Citations de Laurell K. Hamilton (483)
Il fallut une ambulance, un pick-up, deux patrouilleuses, la camionnette et le traîneau du père Noël pour nous transporter tous à l'hôpital. Bon d'accord, pas le traîneau du père Noël, mais ça rassemblait quand même à une foutue parade.
Quelle serait la réaction de vampires musulmans devant la croix ?
La dernière chose que je sortis du sac fut Sigmund, mon pingouin en peluche - et le compagnon de toutes mes nuits depuis six mois. Il ne ronfle pas, ne monopolise pas les couvertures et me laisse lui faire autant de câlins que je veux sans jamais protester. C'est plus qu'on ne peut en dire de beaucoup d'hommes.
J’ai appris voici déjà fort longtemps que si on n’est pas prêt à tuer un monstre, mieux vaut lui ficher la paix. Parce qu’une fois qu’on lui a tiré sur la queue – si vous me passez la métaphore –, on ne sait jamais comment il va réagir. Désolée, oubliez ça. Je savais exactement comment Colin réagirait. Toute la question était de savoir combien de sang serait versé dans le processus, et si nous pourrions nous en tirer sans y laisser la peau de certains des nôtres. Je me moquais bien que certains des gens de Colin y laissent la leur. En fait, je l’espérais plus ou moins.
C'est une caractéristique très humaine : détruire ce qui vous fait peur.
J’avais eu peur de me lier à un vampire, mais je ne m’étais jamais inquiétée des répercussions de mon lien avec un loup-garou. J’aurais dû me douter que notre triumvirat m’attirerait des ennuis des deux côtés.
Une bonne partie de jambes en l'air, c'est comme des économies à la banque : si on fait des dépôts réguliers et conséquents, les intérêts sont plus élevés.
Tout ce que j'avais à faire, c'était tuer l'assassin avant qu'il ou elle me tue. Croire que Richard ne laisserait pas Marcus le tuer. Empêcher Raina de me tuer. Et voyons... J'étais sûre que j'oubliais quelque chose. Ah, oui : décider si j'allais coucher avec Richard, et le cas échéant, ce que ça signifierait pour Jean-Claude et pour moi. Il y a des jours où ma vie est trop compliquée, même pour moi.
Parano comme discours? Peut-être, mais une seule chose différencie la paranoïa de la prudence: est-ce qu'on en a vraiment après toi?
Une fillette de onze ans était sûrement plus facile à gérer. Ouais, ouais, tous les parents qui me lisent, marrez-vous bien.
Seules les choses qu'on peut contrôler valent la peine qu'on s'en préoccupe. Les autres finissent par s'arranger d'elles-mêmes ou par vous tuer.
- Ça doit être difficile d'entendre quoi que ce soit quand on a à ce point la tête dans le cul, commenta Edward.
- Si Devereux ne m'entend pas, Anita, dis-lui qu'un frère n'envoie pas sa sœur baiser d'autres mecs, aboya Richard.
Les contes de fées, les romans à l'eau de rose, les séries télévisées : un ramassis de mensonges. L'amour ne vient pas à bout de tous les obstacles.
Le courage n'a jamais sauvé personne. Il augmente un peu les chances de survie, c'est tout.
Il arrive un moment où vous aimez quelqu’un, un point c’est tout. Pas parce qu’il est gentil, méchant ou quoi que ce soit d’autre. Vous l’aimez, point.
Ça ne signifie pas que vous passerez le reste de votre vie avec lui. Ça ne signifie pas que vous ne vous ferez jamais mal mutuellement.
Ça signifie juste que vous l’aimez.
Parfois malgré ce qu’il est, et parfois à cause de ce qu’il est.
Et vous savez qu’il vous aime en retour, parfois à cause de ce que vous êtes, et parfois malgré ce que vous êtes…
Laurell K. Hamilton (Anita Blake, tome 12 - Rêves d'Incube)
Je suis une réanimatrice. L’Exécutrice. Et maintenant, je sais que je suis aussi quelque chose d’autre. Ce que grand-maman Flores redoutait le plus.
Une nécromancienne! Les morts sont ma spécialité.
Il existe cinq étapes du deuil. Le déni est la première.[...] Mais les suivantes ne se présentent pas toujours dans l'ordre. Ce n'est pas un processus aussi simple que ça.[...] Non décidément, ce n'est pas un processus méthodique et cohérent. Ça part dans tous les sens, et ça fit un mal de chien.
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Je ne fais pas de discrimination dans l'exercice de mes fonctions d’exécutrice : je bute tout le monde.
On dit un goulafre de goules, un ramassis de zombis et un baiser de vampires. La plupart des gens l'ignorent et les autres s'en foutent.C'est un bien joi nom pour un groupe de citoyens légaux qui possèdent une rapidité surhumaine, boivent du sang, sont capables de contrôler les esprits et vivraient éternellement si nous n'étions pas obligés de les buter.