Lorraine Letournel Laloue

Ce premier roman de Lorraine Letournel Laloue est une véritable claque ! Un page-turner terrible car basé sur des faits réels ! J'ai rarement été aussi "pris" par un roman. J'avais hâte de retrouver les personnages qui, pourtant, souffrent tout le temps.



J'ai ressenti une haine implacable pour les bourreaux, une empathie extraordinaire pour toutes les victimes de ces hommes qui ne méritent pas ce terme d'humains !



Difficile de parler de ce livre sans trop en dévoiler. L'auteure a essayé de cacher le thème principal, mais celui-ci a été vite dévoilé, c'est d'ailleurs lui qui m'a fait acheter ce roman poignant. Je pense donc que je peux le citer ici : l'homosexualité en Tchétchénie !



Des hommes et des femmes sont kidnappés dans la rue à cause de leur sexualité et conduit dans des camps ressemblant étrangement aux camps de concentration des nazis. Là, ils subissent toutes sortes de vexations, de tortures, d'expériences car le médecin du camp doit trouver en quoi ces gays sont différents afin d'éradiquer le fléau qui se répand dans le pays. Ces homosexuels contaminent les jeunes qui se répandent ainsi dans le pays. Ces tests sont payés par le gouvernement !



Ces "raflés" dans la rue subissent donc toutes sortes d'expériences afin de découvrir les défauts physiques qu'ils doivent posséder ! En plus de la souffrance provoquée par ces expériences, les prisonniers sont très maltraités, mal nourris, mal soignés...



Un vrai coup de poing ! Un livre à lire absolument ! Un gros coup de coeur pour moi ! Un roman basé sur des faits réels qui restera sans doute très longtemps dans ma mémoire.



Bravo Lorraine pour ce premier roman extraordinaire !
Lien : http://phildes.canalblog.com..

Ce livre m'intriguait depuis quelque temps. Après l'avoir lu, j'en ressors mitigé.



J'ai suivi les péripéties de Marius qui se retrouve dans un camp en Tchétchénie. Il va rencontrer d'autres prisonniers pendant son séjour et tenter de retrouver l'amour de sa vie. Dans ce camp, Le docteur Homes pratique plein d'expériences sur "les terroristes" emprisonnés. Il faut avoir le cœur accroché car les atrocités pratiquées sur ces derniers sont nombreuses et assez gores.



Cette histoire est basée sur des faits réels mais, après avoir lu la quatrième de couverture, je m'attendais à autre chose.

J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et, malgré que le sujet abordé dans ce livre soit d'actualité, il aurait mérité d'être écrit d'une autre manière en évitant les clichés du savant fou et d’une surenchère trop présente à mon goût. J’ai trouvé également que le style était assez lourd, répétitif et les personnages manquaient d’empathie et étaient poncifs. Les apitoiements du héros principal m'ont vite énervé également.

Malgré cela, je félicite l’auteure pour les recherches qu'elle a accompli pour écrire son livre.

Ce pan de l’histoire est loin d’être clos…

HS 7244, un titre suffisamment étrange pour attirer ma curiosité.



Marius est un jeune homme qui se réveille dans une cellule. En voyage en Russie avec son grand amour Camille, ses derniers souvenirs s’arrêtent à une soirée alcoolisée. Il réalise rapidement qu’il n’est pas seul et que ce lieu sordide sert de laboratoire secret où il risque d’être torturé.



L’auteure oscille entre la noirceur de ce bâtiment abject où les sévices les plus ignobles sont autorisés et l’amour de Marius pour Camille, qui lui permet de s’évader psychologiquement de cet enfer.

C’est un roman noir tout du long et les souvenirs agréables du captif ne seront pas suffisants pour combler les âmes sensibles.



Réduit à un avilissement total, HS7244 (matricule de Marius) a peu d’espoir et la fougue à son arrivée dans le camp se consume très vite.



