Luke Pearson

Encore une B.D que j’empruntais complètement par hasard et encore une jolie surprise. « Hilda et le troll » est une petite B.D charmante qui plaira autant aux enfants qu’à leurs parents. La jeune héroïne est pétillante, les paysages sont jolis et l’histoire conjugue avec bonheur une ambiance étrange avec de la tendresse et de l’humour. La B.D est très courte et tout va donc très vite, un peu trop mais on passe un agréable moment de lecture, surtout si on le partage avec un enfant.

C’est l’histoire d’un couple en bout de course, qui tente encore de faire semblant d’y croire. A peine. Elle ne le voit plus, il lui demande si elle veut un amoureux ou juste une présence. Il aimerait hurler sa colère, lui dire qu’elle est devenue tellement chiante… ça ne peut plus durer. Il choisit de se taire. Les silences et les non-dits sont pires qu’une franche discussion. Puis viennent les engueulades inutiles, les accusations non fondées. La ligne rouge est franchie, la séparation inéluctable. Il y a bien une occasion ratée. Cette ultime possibilité de recoller les morceaux à coté de laquelle on passe...



Un sujet des plus banals, déjà vu des milliards de fois. Certes. Mais quand Luke Pearson s’en empare, les choses prennent une autre tournure. Le génial créateur de la série jeunesse Hilda possède un ton inimitable. Il crée un univers, une atmosphère où l’onirisme s’imbrique le plus naturellement du monde dans la réalité. Pendant que ce couple se sépare, des géants veillent sur la mer ou s’amusent à jeter des astéroïdes vers la terre depuis l’espace. Pendant que ce couple se sépare, d'étranges créatures scrutent minutieusement les faits et gestes des humains et un sapin se déracine et se met à danser. Mais personne ne remarque rien. Une famille ne remarque pas l’intrus dans l’entrée qui y reste une heure et puis s’en va. Une petite fille ne remarque pas les efforts d’un garçon pour communiquer par télépathie. Un vieil homme ne remarque pas le corps de son épouse s’élever et se séparer en seize morceaux avant de se rassembler parfaitement.



Sous ses airs naïfs, le dessin exprime beaucoup de choses avec très peu d’effets. La bichromie d’orange et de noir donne un coté crépusculaire parfaitement adapté à cette histoire d’amour qui se termine en douleur.



Bon, ok, ce n’est pas un album super joyeux. Mais il serait dommage de s’arrêter à l’aspect tristounet du scénario. Ce petit livre est beaucoup plus que cela, tellement plus que cela même. Éthéré, vaporeux, inventif, tout en subtilité, il possède un charme fou. C’est juste de la poésie en BD et ça fait du bien.


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Cet album est sorti la même année que le film "The troll hunter" et cette aventure d’Hilda est en fin de compte la première de la série car l’ordre de parution des albums en français n’a pas respecté ce qui a été réalisé par l’auteur en anglais. En partant du quotidien, on entre rapidement dans l’imaginaire puisque dès la deuxième page l’héroïne Hilda lit un livre sur les trolls où ces derniers sont représentés comme des cannibales. Quelques temps après Hilda part une promenade en forêt avec son ami, un animal nommé Twig dont le physique serait celui d’un renne nain avec une queue de fennec. Un tas de pierre lui rappelle justement la silhouette d’un troll, elle est inquiète et après de nombreux rebondissements elle en apprendra plus sur les trolls.

Ce graphisme est assez fouillé et fluide, les couleurs sont bien en phase avec un imaginaire scandinave, l’ouvrage devrait bien plaire en priorité à des jeunes de sept à neuf ans.

Il est à noter que pour cette série le volume "Hilda et la parade des oiseaux" est nominé dans la sélection jeunesse du festival d’Angoulême de janvier 2013.

