Citations de Ludovic Metzker (96)
J’ai vu aujourd’hui l’horreur dans toute sa splendeur.
J’ai vécu l’impensable ou plutôt… « j’ai survécu ! » serait le terme exact parce qu’en réalité, c’est de cela qu’il s’agit : la survie !
Il paraît que les journalistes ont déjà un titre racoleur. Ils aiment cela, une « UNE » qui aguiche comme une prostituée sur le trottoir : ça donne envie… ou pas ! Le sensationnel, ça fait vendre et là, ils vont être servis. Contrairement aux filles de joie, je ne serai pas payé. Du moins, je n’ai jamais vu des morts venir régler une dette.
On s’aime étrangement.
On s’aime parce qu’il faut faire bonne impression devant les autres et que c’est toujours mieux que de se foutre sur la gueule. Ce soir, en regardant la télévision, elle doit se dire que pour une fois, à mon retour, j’aurai un sujet captivant à lui raconter et ainsi, lui faire « son hiver ». C’est ce qu’il se dit quand quelqu’un devient subitement passionnant.
Y a des mecs, ils sont chanceux : ils chopent la bonne femme qui fait tout à la perfection.
Les vrais héros, ce sont ceux qui malgré la peur et la mort vont ouvrir les portes de la liberté. Les vrais héros ce sont ces personnes qui resteront dans l'anonymat pendant que les autres se gaveront de mille félicités !
« Les armes tuent... La pire d'entre toutes porte un nom... Elle fait des dégâts en silence... Son nom ? L'oubli ! Te voici ici et nulle part... À toi, souviens-toi à jamais d'eux ! »
La liberté est une femme à qui nous ne devrions jamais oublier d'offrir des fleurs ou de dire des mots gentils.
Le sage ne lui tournerait pas le dos et tant pis si la jeune femme qui lui faisait face risquait de lui arracher son âme à pleines dents, tant pis i l’instinct de Chasseresse bouillonne en elle.
Le sage dirait tout simplement que nous finissons tous, un jour ou l’autre, par croiser notre destinée et si celle-ci se métamorphose en monstre hideux, quoi qu’il arrive, nous n’y pourrons rien, la vie est ainsi faite : un début et une fin. La mort peut venir de face ou de dos, de la gauche ou de la droite.
Elle ne prévient que rarement.
Si nous devions connaître avec précision la date de notre mort, nous oublierons de vivre.
Se méfier des gens, c’est refuser à prendre des risques et refuser d’en prendre, c’est aussi refuser ce que sont les leçons de vie. Se refuser de vivre, c’est accepter la mort. Si la vie et la mort pouvaient se donner en spectacle, cela pourrait donner, à peu près, ceci :
-« La vie : Arrête de me suivre !
La mort : Je ne te suis pas, je marche sur mes pas !
La vie : Tu marches sur les miens et cela suffit …
La mort : Est-ce de ma faute si je finis toujours par te rattraper ?
La vie : Que dois-je faire pour que tu me laisses en paix ?
La mort : Que tu m’accordes cette danse … Et que tu finisses par m’accepter, car de toi à moi, nous nous aimons !
La vie : laisse-moi le temps de réfléchir à tout ce que j’ai à faire, laisse-moi regarder le temps défiler sous mes yeux, l’air caresse ma bouche, la pluie me laver de mes doutes et alors, je serais sûrement tout à toi…
La mort : Prends tout ton temps, car contrairement à toi, j’ai tout mon temps ! tu es le début et je suis la fin, tu es le jour et moi, la nuit. mais ne te joue pas de moi… Parfois, je n’attends pas ! »
L’appétit vint la ronger. la faim se faisait bruyante à travers son ventre. Aucun humain ne peut lutter contre la faim. Les Chasseurs non plus. La chasse, cette passion, devait être assouvie.
Avec cette sublime robe, elle devenait aussi majestueuse que ces étoiles venues du ciel. Marie le regarda de cet air amusé. Pour la convaincre de s’habiller joliment, il lui fit remarqué combien ce cadre de la nature faisait peine à voir et durant ce voyage, il aurait aimé une vision un peu plus poétique qu’il se faisait de de monde devenu chaotique. Elle s’attache les cheveux en arrière et attrapa la robe avant de se faufiler dans cet endroit plus reculé et lui offrant de quoi se refaire un semblant de beauté.
Après tout, même si elle ne lui devait rien en réalité, elle pouvait faire cet effort qui ne lui en coûtait pas tant.
Une histoire d’enfants ? Les enfants, mon brave Monsieur Joe… il faut sans cesse leur dire qu’on les aime, les rassurer et parfois, il faut les remettre dans le droit chemin en les rouspétant un peu.
Les femmes sont encore plus complexes que l’univers dans son ensemble !
Il ne faut jamais attendre la mort pour aimer les gens.
Les légendes ne s’effacent jamais, elles se partagent et se propagent à travers les gens que nous aimons plus que tout au monde.
Quand on aime, il faut savoir partir…
Nous ne choisissons pas notre famille, mais nos amis, ceux qui nous touchent le cœur, à eux seuls, ils peuvent être bien plus !
Un nom ne change pas la personne que nous sommes toutefois, je vais t’avouer que cela me sied vraiment…
Ceux qui utilisaient la violence, particulièrement ceux qui s’en prenaient aux femmes, n’étaient que des faibles et ne méritaient nullement l’appellation d’homme.
L’amour. Il peut te révéler bien des secrets. Tu peux faire des morceaux tout à fait magnifiques ou devenir vraiment méchant. L’amour fait sourire, pleurer, espérer. J’ai été un peu méchant… J’ai joué sur cela pour lui donner cette envie : danser avec les sonorités… Bach m’a déçu, mais Beethoven fut l’un des seuls à me faire pleurer de joie. Je n’ose même pas imaginer ce que cela aurait donné si Élise avait été présente dans la pièce… La musique, c’est comme l’amour. La magie à l’état pur !
Les histoires ne sont pas définitives… Elles sont effaçables, réécrivables à l’infini et ce que je vous propose, c’est d’en être les témoins. Rien d’autre.
En fait… Je perds certaines notions de base ! Je pourrai te dévoiler le théorème de Pythagore dans son ensemble, t’expliquer une fission nucléaire, la biologie n’a aucun secret, je maîtrise les sciences, mais je serais incapable de comprendre certains basiques.