Personnellement, ce côté infâme, immoral et nauséeux est de loin le plus sombre et tordu j’ai pu lire. Il y a une enchère de la violence et chaque page est noire. Ce qui m’a manqué c’est une lumière. Une lueur pour respirer, une ouverture pour mieux digérer ces scènes obscènes.



Le parallèle avec le docteur Mengele qui officiait sous Hitler est inévitable. L’auteure en fait d’ailleurs mention. Le plus terrifiant est que cette histoire soit tirée elle aussi de faits réels…Ce roman permet de dénoncer ces ignominies, assez méconnues, perpétuées sous couvert du gouvernement tchétchène.



C’est un roman impossible à oublier, dérangeant à l’extrême.

Ce livre est un recueil de nouvelles, 17 pour être précise, avec des auteurs et autrices de thriller qui se sont unis pour soutenir l'association ELA pour les enfants malades.



Par rapport à d'autres livres associatifs, celui-ci a le mérite de revisiter les contes sur le ton du gore, du polar, du roman noir.



J'avoue avoir adoré certaines nouvelles et moins d'autres d'où mon ressenti assez inégal.



Cependant, les revisites sont bien pensées et elles ont toutes été pour moi abouties.



Il y en a donc pour tous les goûts !!



Alors, si cette association revisite de contes et thriller/polar vous plait et qu'en plus cela permet de faire un geste alors n'hésitez pas.

Je m’étais procuré ce recueil de nouvelles, ainsi que le suivant "Storia 2022", par sympathie pour la bonne œuvre pour laquelle leurs auteurs de ces nouvelles se sont engagés, venir en aide aux personnes frappées par la leucodystrophie, cette maladie génétique neurodégénérative terrible, sans vraiment me rendre compte de la qualité des textes que l’Association Européenne contre les Leucodystrophies, ELA, avait ainsi réussi à rassembler.



Disons-le d’emblée : les nouvelles sont tout à fait à la hauteur de l’idéal poursuivi. Ce sont autant de variantes originales de nos contes d’enfants, "il était une fois...".



Ce premier "Storia" comporte 17 nouvelles d’auteurs réputés, comme Ian Manook et le Norvégien Thomas Enger, et d’autres moins célèbres et connus et compte 410 pages, avec en annexe une brève biographie des auteurs participants et une courte note explicative sur les missions de l’ELA et ses réalisations, notamment au niveau de la recherche médicale.



Apprécier une nouvelle est bien entendu essentiellement une histoire de goût personnel et, si l’ensemble des nouvelles est de qualité remarquable, cela n’empêche naturellement pas qu’on aime l’une plus que l’autre des 17 proposées.



La nouvelle qui m’a touchée le plus est celle de Roy Braverman et Ian Manook "La fille aux allumettes". Une histoire certes particulièrement triste, mais racontée avec une telle empathie et talent que l’on réalise qu’il s’agit d’une perle littéraire rare.



Une nouvelle étonnante est celle de Nicolas Beuglet "Sangdrillon" , une interprétation alternative de la comptine merveilleuse de Cendrillon.



L’auteur norvégien, Thomas Enger, nous surprend avec l’histoire d’un vieux protecteur de forêt et le vol catastrophique d’un sapin de Noël.



Damien Eleonori, qui selon le fondateur d’ELA, Guy Alba, a joué un rôle majeur dans la réalisation de "Storia", rend un hommage à l’amitié sincère entre gosses dans "Nico le petit saint".



Jérôme Loubry a situé sa nouvelle, qui forme une variante dramatique de "Blanche Neige", à Amsterdam. Tandis que Victor Guilbert nous offre une version étrange du "Petit Bonhomme de pain d’épices" et Armelle Carbonel une version personnelle de "La Belle au bois dormant".



Je ne vais pas résumer d’autres variantes de contes populaires, tels "Le Vilain Petit Canard", par Christophe Dubourg, "La Belle et la Bête " par Alice Morgane et "Barbe Bleue" par Vincent Hauuy, ..., mais juste signaler que la nouvelle d’Ivan Zinberg "Rouge" d’après "Le Petit Chaperon rouge" est bizarrement inspirée par une affaire réelle, celle du monstre de Montmartre, Thierry Paulin (1963-1989), qui entre 1984 et 1987 a tué 21 vieilles dames.