Très mignonne BD jeunesse où l'on suit la petite Hilda, fillette aventurière et son fidèle Brindille (aux allures de Wölpertinger) dans les montagnes nordiques. De rocher en rocher, de dessin en dessin, ils dénichent un troll et décident de lui mettre une clochette au bout du nez, sait-on jamais s'il se mettait à bouger.

Les dessins ont un côté naïf et les couleurs sont raccord avec les montagnes enneigées et le rapport étroit qu'entretient Hilda avec la nature environnante.

Une petite aventure qui plongera le jeune lecteur dans les légendes nordiques autour des trolls.

Petite BD sympathique qui nous présente la jeune Hilda, espiègle et têtue, qui vit dans un monde merveilleux peuplé de créatures fantastiques.

Les dessins sont très jolis et l'humour bien présent.

Adultes, peut-être plus qu'enfants, y trouveront leur bonheur, avec pour seul regret la courtesse (?) de l'album.

Une bd pour les plus jeunes ? Pas si sûr... évidemment, il y a le petit nombre de pages, les illustrations magnifiques et le texte parfois minimaliste.



Mais c'est sans compter l'atmosphère étrange, décalé et profondément riche de l'univers orignal proposé entre le conte mi-fugue mi-raisin et l'histoire déjanté.



D'abord il y a tout un tas de petites créatures qui habitent les pages; Certaines à tendances kawaï comme les espèces de chats volants que l'on trouve en compagnie des nuages. Mais la plupart, sans jamais être méchantes, ont souvent un double visage, à l'image du troll des montagnes.



Et que dire de ce bonhomme en bois qui rentre à tout moment chez la petite fille pour s'allonger devant sa cheminée. Ne risque-t-il pas de brûler ? Qui est-il ? Pourquoi vient-il chez elle alors qu'il possède lui-même une très joie habitation ? (je ne révèle rien, la première page offre une carte de ce monde)



Enfin je note le personnage de la mère, absorbée par ses dessins et qui laisse son enfant seul, vaquer vers des occupations pour le moins étranges...



Et bien j'ai adoré ce livre qui apporte plus de questions qu'il ne donne de réponses et dont la teneur semble moins dans le fil apparent de l'histoire que dans ses contours, ses zones d'ombres, ses non-dits. Je cours vite m'acheter la suite !

Hilda et sa maman vivent depuis toujours dans une maison isolée au cœur de la vallée. Depuis quelques temps, elles reçoivent des lettres de menace. De toutes petites lettres, pas plus grandes qu’un timbre. Au nom « des habitants des provinces elfiques des vallées du nord », on leur demande de quitter les lieux d’elles-mêmes si elles ne veulent pas subir une expulsion en règle. Une nuit, la maison est attaquée. Le lendemain matin, Hilda entend une voix près de son oreille. C’est un elfe minuscule qui lui veut du bien, persuadé qu’une entente est possible entre son peuple et les humains. Il explique à Hilda que le nouveau premier ministre a promis de débarrasser la vallée de ces deux géantes qui écrasent sans le savoir leurs maisons microscopiques avec leurs énormes pieds. Hilda découvre alors un monde dont elle ignorait l’existence. Pour plaider sa cause, elle se rend d’abord chez le maire de la ville, puis chez le premier ministre et enfin au palais du roi. En chemin, elle va croiser un être étrange et gigantesque qui, depuis des siècles, attend l’amour de sa vie…



Un album étrange et beau, où l’intrusion du surnaturel dans la vie d’une petite fille va bousculer ses certitudes. Une vraie poésie se dégage de ce récit empreint d’une certaine tendresse. On y parle d’amour, d’amitié, d’entraide, et malgré l’aspect onirique et irréel de la quête d’Hilda, le lecteur se laisse embarquer dans un univers devenant de plus en plus crédible au fil des pages.



Le dessin, de prime abord assez naïf, se révèle d’une grande efficacité. A noter que le choix pertinent des couleurs renforce l’impression de douceur qui se dégage de chaque page.



