Laura Sebastian

Attention c'est du lourd ! Ce n'est pas un coup de coeur pour moi mais je ne peux que reconnaître que c'est un très bon livre de fantasy !

Nous suivons l'histoire de 3 sœurs, des triplées envoyées par leur impératrice de mère dans 3 royaumes voisins pour se marier avec les princes héritiers et ainsi oeuvrer pour qu'elle puisse prendre possession de ses royaumes. L'histoire est racontée alternativement du point de vue des trois soeurs. Cette mère cruelle est omniprésente dans le récit et les pensées de ses filles mais seul le dernier chapitre est de son point de vue.

Les intrigues politiques sont évidemment centrales mais relativement simples pour ne pas se perdre, tout en restant bien sûr intéressantes.

J'ai trouvé ce roman parfaitement maîtrisé, chaque chapitre est utile, les personnages même secondaires, intéressant et crédibles, et bien sûr les 3 sœurs toutes différentes sont attachantes avec pourtant chacunes leurs défauts.

Bref j'ai hâte de lire la suite (en 2023 😭) compte tenu de la fin 😱!

Des triplées élevées pour donner chacune un royaume à leur mère qui souhaite agrandir son pouvoir.



Elles ont été éduquées avec pour seul but de renverser le pays dans lequel elles doivent se marier pour le donner à leur mère, impératrice.



Sophronia semble le maillon faible du projet. Elle est proche de Léopold avec qui elle a échangé des lettres.



Elle souhaite dès lors le rapprocher de son peuple et tenter d'en faire un roi. C'est sans compter avec sa belle-mère qui est bien décidée à garder les rênes du pouvoir.



Beatriz fait face à un roi devenu fou et doit faire croire qu'elle n'utilise pas la magie sous peine d'être exécutée.



Daphné a pour mission de prendre le contrôle d'un ambassadeur. Mais le royaume se révèle plus instable que prévu.



Alors que tout était minutieusement planifié depuis leur naissance, chacune est vite confrontée à une autre réalité.



Le doute s'immisce avec l'apparition de nouveaux sentiments pour chacune d'elles, confrontées aux conséquences des manœuvres de leur mère.



Il est question de classes sociales, de trahison, d'argent, de maîtrise, de plan, de sœurs, de choix et de destin.



Un roman choral qui nous plonge dans les méandres d'une famille glaçante avec un final explosif.
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Après un premier tome qui m'avait plus que charmée, j'étais bien curieuse de lire la suite. Surtout que la fin m'avait vraiment surprise et m'avait donné le goût d'en savoir un peu plus sur cet univers. C'est donc avec beaucoup d'enthousiasme que j'ai ouvert ce pavé.



Sur certains points, l'auteure ne m'a pas déçue. Nous avons la chance de pouvoir mieux comprendre d'où vient la magie des Astréens, mais également leur histoire. Ces parties du roman étaient vraiment intéressantes, car nous sentons que le pouvoir est sur le point d'émerger pour Théo et cela m'a grandement captivée. J'avais hâte de voir ce qu'il allait advenir de ce feu qu'elle ressentait en elle.



J'ai également apprécié assister aux jeux politiques malgré que cela ait rendu le roman moins addictif. Je crois qu'il était pertinent d'en savoir un peu sur les autres peuples et ainsi mieux comprendre pourquoi les Astréens sont seuls, ou presque, face au Kaiser.



Par contre, s'il y a un élément qui m'a réellement déçue, c'est le triangle amoureux qui s'est imposé au sein de ce deuxième tome. Et c'est malheureusement souvent présent au sein de la littérature pour Young Adult. Théo dit aimer autant Soren que Blaise et elle m'a donnée l'impression d'alterner entre les deux selon les circonstances et non selon son cœur. Un peu par opportunisme!



Ce qui m'a donné l'impression que son personnage n'est pas tout à fait prêt pour être reine. Elle manque de maturité pour diriger son peuple et certains événements qui surviennent nous démontrent qu'elle devra effectivement prouver qu'elle mérite cette couronne.



Nous sentons bien que ce deuxième tome est un tome de transition avant la grande finale puisqu'il y a moins d'action et d'événements pour nous surprendre. D'ailleurs, la fin de ce roman nous démontre à quel point la guerre ne fait que commencer et j'ai vraiment l'impression que l'auteure nous a préparé une finale grandiose... du moins, je l'espère!


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Un peu trop de longueurs et de d’auto-apitoiements pour moi ! ais bon on se laisse toujours emporter dans l'histoire et on veut ABSOLUMENT savoir comment ça va finir !

Grosse déception pour Ash Princess ! Le résumé était pourtant prometteur, je m’attendais à une histoire qui allait me tenir en haleine, une héroïne badass et de l’action partout (bon ok, je l’admets, je pensais retrouver un univers à la Throne of Glass) mais rien de tout ça.



J’ai trouvé la narration lente et lourde. Thora/Theodosia nous raconte son histoire à la première personne, ce qui en soit est une bonne chose parce que cela nous permet de nous plonger dans son ressenti. Mais elle passe son temps à ressasser qu’elle est une reine en puissance, qu’elle doit se comporter comme telle, que son peuple a souffert bla bla bla…

La première fois qu’elle tient ce discours, elle met les choses dans leur contexte. La soixante-douzième fois, au bout de 400 pages, c’est redondant et ennuyant. On dirait qu’elle essaie de se convaincre elle-même tout au long du roman.



