3 questions posées à Laurent Laviolette sur son premier roman "Théodore".
- Attendez ..., reprit Eugène, faites dire à monsieur Laborie que j'ai été témoin d'un drame qui vient de frapper sa soeur cadette Louise et son époux Constantin, boulevard de Ménilmontant ...
L'ivresse, c'est une porte qui ouvre sur l'infini, sur la liberté, une rébellion contre l'injonction que l'on se donne à rester prisonnier de ses regrets, de sa condition de mourant. L’ivresse, c'est escroquer le temps en lui volant un peu de présent.
"Tout grand peintre naît disciple, fait des œuvres influencées et les détruit en lui-même, pour arriver à faire ses propres œuvres". (André Malraux, "La métamorphose des Dieux").
"(...) Parmi mes modèles, je cite Angela Davis, Toni Morrison, mais aussi Doris Lessing, Janis Joplin, James Baldwin, Jean-Michel Basquiat... Ils furent des modèles très forts pour moi, autant que Brel et Brassens. C'est l'humain qui est en nous qui fait que nos actions portent ou pas. (...)"
Audrey Pulvar.
Je t’ai libérée de l’emprise du temps, sois tranquille, tu ne peux plus mourir maintenant, tu es en moi.
Les domestiques eux-mêmes le surnommaient le « malbâti ». De surcroit, sa neuropathie l’amenait à adopter un algorithme vestimentaire souvent en décalage avec les saisons, les codes de la société bourgeoise à laquelle il appartenait.
[...] utilisez votre art plutôt qu'une arme pour résister, refuser l'ordre établi, désobéir, vous insurger, manifester votre opposition au viol de votre âme.
Hortensia n'était ni religieuse ni croyante, c'étaient les lois raciales du nazisme qui lui avaient fait prendre conscience de l'importance de sa judéité.
Le simple fait d'imaginer des livres parfaitement alignés dans les rayonnages, ou posés nonchalamment sur une table, le mit en émoi.
Etrange sensation de se savoir en vie mais de ne pas en avoir le souffle, d'être sans Être, était-ce cela, la mort ?