Critiques de Luana Vergari (10)
Attiré par la couverture colorée de cet ouvrage et le titre indiquant des références au conte de Lewis Carroll, j'ai lu quelques critiques positives de cet ouvrage et j'ai fait le choix de le lire sans comprendre au premier abord ce dont il était question.
Il s'agit en réalité d'une pièce de théâtre, dont la mise en scène semble pensée pour être jouée par des enfants et pour des enfants. le livre lui-même est édité dans le souci d'être accessible à un jeune public (à partir de 9 ans) : les mots spécifiques du théâtre sont expliqués ainsi que les mots et expressions des textes, quelques activités de découpage sont ajoutées.
L'ouvrage présente moins d'illustrations que je l'aurai pensé mais celles présentes m'ont plu.
AL, c'est une autre version de iel, qui peut désigner ceux qui n'ont pas choisi un genre précis parmi le genre féminin ou le genre masculin. L'histoire qui nous est proposée ici est donc une prise de position très sensible sur le choix de genre que chaque humain devrait avoir.
Si un professeur des écoles se prenait l'envie ou le courage de faire jouer cette pièce de théâtre à ses élèves, il rencontrerait des obstacles, non pas sur la difficulté pour les élèves d'apprendre les textes, mais peut-être de les comprendre et surtout des difficultés par rapport aux adultes qui n'accepteraient pas la prise de position de l'enseignant qui se doit d'être neutre. Car, oui, il s'agit bien pour moi d'une prise de position.
Voici un résumé de l'action :
L'idée véhiculée par cette oeuvre est donc que chacun a le droit de choisir son genre ou même de ne pas le choisir. Je pense que c'est une question sociétale très « à la mode » et qui dérange. En tant que professeur et biologiste de formation, je ne considère pas comme sain qu'on puisse tenir à tous les enfants un discours selon lequel il peut choisir son genre quelque soit son sexe.
Comprenons-nous bien: le sexe correspond à une réalité biologique et le genre est défini comme une construction sociale et culturelle. On cherche à les présenter comme indépendant l'un de l'autre. Je pense que dans ce discours qui se veut bienveillant (bienpensant ?), on oublie un peu vite des données scientifiques. Ce n'est pas parce qu'une caractéristique relève d'un comportement, d'un tempérament, d'un goût, qu'il s'agit obligatoirement d'une caractéristique socio-culturellement construite. Ce qui fait ce que nous sommes, y compris dans nos comportements, c'est la résultante de la génétique et de notre environnement (au sens large, c'est-à-dire de l'éducation, du climat, du vécu, etc.). Il y a donc des comportements plutôt masculins ou plutôt féminins et des comportements neutres.
J'ai tendance à penser que des personnes qui ressentiraient un genre différent de leur sexe biologique sont des personnes qui ont pu avoir des libérations d'hormones inhabituelles lors de leur développement embryonnaire et foetal, ou des personnes qui ont eu un vécu particulier où leur sexe a posé problème (par exemple, un enfant garçon alors qu'une fille était souhaitée).
Tout cela pour dire qu'il s'agit, à mon avis, de cas très exceptionnels et je ne pense pas qu'il faille laisser entendre que chaque enfant est concerné.
Sur ce sujet, comme sur d'autres, on ne peut pas laisser le politiquement correct (ou le médiatiquement correct) nous empêcher de penser.
Pour autant, je suis pour un maximum de tolérance et j'ai bien conscience que certains individus naissent avec un corps qui semble en contradiction avec leur ressenti de genre (ce qui au passage confirmerait donc bien que genre masculin et féminin sont différents) et qu'il est nécessaire que ces personnes puissent accéder au bonheur. Ce bonheur passe par la tolérance des autres, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas directement concernés.