J’ai d’ailleurs eu beaucoup de mal avec Theodosia. Pour une fille censée être combative et sur le point de reconquérir son trône, elle se contente de porter des jolies robes avec des décolletés pour séduire le fils de l’empereur. Pour une prisonnière de guerre, elle s’en sort plutôt pas mal, contrairement à ses compatriotes qui moisissent dans des mines. Elle m’a beaucoup agacée à s’apitoyer sur son sort et à radoter qu’elle est une reine. J’ai trouvé les personnages secondaires beaucoup plus fouillés et intéressants qu’elle.

L’autrice m’a donné l’impression d’étaler de la violence gratuite et des détails sordides pour faire passer la situation de Theodosia et de son peuple pour insupportable. Plus c’était gros, plus elle en rajoutait. Ca non plus, je n’ai pas accroché.



Le rythme du livre est très lent. En 500 pages, il ne se passe finalement pas grand chose. C’est une sorte d’introduction à ce qui pourrait suivre. Un peu d’action peut-être ?

Bref, vous l’aurez compris, Ash Princess a été une grosse déception.


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Je reste sur un coup de cœur pour ce second tome.

J'ai adoré continuer de suivre Theo dans sa reconquête d'Astrée. Ici on découvre l'île de Sta'Crivero et son roi Etristo. Ainsi que son peuple et ses coutumes.

Le roi est vraiment détestable. Il profite de la situation de Theo afin d'augmenter sa richesse et d'y gagner certains intérêts.

On apprend aussi à connaître Dragonsbane. Et j'ai l'impression qu'elle ne sait pas trop dans quel camp être. Le sien ou celui de Theo? Et surtout elle veut aussi y gagner quelque chose.

Le Kaiser était un personnage vraiment important dans le premier tome, mais ici il est surtout en fond. Il est là pour permettre à Theo d'évoluer et de se poser certaines questions.

Quant à Cress, j'ai hâte de voir le rôle qu'elle va jouer dans le dernier tome. Je sens que ça va être quelque chose. J'espère ne pas être déçue.

On découvre aussi les autres îles, à travers leurs dirigeants qui jouent le rôle de prétendants auprès de Theo. Ça permet d'ajouter une certaine intrigue en plus et de découvrir un peu plus l'univers.

J'ai aussi beaucoup aimé les histoires de complot qu'il pouvait aussi y avoir. Ça a rajouté plus de suspense.

Après avoir adoré et dévoré le premier volet de cette nouvelle trilogie, je n’avais qu’une hâte, retrouver l’univers et les personnages de cette dernière. Une envie encore plus vive une fois la dernière révélation opérée par Laura Sebastian. Malheureusement et tome de transition oblige, le soufflet retombe quelque peu même si j’ai apprécié cette aventure.



Il faut dire qu’initialement, ce volet me laisse une impression de remplissage plus que de transition. Pourtant, l’auteur innove en dévoilant un nouveau point de vue, bien loin de celui des héritières et dévoile le regard de Violie, simple employée aux premiers abords qui se révélera bien plus que cela. En véritable espionne, ce protagoniste se verra un rôle essentiel au bon déroulement de l’intrigue approfondie par l’auteure. Une intrigue ponctué de jeux de dupes et de cours tout aussi captivants que ceux précédemment dévoilés mais parfois noyés sous bien des longueurs.

Pour autant et comme je le disais, derrière ces quelques latences, l’univers reste fort convaincant et cohérent sans être des plus complexe. C’est frais et léger et c’est avec facilité que j’ai à nouveau plonger au sein de ce monde gouvernés entre plusieurs royaumes et dont les conflits restent l’élément central. Ainsi et sans être d’un profond développement, Laura Sebastian apporte une certaine évolution et une séduisante orientation même si j’aurais apprécié bien plus encore.



Il en est d’ailleurs de même quant aux personnages principaux de cette série. L’évolution de Beatriz et Daphné se veut bien timide et parfois assez prévisible. Tout comme les réactions de leur mère. Le résultat se veut alors des plus manichéen et assez vu et revu mais n’en est pas moins convaincant et plaisant à parcourir. Il faut dire que sans forcément s’attacher à ces dernières, nos jeunes héritières se dévoilent gracieuses et parfaites dans leurs rôles respectifs et j’ai pris un grand plaisir à observer naître la révolution à venir dans le prochain et ultime volet.



Au final, Laura Sebastian dévoile une conclusion dans la lignée du précédent volet même si je m’attendais à bien plus palpitant et explosif. Forte heureusement, les jeux de cours et de dupes entre deux conflits géopolitiques restent de mises et j’ai pris plaisir à suivre les aventures de Beatriz et Daphné, toujours aussi charmantes et plaisantes à retrouver. Il m’a juste manqué d’un peu d’action et de magie pour être totalement conquis.
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Quasiment deux ans après avoir démarrer cette série, me voici rendu à la fin ! En y réfléchissant, ça fait quasi un roman par an ... Un rythme de tortue ! Et pourtant, je gardais des souvenirs forts des tomes précédents, malgré les mois qui s'écoulaient ... Un bon point pour dire que c'est une série que j'ai beaucoup apprécié ☺





Notre protagoniste, Theodosia, alias Theo, est de nouveau confronter à des combats qui se sont un peu éparpillés dans le dernier tome, étant légèrement séparée du groupe. Sa descente dans les grottes ont été une mise à rude épreuve de la reine en devenir, mais le parcours n'est pas encore à sa fin. Ses amis arrivant à la retrouvée - pas forcément en bon état - elle peut enfin se sentir accompagnée et se rétablir comme il faut (surtout grâce aux capacités de guérison de Mina !). La menace de la Kaiserin prend de l'ampleur et une sacrée avancée, Theo va devoir se préparer à affronter son amie, Cress ...