Une magnifique histoire qui ravira petits et grands et dont la suite vient de sortir. Avec son dos toilé, sa couverture non vernie, son papier mate, cet album est en plus un très bel objet. Décidément, difficile de lui trouver un défaut.


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Une BD jeunesse bien sympa, avec des dessins mignons et des couleurs vives.

Hilda l'héroïne est une petite fille intrépide, évoluant dans un univers riche, et aimant les sorties dans la nature, le dessin, et son petit animal Brindille.

Ses aventures l'amènent dans ce premier tome à rencontrer un troll de pierre, et bien qu'elle ait lu un livre sur les trolls elle finit par s'apercevoir qu'elle ne les connait pas si bien que ça...

C'est un album que je conseille pour les jeunes lecteurs.

Une série que j'adore en raison de son côté décalé et de tous les petits trésors, souvent imperceptibles, qu'elle recèle.



Hilda arrive en ville ! Cette jeune fille très libre, qui vivait seule, au milieu de nulle part, à la campagne, se retrouve dans un nouvel environnement.



Elle souhaite explorer de la même manière ce nouveau champ de possibles. C'est sans compter sur les craintes irrépressibles de sa mère qui tente de la protéger de tout danger.



Un tome qui évoque la question de l'urbanité et de ses dangers. Mais notre jeune héroïne va nous offrir à travers son imagination fertile et sa vision fraîche un regard très original et intéressant.



Un volume où Hilda va se perdre mais ce sera pour mieux retrouver des repères qui ne sont pas loin de ceux qu'elle avait au milieu de la nature. Est ce les trolls qui ont aménagé en ville ou bien la nature qui s'étend sur la ville ? Les deux !



A lire ! Oui ! Oui !

Hilda rentre chez les scouts. Comme sa mère avant elle. Hilda va aussi croiser un énorme chien noir qui terrorise la région. Et puis Hilda va rencontrer un Nisse. Comment ça vous ne connaissez pas les Nisses ? Ce sont des esprits domestiques qui vivent dans les maisons. Ils occupent les places perdues, comme par exemple l’espace derrière les bibliothèques où les fentes entre les lattes du parquet. Tous ces espaces forment une pièce supplémentaire invisible aux yeux des humains et c’est là qu’habitent les Nisses. Bref, reprenons. Hilda, des scouts, un gros chien noir et des Nisses. Quel rapport entre tous ces éléments ? Je vous laisse le découvrir par vous-même.



Je suis fan de Luke Pearson. J’avais beaucoup aimé sa réflexion sur le couple dans Loin des yeux et j’adore sa petite Hilda, gamine rêveuse et pétillante, altruiste et pleine de bon sens. Et puis il y a chez Pearson cette faculté à introduire avec une facilité déconcertante des éléments surnaturels qui semble faire partie du quotidien. Sans explication particulière, le tout étant suffisamment bien amené pour que ce ne soit à aucun moment déstabilisant. C’est vraiment très fort. Chaque album est également porteur d’un message humaniste jamais plombant. C’est à la fois simple et profond, poétique et onirique et il se dégage du dessin et des couleurs beaucoup de douceur.



Papier mat, vernis sélectif sur la couverture, dos toilé… ce troisième tome est publié par Casterman mais le changement d’éditeur ne nuit pas à la qualité de l’objet-livre, toujours aussi magnifique. Une série jeunesse incontournable ? Ce n’est pas moi qui dirais le contraire.


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Ma fille adore le dessin anime Hilda issu de cette série et nous lui avons donc offert la bd. Elle a beaucoup aimé et je me suis plongée à mon tour dans cette série originale et bien pensée. L’histoire est très chouette et Présente un bestiaire très riche issu de la culture norvégienne. Les personnages sont tous très attachants et certains sont plutôt énigmatiques, je me réjouis d’en apprendre plus sur ce drôle de bonhomme de bois.

