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3.7/5 (sur 136 notes)

Biographie :

Lex Croucher vit à Londres. Créateurice de contenu et auteurice, iel a écrit plusieurs livres.

Réputation est le premier à être publié en France.
En octobre 2023 Casterman traduit également Gwen and Art are not in love.


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Bibliographie de Lex Croucher   (4)Voir plus

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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
- Où ça ? Attends... On dirait que tu portes deux chapeaux.

C'était le cas. Il retira le premier et la salua bien bas.

- Mais pourquoi ? s'étonna-t-elle.

- On me surnomme Arthur aux Deux Chapeaux.

- C'est faux.

- Tu as raison. Le deuxième est pour toi

(Chapitre 21, page 304)
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A mon humble avis, ils ont trop d'argent pour une seule famille. J'aurais honte d'être aussi riche.
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“Tout ce qu'elle a dit était faux, bien sûr. Frances était en colère et blessée et... peu importe. Vous n'êtes pas obligé de lui pardonner. Vous n'êtes pas obligé de l’aimer. Il m'arrive parfois de ne pas trop l'aimer non plus. Mais c'est mon amie, et elle compte à mes yeux. (...) Écoutez, je sais que je vous déçois sans doute terriblement, mais je ne crois pas que vous compreniez. Venir ici a été une véritable renaissance, Thomas. Je m'étais résignée à l’idée que la vie me passerait sous le nez. Qu'il n'y aurait ni aventures, ni camarades, ni histoires à raconter. Que je ne serais rien, une personne insignifiante dont personne ne se soucierait. (...) Je n'ai jamais osé rêver d'une vie avec des amies comme Frances, des endroits excitants où aller, une vie où j'aurais une quelconque importance. Peut-être est-ce là un impardonnable orgueil et, pourtant, maintenant que j'ai goûté à ce monde, j'ignore comment je pourrais me contenter de ma vie d'avant. (...) Je n'aurais rien de tout cela sans Frances. J'étais tellement seule avant de la rencontrer. Cela n'excuse en rien mon comportement, mais je voulais juste... Eh bien, je voulais juste vous le dire. M'expliquer. Car ce que vous pensez de moi m'importe beaucoup, même si je m'y prends mal pour vous le montrer. Vous m' avez plu dès l'instant où j'ai fait votre connaissance. (...) Peut-être est-ce imprudent de le dire tout haut, s'empressa-t-elle d'ajouter, mais... je souhaite être imprudente. Je ne m'étais encore jamais autorisée à l'être. (...) Je suis navrée, Thomas, vraiment. Si je vous ai donné l'impression que vous ne comptiez pas pour moi, il s'agissait du pire mensonge”. pg 293
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Avez-vous lu beaucoup de bons livres dernièrement, Georgiana ? Votre tante nous a parlé de vos lectures, et je dois dire que je suis très impressionnée ! Je n’en ai pour ma part terminé que quelques-uns, car ils contiennent une multitude de mots. Une véritable multitude ! Vous êtes sans doute deux fois plus intelligente que moi, vous qui connaissez tant de mots ; y en a-t-il un que vous auriez rencontré et que vous préférez particulièrement ? Un mot qui vous a étonnée, peut-être ?
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Un seul ne riait pas ; il arborait le genre de sourire poli que l'on adressait à son dentiste ou que l'on esquissait en écoutant le compte rendu détaillé d'une transaction bancaire. Sobrement vêtu de bleu marine et de blanc impeccable, il avait les mains jointes derrière le dos comme s'il se tenait au garde-à-vous. À y regarder de plus près, son corps tout entier était rigide ; la tension émanait de lui de manière palpable, à l'exact opposé des autres, qui étaient si décontractés qu'ils paraissaient plus couchés qu'assis. Grand, la peau brune - peut-être avait-il des origines indiennes, songea Georgiana, bien qu'elle ait peu de points de comparaison -, il était doté de boucles lâches dont la longueur n'était plus à la mode, retenues en arrière sans conviction. Ses yeux bruns, immenses mais qu'il gardait baissés, lui donnaient un air calme et mélancolique, tandis que l'arête de sa mâchoire était si nettement dessinée que Georgiana supposa que l'on risquait de se blesser en la touchant.