Bien entendu, elle peut compter sur Blaise, Art et même Héron pour une stratégie imparable





L'univers dans lequel nous plonge Laura Sebastian est un bon fantasy politique qui prend de l'ampleur de tome en tome. Si l'on a démarrer cette série avec une Theo prisonnière de ce tyran, cherchant la justice pour son peuple, souhaitant marcher dans les pas de sa mère, l'histoire a pris tellement de tournant, que Theo ne lutte plus contre les mêmes tyrans et cela devient de plus en plus personnel. Un dilème d'autant plus déchirant que l'issu ne sera absolument pas glorieux ou du moins, les sacrifices seront énormes. Une notion qui met une pression supplémentaire et donne une puissance à l'histoire, accrochant le lecteur jusqu'au bout.





Ce dernier tome cloture parfaitement cette série, l'autrice ayant fait le tour de tous les points importants, avec brio. A mes yeux, je n'ai pas perçu de fausses notes et mes attentes ont été satisfaites, ce qui n'est pas toujours le cas, surtout dans des séries avec une touche politique qui sont parfois bâclée.

j'en ressors avec un sourire aux lèvres, une satisfaction d'avoir pu suivre l'évolution de Theo et de ses compagnons, apportant avec eux de bons moments de vie et des petites punchlines qui ont le mérite d'être lues ☺ Une série que je conseille ♥
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Me voilà enfin parvenue à la conclusion de cette trilogie, ayant lu le second tome au mois d’août, j’avais eu la petite crainte de ne pas me souvenir de chaque protagoniste ainsi que leur histoire. Cependant, tout met revenu dès les premières lignes et j’étais assez contente de moi. Pendant cette lecture, les sensations de longueur que j’avais pu ressentir lors des précédents livres ne se sont nullement manifestées. Le troisième opus est comblé d’actions en tout genre, d’émotions fortes ainsi que de voyages à travers cet univers fortement fourni en magie et en décors magnifiquement décrits. J’apprécie toujours autant cette plume fine et délicate qu’à l’auteure en nous contant ce récit plein de saveur et de chaleur. L’évolution de Théo est monumentale dans ce dernier livre, c’en est fini de cette jeune femme indécise et tempétueuse qui pouvait facilement foncer tête baissée sans forcément penser aux conséquences de ses actes. Dorénavant, elle réfléchit à ce qu’il pourrait advenir de ses choix et sait prendre le temps de peser le pour et le contre avant de se laisser enflammer par ses émotions telles que la colère, le ressentiment ou encore la haine. En conclusion, malgré quelques points négatifs sur les deux premiers tomes, cette trilogie est finalement belle et bien un coup de cœur livresque à mes yeux. Je vais à présent me laisser transporter par ma nouvelle lecture « Il était une fois un cœur brisé » de Stéphanie Garber.

Laura Sebastian, « Souveraines. Tome 1 » 516 pages

En entrant dans la médiathèque, mon œil -les deux en fait – a été attiré par cette superbe illustration des éditions Casterman et je n’ai pas été déçue. Ce roman a été un vrai coup de cœur comme l’ont été l’an dernier ceux de Sarah J Maas (saga « Un palais… »).

On se trouve à Vesteria divisé en quatre royaumes. C’est dans l’un d’eux, à Bessemia, que débute le récit. L'impératrice Margaraux a pour seul et unique but de régner sur tout Vesteria. Elle a donc élevé ses trois filles comme de parfaites meurtrières, espionnes et princesses manipulatrices. Chacune est promise à un prince des autres royaumes et leur mission est d’y provoquer le chaos. Quitte à y perdre la vie…

Chaque chapitre est consacré à une des trois princesses et l’on découvre leur nouveau royaume en même temps qu’elles. Sophronia, Daphné et Beatriz, bien qu’ayant reçu la même éducation, sont très différentes au niveau du caractère et chacune d’elles est très attachante. On craint pour leur vie, on tremble avec elles, on essaie de distinguer ennemis et amis et on se pose la question : comment peut-on supporter une mère aussi épouvantable ? Vont-elles respecter leur serment ou céder aux sentiments qui vont naître pour leurs nouveaux royaumes ? Les intrigues politiques sont nombreuses, les complots et les retournements de situations incessants. Le suspense est haletant. Et j’enrage de savoir qu’il faudra attendre 2023 pour découvrir la suite !

Mon billet sera plutôt bref puisque j'ai lu ce troisième et dernier tome il y a plusieurs mois. J'avoue qu'au final, il ne m'en reste pas grand chose.

Si j'avais beaucoup aimé le premier tome, un peu moins le deuxième, même s'il m'avait laissée en alerte, je dois bien avouer que j'ai trouvé ce dernier livre plutôt ennuyeux. Je pense sincèrement que l'auteure aurait largement pu raconter son histoire sur deux tomes. Mais la mode est à la trilogie apparemment...



