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Critiques de Mademoiselle Caroline (691)
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La différence invisible (BD)

À 27 ans, Marguerite est une jeune femme tout à fait comme les autres. Elle aime les journées ensoleillées, son chien et ses chats, le chocolat, la cuisine végétarienne, travaille dans une grande entreprise et vit en couple avec Florian. D'apparence donc, elle ne se distingue pas des autres femmes de son âge. Mais, au fond d'elle-même, elle se sent différente. Elle ne supporte pas le bruit, sort peu, au grand dam de son ami qui peine à l'emmener avec lui, n'arrive pas vraiment à discuter avec les autres, préfère être seule avec ses chats et a de nombreuses manies, comme celle, par exemple, d'emprunter toujours le même chemin pour se rendre à son travail, tête baissée et à toute vitesse. Marguerite ne le sait pas encore mais elle est atteinte du syndrome d'Asperger, une forme d'autisme. Une différence invisible aux yeux de son entourage...



Julie Dachez, sous les traits de Marguerite, nous livre un témoignage poignant, intelligent et saisissant sur le syndrome d'Asperger. Diagnostiquée seulement à 27 ans et ce, malgré les médecins qu'elle a pu consulter jusqu'à ce jour, l'auteure raconte avec sincérité et émotion son parcours et son combat au quotidien, notamment les efforts qu'elle doit fournir pour discuter avec un collègue, choisir des vêtements qui soient le plus doux possible, dormir dans le même lit que son conjoint ou partir en week-end. Des scènes somme toutes banales pour quiconque. Une fois le diagnostic posé, elle a enfin pu mettre des mots sur ses maux et a pu chercher à savoir qui elle est vraiment, s'harmoniser avec ce qu'elle est au fond d'elle-même. Loin de se culpabiliser, elle a mis en ligne des vidéos afin de vulgariser le syndrome d'Asperger. Grâce à Mademoiselle Caroline, au dessin, et Fabienne Vaslet, inspiratrice du projet, elle a mis en image son expérience. Graphiquement, le trait est léger et encré, la dessinatrice injecte habilement les différentes couleurs, passant du monochrome au chatoyant, suivant l'état d'esprit de Marguerite.

Un album émouvant, didactique et enrichissant. Un album qui, on l'espère, permettra de réduire l'errance diagnostique, les doutes et le désarroi des personnes concernées ou proches.

En bonus, un petit mémento, simple et bienvenu, sur l'autisme.
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La différence invisible (BD)

Le syndrome d’asperger est une forme d’autisme légère, sans retard de langage ni déficience intellectuelle. Par conséquent, c’est un syndrome qui peut passer totalement inaperçu au point que même les personnes qui en sont atteintes l’ignorent parfois.

L’auteur de cette bande dessinée, dessinée sous les traits de Marguerite, 27 ans, atteinte par ce syndrome, a voulu nous raconter son quotidien, ses angoisses, ses passions et son mal-être dans certaines situations professionnelles ou personnelles qui l’obligent à entretenir des relations sociales.

Longtemps elle s’est sentie différente, inférieure aux autres, sans savoir pourquoi.

Elle avait pourtant été vue par de nombreux médecins des années plus tôt mais sans qu’un diagnostic ait pu être établi.

C’est donc avec soulagement qu’elle accueille le diagnostic, cela sera pour elle une sorte de reconnaissance et de renaissance.

Cette bande dessinée est passionnante à bien des égards, elle m’a permis de mieux connaître les particularités de ce syndrome et de découvrir l’univers d’une personne attachante bien que peu portée sur les interactions sociales.

J’ai été émue mais pas vraiment étonnée de voir que tous les handicapés ne sont pas perçus de la même façon, comme s’il y avait des degrés d’acceptation différents selon le type de handicap.

Cet album montre bien le peu de connaissances que nous avons réellement des différentes formes d’autisme en France, et cela concerne visiblement autant les professionnels que les profanes.

Le jeu des couleurs est très judicieux, la couleur rouge met en évidence ce qui pose problème à Marguerite au quotidien (les bruits incessants par exemple), mais peu à peu, la couleur va prendre le pas sur le gris et va nous montrer comment elle trouve sa place en s’intégrant doucement au décor et à la vie.

