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4.49/5 (sur 220 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Léana Soal est auteure de romance.

page Facebook : https://www.facebook.com/LeanaSoal/

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Léana Soal, l'auteure de "Fight & Hope", a aussi accepté de répondre à nos questions, à défaut de pouvoir vous rencontrer à #LivreParis ! Qui ici a lu et adoré son roman ?

Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
Cet homme me touche pour ce qu'il est, pour ce qu'il dégage et pour tout ce qu'il garde encore en lui. Cette douleur perpétuelle qui l'habite, cette façon de croire qu'il ne peut être que néfaste pour les personnes entrant dans sa vie, cette autodestruction permanente que je ressent dans son attitude.
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À cet instant, je voudrais avoir le pouvoir de lui faire comprendre que je le vois différemment, que je perçois en lui cette bonté en laquelle il ne croit plus, et que je n’ai pas peur de lui. Ni de ce qu’il est, ni de son passé, ni de la manière dont il pourrait influencer mon avenir.
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Son regard me percute, me capture, me dévaste. Il renverse tout, il efface tout.
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Chronomètre à bout de bras. Emportée par le besoin d’écraser mon rival, j’enjambe le dernier rescapé qui vient de tomber à un mètre de moi, puis augmente mes foulées pour contenir l’accélération de Bruno. Un grognement de douleur s’échappe de sa bouche grande ouverte tandis qu’il jette ses dernières forces dans cet échange. La morsure de l’effort tétanise les muscles de mes cuisses survoltées, mais je sais que je peux le faire. Dépité devant la vision de mes baskets qui dépassent les siennes juste avant d’atteindre la ligne d’arrivée au son du dernier signal, il ne pipe pas mot lorsque je brandis les deux poings en l’air. – Prends ça, connard ! ne puis-je m’empêcher de clamer en me tournant vers lui, un sourire victorieux signant cette supériorité qui l’étrangle. Mais, lorsque mon regard dérive sur le capitaine et les trois sergents côte à côte, c’est plutôt moi, que ma connerie étrangle… Stoïques, ils me fixent avec une impassibilité désarmante qui calme mon euphorie sans délai. – OK les gars, j’ai compris… maugréé-je à voix basse. Sans attendre de savoir à quelle sauce je serai mangée cette fois-ci, je place de moi-même les deux mains derrière ma tête et fléchis les genoux pour rejoindre mes camarades en canard, n’oubliant pas toutefois de lever les yeux au ciel pour signifier comme j’apprécie leurs règles à la con. – Qu’est-ce que tu fous, Petit Machin ? m’interpelle Vitaiev, viens ici ! Étonnée, je me redresse et rejoins le groupe de grands balaises en uniforme. Bon sang, qu’est-ce qu’ils vont encore me trouver comme ânerie à faire ? Je n’en mène pas large devant leurs statures imposantes, encore moins face au silence qui règne tandis que chacun d’eux me toise de bas en haut. – Tu fais du sport ? demande le capitaine sur ce ton sec qui semble être la marque de fabrique des légionnaires. – Quand j’étais ado, acquiescé-je avec prudence. Laissant aller mes yeux d’un gradé à l’autre pour tenter de déceler leurs pensées, je me heurte bien évidemment au néant le plus total. Comment peuvent bien se comporter ces types quand ils ne sont pas en service ? Savent-ils au moins sourire ? J’en doute… – Quelle discipline ? continue le grand chef. – Athlétisme. – Je vois. Belle performance, salue-t-il en tournant les talons. Hein ? J’hallucine ou Terminator vient de me faire un compliment ?
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Chapitre 5 :
Jo
« … Bon point pour toi, jeune fille, car je n’ai aucunement l’intention de te faire de cadeaux.
Je grogne en guise de réponse, et lui tourne le dos pour rejoindre la cuisine tout en déboutonnant ma chemise.
— Sympa, l’accueil… entends-je marmonner dans mon dos.
— Je n’ai pas choisi de participer à ces idioties, lancé-je en allant me servir un jus d’ananas dans le réfrigérateur.
— Ouais, ben on est deux, je vous signale. Et, oui, merci, je veux bien un verre aussi.
Je me retourne dans sa direction et lève un sourcil, interloqué, avant d’attraper un deuxième verre dans le placard.
— Que voulez-vous dire ?
— Ben que j’ai soif !
Elle le fait exprès ?
— Non, je parlais du fait que vous disiez que nous sommes deux à ne pas avoir choisi, précisé-je en lui tendant sa boisson.
Elle approche et s’en saisit en me remerciant d’un signe de tête.
— C’est mon compagnon qui m’a inscrite sans mon accord, souffle-t-elle.
Je manque de m’étrangler en avalant de travers.
— Sérieusement ?
— J’ai une gueule à plaisanter ?
Et vulgaire, avec ça.
Je resserre mes doigts autour de mon verre pour tenter de contenir mon agacement.
— Je vous remercierai d’employer des mots convenables sous ce toit.
— Oh ouais, c’est vrai, à cheval sur l’éducation, bla, bla, bla. Ben n’empêche, moi non plus je n’avais pas spécialement envie de participer à ce truc-là. Et encore moins de tomber chez un bourru désagréable.
Je relève le menton, piqué au vif. Cette fille a un culot monstrueux !
— Un bourru désagréable ?
— Quoi, vous appelez ça comment, vous ? Un type qui vous accueille en tirant la tronche, commence par vous balancer que vous n’avez pas retiré vos grolles, et se sert à boire sans rien vous proposer ? C’est quoi, vous aviez des cases à cocher à la naissance, et vous avez zappé celle de la sympathie ?
Je n’en reviens pas. Cette femme est arrogante au possible et parle comme une adolescente à peine sortie du lycée ! Où sont-ils allés chercher ce genre de cas social ? Elle va me rendre dingue, ce n’est pas possible. En revanche je dois avouer que sur un point, elle n’a pas tort ...»
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Elle est un véritable soleil, un condensé de sincérité, de vie et d'humour, de spontanéité et d'honnêteté. Aucun faux-semblant, aucun subterfuge pour broder autour de la vérité. Elle est, elle vit, elle fait, elle dit.
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– Petit Machin ! Ne ralentis pas ! NAGE ! aboie l’instructeur Sourire. Bon, foutue pour foutue, autant lâcher la colère qui me ronge. – Je nage, merde ! beuglé-je à mon tour en frappant l’eau du plat de mes deux mains. L’effet est immédiat. Il jette le sac de Paula dans la pirogue, opère un demi-tour et laisse le courant le ramener à moi. Son torse venant buter sans retenue contre ma poitrine, je me retrouve subitement écrasée par le poids de son regard furieux. Sous l’eau, ses deux larges mains saisissent alors ma taille, déclenchant aussitôt une chair de poule brûlante malgré la température du fleuve. Ses yeux pénètrent les miens avec une intensité fulgurante, sa proximité me grise de manière totalement inattendue. Non mais c’est quoi, ça ? Puis, après un quart de seconde de perdition totale durant lequel je suis quasiment certaine d’avoir pu déceler un éclair de désir trahi par ses pupilles, ses poignes se resserrent et je suis soulevée avec une aisance qui me déconcerte, pour finir projetée dans ces eaux immondes qui m’engloutissent à quelques mètres de lui. L’enfoiré ! Je me débats contre le courant et remonte à la surface avec difficulté, handicapée par ce foutu attirail qui me rend folle. Passant une main sur mon visage dégoulinant, je le vois afficher un visage impassible. – Maintenant, tu nages ou bien je recommence, crache-t-il avant de reprendre son avancée vers le groupe qui s’apprête à rejoindre les pirogues. Éclair de désir, tu parles ! – Putain mais vous êtes taré ! hurlé-je, hors de moi.
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"Bien je vais m’occuper des huîtres. Gemma pourrait peut-être se charger de la mayonnaise lance Jo avec ce qui me semble bien être un petit sourire espiègle au coin des lèvres.