Dans l'ensemble, ce fut une lecture divertissante, il y a une vraie fin, rien de bien nouveau sous le soleil. Je n'étais clairement pas la cible non plus de ce genre de livre, n'aimant pas les romans d'aventure (et ça en est clairement un quand même).



A découvrir si on aime le genre, ou si on souhaite s'évader et se détendre.

Mon avis lecture : lors de ce second tome, j'ai, une nouvelle fois, ressenti certaines longueurs. Cependant, la fin était stupéfiante ! Je ne m’y attendais absolument pas et je suis très enthousiaste quant à la suite et fin qui m’attendent lors de la sortie prochaine du dernier tome en poche. Les personnages sont tous attachants chacun à leur façon, les nouvelles péripéties qu’ils traversent les font évoluer d’une manière étonnante. Alors même si Théo peut parfois paraître indécise et agaçante dans la manière de régir ses émotions et ses interactions avec les autres. Elle est, également, une protagoniste hautement sensible et sous-estimée qui a toujours la crainte de blesser autrui. L’action se débloque enfin sérieusement et j’espère sincèrement que la conclusion sera flamboyante. J’apprécie beaucoup la plume de cette auteure, je la trouve fluide et agréable. De plus, elle se lit sans aucun souci tout en nous plongeant dans son univers qu’elle a façonné avec son imagination débordante. Ce n’est peut-être pas un coup de cœur littéraire, mais j’adore ce récit.

Navrée, mais non. Non, la meilleure amie de Theodosia n'est pas son intelligence. Car Theodosia est dénuée de bon sens. C'est une héroïne plate, qu'on ne comprend pas. Je n'ai toujours pas compris si elle était la victime ou le bourreau.

Malgré l'ennui total qui suscite Theodosia chez les lecteurs, ce second tome est plus vaste. On entre ici dans un monde de pirates, tandis que nous étions dans les intrigues de cour, intrigues que je déteste.

C'est peut-être le seul bon point dans cette histoire : les quelques personnages de second plan qui surpassent le personnage principal. Tels que le prince ou la cousine de Theodosia. Ce n'est pas vraiment une bonne chose.

On retrouve la plume de l'auteure, pas mauvaise mais pas extraordinaire, toutefois, elle nous emporte dans l'histoire.

Je ne suis ni déçue, ni surprise par ce second tome.

J'attends juste le dénouement.

Cette semaine s’est démontrée compliquée pour ma part niveau lecture à cause de journées placée sous de nombreux projets professionnels et autres formations. Mon dieu que je déteste les horaires de bureau et je me demande comment vous faites pour parvenir à lire autant avec des horaires aussi chronophages. Ajouté à cela une lecture assez complexe que se dessine être La Forêt et je finissais en panne de lecture. C’est pourquoi, j’ai vite changé mes plans afin de dévorer ce nouveau roman qui me tardait de découvrir.



En effet et connaissant déjà Laura Sebastian pour sa précédente série, Ash Princess qui me laisse un doux souvenir, j’étais impatient de découvrir cette nouvelle aventure dédiée à trois femmes de pouvoirs dont la conquête de leurs futurs reinaumes m’a plus que séduit et diverti. Je ressors totalement convaincu de ce premier volet aux intrigues de cours et aux enjeux politiques parfaitement maîtrisés et posant un cadre des plus séduisant et captivant à découvrir. J’ai adoré m’immerger au sein de cet immense et vaste univers à la monarchie passionnante. Sans être des plus novatrice et complexe, l’intrigue dévoilée n’en reste pas moins efficace et rondement menée. Comparée à sa précédente saga et cette fois-ci, l’auteure est parvenue à maintenir un rythme constant à son œuvre ainsi qu’une dynamique aussi maîtrisée que nuancée alliant politique et action avec allure et style. Ainsi, je ne me suis aucunement ennuyé et je n’ai nullement décelé de longueurs, comme par le passé, tant ce premier volet est parfaitement construit et ajusté. Cette merveilleuse cadence se dessine grâce à la riche alternance de point de vue qui se démontre des plus pertinente. Laura Sebastian nous conte ainsi trois différentes intrigues qui finissent, au fil des chapitres, par s’imbriquer les unes aux autres avec prouesse et génie. Néanmoins et bien que certaines facilités scénaristiques restent de mises, certaines parties de l’intrigue m’ont totalement étonné et il est indéniable que certains retournements de situations et autres révélations m’ont plus que surpris. Mention spéciale pour l’audacieuse finalité de ce premier tome qui tranche nettement du reste du déroulement linéaire de ce dernier et qui permet à l’auteure de brillamment relancer la partie de son immense échiquier et qui lui permet d’amorcer une suite des plus alléchante et prometteuse.



