Citations de Lucinda Riley (1150)
Vous êtes un vrai Brésilien ?
- D'après vous, qu'est-ce que c'est , un vrai Brésilien ? Nous sommes une race de métis, de nationalités, de religions et de couleurs différentes. Les seuls vrais Brésiliens sont les nativos, les indigènes qui ont été massacrés par les Portugais quand ils ont débarqué pour s'approprier les richesses de notre pays, il y a cinq cents ans.
La mort est si troublante. Aucun de nous ne l'accepte vraiment. Et pourtant, c'est la seule chose qui nous arrivera de façon certaine...
"Je crois fermement que lorsque quelqu'un est né créatif, dit Laurent, son âme est comme un ciel rempli d'étoiles filantes; un globe en constance rotation vers la muse qui capte son imagination."
Le psychologue en lui comprenait que tout être dans son tort faisait son possible pour minimiser la portée de ses actions. Il y avait toujours une excuse parfaitement valable , une raison à laquelle croyait le coupable, qui justifiait son comportement.
Il ridiculisait haut et fort les gens riche qui achètent des tableaux célèbres à des prix exorbitants, et m'expliquait que la plupart finissaient cachés au fond de chambres fortes pour qu'on ne les vole pas.
- L'art devrait être accessible à tous, me disait-il. C'est un cadeau de l'âme du peintre. Tout ce qu'on est obligé de dissimuler n'a aucune valeur.
Souviens-toi que dans cette vie rude que nous menons sur terre, la seule chose à laquelle nous pouvons nous accrocher, c'est l'espoir.
Tu parles comme si tu étais aussi vieille que moi.
- J'ai l'impression de l'être. Je travaille comme une forcenée depuis trente ans.
- Je sais bien. Et je regrette de t'avoir présentée à Léon. C'est ma faute tout ça, tu aurais raison de m'en vouloir.
- Bien sûr que je ne t'en veux pas. C'est ce que la vie avait pour moi dans ses tiroirs.
Cela ne sert à rien de regretter ce que l'on perd, il faut accueillir ce qui nous attend.
C'est bon pour l'âme de s'occuper de quelque chose ou de quelqu'un.
– Tu sais les hommes sont comme des graines, m'avait-il glissé en souriant un jour que j'utilisais mon arrosoir d'enfant et qu'il se frottait les mains pour les débarrasser de la tourbe au doux parfum. Du soleil, de la pluie... et de l'amour, voilà tout ce dont nous avons besoin.
Pourquoi ceux qui ont tort ne ressentent jamais aucune culpabilité, n'assument jamais la responsabilité du mal qu'ils ont causé ? Quand ceux qui n'ont rien à se reprocher continuent de se punir ?
C'était intéressant de penser combien de personnes de ma connaissance ne supportaient pas le silence. Elles le noyaient sous la musique, la télévision ou les bavardages. Mais moi je l'adorais, parce qu'en fait il n'était jamais vraiment silencieux : il permettait d'entendre une cacophonie de sons naturels : le chant des oiseaux, les feuilles frémissant dans les arbres, le vent et la pluie...
- Mais je ne connais que des cantiques et des chansons folkloriques, Herr Bayer.
- Cela suffira amplement, je vous l'assure, l'encouragea-t-il.
- Et si tu chantais "Per Spelmann" ? suggéra sa mère.
- Cela conviendra très bien pour commencer, ajouta Herr Bayer, en hochant la tête.
- Mais jusqu'à présent, je ne l'ai chanté qu'aux vaches.
- Alors, imaginez que je suis votre vache préférée et que vous me rappelez à la maison, dit Herr Bayer, les yeux animés d'une étincelle d'amusement.
C'est ce que j'aime à la montagne. Nous sentons notre insignifiance. Nous ne sommes que des grains de sable dans ce vaste cosmos.
L'art devrait être accessible à tous, me disait-il. C'est un cadeau de l'âme du peintre. Tout ce qu'on est obligé de dissimuler n'a aucune valeur.
J'ai appris au cours de mes années sur cette Terre que rien n'est immuable - et refuser le changement est la plus grande erreur que les hommes puissent commettre. Il se manifeste qu'on le veuille ou non, d'une multitude de façons. Accepter ce changement est essentiel pour vivre heureux sur notre magnifique planète.
Cependant, alors que nous approchions de Darwin, je sentis mon cœur bondir dans ma poitrine. J'étais à la fois émue et euphorique, comme lorsque je regardais un film exaltant. J'avais hâte de fouler cette terre rouge et désolée. Mon instinct me soufflait qu'elle faisait partie de moi. Ou, plutôt, que moi, je faisais partie d'elle.
Elle se promenait dans le parc ou déambulait dans les rues de la ville, juste pour avoir l’impression de faire partie de l’humanité.
Le problème avec les gens créatifs, c'est qu'ils sont simplement amoureux de l'idée d'être amoureux. Mais ces passions-là ne conduisent jamais nulle part, même si elles atteignent des hauteurs vertigineuses.
Je n'avais jamais été très attirée par la religion, mais si j'avais dû en choisir une, cela aurait été le bouddhisme, où l'on célébrait essentiellement le pouvoir de la nature, que je ressentais comme un miracle permanent se produisant devant mes yeux.