ce dénouement coup de poing ! L'autrice avait pourtant laissé des éléments nous faisant comprendre la direction que prendrait le scénario… Toutefois, je ne pensais pas qu'elle en serait capable. Chapeau ! Il fallait oser.

Le lecteur et les personnages vont ressentir beaucoup d'émotions au cours de ce premier opus. Honnêtement, j'ai été touchée par le lien d'Elikia et de sa mère. Leur amour et leurs mésaventures m'ont remuée… Sans parler de cette scène atroce dans la forêt… Elikia est une narratrice courageuse, déterminée, honnête, combattive, débrouillarde et avec des failles. Ce fut un plaisir de la suivre ! On n'est pas sur le cliché de l'héroïne parfaite qui réussit tout. La demoiselle a des défauts et fait des erreurs. Malgré les traumatismes, la peur, l'incertitude, le manque de confiance, le désespoir ou la douleur, elle apprend à aller de l'avant. Elle va réellement se construire au fil des épreuves. Quelle force ! Celui qu'elle va rencontrer est également un personnage intéressant et tout en nuances. Cependant, j'aurais adoré avoir un peu plus son point de vue, car il est encore empreint de beaucoup de secrets… Il me manque quelque chose pour pleinement l'apprécier. Cela dit, il faut avouer qu'il n'est pas aidé, car, à côté de plusieurs personnages féminins aussi forts et engagés, c'est normal de moins briller…

On a là un bon premier tome avec une épopée pleine de danger et de mystère. Attention, à quelques moments, le contenu est tout de même assez dur, sensible, violent et morbide. Cela ne représente pas tout le roman néanmoins, il est important d'avertir. Je pense qu'il faudra attendre la fin du collège avant de plonger à la rencontre d'Elikia… En tout cas, les adultes y trouveront également leur compte ! Pour ma part, j'ai aimé ce titre et je voterai pour lui lors du choix des 25 finalistes du PLIB.
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Je lis très peu de science-fiction, souvent impressionnée par ce genre littéraire que j'ai toujours peur de ne pas comprendre. C'est donc avec une certaine appréhension, mais aussi une grande joie, que j'ai commencé Nos jours brûlés !

Dans cette histoire qui se déroule en 2049, le soleil a disparu depuis vingt ans. Elikia suit sa mère à travers l'Afrique. Cette dernière veut à tout prix faire revenir le soleil, qu'Elikia n'a par ailleurs jamais connu, en cherchant Juddu, une mystérieuse cité, qui aurait un lien avec la Grande Nuit. Pendant leur périple, Elikia et sa mère, Diba, vont rencontrer plusieurs évènements qui vont compliquer leur voyage...

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le récit parce que la mise en place de l'intrigue est assez longue. Ce premier volume est surtout une quête initiatique, du moins au début, et il fallait un certain temps avant d'entrer dans le vif du sujet... Je n'ai pas réussi à tout comprendre parce que Laura Nsafou met en place un univers riche et complexe, mais c'est aussi ce que j'ai apprécié.

Il s'agit d'un roman afro-futuriste, écrit par une autrice française noire et mettant en place des personnages noirs. C'est suffisamment rare pour être souligné et je suis ravie qu'un éditeur comme Albin Michel ait publié cet ouvrage.

J'avais déjà découvert Laura Nsafou à travers deux de ses albums, Comme un million de papillons noirs et le chemin de Jada, et nous sommes ici dans un registre complètement différent : les thématiques sont bien plus sombres que dans les deux albums jeunesse.

J'ai beaucoup aimé la rencontre entre Elikia et l'Éclaireur et l'évolution de leur relation même si . Ce sont deux personnages très différents auxquels je me suis attachée.

