Citations de Lucinda Riley (1165)
C'est ce que j'aime à la montagne. Nous sentons notre insignifiance. Nous ne sommes que des grains de sable dans ce vaste cosmos.
Eh bien, mademoiselle, reprit-il, tous les artistes le savent, les règles existent pour être brisées, les barrières pour être abattues. Nous n'avons qu'une seule vie, et nous devons la vivre en suivant nos désirs.
- [...] La vie obéit au hasard, Maia. C'est une loterie.
On a tendance à croire que les gens qu'on aime vivront éternellement, alors on ne leur pose pas de questions, jusqu'à ce qu'il soit trop tard.
Peu importait qui m'avait mise au monde, seul comptait le don de la vie et ce que j'en faisais.
P501
- Je pense qu'il s'agit d'une simple coincidence.
- Ou du destin. Crois tu au destin. Star ?
- Pas vraiment, nous sommes les artisans de notre vie.
P65
J'en étais venue à croire que Electra recherchait désespérément ces marques d'amour et d'attention afin d'apaiser un profond sentiment d'insécurité.
Créer une image, une réminiscence de la beauté, se raccrocher au moment où on l'a vue, puis la reproduire dans un objet matériel qui l'immortalisait...c'était extrêmement vivifiant.
Quoi qu'il puisse se produire dans nos petites vies, les vagues déferlaient et déferleraient jusqu'à la fin du monde.
Un jour quelqu'un m'a dit que la vie ne nous envoyait que les épreuves qu'elle nous savait capables de surmonter.
J'aimais cette période de l'année où l'été commençait à céder la place à l'automne, puis à son long hiver. Le brouillard enveloppait le sommet des arbres telles d'immenses toiles d'araignées , l'air sentait le bois et la terre humide. Maman trouvait le climat anglais déprimant. Ce devait être très ennuyeux de ne pas être témoin du cycle de la nature, de ne pas voir ces mains magiques et invisibles transformer le vert émeraude des feuilles de bouleau en un bronze doré et chatoyant.
malheureusement, les morts sont partis et il est inutile de prendre une décision – qui s'avérerait sans doute mauvaise – par culpabilité.
Quelques semaines plus tôt, elle pensait que ces vacances en famille à Pandora seraient merveilleuses. Hélas, les circonstances l’avaient menée vers cet état d’angoisse. En cet instant, elle avait envie de s’en aller, de fuir son passé, son présent et leurs conséquences sur son avenir.
Je ne crois pas qu'on puisse vraiment clôturer quoi que ce soit quand on perd quelqu'un qu'on aime.
D'origine élisabéthaine, le demeure se dressait gracieusement devant les contreforts ondoyants des Black Montains, dont les sommets majestueux s'élevaient en arrière plan. En contrebas, l'Usk serpentait à travers la vaste vallée scintillante de neige. La façade en pierre rouge ancienne se divisait en trois pignons, tandis que les carreaux finement ouvragés des fenêtres à meneaux reflétaient les derniers rayons rosés du soleil d'hiver.
- Je préfère supporter le silence de quelqu'un dont j'apprécie la compagnie que le bavardage incessant de quelqu'un qui me tape sur les nerfs.
Grania regarda la mer froide et grise et conçut soudain un immense respect pour ses parents. Quelque part, ils avaient réussi l'impossible - faire des compromis, accepter leur destin et, plus que tout, rester heureux pendant trente-quatre ans.
C'était peut-être tout simplement parce que les couples modernes étaient trop exigeants. La hiérarchie des besoins avait évolué. Un couple n'avait plus les mêmes priorités.
Norfolk, Angleterre
Je fais le même rêve toutes les nuits. C’est comme si ma vie était jetée en l’air, se décomposait en mille morceaux, retombant
sur le sol… en désordre. Tout est là, mais dans le mauvais sens, et la vue est fragmentée. On dit que les rêves sont importants
et qu’ils nous apprennent beaucoup de choses, surtout celles que nous refoulons. Je ne refoule rien. Si seulement je pouvais. Je vais dormir pour oublier. Pour trouver un peu de paix, parce que je passe la journée à me souvenir.
Je ne suis pas folle. Même si, depuis quelque temps, je réfléchis
beaucoup à ce que recouvre le concept même de folie. La terre est peuplée de milliards d’êtres humains, dont chacun possède un génome unique et une perception du monde qui lui est propre. Chaque vue est différente.
J’en suis arrivée à la conclusion que ce que les êtres humains partagent réellement, c’est la chair et les os, la matière physique dont ils sont faits. On m’a souvent dit que chacun avait une façon différente d’aborder la perte d’un être cher. Certaines personnes pleurent pendant des mois, des années même. Elles portent du noir pour montrer qu’elles sont en deuil. D’autres ne semblent pas affectées, en surface du moins. Elles enfouissent leur chagrin. Elles continuent à vivre comme avant. Comme si rien ne leur était arrivé
Cecily ferma les yeux et repensa à sa belle maison et à son magnifique jardin. C'était comme ouvrir un livre qui était resté fermé sur une étagère pendant des années et dont elle aurait oublié la beauté.
- Même routine que d'habitude. J'ai lu un livre, puis je suis allé me promener pour y réfléchir. Je me rends compte qu'aucun de ces ouvrages de développement personnel ne peut vraiment aider, parce qu'en fait on doit s'aider soi-même... Il n'existe pas de solution facile.