Une bande dessinée fine, sensible et intelligente avec en prime de tendres dessins.
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Chute libre : Carnets du gouffre

La première fois, c'était en 2003... Blonde, les joues roses, des vêtements très colorés, un visage souriant et toujours de bonne humeur, Mademoiselle Caroline respire le bonheur et la joie de vivre. En apparence... En ce fameux jour de mars 2003, elle emmène son tout jeune fils malade chez son médecin. Ce dernier lui demande alors "Vous ne riez plus ?". Cette remarque va bousculer la jeune femme qui s'est sentie vide d'un coup, comme liquéfiée, et sombrer. Et c'est presque en en riant qu'elle dit à son Homme, une fois à la maison, que son médecin lui a prescrit des antidépresseurs. Un médicament par jour pendant 30 jours. Une fois ce mois passé, Mademoiselle Caroline arrête d'un coup. Mais c'est alors que tout redevient lourd et pesant et qu'elle se met à pleurer sans raison apparente. La remplaçante de son médecin lâche alors le mot, elle souffre de dépression...



Illustratrice-graphiste, Mademoiselle Caroline est une jeune femme pétillante, souriante, pleine de vie. Mais elle est passée par quelques années difficiles, entre 2003 et 2009, au cours desquelles elle a souffert de dépression. Médicamentation, phases de hauts et de bas, repli sur soi, séance chez différents psys, vie familiale et sociale bouleversée... Ce sont toutes ces étapes qu'elle raconte dans cet album intimiste et ô combien salvateur pour elle. Dans cet album de plus de 150 pages, l'auteure y insère les croquis de son petit carnet réalisés pendant ses chutes libres, traduisant au plus près ses états d'âme. Elle explique combien la dépression est une vraie maladie (pour ceux qui en douteraient encore) qui peut se soigner (médicamentation et suivi psychiatrique). À travers ses dessins jetés, ses différentes techniques utilisées, ses pages aérées et son trait dynamique, Mademoiselle Caroline se livre avec émotion et sincérité. Un album intelligent, drôle parfois et utile.
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Année zéro

Un grand merci à Babelio et aux éditions Delcourt...



Madeleine, à 27 ans, est une jeune femme énergique, belle, pimpante, hyperactive, et, avec Antoine, ils forment un couple épanoui et heureux. Si elle aime danser, lire, manger, boire, le vélo, ce qu'elle aime par dessus tout, c'est son métier de sage-femme qu'elle exerce en libéral, à travers tout Paris, et à l'hôpital. Elle aime tout dans sa profession, que ce soit le côté médical ou l'accompagnement. Si, en ce début du mois de décembre, cela ne se voit pas, la jeune femme est enceinte de 5 mois. Si elle stresse un peu pour les prochains mois à venir, Antoine est là pour la rassurer et n'est-elle pas la mieux placée pour savoir comment cela se passe ? N'a-t-elle pas prodigué moult conseils à ses patientes ? Oui mais Madeleine va très vite se rendre compte que dès lors qu'il s'agit de sa propre grossesse, puis de son propre enfant, ce n'est pas vraiment la même chose...



En s'appuyant sur des témoignages de sages-femmes et de mères, Anna Roy et Mademoiselle Caroline mettent en lumière le bouleversement, pour ne pas dire le chamboulement, qu'est la venue d'un enfant au monde. Des premiers mois de la grossesse à la première bougie soufflée, Anna Roy, sage-femme de l'émission « La Maison des maternelles », retrace les moments les plus importants comme les plus anecdotiques. Du repos imposé en fin de grossesse, de l'épreuve de l'accouchement, de la panique face aux pleurs incessants du bébé, des difficultés du post partum (fatigue chronique, émotions en dent de scie...), du baby blues mais aussi de la fin de l'insouciance, de la disparition du couple en lui-même qui doit désormais composer à trois, de la vie au quotidien qui semble un marathon, de la répartition des tâches, de l'incessant travail maternel, du manque d'accompagnement, des conseils soi-disant bienveillants de l'entourage, de la pression sociale et parentale... Madeleine, comme certainement beaucoup d'autres femmes, est passée par toutes ces épreuves. Des épreuves qui, par ailleurs, lui feront reconsidérer son métier. Mais tout n'est évidemment (et heureusement) pas noir dans cet album puisqu'une naissance apporte aussi son lot de petits bonheurs. Et l'auteure ne manque pas d'alléger son propos, certes réaliste, avec quelques notes d'humour, d'autant que, immanquablement, tout finit par s'apaiser et que l'on comprend qu'être parent, cela s'apprend. Graphiquement, le trait léger, parfois plus grave, de Mademoiselle Caroline sert à merveille cet album touchant et réaliste. Le fil rouge récurrent tout au long de l'album montre parfaitement ce sentiment d'entrave et d'empêchement mais aussi de lien fort qui habite Madeleine.