Ce recueil m’a tellement plu que j’ai hâte de commencer la suite "Storia 2022".

🔻 Il était une fois... ces quelques mots qui ont, pour nous tous, une résonance particulière. Celle de l'enfance, des frissons, des histoires qui nous étaient contées, s'apprêtant à plonger dans nos rêves des princesses et de chevaliers, dans un monde douillet, à l'abri des méchants. Cendrillon, Peau d'Ane, le petit bonhomme de pain d'épices et pleins d'autres....



🔻 Ce livre est une compilation de nouvelles, de contes enfantins revisités, ou devrais-je dire détournés, par 17 auteurs de thrillers.



🔻 J'ai trouvé le concept assez amusant et j'avoue qu'ils s'en sont tous bien sortis. Certaines nouvelles sont plutôt gores, d'autres mystérieuses et même carrément flippantes.



🔻 Bien-sûr que ma préférence va vers certaines nouvelles plutôt que d'autres et notamment celle d'Ivan Zinberg qui a réinventé "Le petit chaperon rouge" et qui m'a bouleversé. Cette histoire a aussi suscité de l'énervement à la fin (mais il faut lire pour comprendre 😉).

En tous cas, quand c'est inspiré de faits réels ça ne peut que vous faire quelque chose.

D'autres contes m'ont moins convaincu, je n'étais pas à 100% dedans.



🔻 Ce qui a été intéressant pour le coup, c'est que ce recueil m'a permis de découvrir l'écriture de certains auteur(e)s que je n'avais encore jamais lu. C'est sûr que j'envisage de les lire maintenant. 🤗



🔻 L'ambiance est noire, perfide, lugubre, angoissante. Chacun y met de son style ce qui rend les nouvelles insolites ! Certaines fins sont ouvertes mais on imagine très bien la suite seul.



🔻 J'ai aimé partir à la découverte de ce livre, de ces contes interdits et je trouve que ce bouquin conviendrait très bien au mood d'halloween. 🎃

Dans ce livre nous allons suivre principalement Marius, qui est en vacance avec Camille, sa moitié en Russie. Un soir, ils vont se détendre un peu dans un bar de Grozny et puis plus rien, le black-out total pour Marius qui se réveille dans une cellule crasseuse, seul…

Que s’est-il passé ? Ou est-il ? Où est Camille ?

Tant de questions lui traverse l’esprit. Des questions qui trouveront des réponses dans d’ignobles circonstances…



Que dire de ce livre ? De cette histoire ? Qui de plus, est tirée de faits réels !

J’ai tellement de chose à dire et en même temps, j’ai pas les mots..

Tant de cruauté humaine. D’ignominie. D’horreur à l’état brut. Comment est-ce possible ? Comment l’humanité peut en arriver à la ?



Cette histoire m’a fait pensé à Hitler et au camp de concentration par moment, sauf que les faits qui sont relatés ici ce sont passé en 2017. Oui oui, c’est très récent et ça en est plus qu’effrayant.

Heureusement, tout les faits de ce roman ne sont pas tous réels 😮



J’ai beaucoup aimé les personnages « secondaire », Naourbi, Saïd, et Sylvain les co détenus de Marius et mention spéciale à Naourbi et Sylvain qui ont failli me faire pleurer à plusieurs reprise !

Par contre, Marius m’a agacé, de part sa naïveté. Il passe les 3/4 de son temps à geindre, à vouloir retrouver Camille qui est son seul but dans toute cette horreur, quitte à faire des dingueries. Je ne peux pas révéler tout le pourquoi il m’a agacé pour ne pas spoiler mais j’ai été en colère !



