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3.9/5 (sur 79 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Monzón , 1968
Biographie :

María Luz Gabás Ariño est une romancière.

Après avoir vécu une année à San Luis Obispo en Californie, elle fit des études à Saragosse où elle reçut sa licence en Philologie Anglaise avant de devenir professeure d'université.

Pendant des années elle a mené de front l’enseignement, un travail de traduction, la rédaction d'articles, la recherche littéraire et linguistique et la participation à des projets culturels, théâtraux et cinématographiques.

"Des palmiers dans la neige" ("Palmeras en la nieve", 2012), son premier roman, devient un best-seller et est adapté au cinéma en 2015.

Luz Gabás réside depuis 2007 à Anciles, près de la ville de Benasque, où elle passe désormais son temps à écrire.


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Palmiers dans la neige (VOST) - Bande Annonce


Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Peu de femmes dans la vallée avaient eu l'occasion de voyager aussi loin, et ce qui pénétrait les sens dans la jeunesse résistait aux cicatrices des années.
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Mais, pour elle, ce serait à jamais l'histoire de personnes dont le grand accomplissement aurait été de modifier l'histoire rigide et inamovible d'une maison de pierre centenaire, qui affrontait à présent son avenir avec la même détermination pleine d'espoir et tremblotante qu'un fragile papillon.
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On ne peut pas transplanter un arbre au tronc si gros, ni une fleur déjà poussée. Elle mourrait. A moins de creuser profondément, leur répondrait-elle, de laisser les racines prendre le plus de terre possible et d'arroser en continu. De plus, ajouterait-elle, les racines d'une personne ne sont pas des objets physiques. Les racines se portent à l'intérieur. Ce sont des tentacules qui s'étendent le long de nos terminaisons nerveuses et qui nous maintienne entiers. Elles nous suivent où que nous allions.p430/431
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Tout ira bien, ment-elle. Elle ment parce qu’elle le sait, elle souffrira chaque fois qu’elle traversera la cour, entrera dans la salle à manger, posera la main sur la rampe blanche de l’élégant escalier. Elle souffrira chaque fois que l’on prononcera le nom du pays où tu pars. Chaque fois qu’elle entendra le moteur d’un avion.
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La génération de Clarence disposait d’ordinateurs, de mails et de téléphones pour contacter sur-lechamp leurs proches. Il en résultait des êtres impatients, ne supportant ni l’incertitude ni l’attente, et le moindre retard dans la satisfaction de leurs désirs devenait une lente torture.
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"La famille est comme une forêt, lui avait-il dit. Si tu es en dehors, tu ne vois que sa densité. Si tu es à l'intérieur, tu peux voir que chaque arbre à sa propre position."p430
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Peu importe à quelle vitesse on va. Si on en croit un proverbe africain, tu peux te lever aussi tôt que tu veux, ton destin se sera levé avant toi.p430
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Je ne pourrai ni te voir ni te toucher, mais où que tu sois tu feras partie de moi.
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