Bref, une série très sympathique et bien pensée qui plaira à tous les publics à condition d’être ouvert à l’imaginaire.

« Bonjour, on est à l'école avec Hilda. Est-ce qu'elle peut sortir avec nous ? »

Quatre petites têtes, trois bonnets, deux tresses blondes, huit paires d'yeux interrogateurs dans l'espoir d'être satisfaits.

Ce ne sont pas des elfes! L'épisode qui mis leur maison en miette est loin à présent, aussi loin que les bonnes vieilles montagnes où elles habitaient.

A présent, Hilda et sa maman habitent en ville, là où ça grouillent, là où ça fourmillent...d'hommes pressés.

La maman d'Hida n'est pas rassurée. Les quatre enfants filent leur chemin dans les escaliers, dans les rues avec son Hilda chérie, ces rues -là semblent plus hostiles et stressantes qu'un bon gros géant de la taille d'une montagne, qu'un peuple d'elfes minuscules rouspéteurs.

Hilda observe, Hilda flaire, fait connaissance avec les maisons, avec ses habitants, les toits différents de ceux qu'elle connaît, avec cet horizon sans montagne ni géant.

Ces petits camarades la mettent rapidement dans le bain de bonnes vieilles farces aux portes d'entrée et de murs à tenir d'un air conquérant comme font des grands, bref d'une journée ordinaire dans le coin.

La ville se prépare pour la grande parade des oiseaux. L'effervescence rend la ville encore plus folle et Hilda manque de rentrer à l'heure comme elle l'avait promis à sa maman.

Et oui; ses petits camarades ont fauché d'une pierre un oiseau et celui-ci ne retrouve plus le chemin de sa mémoire. Comment voler ? Il avait lui aussi un rendez-vous, mais où ?

Mais bon sang, qu'il est insupportable cet oiseau qui parle !!!

Que faire? Donner sa langue aux chats qui son appétit devant ses plumes?



: « Hilda et la parade des oiseaux » est le tome 3 des aventures de la petite héroïne aux cheveux bleues. Forcée de quitter ses montagnes adorées -il faudra lire le tome 2 pour en savoir plus-, sa maman et elle s'accoutument à l'absence d'air pur et d'insouciance. Si la maman a du mal à se rassurer, Hilda reste toujours aventureuse pour les besoins de l'histoire mais cependant obéissante, malgré ces envies d'explorer le dehors. L'aventure vient elle-même détourner notre petit « chaperon » sans chaperon.

Point de loup mais une grande fête qui se prépare et le temps de prendre le temps d'aller de l'avant. Hilda reste curieuse de tout, ronchon mais serviable, elle n'hésite pas à porter secours à l'oiseau qui vient de piquer du bec. La maman en sera quitte pour une petite frousse qui se termine bien.

Ce tome de Luke Pearson reste adorablement fantaisiste et nous surprend par l'originalité de l'aventure proposée. Un tome peut en cacher un autre, différent mais tout aussi divertissant, malin, tendre et drôle.

Les jeunes lecteurs ne manqueront pas les petits détails dessinés, les petites leçons de solidarité évidente et tellement simples, des petites graines éducatives en Bande-dessinée plantées dans un terreau d'imaginaire sympathique.

Frais et dynamique

Hilda est une nouvelle fois en prise avec les trolls.



Pourquoi ces derniers se rapprochent-ils toujours plus de la ville et sont-ils toujours plus nombreux ?



Hilda a été échangée dans le volume précédent et doit tenter de survivre dans cet univers. Pendant ce temps, sa mère cherche aussi sa fille...



J'ai beaucoup aimé cette série dont c'est le dernier tome de la saga.



Alors qu'il apporte un nouveau regard sur le monde, il offre en même temps un univers très cohérent et un dénouement logique.



Nous retrouvons dans ce final la plupart des personnages avec notamment le petit renard renne et l'homme bûche.