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La différence invisible (BD)

Marguerite est une jeune femme qui a apparemment tout pour être heureuse : un travail, un appartement, un copain, Florian, un chien et deux chats. Elle est intelligente et jolie. Mais quelque chose ne va pas dans sa vie : elle n’apprécie pas les apéros ou les dîners avec les « potes » de son copain – elle-même n’a pas d’amis –, les bavardages entre collègues autour de la machine à café. Le moindre bruit l’agresse, tout comme la lumière trop vive ou encore les vêtements « qui grattent ». Elle a des rituels immuables, se lève toujours à la même heure, fait les choses dans le même ordre, prend le même chemin pour se rendre à son travail. Le moindre imprévu, si petit soit-il, l’angoisse. C’est seulement à 27 ans qu’elle va enfin comprendre pourquoi elle est ainsi. ● J’ai adoré cette bd qui montre bien les affres quotidiennes des personnes Asperger. Leur entourage ne les comprend pas. Ce que les gens aiment faire, en général, notamment se retrouver entre amis pour boire un verre ou partager un repas, est pour eux une torture. Ainsi Marguerite se fait traiter de « boulet ». ● Mais le pire c’est que les médecins ou psy en France (qui a un retard important dans ce domaine) ne connaissent pas cette pathologie et ne savent donc pas la reconnaître. On dit à ces personnes de « s’ouvrir aux autres » alors que c’est ce qui les effraie le plus. ● Les dessins sont très beaux et conviennent particulièrement bien au sujet, notamment l’utilisation des couleurs. ● Julie Dachez ne cache pas que c’est sa propre histoire qu’elle raconte, et on sent bien que les situations ont été vécues. ● Cette bd permet de faire connaître le syndrome d’Asperger, ce qui est utile à la fois pour ceux qui n’ont pas encore été diagnostiqués mais aussi pour les personnes « neurotypiques », afin qu’ils comprennent mieux certaines personnes qui leur paraissent bizarres et asociales. ● Un album plein de sensibilité que je conseille vivement.
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Touriste BD

Très tôt, Julien s'est intéressé à la géographie. Le premier livre qu'il a ouvert était un atlas et il dormait même avec un globe terrestre. Aussi, dès qu'il en a eu l'occasion, il est parti vérifier si tout ce qui était écrit sur l'atlas était vrai. Il a passé plusieurs mois sur un même continent et en est revenu avec cette certitude : il allait voyager. Aussi souvent et aussi longtemps que possible. Ni baroudeur, ni explorateur, ni conquérant des terres vierges ou des sommets vertigineux. Un simple touriste qui veut découvrir le monde. Première étape : la Colombie. Et tant qu'on y est, la ville de Medellín, l'ancien fief de Pablo Escobar..





Adapté du roman éponyme de Julien Blanc-Gras, ces carnets de voyage se croquent à l'envi. De la Colombie au Mozambique en passant par le Maroc, la Chine ou le Brésil, l'auteur nous livre des anecdotes, croustillantes ou rocambolesques, sur ces différents périples. Mais aussi sur les gens croisés ici et là, que ce soient les autochtones ou les touristes dont il aime parfois se moquer. Un album bercé tantôt de désillusions tantôt de lucidité tantôt d'humanité. Cet album est plus une leçon de vie qu'un carnet de voyage. En effet, Julien Blanc-Gras s'attarde peu sur les paysages environnants (sauf quelques planches muettes ici et là) mais bien sur ses impressions, ses rencontres. Mademoiselle Caroline, de son trait vif et de ses couleurs pétillantes, illustre parfaitement ces voyages dépaysants.

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La différence invisible (BD)

GROS COUP DE CŒUR ROMAN GRAPHIQUE



Le témoignage poignant de Julie Dachez qui découvre sa « différence » à l’âge de 27 ans ... autiste Asperger ...



27 longues années à vivre comme « en-dehors », plus spectatrice qu’actrice de sa vie.

27 longues année à tenter, si vainement, de rentrer dans ce moule, cette absurde conformité !



C’est un parcours de vie compliqué.

C’est ce sentiment étrange et oppressant d’être différente des autres ; de jouer un rôle pour répondre à la normalité environnante.

Il n’y a pas de pathos mais simplement une immersion dans le quotidien de Marguerite (alias Julie).

