Citations de Laurell K. Hamilton (483)
Il pigeait que j'avais pigé qu'il avait pigé. Pour en arriver là, il ne nous fallu qu'une phrase, deux regards et un signe du menton - avec une autre femme, ça aurait pris au moins cinq minutes de bla-bla. Heureusement pour moi, je parlais le mec couramment.
Asher s'avança vers nous, et la lumière du couloir parut se prendre dans la masse dorée de ses cheveux. Il portait une robe de chambre que je connaissais, une robe de chambre dorée presque intégralement brodée de bleu et d'argent. Seule la bordure en fourrure pale était dépourvue de motifs. Mais bon, j'imagine que ça ne se fait pas de décorer la décoration.
- J'ai vu des vampires faire des choses horribles. J'ai traversé des pièces dont la moquette était imbibée de tellement de sang qu'elle faisait un bruit de ventouse sous mes pieds et que ça puait le steak haché cru. (Weiskopf frémit.) Je ne pense pas qu'abattre un monstre responsable de ce massacre était un meurtre, achevai-je.
-Pourquoi tout le monde en Irlande pense que je vais juste me mettre à flinguer des gens ?
Mais l'obsession, ce n'est pas de l'amour. c'est de l'insécurité, de la possession, et ça ne peut que rendre les gens malheureux.
Chaque fois qu'on détruit le mal suprême, quelqu'un d'autre apparaît pour prendre sa place - la version terrifiante de "la nature a horreur du vide". C'est comme si la Mère de Toutes Ténèbres forçait tous les autres vilains vampires à se tenir à carreau, et, maintenant qu'elle n'était plus là, ils déployaient leurs ailes de supers méchants. Je commençais à en avoir marre d'être toujours leur cible.
J'appelai Edward de ma Jeep, car j'ai enfin compris comment utiliser le Bluetooth pour pouvoir conduire et téléphoner en même temps. C'est un peu comme être capable de se taper sur la tête et de se frotter le ventre tout en sautant sur un pied et en mâchant du chewing-gum, mais en beaucoup plus utile et beaucoup moins ridicule.
La plupart des gens son prêts à avaler un mensonge plausible, mais ils refusent les vérités qui sortent un peu de l’ordinaire. C’est désolant, mais c’est comme ça.
- J’ai peur d’eux, avouais-je. C’est une caractéristique très humaine : détruire ce qui vous fait peur.
- La plupart des gens préfèrent fuir ce qui leur fait peur. Vous, vous courez après. Vous devez être un peu folle.
Vous devez vraiment détester les vampires.
Non.
Dans ce cas, pourquoi les tuez-vous ?
Parce que c’est mon boulot, et que je le fais bien.
-Je n’ai pas peur.
-Prouve-le !
J’avais retrouvé un ton beaucoup plus assuré. On aurait dit la voix d’une petite fille de neuf ans, au lieu de cinq…
Nous avions conscience de notre valeur. Que ceux qui nous haïssaient à cause de nos caractéristiques physiques auxquelles nous ne pouvions rien changer aillent se faire voir. Les racistes sont toujours malveillants, que ce soit la couleur de votre peau qu'ils haïssent, ou le nombre de membres que vous avez, ou combien vous êtes vulnérable ; tout cela n'est que haine et peur.
Parfois, on doit perdre quelque chose pour en saisir la valeur.
(…) c'est toujours dur d'aimer davantage que l'on n'est aimé.
Les bébés qui ne reçoivent pas suffisamment de caresses dépérissent, même s'ils sont par ailleurs bien nourris et bien traités. Le toucher est tellement plus important qu'on ne veut bien l'admettre.
Pour moi, les contes de fées des humains étaient censés être un avertissement pour que les souverains soient justes, sinon leur royaume en pâtirait, mais la majorité des rois ne se reconnaissaient pas dans des histoires pareilles.
- Essus avait compris que ceux qui suivent par amour sont plus puissants que ceux qui suivent par peur.
- Il n'y a pas la moindre loyauté dans la peur, seulement du ressentiment.
(…) l'amour peut mourir d'être réprimé, comme une fleur si magnifique qu'on la cache du soleil dans l'espoir qu'elle dure plus longtemps ; or, chaque fleur a besoin de soleil, et être amoureux nécessite de s'y risquer.
Elle n'avait jamais caché qu'elle ferait volontiers l'amour avec Rhys ou Mistral, si eux et moi étions d'accord. Chez les humains, cela aurait été offensant ; chez les Feys, c'était offensant de trouver quelqu'un attirant sans le lui faire savoir.
Ne prenez jamais quelqu'un qui ne peut gérer ses pulsions meurtrières pour quelqu'un qui n'a simplement personne pour lui dire : « Arrête, tiens-toi bien ». Je trouve qu'en règle générale les gens cruels, indépendamment de leurs actions horribles, savent se tenir lorsqu'ils sont exposés à un châtiment ou confrontés à une personnalité plus forte. Être méchant ne veut pas dire être fou, mais simplement méchant.