Si cet ouvrage permet aux enfants d'apprendre à être tolérant vis-à-vis de ceux qui se sentent différents et de comprendre qu'un garçon peut « aimer les poupées » et une fille le « foot », et qu'ils n'en sont pas moins respectables, c'est une bonne chose. Si le message est que chaque enfant doit, un jour ou l'autre, choisir son genre d'appartenance, non. Seuls certains sont concernés. Et de toute façon, il ne s'agit pas d'un choix mais d'un ressenti qui s'impose. En tout cas, le débat me semble assez complexe, et je ne pense pas que le grand public (c'est à dire les parents d'élèves) soit capable de le comprendre.
Il s'agit en réalité d'une pièce de théâtre, dont la mise en scène semble pensée pour être jouée par des enfants et pour des enfants. le livre lui-même est édité dans le souci d'être accessible à un jeune public (à partir de 9 ans) : les mots spécifiques du théâtre sont expliqués ainsi que les mots et expressions des textes, quelques activités de découpage sont ajoutées.
L'ouvrage présente moins d'illustrations que je l'aurai pensé mais celles présentes m'ont plu.
AL, c'est une autre version de iel, qui peut désigner ceux qui n'ont pas choisi un genre précis parmi le genre féminin ou le genre masculin. L'histoire qui nous est proposée ici est donc une prise de position très sensible sur le choix de genre que chaque humain devrait avoir.
Si un professeur des écoles se prenait l'envie ou le courage de faire jouer cette pièce de théâtre à ses élèves, il rencontrerait des obstacles, non pas sur la difficulté pour les élèves d'apprendre les textes, mais peut-être de les comprendre et surtout des difficultés par rapport aux adultes qui n'accepteraient pas la prise de position de l'enseignant qui se doit d'être neutre. Car, oui, il s'agit bien pour moi d'une prise de position.
Voici un résumé de l'action :
L'idée véhiculée par cette oeuvre est donc que chacun a le droit de choisir son genre ou même de ne pas le choisir. Je pense que c'est une question sociétale très « à la mode » et qui dérange. En tant que professeur et biologiste de formation, je ne considère pas comme sain qu'on puisse tenir à tous les enfants un discours selon lequel il peut choisir son genre quelque soit son sexe.
Comprenons-nous bien: le sexe correspond à une réalité biologique et le genre est défini comme une construction sociale et culturelle. On cherche à les présenter comme indépendant l'un de l'autre. Je pense que dans ce discours qui se veut bienveillant (bienpensant ?), on oublie un peu vite des données scientifiques. Ce n'est pas parce qu'une caractéristique relève d'un comportement, d'un tempérament, d'un goût, qu'il s'agit obligatoirement d'une caractéristique socio-culturellement construite. Ce qui fait ce que nous sommes, y compris dans nos comportements, c'est la résultante de la génétique et de notre environnement (au sens large, c'est-à-dire de l'éducation, du climat, du vécu, etc.). Il y a donc des comportements plutôt masculins ou plutôt féminins et des comportements neutres.
J'ai tendance à penser que des personnes qui ressentiraient un genre différent de leur sexe biologique sont des personnes qui ont pu avoir des libérations d'hormones inhabituelles lors de leur développement embryonnaire et foetal, ou des personnes qui ont eu un vécu particulier où leur sexe a posé problème (par exemple, un enfant garçon alors qu'une fille était souhaitée).
Tout cela pour dire qu'il s'agit, à mon avis, de cas très exceptionnels et je ne pense pas qu'il faille laisser entendre que chaque enfant est concerné.
Sur ce sujet, comme sur d'autres, on ne peut pas laisser le politiquement correct (ou le médiatiquement correct) nous empêcher de penser.
Pour autant, je suis pour un maximum de tolérance et j'ai bien conscience que certains individus naissent avec un corps qui semble en contradiction avec leur ressenti de genre (ce qui au passage confirmerait donc bien que genre masculin et féminin sont différents) et qu'il est nécessaire que ces personnes puissent accéder au bonheur. Ce bonheur passe par la tolérance des autres, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas directement concernés.
