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Critiques de Laurence Devillairs (45)
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Guérir la vie par la philosophie

Un livre de philosophie facile à comprendre.

Les choses de la vie (Amour, maladies, regrets, dépression...) sont appelées maladies, Laurence Devillairs en décrit les symptomes et propose ses remèdes et ceux de philosophes.
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La splendeur du monde: Aller à la rencontre d..

Et si on imposait à l’Etat de chasser le moche pour le remplacer par de la beauté ? C’est le souhait de la philosophe Laurence Devillairs, qui imagine ce que pourrait être cette « République du beau ». Une bonne idée ?
Lien : https://www.nouvelobs.com/bi..
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Partage : 70 recettes simples et conviviales

Je suis une inconditionnelle des livres de recettes de cuisine et je remercie Babelio et les éditions de la Martinière pour l’envoi de cet ouvrage. Les recettes sont divisées en dix parties thématiques : l’enfance, dîner entre amis, dimanche en famille, le brunch, les dîners pour épater la galerie, etc.. On y trouve aussi bien des classiques que des recettes plus élaborées. Nous avons testé le Risotto de coquillettes, jambon, dés de comté et parmesan flambé ainsi que les cannellonis à la Ricotta et nous nous sommes régalés. Les plats et desserts sont plutôt riches et ultra réconfortants. Nous avons trouvé les recettes assez faciles et accessibles. Les illustrations nous mettent instantanément l’eau à la bouche ! Un joli livre de recettes que je compte bien utiliser régulièrement !
Lien : http://romansurcanape.fr/les..
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Partage : 70 recettes simples et conviviales

Alors je ne connais pas l'émission "Grand bien vous fasse", mais la mention "recettes simples et conviviales" m'a attirée, étant toujours à la recherche de nouvelles idées de cuisine.

Le livre se divise en plusieurs sections, apéro, dessert, plat, goûter etc... Et se termine par quelques recettes basiques à la fin, il est très bien organisé, on s'y retrouve bien.

Quasiment toutes les recettes tiennent sur une double page avec d'un côté la recette de l'autre, une illustration. Il est donc clair, et agréable à lire.

Les recettes proposées sont variées, on en trouve pour tous les goûts, elles se divisent pour moi en trois catégories :



- les grand classiques - mais légèrement revisités avec une touche d'inattendu : je n'aurais, par exemple jamais pensé mettre du basilic dans une tarte au citron.

- des recettes traditionnellement qu'on n'a pas forcément l'habitude de faire

- et ce que moi, j'appelle des recettes du monde.



Donc tout le monde en trouve pour son goût.



Le livre a pour objectifs la cuisine conviviale et facile, et je trouve qu'il remplit parfaitement son rôle :

Pour le côté facile, c'est effectivement gagné, les recettes ne sont pas très compliquées, avec un nombre raisonnable d'ingrédients et de matériels nécessaires.

Le côté convivial n'est pas en reste non plus.



J'aime beaucoup le packaging du livre, le papier cartonné pour la couverture et le papier bien épais pour les pages, le toucher est très agréable, mais à mon avis non adapté à un livre de cuisine pour deux raisons.

Le garder ouvert sans casser la tranche est impossible... Or cuisiner sans l'avoir ouvert à côté n'est pas pratique, un livre relié aurait été plus adapté.

De plus, un livre de cuisine rencontre forcément à un moment donné un ingrédient quelconque, les livres en couverture recouverte d'une espèce de film un peu plastifié sont faciles à nettoyer, là, je défie quiconque de nettoyer une tache efficacement sur une couverture cartonnée. du coup, pour cuisiner, j'ai été obligée de recopier à la va-vite la recette qui me plaisait sur un bout de papier pour la faire sans abîmer le livre, je trouve ça un peu contraignant.



En résumé, j'ai trouvé le livre vraiment sympa, et j'ai commencé à tester des recettes - de dessert, je l'avoue (hé hé !), j'ai découvert de nouvelles idées pour mes classiques et fait de belles découvertes - faut absolument que je teste le gâteau qui ressemble à un tiramisu à la banane.



Un petit 1/2 point en moins pour le packaging du livre qui même s'il est très réussi n'est pas pratique pour ceux et celles qui aiment faire suivre leur livre partout et qui sont un peu maniaques sur le fait qu'il doit rester impeccable.





merci aux Éditions De La Martinière et à babélio pour cette découverte.
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René Descartes

