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4.16/5 (sur 59 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1973
Biographie :

Ludovic Bouquin a grandi en Côte d'ivoire. De ses années africaines, il a rapporté des couleurs, des ambiances qu'il a précieusement gardées à l'heure de gagner le Sud-Ouest de la France où il est désormais installé.

Il partage son temps entre l'informatique et l'écriture.

"Rémission spontanée" est son premier roman, un récit aux contours largement empreints des volutes de son enfance.


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Ludovic Bouquin et Jean-Pierre Xiradakis - Sauce de Pire


Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
La rumeur d'un miracle embrase Libreville. Jade Wirowski, agent du service action à la DGSE, est dépêchée sur place. Sa mission : découvrir si la guérison de Georges Delau est le résultat de l'oeuvre divine... ou si elle est due à un remède capable de vaincre le cancer, potion miracle venue du fin fond de l'Afrique et découverte par Michaël Delau, un ressortissant français. Au cours de cette mission inhabituelle et pourtant banale, Jade va se retrouver beaucoup plus impliquée qu'elle ne l'aurait imaginé. Son enquête la plonge dans un monde originel impénétrable, qui lui échappe par sa densité de sensations et ses codes. Une intrigue captivante qui entraîne le lecteur dans une aventure où la connaissance ancestrale et les mystères africains pourraient peut-être surprendre nos civilisations.
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Elle distinguait une personne et deux spectres colorés à gauche et à droite de cette personne. Le spectre de couleur variait du blanc jusqu'au noir, sans omettre une seule des couleurs qui existaient sur terre. Dans une version simplifiée, ça représentait le bien et le mal chez tout individu.
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Par habitude, il alla jeter un œil aux tests. Le laboratoire était désert ce qui n’avait rien d’inhabituel à l’heure de la pause déjeuner, il choisit un échantillon au hasard et plaça la préparation sous la lentille du microscope. Il ne put réprimer un cri en découvrant ce qu’il avait sous les yeux. Les cellules cancéreuses étaient en train de régresser pour recouvrir un état sain. En deux heures, le produit reçu par la poste semblait agir sur le cancer. Impossible ! il devait y avoir une erreur quelque part, il n’avait jamais rien vu de tel ! On lui faisait une blague, les échantillons avaient été intervertis.
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La «radio tam-tam» avait comme à l’accoutumée fonctionné à plein régime. Les locaux, de fervents pratiquants, catholiques ou musulmans, étaient tous d’accord : le Gabon était une terre de miracle, ça ne souffrait d’aucun doute possible et tout le monde semblait résolu à l’approcher au plus près comme l’attestait la foule en liesse devant les grilles de la polyclinique. Michaël n’avait parlé du «médicament de Noir» qu’à son père, afin qu’il continue à le prendre et pour le moment personne d’autre, à l’exception de l’institut Curie, n’était dans la confidence. Il se rassura en pensant qu’après tout, un miracle n’était pas à exclure !
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Elle avait réussi à créer le chaos, elle pouvait toucher plus de personnes. Les applications étaient multiples et redoutables. Le monde allait changer profondément, et elle serait à l'origine de sa mutation.
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De retour dans son bureau Étienne dégagea de l’espace sur son plan de travail. Il avait souvenir du dernier colis déballé reçu du continent africain, un flot d’insectes s’étaient déversé devant lui en provenance de graines assemblées sur un fil de pêche. Étienne entreprit d’ouvrir l’enveloppe retenant sa respiration. À son grand soulagement, aucune bestiole n’émergea, il trouva un courrier, des analyses de sang et un étrange flacon protégé d’une couche de carton et d’un tissu. Le liquide d’aspect brun foncé ne lui rappela rien
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«Gérer, c’est prévoir». Michaël avait entendu cette phrase
des dizaines de fois dans la bouche de son père. Pour le
coup, il méritait un zéro pointé ! Le médecin responsable
de l’unité de soins palliatifs de la polyclinique El Rafa
aurait pourtant dû lui mettre la puce à l’oreille. Depuis
l’admission de son paternel, trois semaines plus tôt, il lui
rabâchait inlassablement quand ils se croisaient dans un
couloir : «Ça va aller… avec la grâce de Dieu.» Ou dans
sa version musulmane en terminant par «Inch Allah»
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Paralysé depuis deux semaines, seul le lent mouvement de sa respiration indiquait que son père était encore en vie. Il l’avait appelé un matin vers cinq heures. Une journée après la première ingestion du médicament fourni par leur ménagère, ce timide murmure avait résonné dans la chambre comme un bruit incongru. Cette voix qu’il ne pensait plus jamais entendre l’avait fait se redresser dans le lit à ses côtés, son père avait lentement recouvré l’usage de la parole et avait commencé à bouger
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« Ça va aller… avec la grâce de Dieu. » Ou dans sa version musulmane en terminant par « Inch Allah ». Michaël pensait que c’était fonction de son humeur ou de la confession de la famille du patient hospitalisé et qu’à force de répétition il s’emmêlait les pinceaux. À en juger par l’attroupement qui se pressait devant la polyclinique ce samedi matin, on pouvait raisonnablement imaginer que sa phrase était entièrement justifiée 
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Le Crabe tambour connaissait son pic d’affluence le matin entre huit et neuf heures. Ce petit restaurant dans la commune de La Teste-de-Buch à l’entrée d’Arcachon accueillait chaque matin tout ce que le bassin comptait de pêcheurs professionnels, des capitaines à la plus jeune recrue embarquée sur un chalutier. Une fois le poisson déchargé à la criée, les équipages venaient se restaurer après un ou plusieurs jours passés en mer. La fréquentation des lieux et ce qu’on y servait, à l’exception de l’heure matinale, ressemblaient à un établissement bondé à l’heure du déjeuner. Stéphane y passait prendre un café régulièrement. Les patrons de pêche le connaissaient et il avait rendu service à un certain nombre d’entre eux. Par choix, il avait orienté son club de plongée vers la plongée profonde aux mélanges. Un pari risqué quand le Nitrox et le Trimix étaient devenus à la mode dans le microcosme de la plongée sous-marine. Ces mélanges permettaient aux plongeurs chevronnés de descendre plus bas, plus longtemps, en ne subissant pas les désagréments liés à la narcose, autrement appelée ivresse des profondeurs.
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