Côté personnages et héroïnes, le résultat se veut la aussi des plus succulent et croustillant à se mettre sous la dent. J’émettais quelques craintes quant à ces trois dernières du fait qu’il s’agisse là d’un nombre important de protagonistes et alors que je craignais et une quelconque superficialité concernant leurs différentes constructions, j’ai été plus qu’agréablement satisfait par celles-ci. En effet, qu’il s’agisse de Sophronia, Daphné ou Beatriz, chacune des trois princesses s’est dévoilée unique et des plus dissemblable. Ainsi, ce trio de femmes de pouvoir brille par leur différence que j’ai trouvé saisissante. Si l’une se veut douce et aimante, une autre se voudra lucide et combative tandis que la dernière se démontra plus pondérée et diplomatique. Ainsi, un large et varié panel de caractères et de psychologies s’est dessiné au fil de ma lecture. Ainsi, j’ai pris plaisir à découvrir toutes les facettes de ces personnes essentielles à la réussite du machiavélique et sournois plan pour laquelle elles ont été élevées. Mieux encore, j’ai adoré découvrir les différents royaumes pour lesquels celles-ci doivent pousser leurs différents prétendants à abdiquer pour leur propre profit. Ces jeux de séductions dictés par ces enjeux de cours offrent différentes et pertinentes orientations quant à l’intrigue principale et offrent un détonnant résultat. D’autant plus que peu à peu, certaines se détacheront et s’émanciperont de leurs destinées tandis que d’autres s’animeront de leur loyauté. Ainsi, j’avoue que chacune de ces jeunes souveraines s’est démontrée des plus attachante et empathique. Néanmoins, j’admets avoir eu une légère préférence pour Beatriz qui m’a semblé être la plus humaine dans sa manière de régner sur son Reinaume. Fidèle à son cœur, cette dernière se démarquera totalement de ses sœurs et j’ai très envie de découvrir comment évoluera ce personnage. De plus, bon nombre d’autres personnages sont dévoilés au lecteur et j’ai été sensible au fait que Laura Sebastian dévoile des protagonistes secondaires aussi utiles qu’importants à son intrigue. C’est pourquoi, certains se sont démontrés des plus intéressants et surprenants et je plus que satisfait du traitement qui leur a été apporté. D’autant plus que ces derniers permettent à l’auteure de réaliser d’importants retournements de situations et de nombreuses révélations dont je me suis régalé tant je ne les ai pas vu venir. Ainsi, je suis vraiment plus que curieux de découvrir le second volet de cette série tant cet aperçu m’a laissé pantelant.



C’est pourquoi, Souveraines confirme mon admiration pour la plume de Laura Sebastian. J’ai adoré découvrir cette nouvelle et incroyable intrigue royale, aux jeux de pouvoirs et aux enjeux politiques aussi séduisants que dangereux et aussi palpitants qu’efficaces. Ce premier volet se veut des plus immersif ainsi, j’ai aimé partir à la conquête des différents royaumes dévoilés, accompagné d’héroïnes fortes et compatissantes à la fois, renforçant mon attachement envers ces dernières.



Cette lecture a été réalisée à l’occasion du Blossom Spring Challenge – 2022 : Menu Ajia No Haru – Catégorie Le shogun et l’empereur
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Après un premier tome qui m'a conquise dans tous les thèmes , je me vois un peu plus mitigé sur ce second tome ...



Commençons par ce que j'ai grandement apprécié ! La diversité de l'univers qui ne se contente plus à Astrée et aux Kalovaxiens ! J'ai adoré découvrir de nouveaux peuples et de nouvelles cultures bien que certaines laissent un peu à désirer niveau façon de penser !

L'intrigue est plus développée niveau politique et ça m'a énormément plus. J'en suis la première surprise car d'habitude je trouve que ça traine en longueur.



J'ai aussi été très surprise aussi par l'évolution de certains personnages comme Art , Blaise ou Soren.

Dragonsbane reste une énigme pour moi , je n'arrive toujours pas à savoir si je l'apprécie ou non ... à voir dans le prochain tome !

Théo quant à elle m'a un peu déçu notamment vis à vis à de la romance. Elle m'a agacé lors de certains passages et retournement de situation dans la dernière partie du roman. J'ai eu beaucoup de mal à la comprendre. J'espère voir une amélioration dans le dernier tome !



Et enfin dernier petit point négatif, je n'ai pas retrouvé l'ambiance que j'attendais lors des scènes de combat.





Autant vous dire que j'attends le dernier tome au tournant ! J'espère que les points qui m'ont déplu ici s'amélioreront avec la suite. En tout cas j'attends avec impatience de découvrir le dénouement de cette trilogie !

J'ai tellement entendu parler de cette série, que j'ai moi aussi voulu tenter à mon tour. Mais après quelques mois, quand ça s'est tassé. Et même si j'ai trouvé le début un peu long et redondant, j'ai adoré cette lecture et suis pressée de découvrir la suite !



Vous le savez maintenant (ou pas), mais j'adore toutes les intrigues qui se passent à la cour. Les secrets, les trahisons, les complots. Bref, j'adore ça, j'en raffole, même. Alors autant dire que l'intrigue de ce premier tome était faite pour moi. Si dans un premier temps j'ai eu un peu de mal avec ce début d'intrigue assez long et où il ne se passait quasiment rien, j'ai cependant continué parce que malgré tout, ma curiosité était bien titillée.



Et je suis ravie d'avoir continué parce que j'ai adoré cette lecture ! (Bon, OK, un peu moins ce triangle (quatuor, même ?) amoureux qui se dessine au fil des pages, parce que je déteste ça. Mais encore, je trouve qu'il passait plus facilement que dans d'autres romans. Quant à l'intrigue, elle se dessine petit à petit et prend des chemins, certes, pour la plupart, visibles à des kilomètres, mais pour d'autres assez surprenants.