Un quotidien rythmé au millimètre près, à la seconde près.

Un quotidien si fatigant, un combat perpétuel.

Quand il est si difficile de s’adapter aux

codes sociaux qui ne sont pas les vôtres.



Ce roman graphique, c’est aussi le fruit d’une rencontre avec l’illustratrice Mademoiselle Caroline qui a donné vie à cette histoire par des dessins aux traits doux et des couleurs vives pour ces émotions qui, parfois, débordent un peu trop ...



Alors voilà, cette « différence invisible », je la connais bien. Je la côtoie tous les jours, depuis quatre mois maintenant. Quatre mois que j’accompagne deux jeunes-hommes de 16 et 19 ans porteurs de troubles autistiques. J’ai appris, comme on dit « sur le tas ». Beaucoup d’observations au début et petit à petit, par la confiance réciproque, nous apprenons ensemble : je les accompagne et eux m’enrichissent tellement humainement ...



Mes derniers mots seront pour vous, Julie : merci pour ce beau témoignage ! Et toutes mes félicitations pour votre parcours.



À vous lecteurs(trices) je ne vous pose pas la question cette fois-ci, à savoir si vous êtes tenté ... NON ! je vous dis simplement : LISEZ-LE !

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La différence invisible (BD)

Merci Babelio d'exister ! Grâce à toi, j'ai lu le commentaire enthousiaste de Christophe_bj sur cette "différence invisible", un roman graphique exceptionnel ! Merci Christophe pour cette belle découverte.

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Cette "différence invisible" c'est le quotidien de Marguerite, différente, qui a du mal à nouer des relations sociales, qui préfère ses chats et son chien, qui ne comprend pas les allusions.... Mais qui malgré tout, travaille, a une vie amoureuse.... Mais cette différence la fatigue, l'irrite, l'éloigne...

Elle va finir par s'informer seule (pas beaucoup d'aide des médecins) avant de tomber sur le médecin qui va lui expliquer le syndrome d'Asperger.

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La BD est géniale car on a le vécu de qqun qui vit ça au quotidien. Depuis ses difficultés, jusqu'aux remarques blessantes....

Un coup de chapeau à l'auteure qui s'est mise en scène sans tabou. Cette BD est une merveille pour tous ceux qui veulent s'informer sur l'autisme.

En plus les dessins et les couleurs sont vraiment très sympa !



Bravo !
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Protocole commotion

Club N°54 : BD sélectionnée ❤️

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Un album drôle et très touchant.



L'humour y est omniprésent : les surnoms des joueuses, les punchlines du club de la lose, les dessous de la troisième mi-temps ...



Une vraie réussite !



Gwen

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Malou découvre le rugby féminin (qui est le même que le rugby masculin !) par hasard.



Dès le premier entraînement, elle s'y plaît.



Enfin un sport qui lui permet de s'affirmer et d'être elle-même.



Cela va se répercuter sur sa vie personnelle et professionnelle.



Belle évolution à l'aide du sport.



Mel

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Une femme plonge dans l'univers du rugby, en ressort plus affirmée.



Chouette lecture.



Morgane R.

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chouette BD pleine d'émotion sur l'acceptation de l'autre tel qu'il est.



Message positif à toutes les jeunes et jeunes au masculin mal dans leur peau.



Une réussite de plus pour mademoiselle caroline...



Je vous encourage à découvrir ses autres albums.



Une autrice vraiment intéressante.



Jacques

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Malou (Marie-Louise), 24 ans n'a pas un entourage très bienveillant et très porteur : sa famille est oppressante et ne pense qu'à l'arrivée d'un bébé, son compagnon jaloux et possessif, ses collègues hostiles et humiliants.



C'est dans le rugby qu'elle va trouver de l'épanouissement, même si l'album commence par ce protocole commotion !



L'ambiance et la valeurs du rugby sont bien représentées, tant dans les dessins que dans le scénario.



Quelques longueurs toutefois avant d'arriver au dénouement.



Virginie

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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La différence invisible (BD)

Je voudrais vous parler de Marguerite. Son histoire ordinaire nous est racontée dans une BD merveilleuse et insolite, La Différence Invisible. L'auteure, alias Marguerite, la narratrice, se nomme Julie Dachez. Marguerite a 27 ans. " Elle aime les animaux, les journaux ensoleillés, le chocolat, la cuisine végétarienne, son petit chien et le ronronnement de ses chats ".