Si j'ai refermé le livre sans avoir compris toute l'histoire, je l'ai aimée. Je me suis posé un tas de questions sur Elikia, les marques sur son visage, et sur l'Éclaireur. Je ne m'attendais pas à cette fin et je comprends mieux pourquoi tout le monde attendait le second tome avec impatience... J'ai hâte de me le procurer !
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C'est une grosse déception pour moi, je suis passé à côté de ce livre, alors que j'en attendais beaucoup (l'autrice aux Imaginales était très intéressante, sa démarche d'intégrer pour une fois des mythes d'Afrique plutôt que les éternels mythes grecs me hypait complètement, et le retour d'une amie m'avait emballé). Mais au final, je ne suis pas du tout rentré dedans.
J'ai eu du mal avec la narration, à la première personne, qui intercale des passages au présent, parfois allant jusqu'à "nous" parler, aux passages narratifs au passé, et avec beaucoup trop des hélas classiques "si j'avais su" et affiliés.
J'ai eu du mal avec les dialogues, dans lesquels, sans doute pour donner un ressenti plus familier, les pronoms sont abrégés ("T'as") et les "ne" supprimés.
J'ai eu du mal avec la surutilisation de formules tragiques grandiloquentes presque systématique en fin de chapitres et sous-chapitres (j'avais à chaque fois l'impression d'entendre une pause théâtrale et un "tadadaaam").
J'ai eu du mal avec le style que j'ai trouvé souvent très scolaire, en particulier dans les descriptions (dès qu'on croise un nouveau personnage, on a le droit à sa coiffure, ses yeux, sa couleur de peau, etc (d'ailleurs, mais je ne sais pas si c'est légitime, j'ai trouvé dommage que dans un contexte où tout le monde est d'origine africaine, l'autrice se sente obligée de préciser à chaque nouveau personnage qu'il est noir, alors qu'en fait dans le cadre du récit c'est la norme ; ça apporte une certaine lourdeur, mais je me dis que pour le coup c'est peut-être un besoin "hors livre" : c'est tellement rare dans la littérature française qu'il y a besoin de réinsister à chaque fois ?)).
J'ai eu du mal avec le rythme du récit, en particulier la gestion des ellipses pendant lesquelles la personnage apprend plein de choses, mais aussi le rythme de l'évolution des personnages.
J'ai eu du mal avec la romance, qui a, à mon goût, une place trop importante au vue de sa pertinence, et qui vient parasiter le reste.
J'ai eu du mal, en fait, avec les personnages, pour lesquels je n'ai ressenti aucune empathie - alors qu'il y a des thématiques intéressantes traitées, autour du deuil, autour du destin, autour de l'espoir, etc, mais j'étais très peu impliqué (peut-être parce que j'étais déjà sorti du livre, cela dit). En plus, j'ai trouvé que certains personnages secondaires avaient des comportements très erratiques ("mystérieux" 9_9) et ça m'a pas aidé.
J'ai eu du mal à m'impliquer dans l'univers, je n'ai pas ressenti du tout la nuit permanente (si on ne nous avait pas reparlé régulièrement de la disparition du jour j'aurais pu complètement oublier, ça n'a aucun impact sur les personnages, sur leur vie, ils voient très bien dehors, y compris des détails lointains, des couleurs, etc...), je n'ai pas ressenti de curiosité ou de mystère autour de la découverte d'esprits, de créatures, et de magie...
J'ai eu, enfin, du mal avec l'intrigue, probablement en conséquence de tout le reste, et car le sujet est plutôt l'évolution des personnages que leurs actions - le tome 2 sera peut-être plus actif mais ce sera probablement sans moi :/
Bref, je n'ai pas aimé, à mon grand désarroi. C'est possiblement le genre de livre pour lesquels on rentre dedans ou on passe à côté, et par certains aspects je peux voir des trucs intéressants si on était dedans, mais pour moi c'est loupé :(
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Dans le futur, le soleil n'existe plus. Guddi a imposé la Grande Nuit. Elikia et sa mère vont tenter de trouver celles et ceux qui pourraient ramener la lumière mais pas si facile quand on est soi-même une enfant de la nuit.

Original, c'est ce qui ressort de ma lecture de "Nos jours brûlés". C'est un premier tome intrigant, avec un concept novateur et l'utilisation de croyances qui ne sont pas, à ma connaissance, exploitées dans la littérature en général. J'ai bien aimé le concept.

Néanmoins, j'ai eu quelques difficultés à entrer dans l'histoire car le personnage principal à vraiment des réactions un peu trop teenage pour moi. Ça manque parfois de spontanéité, l'histoire d'amour tombe comme un cheveu dans la soupe et il y a quelques raccourcis faciles qu'on retrouve dans pas mal de livres young adult.
Pour autant, je ne peux pas nier que Laura Nsafou, que je connaissais plutôt pour ses albums jeunesse, a su créer son univers en se détachant de ce qui existait déjà. A voir comment elle fera évoluer ses personnages par la suite.
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Dans ce roman, qui se déroule en 2049, on suit une jeune femme qui s'appelle Elikia. Elikia a 20 ans mais n'a jamais connu le soleil. Elle est née et a toujours vécu dans un monde où la lumière n'existe pas, elle n'a connue que la Grande Nuit. Diba, sa mère a quant elle connu le monde d'avant et ne se résout pas à vivre ainsi sans avoir de réponse. Elle est décidée à percer le mystère autour de la disparition du soleil. Elle est convaincue que la disparition du soleil est liée à celle de Juddu, une ancienne cité qui aurait abrité des êtres divins. Elle entraîne Elikia avec elle en Afrique pour trouver des explications. Elle a pour but premier de trouver le dernier Eclaireur, un homme qui aurait vécu à Juddu avant sa destruction. le grand-père d'Elikia a aussi connu cette cité, c'était un archiviste, il était chargé avec d'autres de retranscrire l'histoire de Juddu, de répertorier les différentes savoirs qui y étaient enseignés, mais aussi de préserver la bibliothèque de la cité. Les carnets qu'il tenait lorsqu'il était archiviste leur seront d'une grande aide au début de leur périple en Afrique.

