Citations de M.H. Fairheart (13)
Le souffle court, Azraël aida l’Abysséenne à se redresser et l’attira contre son torse. Une étrange sensation de satisfaction s’empara de lui. Pour autant, son plaisir se trouvait quelque peu altéré : il ne voulait pas qu’il s’achève si vite. De son coté, frémissante, Lilith caressa négligemment les abdominaux du Destructeur, non sans déposer quelques baisers sur ses pectoraux. Elle glissa lascivement ses doigts jusqu’au cou de son amant, taquine.
Lilith observa la tenue blanche et pivoine, couverte de rubans et de dentelles de sa comparse. A cela s’ajoutaient les interminables boucles de sa chevelure rose soignée, son teint de porcelaine aux joues délicieusement colorées, et ses grands yeux naïfs toujours de cette éternelle couleur rose qui la caractérisait.
Pour ce peuple disparu qui savait métriser le temps et qui vénérait Yggdrasil, trois faune régissaient l’équilibre de Gardriaah. Trois divinités qu’ils glorifiaient jadis. Le passé, Mnémosyne, le présent, Gayalad, et l’avenir, Neveryn. Ces dernières vivaient auprès de l’arbre sacré.
Je suis un saigneur… Pas Joh le clodo. Si moi je n’en ai pas, qui en a ? Néanmoins, en raison de sa rareté, tu comprends la quantité. Je ne le conservais que pour une urgence.
Avec l’éclat des lucioles et des autres fleurs locales, la princesse dégageait une aura mystique tant sa peau et sa chevelure s’harmonisaient à ces couleurs si particulières.
Bien sûr que je l’ai provoqué ! Dois-je te rappeler que nous sommes en guerre, qu’elle est d’un côté et moi de l’autre?
Mettre à mort ? Quelle bien vilaine expression ! La Sainte rétablissait simplement la justice […] Pas une goutte de sang n’a coulé qui ne soit justifié
Prie pour que je ne me répète pas, Kirion. Crois-tu sincèrement que j’en ai quelque chose à foutre que ton humaine crève?
Une déflagration karmique envahit les plaines de Tonksa. Une ombre les suprlomba. Au dessus d’eux, une wyvern harnachée d’or se détachait dans le ciel.
Les émois du cœur ne peuvent prendre le pas sur une décision raisonnable.
Je me fous de qui tu es, et pourquoi tu es là. Mais toi qui sais tout et qui t’en vantes, tu aurais alors dû également anticiper le fait que jamais je n’accepterais de briser mon futur mariage, juste parce qu’un inconnu pervers me le demande !
« Les émois du cœur ne peuvent prendre le pas sur une décision raisonnable. »
« La confiance… La rouquine n’y associait que deux mots : vulnérabilité et dépendance. Comment pouvait-elle, en toute conscience, croire en autrui et s’abandonner à sa bienveillance ? Comment ne pas prendre en considération la faiblesse de tout être qui pousserait nécessairement à une trahison sans clémence ? »