Ce livre m’a fait passé par toutes les émotions possible, des émotions fortes que je n’avais pas ressenti avant pour aucun livre… Pitié, tristesse, colère, re tristesse. J’ai eu mal avec eux. J’ai souffert avec eux au travers de ces pages. J’aurais voulu les aider, les soutenir, les rassurer. Peut importe mais j’aurais voulu agir. J’admirerai toujours la force et le courage de ces personnes pour ne pas sombrer, pour continuer à se lever et a espérer une fin heureuse, de tenir encore debout après tout les sévices qu’ils subissent !



Pages après pages nous lisons de l’horreur, du désespoir, de la torture ! Nous lisons le calvaire de ces pauvres personnes enfermées et torturées pour rien.



Mais nous y lisons aussi l’espoir, l’espoir de sortir de là vivant, l’espoir de Marius de retrouver sa moitié. La naïveté et l’amour aussi.

Pour moi ce mélange d’espoir et de naïveté peut être très dangereux dans ces circonstances mais aussi un moyen de ne pas sombrer dans le désespoir.

Nous ne savons pas comment nous aurions réagi à leurs places, mais parfois rester lucide face au danger peut être très important pour rester en vie.



La fin m’a laissé sans voix, scotchée devant la page sans la lire pendant quelque minute ! J’ai eu envie de pleuré honnêtement, pleurer de rage face à tout ça.



Ce livre n’est pas un coup de cœur pour moi, il est un coup de poignard en plein cœur.



Et aussi un grand bravo à l’autrice qui frappe fort avec ce premier roman. Des chapitres courts, une plume fluide et une histoire qui nous laisse sans voix. Le combo gagnant !



⚠ Et surtout attention aux âmes sensibles, ce livre n’est pas destiné à tout les publics. Certains passages peuvent heurter et choquer votre sensibilité.



Mais il ne faut jamais oublier ! Une grosse pensée aux victimes 🕊

Marius, Camille, Said, Sylvain, Naourdi et tant d'autres ont vécu l'enfer.

Je ne m'attendais pas à sa du tout, vraiment je suis tomber dans un puits sans fond...

L'inhumanité du début à la fin, ont leurs à tout enlever, même les chiens étaient mieux traiter qu'eux.

Ont en viens toujours à la même questions dans ce genre de cas, comment l'être humain peut-il affliger autant de souffrance à son prochain.

La mal a l'état pur...



Je suis assez sensible sur certain sujet de lecture et encore plus quand ont sais que s'est réel, j'ai verser des larmes 😢...



Merci à l'auteure pour cette vérité qui déchire mais qui doit être entendu.

Une très bonne découverte.

C'est un coup de cœur.

Pour un premier ouvrage, j'en reste bouche bée. Je ne puis donc que féliciter Lorraine Letournel Laloue.

Ça commence comme du Franz Kafka, une situation ubuesque... mais réelle.

Ensuite, le curseur augmente, ça devient méchamment rythmé et addictif...

Elle sort d'où cette auteure, pour écrire un bouquin pareil ?

Bref, si vous êtes en mesure de vous faire littérairement défoncer (gauche, droite, uppercut), ou si vous voulez sortir des sentiers balisés, alors optez pour HS7244 aux éditions La Mécanique Générale.

C'est franchement puissant et bien écrit, c'est violent et introspectif, c'est bien plus noir que l'encre utilisée pour l'impression.

Si vous entamez la lecture de ce bouquin, il vous faudra assumer l'horreur de notre monde moderne, cette horreur des heures sombres de notre Histoire, cette horreur d'une époque que l'on croyait définitivement révolue.

C'est un livre horriblement addictif. On ne peut pas poser ce livre ou peu de temps. Pour ma part il a été lu dans la journée tellement il est intéressant. Suivre Marius et ses compagnons d'infortune est à la fois stressant et compliqué, voir triste.

Quand on une amie m'a proposé de me prêter ce livre, je me suis jeté dessus. Faisant partie du groupe Facebook animé par l'auteur, j'en avais beaucoup entendu parler.



