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3.98/5 (sur 24 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Minsk , le 20/03/1926
Mort(e) à : Moscou , le 20/03/1982
Biographie :

Leonid Borissovitch Tsypkine né à Minsk , URSS (aujourd'hui la capitale de la Biélorussie ) en 1926 et mort en 1982 est un écrivain soviétique. Il était aussi médecin, virologue.
Au début de la Grande Terreur stalinienne, en 1934, le père de Tsypkin, Boris, un chirurgien orthopédiste, a été arrêté sur de fausses accusations, mais a été libéré après une tentative de suicide dans lequel il s'est cassé le dos. «Deux des sœurs de Boris et un frère ont également été arrêtés, et ont été assassinés par les NKVD de Staline .

L'été à Baden-Baden est un récit fictif Tsypkin savait pratiquement tout sur Dostoïevski,

Source : Wikiedia
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
","... il se voyait déjà planant dans les hauteurs en compagnie de Tourgueniev, son cher ami, un auteur si admiré que la gloire de ce jeune et déjà célèbre écrivain rejaillissait sur celle de Dostoïevski, et que celle de Dostoïevski, auteur débutant mais déjà connu, s'étendait à Tourgueniev ... jusqu'au jour où Tourgueniev lui fit une crasse ... il se revoyait devant le grand seigneur, se trémoussant sur sa chaise, les mains sur les genoux, essayant de se lever mais son corps n'obéissait pas, - il restait assis, pâlissant, rougissant, et tout le monde riait - de lui ! de son amitié ! et Tourgueniev, son idole, négligemment accoudé au dossier du fauteuil, son lorgnon devant les yeux, riait avec les autres en lissant sa belle barbe.

... depuis quelques années Fedia se ruinait en aumônes, il donnait même à qui ne demandait rien, s'attirant les moqueries de ceux qui profitait de sa bonté , il y avait là quelque chose d'anormal, d'excessif, comme si il avait voulu expier de vieilles fautes ou refouler en lui un sentiment contraire, ou même son instinct - tout cela tournait à l'exaltation religieuse, et surtout il distribuait son argent sans penser qu'Anna avait tout juste de quoi faire marcher la maison, les dettes étant encore nombreuses.
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(…) à la troisième ou quatrième séance de travail, elle surprit son regard sur elle, vif et pénétrant, elle crut un instant qu’il voulait s’approcher pour lui dire quelque chose, alors, l’air sérieux, elle baissa les yeux et se concentra sur ses notes en sténo : elle était à deux doigts d’atteindre le mât, mais il ne fallait pas aller trop vite et risquer au dernier moment de perdre l’équilibre – de jour en jour il s’approchait un peu plus, il n’allait plus d’un angle à l’autre de la pièce comme les premières fois, il tournait autour d’elle et les cercles chaque fois se resserraient – l’araignée qui approche de la mouche – et dans cet encerclement qui allait se resserrant il y avait et pour lui et pour elle un goût délicieux d’interdit, qui faisait qu’on retenait son souffle, mais toujours sérieuse, austère même, elle baissait les yeux et fuyait ses regards – mais n’était-ce pas elle qui tissait la toile, ou tous les deux ensemble ? La toile était tissée, les fils à tout moment pouvaient rompre, mais chaque fois il fallait que le beau-fils passe la tête par la porte du cabinet de travail avec un petit sourire montrant qu’il n’était pas dupe, alors l’orateur abandonnait les cercles pour la diagonale – d’un coin à l’autre – et s’évertuait à ne pas regarder Anna, mais c’était plus fort que lui.
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Dehors, il faisait très froid, la neige crissait sous les pas ; aux feux rouges des files de tramways attendaient, les gens éclairés par les réverbères et par la neige se massaient aux arrêts de tramway et d’autobus ; des petits groupes d’hommes stationnaient devant un magasin d’alimentation, des trios se formaient pour acheter à bourse commune une bouteille de vodka ; un peu plus loin, à quelques mètres du magasin, on voyait des hommes aux visages amaigris, blafards – adossés aux murs, ils s’affalaient lentement sur le trottoir en laissant sur leurs vêtements des traînées de plâtre, et restaient ainsi jusqu’à ce qu’un véhicule à croix rouge vienne les ramasser.
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