J'ai surtout adoré Thora/Theodosia. Elle est déterminée à faire tomber celui qui a détruit sa vie dix ans plus tôt. Mais au-delà de cette vengeance qu'elle fomente, elle reste humaine et est habitée par des doutes. Elle hésite par moment la rendant d'autant plus réaliste. Et c'est cette ambivalence que j'ai aimée, justement. Elle n'est pas parfaite, elle a des hauts et des bas, ce qui fait d'elle un personnage sensé.



​En résumé, un premier tome qui m'a plu par son thème et avec une jeune femme déterminée mais avec des faiblesses qui la rendent d'autant plus réaliste l'intrigue n'avance pas vraiment dans la première partie, mais par la suite, tout s'enchaîne pour garder le lecteur alpagué. J'ai vraiment hâte de découvrir la suite et de voir ce que nous réserve l'auteure !
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L'intrigue d'Ash Princess prend place des années après de la guerre qui a détruit et mené le pays d'Astrée, celèbre pour sa paix et la magie de ses Spirigemmes, à l'asservissement de son peuple. Pour asseoir sa domination totale, le Kaiser Corbinian, à la tête du peuple kalovaxien conquérant, a égorgé la reine bien-aimée d'Astrée. La petite Theodosia Eirene Houzzara, âgée d'à peine six ans, a assisté, impuissante, à l'assassinat de sa mère sous ses yeux. Dépossédée de tout, jusqu'à son propre nom, elle grandit sous le joug de ses tortionnaires, repliée quelque part au plus profond de son être. Mais bientôt, l'appel de la révolte et le sang des dieux grondent dans ses veines. Il ne faudrait qu'une étincelle pour que la princesse de feu renaisse de ses cendres...





Le premier tome d'Ash Princess annonce tout de suite le ton. Dès le départ, on se retrouve au beau milieu d'une situation tendue à l'extrême et dont la dangerosité n'est plus à prouver. Nous plongeons directement au cœur du quotidien de Théodosia, retranchée dans la peau de Lady Thora pour éviter de déchaîner la colère de ce dictateur immoral que se complaît à être le Kaiser. Non, de ce côté-là, n'essayez pas de chercher la moindre trace d'humanité dans la folie de cet homme, car vous n'en trouverez pas. Pour tout dire, Ash Princess réunit précisément les ingrédients que j'attends d'une histoire où la vie du personnage principal est soumise aux caprices d'un seul homme et à la cruauté du régime en place.





Difficile de classer par ailleurs cette histoire dans un genre : on serait tenté de penser en premier lieu à une forme de dystopie, mais il faut veiller à ne pas ignorer la dimension fantastique de ce monde totalement fictif dans lequel évoluent les divers peuples, dont ceux d'Astrée et de Kalovaxie. Car la magie et les pouvoirs qui en découlent sont bien présents au fil des pages. Il est entendu que la dystopie n'est pas toujours matière d'anticipation et Ash Princess en est une parfaite illustration.





Lorsque j'ai commencé ce roman, il me semble que je sortais tout juste de ma lecture du premier tome de Red Queen, qui n'avait pas causé de grand chamboulement dans ma vie de lectrice mais plutôt un ennui certain. Je craignais donc, à dire vrai, de me retrouver dans une énième histoire similaire au genre si codifié qu'il finit par en perdre sa saveur. Mais, la dimension "Du sang et des larmes !", qu'il faut prendre au pied de la lettre dans ce contexte, a apporté une forme de piquant bienvenu tout au long de l'ouvrage 🤷‍♀️





La dissimulation est un art extrêmement compliqué, d'autant plus lorsqu'il est l'élément clé de la survie d'une jeune fille, à l'enfance tragiquement réduite en cendres par une autorité dictatoriale au détriment du modèle familial. Il n'est pas rare de voir la question abordée sous un jour plutôt banalisé, dirons-nous, dans la littérature Young Adult sous toutes ses formes (science-fiction, fantastique ou autres, donc). Au milieu de situations assez souvent dépourvues de subtilité et débordant de coups de chance en tous genres, il est intéressant de voir de quelle manière Ash Princess a su tirer son épingle du jeu en ne cédant pas à la facilité 🤔





Theodosia, malgré son jeune âge, n'est pas que la gamine naïve qui est quelquefois dépeinte et dont les remises en question peuvent certes au bout d'un moment décourager. Elle a cette résilience et cette force de caractère en elle qui lui permettent de survivre à des horreurs que peu de monde parviendrait à supporter. On se dit bien parfois qu'à sa place, nous serions capable d'en faire autant mais soyons un peu honnêtes : c'est plus facile à dire quand on est bien à l'abri derrière les pages de son livre.





L'absence totale de personnes de confiance dans son entourage et l'humiliation permanente qu'elle subit de plein fouet deviennent presque des éléments de description figuratifs à force de répétition, mais c'est tout là qu'est le piège : l'habitude n'efface pas la fêlure grandissante. Je dois admettre que j'ai ressenti un soulagement certain lorsque le destin a enfin remis sur son chemin des rebelles à même de lui apporter, si ce n'est une libération immédiate, un soutien néanmoins qui lui faisait défaut jusqu'ici.