Avec son premier roman, Lorraine Letournel Laloue nous plonge dans l'histoire de Marius qui se réveille enfermé dans une cellule, avec comme seul souvenir celui de sa soirée arrosée avec Camille "sa moitié". Marius comprend vite qu'il est dans une sorte de camp de concentration, afin de trouver un remède à sa maladie, mais qu'elle maladie ? On est aussi paumé que le personnage, on avance et on découvre les choses en même temps que lui dans ce récit. Cela donne au récit un coté plus réaliste. On partage les peurs, les doutes et cette plongé dans l'horreur que vit le personnage. Et quelle horreur !



L'auteur nous plonge dans une ambiance suffocante, faite de tortures, de tortures, de tortures, de tortures et de tortures. On est à longueur de page face à une surenchère de tortures qui à longue devient lourd. On est face à un remake du camp d'Auschwitz avec la copie du Dr Mengele et des autres personnages.



Pour conclure, pour un premier roman, c'est vraiment bien écrit et bien mené, malgré une surenchère niveau torture à longueur de page qui alourdit le propos.

Et le plus horrible, c'est inspirée d'une histoire vraie !

Ce recueil propose des nouvelles qui détournent les contes de fées, légendes et mythes de notre enfance. Le principe m'a emballé au premier abord mais je dois dire certaines nouvelles m'ont carrément emballé alors que d'autres pas du tout. Pas assez de surprise, ou alors un peu trop abracadabrante à mon goût. Bref, un bilan en demi-teinte.



Cela dit, je vous propose quand même un top 5 de mes nouvelles préférées de ce receuil :



1. Dur à cuire de Victor Guilbert

2. Sangdrillon de Nicolas Beuglet

3. Au bois hurlant d'Armelle Carbonel

4. Le joyeux Noël d'Otto de Thomas Enger

5. Boucles d'Aur de Lorraine Letournel Laloue



C'était chouette de le lire en lecture commune, puisque que Cyrielle a eu un ressentie différents que moi sur plusieurs nouvelles et nous avons eu des préférences différentes. C'était chouette de pouvoir échanger au fil de notre lecture.

Il s’agit d’un recueil de plusieurs histoires qui reprennent les célèbres contes pour enfants au profit de l’association ELA. On retrouve les personnages de nos contes préférés dans des récits sombres et énigmatiques. Blanche-Neige à Amsterdam, Pinocchio à Los Angeles, le Petit Chaperon rouge à Paris, Boucles d’or qui tombe en panne à un endroit qu’elle devrait fuir dès les premières minutes. De nombreuses revisites qui vous font froid dans le dos.



Ce sont les premiers récits thriller que je lis de toute ma vie ! Il faut bien une première à tout. Aimant beaucoup les contes et ce qu’ils dénoncent, je me suis dit pourquoi pas et puis c’est parfait pour me mettre dans l’ambiance d’Halloween. J’ai été servie !

Tous les récits m’ont fait frissonner et certains m’ont laissé stoïque. Je ne savais pas quoi faire après ma lecture, j’ai été traumatisé par d’autres qui sont tellement réalistes que j’avais l’impression d’être la victime.



A travers ce recueil, on découvre 17 auteurs différents et 17 styles d’écriture. On se retrouve dans des ambiances différentes à chaque récit, tantôt sombres, puis angoissant pour finir par des scènes dégoûtantes et répugnantes. Je ne pourrais pas dire lequel de ces récits, j’ai préféré, mais ils ont tous su me faire peur à leur manière. J’ai quand même beaucoup aimé la revisite de la Belle et la Bête mais aussi celle du Petit Chaperon rouge et pour finir celle de Boucle d’or. D’autres m’ont vraiment dégoûté comme l’histoire basée sur le Petit bonhomme de pain d’épices ou encore Barbe bleu. On se demande vraiment où vont chercher les auteurs pour nous donner à voir un tel spectacle d’horreur !