Ce livre est une pépite. L'univers est très bien construit, on plonge bien dans l'histoire grâce à l'écriture fluide de l'autrice. On vit les choses en même temps qu'Elikia, premièrement parce que l'histoire est écrite à la première personne du singulier mais aussi parce que lorsqu'Elikia débarque avec sa mère Afrique, elle est à mille lieues d'imaginer que là-bas un autre monde existe. Un monde où la nature est dangereuse, où des créatures dangereuses peuvent surgir de n'importe où et tuer. Lorsque sa mère va mourrir, il lui incombera d'aller au bout de cette quête qui lui tenait à coeur. Au côté du de Yander, Elikia va percer le mystère autour de la marque sur sa joue qui a un lien avec la Grande Nuit (Guiddi).  Une marque contre laquelle elle va devoir se battre pour éviter d'être consumée par celle-ci et tomber dans les ténèbres. Les marqués sont considérés comme des êtres dangereux, assoiffés de sang humain qui peuvent tuer sans scrupule. Elikia va donc apprendre à vivre avec ça, et se battre contre elle-même pour ne pas laisser la marque s'empare totalement d'elle. A travers cet aspect du personnage d'Elikia, j'ai vu une approche philosophique de l'être humain. L'être humain  est imparfait et doit toujours lutter contre ses démons intérieures. 

chronique détaillée sur mon blog :https://mxllejoellelit.wordpress.com/2021/11/03/nos-jours-brules/
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critiques presse (1)
MadmoizellePresse
22 novembre 2021
On y évoque pêle-mêle les liens familiaux, la transmission intergénérationnelle ou le rapport à la nuit et on vous prévient : si vous en lisez la première page, vous y resterez accrochée jusqu’à la fin.
Lire la critique sur le site : MadmoizellePresse
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Ma mère m’a dit que la Nuit n’avait pas toujours été là, qu’il fut un temps où une gigantesque boule de lumière éclairait le monde et révélait ses couleurs. Elle me parle souvent de teintes que je n’ai jamais vues, d’une saison où il faisait si chaud qu’elle changeait l’odeur du blé, de l’herbe et des arbres, et la couleur du ciel en fin de soirée. Je l’ai toujours écoutée avec attention, j’ai regardé certaines photos qu’elle me montrait. Mais après tout ce temps, j’en viens à me demander s’il n’aurait pas mieux valu que je n’en sache rien. Le Jour a disparu, et nous marchons sans discontinuer à sa recherche.
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- [...] Tu ne vois pas que ça ne change rien ? Être une femme seule ne me rendra jamais moins capable d'élever mon enfant, et tu devrais le savoir mieux que quiconque !
- Mais je vous ai élevés avec l'aide des nôtres ! Ta tante Aby, ton oncle Phil, les voisins d'à côté... Je t'ai élevée au sein d'une communauté ! Pas au milieu de la brousse nocturne, où des animaux sauvages vont vous déchiqueter et des hommes, vous agresser ! Tu es irresponsable de ne pas voir la différence !
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Ce ne sont pas les intentions qui priment à long terme, mais les conséquences de nos actes.

p.177
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C'était avant tout.
Avant que les fleuves ne se jettent dans les mers, que les arbres n'offrent des fruits, des feuilles et des fleurs sur leurs branches ; bien avant que le rire du soleil ne soit appelé l'été, et la force de son silence, l'hiver.

p.73
Ch.4
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Je songeais à tout cela, exaspérée, et avançais en boitant, une lampe à la main. Mes poumons me brûlaient, et un point de côté m’écrasait le flanc droit. Mes jambes me portaient à peine, et l’épuisement prenait le pas sur ma vigilance. Toutes ces heures d’entraînement et d’enseignement… Ce n’était rien comparé à cette mission. Je me sentais faible. Perdue. Inexpérimentée. J’avais survécu jusqu’ici, mais dans quelles conditions ? J’étais brouillonne, je cédais facilement à mes émotions, me mélangeais les pinceaux entre les différentes formules, et je ne parvenais à mobiliser qu’environ un quart de mes capacités. J’errai dans ces bois, broyée par cette vérité insoutenable : si ma mère avait été avec moi aujourd’hui, j’aurais été incapable de la sauver. La rage alourdissait mes pas, et l’envie de tout abandonner grandissait en moi. Tant pis pour l’Éclaireur. Tant pis pour la mission, et tous ces putains d’Esprits. Je ne voyais pas l’intérêt de continuer.
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