Marguerite vit dans un monde qui lui est hostile. Se déplacer dans la vie est fait de rituels. Chaque jour, elle doit appréhender ce monde par ces rituels pour aller au travail puis revenir vers chez elle, son monde à elle, son cocon. La routine rassure Marguerite : passer devant sa librairie, puis sa boulangerie, les rues, les escaliers, jusqu'à parvenir à son bureau...On dirait le Petit Poucet qui sème des petits cailloux pour s'assurer de retrouver son chemin. C'est un peu cela, à la différence près que Marguerite jette carrément des grosses pierres devant elle pour sauter dessus à pieds joints et tracer un chemin qui lui évite d'aller dans des zones qui lui paraissent hostiles, c'est-à-dire totalement inconnues de son monde, là où elle n'a aucun repère.

Son environnement est parfois fait de bruits. Chaque fois que Marguerite ressent une peur panique, le paysage autour d'elle devient rouge, tout devient rouge, les mots, les bruits autour d'elle, des situations parfois particulières.

Marguerite est naïve, prend tout au premier degré. Ses collègues de travail s'en étonnent, ironisent. Ses amis aussi, jusqu'à son compagnon Florian. Peu à peu, nous voyons le fossé se creuser entre Marguerite et les autres. On lui parle à chaque instant de ce qu'il faut faire, ce qu'on fait dans la vraie vie, quand on est normale... Au fond, c'est quoi une vie normale ?

Marguerite déteste les imprévus. Chaque imprévu est un cauchemar qui fait irruption dans son cadre de vie réglé comme du papier à musique. Seul, son cocon, c'est-à-dire un appartement fait de chats et de silence, la sécurise.

L'enfer n'est pas qu'au travail. Les invitations chez les amis sont aussi un supplice. Il y a justement une scène décrite merveilleusement où le personnage de Marguerite, vissé sur le canapé s'efface peu à peu du paysage des convives qui parlent fort et dansent : tandis que la scène qui l'entoure vite petit à petit au rouge vif, Marguerite devient invisible.

Marguerite en a marre d'être jugée en permanence. Pourquoi essayer de faire comme les autres ? Au fond d'elle, Marguerite sait qu'elle vaut la peine d'être aimée pour de vrai. Dans ces conditions, comment continuer à se faire confiance, à croire en soi, à se dire que tout va bien ?

Un jour Marguerite décide de chercher les réponses qui lui manquent, pour expliquer son mal-être. Elle va sur Internet. Elle découvre le syndrome d'Asperge, qui est une forme particulière d'autisme. C'est comme une joie de pouvoir enfin mettre un nom sur son état. Elle pense enfin avoir trouvé la clef. Pourtant il y a encore quelques obstacles à son chemin et elle va les franchir un à un... Mais je ne vous en dit pas plus...

J'ai adoré cette BD. Le titre m'a longtemps intrigué. En refermant le livre, je me suis dit qu'il y avait plusieurs façons de le comprendre. La différence invisible, c'est tout d'abord une façon de présenter un monde, un environnement qui n'accepte pas la différence, en cherchant justement à l'effacer. Mais la démarche de Marguerite est aussi de rendre sa différence acceptable, donc d'une certaine manière invisible en permettant que cette différence puisse faire partie à part entière de notre société. Enfin, la différence invisible, c'est aussi cette manière que Marguerite a de disparaître dans un paysage qui lui est hostile...

Dans cette BD, il y a parfois aussi de l'humour. Par exemple, l'entretien avec la directrice RH est un petit bijou...

Le récit est inspiré de la véritable histoire de l'auteure Julie Dachez et sa rencontre avec la libraire-illustratrice Mademoiselle Caroline, va lui permettre de donner corps à son histoire. J'ai refermé cette BD touché par l'intelligence et la sensibilité de ce ce témoignage, avec quelque chose au ventre qui vibrait. C'est fou comment une BD peut faire trembler les yeux, le cœur, nos vies quoi...
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La différence invisible (BD)

Qu'est-ce que ce livre fait du bien...



Julie Dachez commence par dire que cette BD est dédiée à tous les déviants, les "trop comme ceci" ou les "trop comme cela". Qu'il n'y a rien à guérir chez nous, rien à changer. Notre rôle n'est pas de rentrer dans un moule.



Je dis "nous", car je suis actuellement suivie et j'ai également commencé le looooong processus de diagnostic TSA (trouble du spectre autistique) sans déficience intellectuelle. Anciennement appelé le syndrome d'asperger.