Oh l’enfoiré, il sait parfaitement que je suis nulle en cuisine et donc forcément incapable de tourner une putain de mayonnaise ! Comme Diane a déjà pivoter dans ma direction et attend vraisemblablement une réponse de ma part je grince des dents en essayant de trouver une échappatoire plausible.

Merde, qu’est-ce qui pourrait bien me sauver d’une foutu mayonnaise ?

Soudain, la révélation. Je me redresse d’un coup et plante mes yeux assuré dans ceux de Jo, qui relève aussitôt le menton, interloqué par le sourire qui éclaire mon visage

– Ah ben non, je peux pas ! J’ai mes règles ! Lâché-je vivement.

L’air ahuri de l’homme qui me fait face, tout comme celui de sa mère, silencieuse à ses côtés, me laisse penser que j’y ai probablement été un peu fort. Ou bien ils ne sont peut-être pas au fait de la légende.

-Bah oui, euh… Ma mère m’a toujours dit qu’une femme qui a ses règles ne peut pas réussir une mayonnaise. Et c’est vrai que….

-Gemma, ça ira, souffle Jo.

– Oui pardon.

Soudain de rire franc et joyeux de Diane éclate, nous surprenant tous les deux. Elle tapote l’épaule de son fils, pantois, tout en le contournant pour rejoindre sa cuisine.

– J’aime beaucoup cette jeune femme, lui adresse-t-elle avec amusement."
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"Je ne sais dans quelle phase il se trouve actuellement, si elle est noire, grise, rose ou verte, et je m’en fiche… Chaque centimètre de son corps, de ses muscles collés ainsi contre moi m’enivre et me fait oublier le froid et la douleur provoquée par ses mots. Je sens son souffle sur mes joues, sa respiration qui gonfle son torse contre ma poitrine. Je sens son bras tenir fermement ma taille et sa main envahir délicieusement le bas de mes reins. "
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Le ralentissement du car me tire de mes rêveries. Par la fenêtre, j’aperçois enfin quelques éléments m’indiquant que la fin de ce trajet interminable est peut-être imminente. Comme pour confirmer mon impression, le véhicule s’arrête et libère son trop plein d’air dans un pschitt dont l’écho réveille tous les collègues assoupis. – Mhhhmmm, on est arrivés ? articule Paula encore à moitié endormie. – Je suppose, oui, réponds-je en fixant les portes qui s’ouvrent. Sans attendre, un homme en uniforme se hisse dans le car et balaie le rang d’un regard assassin. Gabarit solide, œil acéré, crâne rasé à la perfection surmonté d’un béret vert incliné sur le côté. Ce mec nous colle déjà des frissons. – Tout le monde debout, tout le monde dehors ! rugit-il avec un fort accent russe. Vous avez dix secondes pour débarquer ! Paula saute de son siège comme la plupart de nos compagnons de voyage, tandis que je réalise où on m’a fait mettre les pieds. Moi qui déteste l’autorité, je crois bien que les huit jours qui m’attendent risquent d’être les plus longs de ma vie.
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