Si cet ouvrage permet aux enfants d'apprendre à être tolérant vis-à-vis de ceux qui se sentent différents et de comprendre qu'un garçon peut « aimer les poupées » et une fille le « foot », et qu'ils n'en sont pas moins respectables, c'est une bonne chose. Si le message est que chaque enfant doit, un jour ou l'autre, choisir son genre d'appartenance, non. Seuls certains sont concernés. Et de toute façon, il ne s'agit pas d'un choix mais d'un ressenti qui s'impose. En tout cas, le débat me semble assez complexe, et je ne pense pas que le grand public (c'est à dire les parents d'élèves) soit capable de le comprendre.
Gros coup de cœur pour cet ouvrage qui sort vraiment du lot. Encore un livre illustré où textes et images sont juxtaposées ? Encore un texte à thème ? Encore une fausse pièce de théâtre qui ne se joue pas vraiment ? Encore une histoire qui ne tient pas la route parce que c'est le sujet qui tient tout ? Encore une adaptation d'une grande œuvre qui ne fait pas avancer le schmilblick ? Eh bien, ce livre ne tombe dans aucune de ces chausses trappes. C'est une véritable pépite autant en termes d’écriture, de dramaturgie, d'illustrations que de cohérence globale de l'ouvrage (mise en page, conception...). La pièce offre de véritables situations de jeu théâtral où la créativité scénique oscille entre l'humour, les dialogues truculents, le jeu physique clair et efficace (la boxe) ou bien le délire absurde complexe à mettre en scène (le service du thé avec le délire sur le sucre) mais c'est tout l'intérêt, non mais ! Les images sont somptueuses et donnent une puissante texture à ce monde merveilleux dans lequel AL va tomber. La question du genre est abordée avec une telle simplicité et finesse dans les dialogues qu'on se sent un peu plus humain à la fin ! Bravo, toutes mes félicitations, je recommande vivement cet ouvrage. Les éditions Bel et Bien font un travail de fond qui mérite d'être salué. La barre est haute, très haute !
Un livre très spécial avec de jolies illustrations. Il entre dans la problématique actuelle du genre.
Ce sont des écritures théâtrales d'enfance (collection) qui invite les enfants à partager leurs lectures, jouer avec le texte, s'inventer des mondes.
Expérience à suivre.
Ce sont des écritures théâtrales d'enfance (collection) qui invite les enfants à partager leurs lectures, jouer avec le texte, s'inventer des mondes.
Expérience à suivre.
Voici une BD adaptée au lectorat Débutant du premier cycle primaire, les 6-7 ans.
Kuma Orso, ourson de son état, se retrouve seul pour les vacances. Mais alors qu'il se retrouve seul dans la forêt, il lance une pierre qui va atterrir sur la tête d'une petite fille en salopette. C'est ainsi que Kuma rencontre Mia, une petite humaine qui aime bien commander, mais qui a des idées créatives.
La quatrième de couverture ne nous indique pas si Mia est une amie imaginaire ou une sacrée championne de cache-cache, mais en allant sur les différents sites de librairies, il existe un autre résumé qui affirme que Mia est une amie imaginaire. Néanmoins, dans la BD, ça reste flou. D'habitude, les enfants se cré un ami imaginaire, il n'en fabule pas un. Mais bon, qu'est-ce que j'y connais moi au fond.
Nous suivons de courtes anecdotes de la vie de Kuma: l'anniversaire son amie Lady, une grenouille, pour laquelle lui et ses amis doivent trouver un cadeau. Puis, Kuma va au domicile de PigPig, un cochon, qui est incapable de faire passer son hoquet. Au Orso Café, Mia a mangé le gâteau aux carottes prévu pour Kuma et ses amis, mais en contrepartie elle lui offre une recette fabuleuse. Enfin, les amis de Kuma veulent faire un camping, mais Mia, une fois encore, prend le gâteau au miel et à la canelle préparé pour ses amis, mais lui laisse en échange un nécessaire à faire un attrappe-Étoile.