Mais avant que de véritables liens ne se nouent entre eux, il y avait auparavant la seule et unique relation un tant soit peu sincère qu'ait connue, non pas Théodosia, mais Thora. La complexité du lien qui l'unit avec sa meilleure amie Crescentia a eu de quoi me poser question jusqu'à la fin de l'histoire. Car s'il apparaissait au départ évident que leur amitié reposait sur une base des plus sincères, l'amour et la jalousie ont poussé Cress à certains comportements qui semblaient ne plus laisser planer aucun doute. Mais rien jamais n'est tout blanc ou tout noir et je dois bien reconnaître qu'à la place de Theo, je n'aurais plus su sur quel pied danser.





De la même façon, bien que les triangles amoureux sont vus, vus, et revus et peuvent vite devenir lassants pour une génération qui a connu le procédé sous toutes ses coutures, on peut souligner qu'une fois n'est pas coutume, c'est un amour véritable et assez complexe que voue l'héroïne aux intéressés : son ami d'enfance Blaise et le fils du Kaiser, Søren. Si les tergiversations et les doutes de celle-ci fait la part belle aux évidences que nous avons sous le nez, on peut néanmoins comprendre son mécanisme réflexif et les hésitations qui guident ses choix.





Si le fond de l'histoire pourrait faire penser à beaucoup d'autres synopsis du même genre - l'histoire d'un enfant de dirigeant (dirigeante, en l’occurrence) qui se soumet aux normes d'une société imposée pour espérer renverser le pouvoir illégitime, le tout sur fond de résistance desespérée mais ayant finalement toutes ses chances -, Laura Sebastian s'est quand mêle assurée de s'approprier son propre univers et d'avoir creusé un peu plus sous la surface de tout ce qui existait déjà.







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Le petit mot de la fin 🖋





Ce retour sur le premier tome de la saga « Ash Princess » n’est que le fruit d’une appréciation générale de la lectrice perdue au milieu d’une foule de tant d’autres que je suis. Les remarques, positives comme négatives, qui y sont établies ne sont que le reflet de mon avis personnel sur la question et ne sauraient s’autoproclamer références en la matière ☝





N’hésitez donc jamais à ouvrir vous-mêmes ce livre pour vous en faire votre propre avis et si je ne pouvais vous donner qu’un conseil, terminez-le quoi qu’il en soit, afin d’avoir toutes les cartes en mains pour vous prononcer sur la qualité de celui-ci dans son intégralité 😉





N’oublions jamais qu’un roman dont la lecture ne nous prend que quelques heures représente en réalité des mois de travail acharné de la part de l’auteur, qui a mis une importante part de lui dedans et qui a pris le risque d’exposer son bébé au reste du monde 💚
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Un roman qui se cherche



Les phrases d’accroche avaient tout pour me séduire : « Ils ont tué ma mère. Ils ont volé mon nom. A moi de les réduire en cendres ». Je m’attendais alors à un pur roman de fantasy, style "Reine de Cendres" d’Erika Johansen. Que nenni ! J’aurais dû d’ailleurs me méfier car la trop grande similitude entre les titres (Ash Princess signifiant « Princesse de Cendres ») ne présageait rien de bon tant j’avais adoré le roman d’Erika Johansen. Et cela s’est confirmé tout au long de ma lecture qui a été une suite de montagnes russes entre du bon et du beaucoup moins bon.



Parlons, tout d’abord, du moins bon comme cela ce sera fait. Comme je le disais, la couverture, les phrases d’accroche et le résumé vous donnent tout de suite l’idée d’un bon gros roman de fantasy. A l’instar d’une pub des années 80, on se doit pourtant de dire qu’Ash Princess « c’est doré comme de la fantasy, son nom sonne comme de la fantasy… mais ce n’est pas de la fantasy »… Du moins pas exclusivement car on y trouve une sacrée dose de Young Adult mais en couche bien bien épaisse. Et ça, ça ne l’a pas fait du tout du tout avec moi. L’histoire d’amour entre Thora et le prince Søren, les tergiversations amoureuses de l’héroïne qui ne sait pas qui choisir entre Søren ou Blaise, moi cela me fait penser direct à "Hélène et les garçons". Franchement, ma chérie, ton peuple est en train de mourir, t’as quand même autre chose à penser que de te demander lequel te fait le plus d’effet. Globalement, ces passages qui traînent en longueur d’amourettes indécises, ça m’a vraiment agacé pour ne pas dire plus. Bon je dois aussi avouer que le côté angelot de Søren avec ses boucles blondes qu’on croirait qu’il sort d’une pub « Head & Shoulders », ça a un peu décrédibilisé le personnage à mes yeux.



C’est d’autant plus regrettable que l’intrigue en elle-même est plutôt intéressante et certains procédés sont vraiment bien trouvés. Dans le désordre, quelques exemples :



- la présence des Ombres est assez originale. On éprouve une sensation flippante à se dire que Theodosia semble condamnée à être constamment surveillée. La seule chose, un peu surprenante, c’est de constater que le subterfuge trouvé par ses camarades pour jouer le rôle de ces Ombres n’ait pas été découvert à un moment ou un autre.

