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4.25/5 (sur 44 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) : 1998
Biographie :

Lucie Bernard est une auteure belge.

Passionnée par la littérature depuis son plus jeune âge, elle a suivi des études pour devenir professeur de français et pouvoir partager son enthousiasme avec les plus jeunes. Elle tient également un blog littéraire, intitulé Recto-Verso, avec une amie depuis 2017.

Son premier roman dystopique, anciennement publié sous le nom "Anemis, tome 1 : la parole du cœur" en 2019, est réédité sous le titre de "Quand viendra notre tour, tome 1 : Anemis" par les Éditions Kadaline en novembre 2020.

Elle vit entourée de nombreux compagnons à quatre pattes dans la campagne belge.

son blog : http://rectoversooo.weebly.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/Lucie-Bernard-Auteure-587344874789599/

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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
L'individualisme s'installa comme un fléau incontrôlable. Quand certains se rendirent compte que leur cupidité les menait leur perte, il était déjà trop tard. Chaque citoyen travaillait pour s'enrichir et obtenir les honneurs de la société, mais seuls les plus machiavéliques réussirent à gravir les échelons conduisant à la gloire. Pour y parvenir, il leur fallut faire preuve de la pire vilenie.

La population était divisée en deux castes. Pour la première, l'opulence et le raffinement faisaient partie intégrante de leur quotidien. Les Dirigeants voyaient leur salaire augmenter chaque mois et l'étalaient aux yeux de tous, sans égard pour les plus miséreux. Ils délaissaient l'amour au profit de l'or.

Quant aux autres, ils subissaient la montée de la précarité qui s'installait dans chaque coin de la ville.

Du haut de leur piédestal, les Privilégiés observaient avec dédain leurs pairs trimer pour survivre , tout en sachant que ces derniers les enviaient. Plus le temps passait et plus l'écart se creusait.
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Ce dernier me lança une œillade sans équivoque avant de reprendre la parole. Mes mains tremblaient, j’entrepris de les cacher sous la table pour ne pas que les politiciens se rendent compte de mon trouble. Lanton saisit l’une d’elles et effectua des cercles apaisants sur ma peau pour m’aider à me calmer. Personne ne sembla remarquer notre petit manège, toute l’attention s’était reportée sur l’orateur.
Je tentai de capter l’attention de Lanton, mais il faisait mine de m’ignorer. Je me demandais pourquoi il avait accepté de m’amener ici alors qu’il savait que je représentais une épine dans le pied de mon père et de son gouvernement. Lanton ne pouvait s’empêcher de jouer avec le feu. J’étais certaine qu’il faisait tout cela dans le but de tester mes limites. Il voulait voir jusqu’où je pouvais aller pour trahir les miens. Dans ce cas, il ne serait pas déçu.
Je prêtais une oreille attentive au discours sans parvenir à m’y accrocher bien longtemps. Toutefois, je restais alerte. À la première occasion, il me fallait tenter ma chance. Lorsque Lanton prit soudainement la parole, je sursautai malgré moi.
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Je ne savais pas si je serais à la hauteur de la tâche qui m'avait été confiée, mais je ne pouvais pas refuser de prendre des risques pour tenter de sortir Anemis de cet engrenage. J'avais beau me trouver au coeur même de ma ville, je ne savais pas vraiment ce qu'il s'y passait. J'étais une étrangère en territoire connu, une bonne à rien, incapable d'empêcher le fléau de s'étendre sur ce patrimoine si riche de souvenirs. Je n'avais parlé à personne de cette lettre. Je ne m'en sentais pas capable. Elle ne concernait que moi, je ne désirais pas mettre mon père à nu devant des yeux emplis de haine. Personne ne pourrait lui pardonner ses méfaits. Personne ne pourrait le comprendre.
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Je n'avais jamais eu l'occasion de croiser deux personnes du même sexe en couple au sein d'Anemis. Je finirais pas m'y habituer, car il n'y avait rien de plus beau que de voir deux personnes s'aimer.
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Yaelle sourit avant de s’écarter. Je pus relâcher la tension de mes muscles.
— Je pourrais t’obtenir une arme, tu sais.
Je me figeai, imaginant mes mains tenir pareil instrument de mort.
— Tu ne seras pas obligé de t’en servir. Tu l’auras, juste au cas où.
La scène qui s’était déroulée cette nuit me revint en mémoire. Les coups qui pleuvaient sur moi, les menaces, la douleur, l’envie d’en finir… J’avais besoin de cette arme. Elle avait raison.
— Qu’est-ce que tu veux en échange ?
— De quoi mieux me vêtir ?
Esquissant un sourire, je tendis une main et Yaelle la saisit.
— Marché conclu.
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Nous pouvons priver un individu de ses dons, mais personne ne peut changer l'essence même d'une personne. (p.146)
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La tête agit pour son propre bien-être. Le cœur agit pour le bonheur des autres.
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