L'ensemble forme une sorte de conte qui appelle à retrouver une certaine harmonie avec la nature, que ce soit les autres animaux mais aussi les minéraux et les plantes.



La relation que je trouvais ambivalente entre Hilda et sa maman s'affermit et se renforce avec l'adversité.



Une série d'aventures à dimension poétique et philosophique à lire et à offrir !


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Hilda vit avec sa mère loin de la ville. Dans son univers, il y a des géants de pierre, des elfes ou encore des Woffs, qui sont des sortes de boules de poils volantes.



Son ami et compagnon est un renard-cerf. Parfois un étrange homme de bois vient aussi se poser dans leur maison.



Mais en ce moment, les elfes souhaitent les expulser de leur vallée et rendent leur vie impossible.



Alors que sa mère est en train d'envisager leur déménagement en ville, à Trollbourg, Hilda choisit d'enquêter afin de trouver un compromis avec les elfes.



Une adaptation en roman de la formidable série de bandes dessinées qui nous conte les aventures fantastiques d'une jeune fille et qui est aussi aujourd'hui en animé à la télévision.



Au plaisir de retrouver Hilda, se superpose le désir d'en savoir plus sur ses pensées et émotions.



Si la trame est fidèle à l'original, le désir de comprendre de l'enfant est ici mit en relief avec l'envie d'avoir des réponses mais aussi de défendre son mode de vie dans la nature.



Le récit secondaire constitué par le géant de pierre apporte une touche poétique et mythologique à l'histoire.



Le lecteur ressent à la fois une grande empathie avec le désir d'être un être vivant parmi d'autres dans la nature et la peur du changement. Une histoire allégorique sur l'obligation de grandir...



A lire !
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Mais qu'est ce que c'est que cette mitraille de cailloux dans les carreaux de la maison?

Pourtant, Hilda et sa mère sont une famille sans histoires. La petite est née et a grandit dans cette bonne vieille baraque en bois aux milieu des montagnes sans qu'aucun voisin n'est rien à redire.

Et pourtant, il suffisait de regarder à ses pieds-de remplir une bonne pile de papier- pour être averti, si si.

Attention! Les demandes administratives pour autorisation de visibilité d'un elfe gros comme un caillou- un caillou d'humain- sont longues et lourdes mais, ce petit bonhomme là, à fait une entorse aux grands règlement des elfes pour chercher le compromis.

Bref ! Ces peuples minuscules sont mécontents ! Ne leur proposez pas des tartes de bon voisinage pour ne pas vous retrouver entarté dans la seconde.

Cette Hilda et sa maman traversent leurs maisons avec leurs vilaines bottes immenses, la lumière de leur maison donne un éclairage comme en plein jour et cette gamine, il faut le dire, parle trop fort !

Peut-être que ce géant qui se cache derrière la montagne et ne se montre que la nuit pourrait leur apprendre le sens de l'amabilité aux mini-casse-pieds. Encore faudrait-il que la pauvre Hilda puisse le trouver lorsqu'il apparaît et disparaît. La maman songe à déménager mais Hilda, serrant sa bestiole et l'oeil sur l'horizon des Woffs qui migrent par nuit tombée, voit les choses autrement ! Non d'un petit bonhomme !



: « Hilda et le géant de Minuit » est le Tome 2 de cette série en Bande-dessinée dont l'auteur Luke Pearson est britannique. D'où le plaisir et le jeu du non-sens permanent qui est fin et délicieux.