- le personnage du Kaiser porte particulièrement bien son nom. Odieux avec son épouse, l’étrange reine Anke, il est d’une perversité sans nom qui rappelle nombre de personnages de "Game of Thrones". Il aime la violence, a le goût de la torture et possède un côté libidineux assez détestable. A découvrir le récit de son mariage avec la Kaiserin qui restera dans les annales.

- la couronne de cendres (magnifiquement représentée sur la couverture que j’adore !) ainsi que les gemmes mériteraient presque à elles seules une adaptation cinématographique pour les voir en action.

- la relation entre Theodosia et son unique « amie », Cress, la fille du Theyn, par son côté « Je t’aime moi non plus », agace un peu au début du roman mais finalement trouve sa justification au terme de celui-ci. Les « sœurs » de cœur finissent pas devenir « sœurs ennemies » même si pour Theodosia, cette situation continue de rester un énorme dilemme.



Mes chouchous à moi



Pas vraiment des chouchous mais des personnages somme toute attachants : Erik, le comparse de Søren, qui pourrait bien surprendre dans la suite de cette saga, le personnage de Hoa dont on découvre le terrible secret à la fin du roman et, bien sûr, celui d’Elpis, cette gamine plein de courage et de dévouement vis-à-vis de sa reine. Je n’oublie pas la Kaiserin que l’on voit peu dans le roman mais qui impressionne dès qu’elle apparaît.



Ma tête à claques à moi



Mon choix ici n’est finalement pas aussi tranché que cela. J’aurais attribué le prix au personnage de Cress qui, dans les trois quarts du roman, agit comme une enfant gâtée puissance 10 000 au point que cela en devient presque exaspérant. Ses réactions de midinette dès qu’elle voit le prince Søren pointer le bout de son nez, ses attitudes de gamine jalouse quand elle croit percevoir un début de relation entre Theodosia et celui-ci, on finit par en avoir la nausée… jusqu’à la fameuse scène du cachot où le personnage enfin dévoile son vrai visage et se révèle à la hauteur d’un personnage de fantasy digne de ce nom. Ce serait sans doute l’unique raison pour laquelle je pourrais encore lire la suite de cette saga lorsqu’elle paraîtra car je suis très curieux de voir comment ce personnage va gagner en caractère et détermination. On pressent un personnage de méchante pas piqué des hannetons. Si en plus, elle pouvait faire la peau à Søren dans le tome 2, cela m’arrangerait.



Au final, un roman un peu trop inspiré à mon goût de celui d’Erika Johansen sans pour autant lui arriver à la cheville. On espère que le tome 2 misera davantage sur la carte fantasy que sur celle des sentiments amoureux de ses héros car cela a donné à ce premier opus un côté un peu trop grand-guignolesque à mes yeux. Espérons que Cress nous sauvera du complet naufrage la prochaine fois.



J’oubliais ! Dernier reproche avant d’en finir, les titres des chapitres sont à mes yeux beaucoup trop explicites et gâchent un peu le plaisir de la découverte de l’intrigue.
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Je dois dire que le pitch de départ m'avait beaucoup plu et cette couverture m'a complètement séduite !!! C'est pourquoi j'ai commencé cette lecture, mais ce fut une petite déception qui est rattrapé (heureusement! ) par une bonne fin à ce premier tome.



Pour être claire et précise , voilà ce qui m'a dérangé:

Théodosia, notre personnage principal, est très inconstante, elle change continuellement d'avis, ne prenant pas réellement position...pour une reine c'est pas top top...

Je suis d'accord dans le fait qu'il faut une part d'hésitation (après tout elle a quand même subit des choses assez horribles) mais là c'est beaucoup trop à mon goût. Je l'ai plus ressenti comme de la naïveté qu'autre chose. Je pense que l'autrice aurait pu en faire une héroïne bien plus forte et déterminée, qui attend son heure plutôt qu'une fille qui se décide parce qu'on lui ouvre les yeux sur la réalité de son peuple.

D'autant que ça concerne quasiment 70% du roman... J'ai également été dérangé par la plume de l'autrice, la narration était a mon sens mal exploitée. Est-ce dû à la traduction?



Sur une touche plus positive et comme je l'ai dit, j'ai vraiment apprécié la fin de ce premier tome. Théodosia prend enfin des décisions et s'y tient; La princesse semble d'ailleurs se révèle assez fine stratège. Les décisions prisent ont de lourdes conséquences qu'on imaginent aisément exploitées dans le prochains tome ce qui promet d'être passionnant si c'est bien exploité!

Tout ces éléments on permis de rendre la fin du récit beaucoup plus dynamique. Les révélations faites sont intéressantes et complètement inattendues.



Je lirais la suite avec plaisir, mais peut-être en VO pour voir la différence...
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Depuis le temps que ce livre était dans ma pile à lire surtout que le deuxième est sorti récemment, hâte de le lire.



Dès leur plus jeune âge Sophronia, Daphné, Beatriz sont éduquées par leur mère l'impératrice Margaraux pour mentir, séduire et manipuler. Leur seul dessein épouser des héritiers de monarchies voisines pour pousser les royaumes de Temarin, Friv, Cellaria à se battre entre eux pour qu'elle seule règne sur ce continent.



Les sœurs vont aller en territoire ennemis pour être maîtresse de leur destin, sauf que bousculer leur mère se trouve difficile.



Si vous aimez les intrigues, les trahisons politiques, je ne peux que vous recommander ce livre.
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