Descartes, tout simplement est le titre de cet excellent Que sais-je. En à peine plus d’une centaine de pages, l’auteur nous fait aller à la rencontre du véritable Descartes qui, selon sa devise « larvatus prodeo » s’avance masqué et se révèle bien plus atypique dans sa vie d’homme et révolutionnaire que ne l’est son célèbre « sum existo ». Sous la talentueuse et limpide plume de Laurence Devillairs l’ouvrage aurait pu s’intituler « ce que Descartes n’a pas dit », tant la pensée du plus célèbre des philosophes français apparait immensément plus riche que les approximations et idées reçues véhiculées par le mainstream qui inonde le temps disponible de l’esprit des français. Ainsi le faux dualisme corps-âme, la supposée mission dominatrice de l’Homme sur la Nature et l’image réductrice de l’animal-machine sont restitués à leur juste place. Si, dans un ultime et trop court chapitre, Laurence Devillairs aborde la caricaturale distinction entre petits et grands cartésiens qui se rapprochent ou s’écartent de Descartes, elle rend insuffisamment justice au grand Spinoza avec lequel il fut inutilement et hâtivement souvent opposé. Leibniz stipule que [Spinoza commence là où Descartes finit : dans le nécessitarisme.]. Tout au contraire, au fur et à mesure que l’auteur de l’Éthique construisait son œuvre, il n’a cessé de se rapprocher des perspectives que Descartes avait ouvertes, notamment celle qu’il consacre à la question de la création continuée : [Le temps présent ne dépend point de celui qui l’a immédiatement précédé ; c’est pourquoi il n’est pas besoin d’une moindre cause pour conserver une chose que pour la produire la première fois]….[Car tout le temps de ma vie peut être divisé en une infinité de parties, chacune desquelles ne dépend en aucune façon des autres] Descartes développe la thèse essentielle selon laquelle l’action de Dieu dans l’univers matériel est soumise à une règle d’immutabilité et de constance. Sur ce point, Spinoza utilise une formule très proche finalement de celle de Descartes : [Dieu crée les vérités éternelles, mais il ne les crée pas n’importe comment. Il les crée comme éternelles, c’est-à-dire qu’il leur communique l’éternité à travers l’acte même par lequel il les a créées.] D’où cette conséquence qu’il est inenvisageable que Dieu crée des mondes incompatibles entre eux : L’action divine maintien à l’identique l’ordre spatial. De même Spinoza quand il affirme que [Dieu est cause demeurante ou permanente et non passagère de toutes choses], ne fait que reprendre l’idée déjà affirmée par Descartes selon laquelle [Dieu n’est ni l’architecte ni le géniteur du monde, mais en quelque sorte son soleil] L’opposition la plus frontale pourrait être celle de la Liberté lorsque Descartes, affirme que la volonté humaine jouit d’une marge de décision illimitée, à l’égal de la volonté infinie de Dieu tandis que Spinoza partant des mêmes prémices posées par son prédécesseur en déduit la conclusion inverse selon laquelle la volonté de l’homme est toujours déterminée et se situe entre Dieu et la Nature. Mais n’est-ce pas là où se révèle la force de Spinoza qui, allant jusqu’au bout du chemin de la pensée amorcée par Descartes, s’émancipe des références théologiques traditionnelles de la transcendance divine pour rappeler que l’homme n’est pas un empire dans un empire. Descartes est un philosophe du doute qui conduit au jugement. Il fait de la liberté la condition de la vérité. Spinoza est un philosophe de l’entendement ; c’est pourquoi seul le vrai nous libère. Là réside toute l’instabilité de l’apparente contradiction entre les deux philosophes car sans liberté il n’y a plus de vérité, elle n’est que destin et sans vérité, il n’y a plus de liberté, elle est versatilité.

Comme l’invite la méthode de Descartes, le cogito est la première vérité pour celui qui pense avec ordre. Loin de n’être qu’un pur exercice d’abstraction intellectuelle, le raisonnement clair et lucide est le fruit du doute, de l’intuition et du bon sens. Si le philosophe considère généreusement que la faculté de juger est la plus communément partagée entre les hommes il la subordonne à une méthode. Beaucoup des postulats de la Méthode s’inspirent d’exemples empiriques directement tirés de la vie et des expériences personnelles de Descartes qui, parce qu’il a trop lu et a fréquenté les collèges les plus renommés d’Europe, ose faire table rase des savoirs qu’il a accumulés et rompre avec les dogmes de la philosophie scolastique qui écrase le raisonnement de connaissances révélées admises sans démonstration. Dans la quête de la vérité qu’il entreprend, Descartes apparaît bien plus « existo » que « cogito » car les vérités scientifiques sont à chercher. C’est donc dans la vie bien plus que dans les pensées qu’il entreprend de les trouver pour parvenir à penser par lui-même jusqu’au bout du chemin tel le voyageur égaré en forêt qui [ne doit pas errer en tournoyant tantôt d’un côté tantôt d’un autre, ni encore moins s’arrêter en une place], mais marcher toujours jusqu’à parvenir quelque part. Ce qui compte ce n’est pas le chemin, c’est le résultat, le point d’arrivée. C’est dans le refus que Descartes se construit et d’une certaine façon, qu’il se donne et se révèle à lui-même : Je suis, j’existe, ici réside toute la force déductive de Descartes. Une vérité en amène une autre et ainsi de suite.

Le doute traqueur de fake news ? Descartes et complotistes dubitatifs même combat ! Là encore ce serait croire que l'exigence d'évidence de clarté et de certitude dans le raisonnement, exclurait tout crédit en ceux qui savent et sont dignes de confiance Si, en paraphrasant Pascal, « le silence de ces incertitudes infinies m’effraie » et que le cours du monde me pousse à inventer au contraire de fausses certitudes, je ne deviens pas pour autant un spécialiste expérimenté. Le Discours de la Méthode nous rappelle que la vérité réside dans ce juste équilibre entre ce que nous sommes capables de découvrir par nous-même et la confiance dans l’expérience pratique.

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