J’ai vraiment apprécié cet ouvrage même si je pense que ce ne sera pas mon genre de prédilection (je suis trop fragile pour certaines scènes). Le fait de retrouver vraiment des éléments du conte initial est super puisque si on enlève la table des matières, on peut facilement deviner de quels contes il s’agit grâce à certains éléments des récits.



En-tout-cas frissons garantis pour passer un bon Halloween !

Un récit poignant basé sur des faits réels qui se sont déroulés en Tchétchénie. 




On ne peut que s'attacher aux personnages, qui vont vivre les pires horreurs, l'inimaginable. 





Un roman noir, violent, au rythme haletant qui se lit d'une traite. 

On sort de cette lecture bouleversé.
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J'ai lu ce livre d'une traite, je trouve certains avis assez durs, pour un premier livre...

Personnellement, je le trouve assez bien écrit, assez fluide, parfois répétitif c'est vrai mais assez prenant.

Il est très noir, il faut avoir le cœur bien accroché durant certains passages assez violents. Âmes sensibles s'abstenir !



Tortures, maltraitances et violences sont au rendez vous.

Inspirée de certains faits réels, il fait froid dans le dos et amène à réfléchir sur l'évolution des mentalités dans certains pays.



Très bonne lecture !

C'est une très belle réussite à mes yeux, d'autant plus pour un premier livre. Il est très dur, certaines scènes vraiment hard, il faut avoir le coeur bien accroché. Et quand on sait que finalement, tout cela n'est pas uniquement né dans l'imagination de l'autrice mais que certaines scènes ont eu lieu à un moment ou l'autre de l'histoire (notamment sous le régime nazi), on n'en est que plus secoué•e.



"HS 7244", c'est l'histoire de Marius, enfermé avec d'autres hommes dans ce qui ressemble à une prison en Europe de l'Est, tous victimes au quotidien de sévices, tortures, humiliations, essais médicaux sans qu'ils ne sachent pourquoi ils sont là. La raison de leur enfermement apparaîtra au cours de la lecture et elle est d'autant plus hallucinante que l'histoire s'inspire de faits réels, même si l'autrice a pris des libertés s'agissant d'une fiction.



On partage avec ces hommes l'horreur de l'enfermement, des sévices, l'espoir d'en sortir un jour pour dénoncer ce qui se passe dans leur prison, la folie des tortionnaires. Mais aussi les amitiés qui se lient dans le malheur, l'amour de Marius pour Camille à qui il ne cessera jamais de penser...



L'écriture de l'autrice est simple mais percutante, très fluide et agréable à lire, et donne toute sa dimension à l'environnement noir dans lequel on évolue tout au long de la lecture. J'ai beaucoup apprécié l'engagement des propos de l'autrice, qui à travers une oeuvre de fiction s'attaque à un sujet autour du respect des droits humains et n'hésite pas à prendre fait et cause sur le sujet.



Bref, une lecture que je recommande chaudement !

HS 7244 est une excellente surprise ! Un premier roman qui fait exception. Lorraine Letournel Laloue est parvenue à nicher une histoire d'amour au sein d'un thriller des plus noirs. Le livre est très intelligemment construit. Le stress est permanent, le rythme savamment soutenu, et les révélations sont divulguées dans un timing parfait.



L'auteure aborde des thèmes puissants et lourds de symboles.

Où commence l'indignité ? Où s'arrête le courage ? L'amour et le désespoir peuvent-ils tout excuser ? Sait-on qui l'on est vraiment et ce dont on est capables tant que l'on n'est pas entré en Enfer ?



La déshumanisation décrite dans HS 7244 est d'autant plus terrible qu'elle en vient à culpabiliser les victimes esseulées, perdues, sans plus aucun repère de moralité, sans plus savoir où fixer le curseur du bien et du mal.



L'abjection et la terreur peuvent-elle nous mener aux pires décisions ? Nous faire renier nos convictions les plus profondes ? Les valeurs auxquelles on croit plus que tout ?

L'amour peut-il vaincre la barbarie ?

Tant de questions qui font de ce tout premier livre un texte remarquable, tant dans le fond que dans la forme. Frissons, émotions et réflexions garantis.