Les multiples postures de cette petite héroïne à la fois tendre et rouspéteuse sont amusantes, les lecteurs souriront des dialogues aux illustrations, avec l'impression parfois d'être dans un petit dessin animée caustique. Ces insupportables elfes avec des bras « bâton » sont trognons même si la petite Hilda donnerait volontiers un sou pour leur donner un petit coup de pied au derrière d'exaspération. Les apparitions du géant de minuit apporte une douce poésie nocturne qui voile les querelles, Hilda tentera de l'aider à trouver sa promise. Ce petit univers de Hilda navigue entre la drôlerie malicieuse et nostalgique de l'enfance d'un « Calvin et Hobbes » de Watterson, son imaginaire laisse un petit goût de fantaisie « Mombins » de t Ove Jansson en plus, aussi fantastique, onirique et où le réel et l'imaginaire cohabitent de façon ordinaire. Cette série est à ne pas manquer pour les enfants et les parents !

AH ! j'ai toujours su que les objets qui disparaissent dans la maison ont une propre vie, ..quand je cherche mon trousseau de clés par exemple, ou qu'une chaussette joue à cache-cache ..Merci Hilda ! je vais pouvoir dire que chez moi j'ai des hôtes magiques. qui s'occupent de mes objets ! ....et pas du ménage Zut !



Cette petite fille Hilda accompagnée de son chien Brindille est maligne, créative, elle a même planté une tente dans sa chambre pour "voyager".... elle est pleine de bon sentiments et les valeurs que veut lui inculquer sa mère ne sont pas du tout démodés au contraire : l'altruisme, l'entraide ; A travers son parcours initiatique chez les scouts, elle pourra découvrir "l'art de la simplicité" !mais quelle est cette mystérieuse bête noire qui terrorise tout un village ?



Oh comme cette bande dessinée "fait un bien fou" ! laissez tomber les mangas insipides, les romans à l'eau de rose...!



Une belle bande dessinée aux couleurs vives.

Nous revoici à TrollBourg avec plaisir en compagnie d'Hilda et de Brindille son fidèle compagnon pour de nouvelles aventures palpitantes !

Elle a toujours la bougeotte pour partir de promener avec ses amis. Sa mère n'est pas toujours d'accord mais elle l'entraînera sans le vouloir dans une situation pleine d'intrigants lutins qui s'avèrent mal intentionnés.. toujours intrépide et astucieuse, Va -t-elle se sortir de cette drôle de forêt ?



Une bande dessinée dynamique, pleine d'humour ;des illustrations colorées et les couleurs sont associés à chaque situation d’atmosphère, calquée sur les émotions d'Hilda...très chouette histoire, adoptez des lutins !

Hilda étudie les êtres qui l'entourent et les dessinent. En ce moment, elle est plutôt porté sur les trolls. Ça tombe bien, un troll va croiser sa route.



J'ai aimé découvrir l'univers de Luke Pearson avec ce premier tome. C'est toute en gaieté et en créatures fantastiques.

L'histoire est facile à lire. L'aventure est simple mais entraînante. Si l'ensemble avait été un peu plus étoffé ça aurait été encore mieux mais c'est déjà très sympathique ! Je lirai la suite avec plaisir.

Un troisième tome toujours riche en couleurs et en petits détails, et à la colorisation superbe, cette série d'albums est vraiment très agréable à regarder.

L'histoire est mignonne et la petite héroïne Hilda attachante et pleine de caractère et de vie.

Plusieurs thèmes sont abordés, la ville et ses dangers, le respect des animaux, et l'album peut être parcouru avec plusieurs niveaux de lecture.

Un petit plaisir d'enfance que je compte renouveler avec la suite de la série...

Dans le monde d'Hilda, il y a un monde parallèle, celui des nisses qui vivent dans les recoins de la maison. Hilda s'inscrit chez les scouts et compte bien gagner des badges, mais ce monde parallèle, va la perturber dans sa quête et attention à ce gros chien loup mystérieux... Luke Pearson crée un univers un peu merveilleux, qui me fait penser un peu à Harry Potter avec ce rapport entre le monde réel et le monde magique. C'est plein d'imagination et assez poétique. Je regrette cependant qu'il y a parfois trop de vignettes par planche, ce qui rend la mise en page un peu fouillis, et aussi, l'univers des scouts ne me passionne pas particulièrement.