Une petite Bd bien montée, propre, facile à suivre, qui met en vedette un duo d'amis dépareillés vivant toute sortes d'aventures. Un bon moyen d'initier la BD auprès des petits lecteurs en herbe.
Kuma Orso, ourson de son état, se retrouve seul pour les vacances. Mais alors qu'il se retrouve seul dans la forêt, il lance une pierre qui va atterrir sur la tête d'une petite fille en salopette. C'est ainsi que Kuma rencontre Mia, une petite humaine qui aime bien commander, mais qui a des idées créatives.
La quatrième de couverture ne nous indique pas si Mia est une amie imaginaire ou une sacrée championne de cache-cache, mais en allant sur les différents sites de librairies, il existe un autre résumé qui affirme que Mia est une amie imaginaire. Néanmoins, dans la BD, ça reste flou. D'habitude, les enfants se cré un ami imaginaire, il n'en fabule pas un. Mais bon, qu'est-ce que j'y connais moi au fond.
Nous suivons de courtes anecdotes de la vie de Kuma: l'anniversaire son amie Lady, une grenouille, pour laquelle lui et ses amis doivent trouver un cadeau. Puis, Kuma va au domicile de PigPig, un cochon, qui est incapable de faire passer son hoquet. Au Orso Café, Mia a mangé le gâteau aux carottes prévu pour Kuma et ses amis, mais en contrepartie elle lui offre une recette fabuleuse. Enfin, les amis de Kuma veulent faire un camping, mais Mia, une fois encore, prend le gâteau au miel et à la canelle préparé pour ses amis, mais lui laisse en échange un nécessaire à faire un attrappe-Étoile.
Une petite Bd bien montée, propre, facile à suivre, qui met en vedette un duo d'amis dépareillés vivant toute sortes d'aventures. Un bon moyen d'initier la BD auprès des petits lecteurs en herbe.
Tout en poésie
Ce livre-là, je l'avais repéré avant d'aller au salon de Montreuil et j'étais vraiment très intriguée. Je ne regrette pas mon achat, bien au contraire ! al au pays des merveilles est une petite pépite, totalement hors norme dans la littérature jeunesse, qui aborde des thèmes forts tout en douceur et simplicité.
Al a 11 ans aujourd'hui. L'enfant a invité ses amis et amies pour faire la fête, mais très vite les invités délaissent leur hôte pour se chamailler autour des stéréotypes filles/garçons. al ne joue pas au foot, les garçons sont brutaux, les filles sont peureuses… al ne supporte plus ces disputes et s'enfuit. Et c'est la chute ! al se retrouve au pays des merveilles, aux côtés de Kitty de Cheshire, de Black white le lapin pressé et de tous les autres… L'enfant va devoir assister à l'anniversaire de la Reine Drag et enfin se positionner en tant que garçon ou fille…
Il y a tant à dire sur ce petit livre !
Tout d'abord, c'est une pièce de théâtre, un genre assez peu répandu en littérature jeunesse dès 9 ans. Je suis une grande amoureuse de théâtre et cela permet une expérience de lecture très différente.
Je ne peux qu'imaginer une mise en scène en classe. Lire, jouer, réciter, comprendre, parler tous ensemble...
Ou simplement en famille, en lisant chacun son tour. Un livre autour duquel on se rassemble, un livre grâce auquel on dialogue.
Je peux également vous parler du guide ligne à découper en rabat de couverture, qui permet réellement à tous de pouvoir lire seul.
Souvent les livres qui abordent ce thème ont un peu tendance à exclure, sans en avoir l'intention bien entendu, les lecteurs ayant des difficultés. Ici, pas de point médian qui peut poser problème à un petit dys, le texte utilise féminin et masculin sans alourdir le récit.
Grosse police de caractère, lignes aérées, guide ligne, véritable attention à l'équilibre féminin/masculin... le livre réussit le tour de force d'être VRAIMENT inclusif. Et juste pour ça, bravo !