Cet ouvrage est un véritable dilemme, autant pour les personnages que pour nous.

Sans mentir, vous, que feriez-vous ?

Étant parti en vacance sans livre (gros oublie de ma part), je suis tomber sur ce recueil de nouvelle qui ma séduite rien que pour son thème. "les contes de notre enfance remastérisé". Sans parler que ce livre est au profit de l'association ELA (Association européenne contre les leucodystrophies), je ne pouvais donc que le prendre. Surtout que ça me fera, en prime, découvrir de nouveaux auteurs.



Et bien, je n'ai pas été déçue. En plus de découvrir de superbe plumes, j'ai passé un moment extra avec cet ouvrage, dévorant nouvelle sur nouvelle, sans m'en rendre compte. Pour dire, juste 1 nouvelle ne m'a pas plus sur les 17, chose assez rare pour moi.



Je ne peu vous faire un vrai résumé du roman, ce serait trop long et parler des nouvelles serait vous les spoiler. Mais si vous aimez les ambiances sombre, tantôt glauque, tantôt angoissante, ce roman est pour vous.



D'ailleurs coup de coeur pour :

Rouge

Sangdrillon

Boucle d'aur

Barbe bleu

Au bois hurlant

L'accroche de Miss Aline

HS 7244  c’est brutal, violent. C’est presque destructeur. Chaque page représente la quintessence du mal. Chaque mot est une blessure, un coup porté au cœur. Avec Marius, Lorraine Letournel Laloue nous relate un fait réel des plus horribles.  J’ai mal pour ces hommes et ces femmes qui ont vécus dans leurs chairs cette violence physique poussée à l’extrême, ainsi que  la violence psychologique.  Je n’ose imaginer l’auteure écrivant ce roman. Que de souffrance à chaque ligne. Quelle  force, quelle volonté lui a-t-il fallu pour porter cet ouvrage jusqu’au mot fin.

Au début de ma lecture, je me demande ce qui « justifie » l’enfermement de Marius et ses compagnons d’infortune. Je l’apprends de la bouche de Sylvain lorsqu’il le révèle à Marius. Comme ce dernier je n’y crois pas… et pourtant. A partir de là tout prend une autre dimension. C’est la consternation, l’incompréhension. Pourquoi, comment, au nom de quoi ou de qui ?

Au fond de ce puits  de noirceur, il ya malgré tout la solidarité, l’amitié, l’espoir.

Dans les dernières pages, tu finis le cœur ouvert, brisé. La vue brouillée par les larmes tu te dis que : non, non pas ça, pas comme ça, pas lui. Toutes ces révélations, ces inattendus me laissent sur le carreau.

J’en veux à l’auteur de me faire mal et pourtant je la remercie pour ce roman hors normes. Son écriture est précise, simple et d’une efficacité redoutable. Son récit, dans son déroulement, est maîtrisé de  mains de Maître (oui avec un M majuscule). La fin est une apothéose aussi bien  dans ses révélations que dans la charge émotionnelle quelle génère. Je n’ai pas pris une simple claque mais bien un uppercut.

HS 7244 sera incontestablement dans mes coups de cœur de l’année. Pour un premier roman c’est magistral. J’attends les suivants…

Un très grand merci à Lorraine Letournel Laloue pour ce moment de lecture incroyable.
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Il était une fois un recueil de nouvelles revisitant les contes populaires façon thriller, au profit de l'association ELA.

Si la cause est louable, les récits, eux sont effroyables, terrifiants, d'un humour décapant et originaux.

Je dois dire que certaines m'ont particulièrement et agréablement surprise.

Ma préférée : "Dur à cuire" de Victor Guilbert. Une chasse à l'homme haletante et bien glauque.

Je pense que tout le monde peut trouver son bonheur dans ces différents récits. Et puis cela m'a permis de découvrir des auteurs que je ne connaissais pas.

Ça se lit facilement, assez rapidement. Bref, un bon moment de lecture !