Elle se demanda aussitôt pourquoi elle s'était imaginé la toucher.
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Le véritable courage implique de connaître la peur - et pour connaître la peur, on doit posséder une chose qu'on refuse de perdre
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-Ton frère n'est pas...
-Non. Il ne viendra pas. Pourquoi, qu'est-ce que tu lui veux ?
Arthur se sentit rougir jusqu'aux oreilles.
-Oh, c'est juste que... Je voulais lui parler de... De mon futur rôle de seigneur, de l'intendance du domaine, tout ça. Je n'y connais pas...
-Pitié, arrête, tu te fais du mal. On dirait que Merlin (le chat du château) s'est glissé dans ton haut-de-chausse et a planté ses griffes dans tes bijoux de famille.
-Il s'appelle Lucifer, la corrigea Arthur d'une petite voix.
-Art. Je sais.
-Alors pourquoi tu l'as appelé Merlin ?
-Mais non, imbécile, soupira la princesse en levant les yeux aux ciels. Je sais pour toi et Gabriel.
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Elle s’efforça de faire preuve de nonchalance face à Frances et ses amis, qui se montraient aussi crus et orduriers qu’un équipage de matelots étrangement bien chaussés. Le sexe était une chose qui se passait derrière les portes closes, dans les lits maritaux déjà rodés ou dans les recoins sombres des maisons de débauche. C’était ce qui se passait après la fin des romans d’amour ou, parfois, dans les livres plus grivois, ce à quoi l’auteur faisait brièvement allusion avant de se hâter, par décence, de passer à autre chose. Ce n’était pas une chose dont on parlait ouvertement lors d’une fête comme si l’on discutait du temps ou du prix du beurre.
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Des deux jeunes hommes présents, le premier – un certain Mr Jonathan Smith – l’accueillit avec enthousiasme, remettant en place la mèche blond vénitien qui était tombée devant ses yeux souriants lorsqu’il s’était penché pour lui baiser la main. Le second, Mr Christopher Crawley, qui arborait une moustache bien cirée et une tenue d’un écarlate plutôt criard, lui lança un clin d’œil qui la surprit au point qu’elle faillit en oublier sa révérence. Il lui rappela un pirate dont elle avait lu la description dans un livre, et elle se sentit un peu mal à l’aise, comme s’il s’apprêtait à brandir une épée et à la dépouiller de ses épingles à cheveux.
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“- Hmm, fit Jane, qui n'était pas dupe. Vous avez l'air d'une fille plutôt gentille.
- Cela ne ressemblait pas à un compliment. Merci ? répliqua Georgiana.
- Je ne le dis pas pour vous flatter mais pour vous prévenir. Vous ne venez pas d'une famille fortunée, ou du moins pas assez fortunée. Tout cela est nouveau pour vous. Vous devriez être assise quelque part dans un petit salon morne en compagnie de filles du coin, jusqu'à ce qu'on vous fasse épouser un homme aux moyens modestes, aux terres modestes, qui aurait à son service une vieille cuisinière et une domestique boutonneuse pour vous habiller et vous attacher de jolies boucles d'oreilles en toc.
Georgiana était sûre à présent qu'on l'insultait. Elle voulut prendre la parole, mais Jane poursuivit :
- Encore une fois, ne vous méprenez pas. Je ne dis pas cela pour vous blesser. J'établis les faits, de plus, il me semble que mener une vie ordinaire digne de votre rang ne vous rendrait pas malheureuse. Ici et maintenant, vous êtes tombée dans la fosse aux lions. Les occasions d'être malheureux ne manquent pas. Personne ne sera montré du doigt ni banni pour la multitude de péchés qui seront assurément commis d'ici lundi. Presque tout ce que nous pourrons faire nous sera pardonné en raison de notre richesse, de notre statut. De notre lignée. Pouvez-vous en dire autant ?” pg 154
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