Et puis il y a le thème, bien entendu.
Les stéréotypes de genre mais également le fait que la société nous pousse, dès le plus jeune âge, à nous déterminer dans un genre bien précis. On peut difficilement comprendre la souffrance de ceux qui ne se reconnaissent pas dans ce système binaire. al au pays des merveilles parlent à ceux qui peuvent souffrir, se questionner, se sentir seuls mais également à tous les autres. C'est une ouverture à l'autre, un véritable manifeste pour la tolérance.
En reprenant les personnages connus d'Alice au pays des merveilles, autrice et illustratrice nous offrent un ouvrage plein de sensibilité, une jolie leçon tout en subtilité.
Le texte est très accessible et les mots les plus compliqués sont expliqués en fin d'ouvrage.
Les illustrations sont aériennes, poétiques. On retrouve toute la fantaisie d'Alice au pays des merveilles dont le livre s'est inspiré, des touches japonisantes en plus.
Un merveilleux ouvrage qui permet d'ouvrir les débats et les coeurs…
À découvrir !
Lien : https://demoisellesdechatill..
Ce livre-là, je l'avais repéré avant d'aller au salon de Montreuil et j'étais vraiment très intriguée. Je ne regrette pas mon achat, bien au contraire ! al au pays des merveilles est une petite pépite, totalement hors norme dans la littérature jeunesse, qui aborde des thèmes forts tout en douceur et simplicité.
Al a 11 ans aujourd'hui. L'enfant a invité ses amis et amies pour faire la fête, mais très vite les invités délaissent leur hôte pour se chamailler autour des stéréotypes filles/garçons. al ne joue pas au foot, les garçons sont brutaux, les filles sont peureuses… al ne supporte plus ces disputes et s'enfuit. Et c'est la chute ! al se retrouve au pays des merveilles, aux côtés de Kitty de Cheshire, de Black white le lapin pressé et de tous les autres… L'enfant va devoir assister à l'anniversaire de la Reine Drag et enfin se positionner en tant que garçon ou fille…
Il y a tant à dire sur ce petit livre !
Tout d'abord, c'est une pièce de théâtre, un genre assez peu répandu en littérature jeunesse dès 9 ans. Je suis une grande amoureuse de théâtre et cela permet une expérience de lecture très différente.
Je ne peux qu'imaginer une mise en scène en classe. Lire, jouer, réciter, comprendre, parler tous ensemble...
Ou simplement en famille, en lisant chacun son tour. Un livre autour duquel on se rassemble, un livre grâce auquel on dialogue.
Je peux également vous parler du guide ligne à découper en rabat de couverture, qui permet réellement à tous de pouvoir lire seul.
Souvent les livres qui abordent ce thème ont un peu tendance à exclure, sans en avoir l'intention bien entendu, les lecteurs ayant des difficultés. Ici, pas de point médian qui peut poser problème à un petit dys, le texte utilise féminin et masculin sans alourdir le récit.
Grosse police de caractère, lignes aérées, guide ligne, véritable attention à l'équilibre féminin/masculin... le livre réussit le tour de force d'être VRAIMENT inclusif. Et juste pour ça, bravo !
Et puis il y a le thème, bien entendu.
Les stéréotypes de genre mais également le fait que la société nous pousse, dès le plus jeune âge, à nous déterminer dans un genre bien précis. On peut difficilement comprendre la souffrance de ceux qui ne se reconnaissent pas dans ce système binaire. al au pays des merveilles parlent à ceux qui peuvent souffrir, se questionner, se sentir seuls mais également à tous les autres. C'est une ouverture à l'autre, un véritable manifeste pour la tolérance.
En reprenant les personnages connus d'Alice au pays des merveilles, autrice et illustratrice nous offrent un ouvrage plein de sensibilité, une jolie leçon tout en subtilité.
Le texte est très accessible et les mots les plus compliqués sont expliqués en fin d'ouvrage.