Ce livre m'a donc été conseillé ainsi que "la fille pas sympa" pour moins culpabiliser le temps du suivi.



À savoir que ce trouble est davantage compliqué à détecter chez les femmes que les hommes, car nous avons plus tendance à faire des efforts pour se camoufler parmi les autres. Ce camouflage demande énormément d'effort. Ce qui entraîne entre autres de grandes souffrances et donc à des dépressions à foison...



Il faut s'imaginer que c'est comme si nous venons d'une autre planète, dans notre bulle..

Imaginez-vous dans un pays qui ne parle pas votre langage. Ça demande beaucoup d'effort, pas vrai ?

Eh bien être autiste, c'est la même chose... mais tout les jours, tout le temps. Sauf à la maison dans notre bulle.

Donc voilà en gros résumé, si vous êtes intéressé, pleins d'articles expliquent parfaitement ce trouble.



Nous découvrons Marguerite, 27 ans, considérée comme bizarre, antisocial. Nous la suivons dans son quotidien et découvrons les difficultés auxquelles elle doit faire face, qui sont : le bruit, les discussions sans intérêts, la communication avec autrui, les changements de routines,...

Lui demander de sortir boire un verre entre amis, c'est comme lui demander d'aller sur la lune.

Ouais... mais non merci !



J'y ai donc, comme vous avez compris, relevé beaucoup de points communs, et cela m'a plutôt amusée.



Par exemple :

"Votre travail est impeccable, mais vous devriez vous intégrer un peu plus".

Phrase sortie par son chef, mais par le mien également, pas plus tard qu'il y a deux mois dans mon évaluation annuelle, qui m'a valu des points en moins.



En France, cela commence doucement à être un peu plus reconnu, même si beaucoup pensent que c'est un effet "de mode".



Ce genre d'ouvrage fait énormément de bien et ça déculpabilise.

Les textes sont courts et sont parfaitement complétés par de jolies illustrations.



Excellent ouvrage.

Joli coup de cœur.
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Y'a plus de papier !

Papa, maman, Igor et moi, quand nous allons aux toilettes, nous utilisons beaucoup de papier, et être en panne de papier, ce n’est pas vivable ! Mais maman ne panique jamais, elle est prête à parcourir la planète pour trouver le papier hygiénique nécessaire au bien-être de la famille ! Et c’est ainsi que la famille s’aperçoit qu’ailleurs, on n’utilise pas forcément le papier ! ce pèlerinage va radicalement changer leur façon de se comportement dans les cabinets d’aisance !

Que voici un album que je conseille vivement pour sensibiliser les enfants à la question de l’économie de papier. Humoristique et non moralisateur, chacun ne peut ensuite que prendre le temps de réfléchir à cette question lorsqu’il se rend au petit coin !

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Mon programme anti-dépression

Il y a près d'une vingtaine d'années, j'ai fait une dépression traitée par antidépresseurs. Il y a trois ans, j'ai fait une « rechute » qui m'a poussée au fond du trou. Je ne dormais plus, je ne trouvais l'apaisement du sommeil qu'après trois nuits blanches (et seulement deux-trois heures de sommeil, pas plus). C'est le programme en huit semaines Méditer pour ne plus stresser qui m'a sauvé la vie. Je m'en suis sortie sans prendre de médicaments et avec des clefs pour éviter la fameuse « rechute ».



Et puis en Juin de cette année, j'ai subi un gros choc émotionnel qui m'a mis un sacré coup. Grâce à la MBSR, je n'ai pas sombré dans la dépression mais je n'avais pas non plus un moral d'acier. Je sentais qu'il ne fallait pas grand-chose pour que je m'enfonce. Le hasard faisant bien les choses, je vois sur Babelio que Christophe André - dont les livres m'aident énormément - sort un bouquin sur la dépression avec Mademoiselle Caroline (que je ne connaissais pas du tout mais avec un prénom pareil, c'était un signe du destin ;-) ).



Quand j'ai découvert le livre en librairie, j'ai eu un petit temps d'arrêt car il ne s'agit pas seulement d'un livre mais aussi d'un carnet de bord. Autrement dit, les auteurs proposent des exercices écrits et on peut écrire directement sur le livre (sacrilège !). En plus, Mademoiselle Caroline est illustratrice et elle a fait des petits dessins sur le bouquin comme sur la blogosphère féminine (Non mais ça ne va pas ?). Coup de grâce, je découvre que certains exercices consistent en... du coloriage ! (je n'ai plus huit ans !).



