Cette solidarité qui anime toutes les personnes sur le chemin de la paysannerie nous rend plus forts et nous pousse à ne pas baisser les bras. Nous nous sentons co-acteurs d'un changement positif pour tous, responsables de porter haut ces envies et ces valeurs, nous avons le sentiment de faire partie d'un tout, d'être porteurs de sens. C'est une énergie positive qu'il faut savoir accueillir, provoquer, accepter pour se rendre la vie plus douce et joyeuse.
Si une terre est facilement accessible, dans ce monde de concurrence acharnée, posez-vous des questions ! Interrogez le voisinage, les anciens, le maire, faites des analyses de sol, pensez à tous les "loups" qui peuvent se cacher et réfléchissez avec l’œil du paysans qui observe longuement avant d'agir.
Devenir paysan n'est pas seulement un changement de métier, mais un changement de vie, une renaissance, un "nouveau soi". Il faut apprendre à apprécier les galères et se satisfaire de ses améliorations, de ses progrès quotidiens.
Dans la revue "Kaizen" n° 48
"Ne désire point un enclos spacieux ; le plus riche est celui qui cultive le mieux"
de Thiébaut de Berneaud