Les illustrations sont aériennes, poétiques. On retrouve toute la fantaisie d'Alice au pays des merveilles dont le livre s'est inspiré, des touches japonisantes en plus.
Un merveilleux ouvrage qui permet d'ouvrir les débats et les coeurs…
À découvrir !
Lien : https://demoisellesdechatill..
J'ai eu du mal à entrer pleinement dans cette histoire, gênée par le décalage entre les propos des personnages et leur expression faciale : l'héroïne, notamment, a des réactions qui semblent en inadéquation avec ce qu'elle dit, ce qui est un peu perturbant. C'est dommage parce que les sujets évoqués sont pertinents.
Il y a tout d'abord celui du deuil, puisque Olivia vient de perdre sa mère et surtout qu'elle culpabilise quant à sa mort dont elle se sent responsable (un accident de voiture survenu juste après une dispute). Son grand-père fait de son mieux pour s'occuper d'elle mais il a une personnalité particulièrement excentrique : c'est "un vieux taré qui se déguise en femme" (ce qui a d'ailleurs déstabilisé ma fille de 12 ans). Cependant ses mots sonnent justes ("Tu ne peux pas continuer à ignorer la mort de ta mère... C'est douloureux, mais tu dois regarder la réalité en face...") et finiront par toucher l'adolescente car le vieil homme ne manque pas d'humour. Avec lui, Olivia évolue dans le milieu de la musique et des paroles de chansons égrainent plusieurs scènes. Enfin, le fantôme du chanteur apporte une dimension fantastique au récit. Avec lui, Olivia se découvre un étrange pouvoir... Mais est-elle prête à l'assumer ? A suivre !
Lien : https://www.takalirsa.fr/roc..
Il y a tout d'abord celui du deuil, puisque Olivia vient de perdre sa mère et surtout qu'elle culpabilise quant à sa mort dont elle se sent responsable (un accident de voiture survenu juste après une dispute). Son grand-père fait de son mieux pour s'occuper d'elle mais il a une personnalité particulièrement excentrique : c'est "un vieux taré qui se déguise en femme" (ce qui a d'ailleurs déstabilisé ma fille de 12 ans). Cependant ses mots sonnent justes ("Tu ne peux pas continuer à ignorer la mort de ta mère... C'est douloureux, mais tu dois regarder la réalité en face...") et finiront par toucher l'adolescente car le vieil homme ne manque pas d'humour. Avec lui, Olivia évolue dans le milieu de la musique et des paroles de chansons égrainent plusieurs scènes. Enfin, le fantôme du chanteur apporte une dimension fantastique au récit. Avec lui, Olivia se découvre un étrange pouvoir... Mais est-elle prête à l'assumer ? A suivre !
Lien : https://www.takalirsa.fr/roc..
J'ai adoré le tome 1 et 2 de galope comme le vent mais pour le tome 3 que j'attendais avec impatiente, j'avoue que je suis déçue. D'abord les cheveux court ce n'est pas top; (personnellement au début je l'ai confondu avec son frère), et ensuite l'histoire ne m'a pas trop emballé et je trouve qu'elle est un peu floue , on ne sais pas trop qui elle aime et ce qu'elle veux vraiment ... Du coup je n'ai pas trop apprécié l'histoire mais j'attend le 4 avec encore plus d'impatience en espérant être surprise dans le bon sens ! J'espère que ma critique vous a aidé et/ou plu et n'hésitez pas à me donner votre avis :)
Le récit reste dans une trame linéaire certes plutôt classique mais qui élude parfaitement la niaiserie et qui se veut sentimentalement pleine de bonnes intentions. [...]La mise en image de Roberta Pierpaoli complète sympathiquement l’histoire impulsée par la scénariste.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Un bon petit début d'aventure sur fond d'équitation que les jeunes filles, adeptes de la plus belle conquête de l'homme, apprécieront sans équivoque.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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