Et là je me frappe en me disant que refuser cet ouvrage qui peut m'aider parce que certaines choses ne me plaisent pas reviendrait à refuser de goûter une salade composée parce que je trouve les assiettes moches ou parce qu'il y a des câpres dedans et que je n'aime pas ça. Il me suffit d'enlever les câpres et de ne pas me soucier de la couleur de l'assiette.



Bien m'en a pris car ce bouquin est un formidable outil qui m'a fait un bien fou. Certes je ne suis pas encore arrivée au sommet mais je n'en suis pas loin.

Les exercices ont tous leur utilité (même le coloriage, oui, oui !) et les conseils de Caroline et Christophe André sont plein de bon sens et font beaucoup beaucoup de bien au moral (entre autres parce qu'on y voit plus clair et on déculpabilise).



J'ai tout fait consciencieusement sans me poser de questions et au bout de deux semaines j'ai senti les premiers bienfaits. Après 28 jours, je me sens plus détendue, plus lucide et mieux armée pour affronter les soucis du quotidien.



Mon bouquin est à présent annoté, stabiloté et coloré comme un arc-en-ciel. J'ai même fini par apprécier pleinement les illustrations vitaminées de Mademoiselle Caroline. Et je me suis déjà offert un album de coloriage pour continuer tous ces exercices dans la joie et la bonne humeur.



J'ai simplement envie de terminer en disant : Merci Caroline et Christophe, grâce à vous, je respire !







CHALLENGE LE TOUR DU SCRABBLE EN 80 JOURS
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La différence invisible (BD)

Avant de lire cette bande dessinée, deux personnages de fiction étaitent pour moi, l'archétype du syndrome d'Asperger : Sherlock dans la série éponyme et interprété de façon magistrale par Benedict Cumberbatch ainsi que Sheldon Cooper joué par Jim Parsons dans la série Big Bang Theory. Leur point commun? Une intelligence décuplée, une vitesse de compréhension vertigineuse mais aussi de petites habitudes irritantes bien à eux et une propension à se faire détester de leurs contemporains! Ces stéréotypes véhiculés par la fiction seraient-ils corrects? Et bien, c'est justement, le but de Julie Dachez : donner quelques clés de compréhension sur le syndrome d'Asperger et partager son quotidien.



Bien que le protagoniste principal soit un personnage de fiction, la première partie de la bande dessinée se veut autobiographique. On suit ainsi Marguerite qui s'est toujours trouvée différente des autres. Elle avait ainsi beaucoup de mal à s'intégrer dans un groupe ; en cause, de petites clés de compréhensions sociales qui lui faisaient défaut. Par exemple, elle avait du mal à mentir ou à supporter le bruit, elle devait avoir des petits rituels quotidiens qui la rassuraient, etc... Tant bien que mal, elle avait toujours réussi à camoufler ces "petites manies" derrière un écran de timidité excessive. Mais, à 27 ans, tout bascule pour elle et elle met enfin un nom sur sa différence : le syndrome d'Asperger. S'ensuivent alors de grands bouleversements dans sa vie professionnelle, sentimentale et sociale.

Cette première partie, si elle possède pour principal intérêt d'illustrer la vie quotidienne d'une personne atteinte du syndrome d'Asperger, présente également quelques longueurs et j'ai trouvé cela un peu dommage.



Très honnêtement, j'ai préféré la seconde qui se veut plus courte mais plus intéressante. Elle aborde de manière pédagogique le vif du sujet, à savoir l'autisme ainsi que le syndrome d'Asperger. Enfin, la bande dessinée est conclue par une bibliographie exhaustive (des livres scientifiques spécialisés aux témoignages, en passant par des documentaires ou des liens vers des sites internet spécialisés) qui permet d'approfondir le sujet.



En conclusion, je suis un peu partagée sur cette bande dessinée. En effet, elle possède quelques longueurs et j'en ressors avec le sentiment qu'elle survole parfois un peu trop le sujet. J'aurais préféré que la seconde partie soit un peu plus développée. Néanmoins, elle a pour mérite de poser les bases et peut s'avérer être un tremplin pour aller ensuite vers des ouvrages plus spécialisés, cités dans la bibliographie.



Pour en savoir plus, rendez-vous sur mon blog :
Lien : https://labibliothequedaelin..
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La différence invisible (BD)

Atypique.



Marguerite 27 ans semble être une femme comme les autres. Pourtant elle a du mal à supporter le bruit et a besoin de manies pour se sentir rassurée. Un jour, en ayant assez d'être en décalage avec les autres, elle part à la rencontre d'elle-même.



J'ai découvert l'existence de ce roman graphique récemment. Après lecture j'en ressors ravie. Il s'agit de l'histoire d'une jeune femme qui est atteinte du syndrome d'Asperger. Nous devinons qu'il s'agit plus ou moins de l'histoire de Julie Dachez.



Qu'est-ce que le syndrome d'Asperger ? C'est une forme d'autisme léger qui n’entraîne aucune déficience mentale. Mais elle se traduit par des difficultés d'intégration sociale.



Ainsi Marguerite a beaucoup de difficulté à s'intégrer dans la société, que cela soit à son travail ou avec ses amis. En effet, elle comprend tout au premier degré et n'aime pas rester longtemps avec des groupes.



Peu à peu, Marguerite comprend qu'elle est "différente". La découverte de son syndrome d'Asperger lui permettra de s'accepter et de changer sa vie.



Le dessin est très agréable. Tout en rondeur, il permet également de bien faire passer la différence de Marguerite. Ainsi, les situations stressantes pour elle deviennent de plus en plus rouge. De plus, les planches sont monochromes avant le diagnostic, puis deviennent de plus en plus colorées.



Bref, ce roman graphique permet au travers de ce témoignage d'expliquer le syndrome d'Asperger au plus grand nombre, sans cacher les difficultés qu'il entraîne.
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L'Homme, tome 1

Des petites scènes assez drôles selon l'humeur du moment. C'est assez caricatural et plein de clichés mais cela fonctionne assez bien.

Les traits prêtés au mâle machiste renforce ce parti pris humoristique.

Sympa sans plus.

Et comme maintenant il faut atteindre 250 caractères, c'est à dire 5 fois 50, on a le choix entre répéter 50 fois un mot de cinq lettres, genre "moyen" ou bien 5 fois un petit texte de 50 caractères genre ce que je viens de faire (Je vais faire des "copier-coller" de cette fin de chronique pour les moments où il n'est pas nécessaire d'en faire plus.
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La différence invisible (BD)

C'est un livre tout en pudeur, en justesse et en finesse sur l'autisme asperghen. le dessin est simple, le jeu des couleurs est discret, parcimonieux, les textes sont écrit dans des phylactères de couleurs, il y a toute une signification en fonction de ces couleurs. Dès le début on comprend que Margueritte à un problème de sociabilité, qu'elle est différente, à part. C'est un récit autobiographique. La grande réussite de l'histoire vient du fait qu'il nous immerge dans les sensations, les sentiments, les angoisses de Marguerite, sans jamais tomber dans un pathos exagéré, voyeur. Tous les sens sont évoqués, le bruit, l'odorat, le toucher.. On suit son évolution, la compréhension de son handicap. C'est une très belle manière d'aborder ce problème, de le comprendre pour ceux qui ne le côtoient pas tous les jours, c'est bouleversant, mais jamais pompeux. Juste délicat et fort. Je trouve ça vraiment bien et important d'écrire ce genre de livre. De les lire aussi.
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Protocole commotion

Coup de coeur bande dessinée 2024.

Voilà une histoire qui mêle avec intelligence tous les thèmes à la mode. Généralement, lorsque j'écris cela, ce n'est pas très bon signe, cela signifie grosses ficelles ou propagande larvée, parfois les deux mon capitaine...

Ici, j'ai souri et froncé les sourcils à la mesure et à la démesure...

L'héroïne, surnommée Malou, est éminemment sympathique, suscitant aussitôt l'adhésion du lecteur (moi) à l'histoire. Tout est simultanément romanesque et vrai dans ses rapports au travail, à la famille, aux amies…

On peut qualifier cette bande dessinée de féministe car elle met en avant des préoccupations liées aux femmes, mais on pourrait tout aussi bien avancer qu'elle est simplement humaniste, à condition que le genre féminin appartienne à l'humanité, ce que beaucoup d'hommes en situation de domination, économique, sociale, politique, religieuse ou culturelle semblent feindre d'oublier.

Pour donner un sens à sa vie, cette jeune femme universelle va pratiquer un sport qui rompt avec les représentations masculines traditionnelles : le rugby !

L'auteure analyse avec humour ce que cette décision et cette pratique impliquent au quotidien dans le reste de sa vie d'avant… On appréciera les faiblesses de cette Marie-Louise qui n'est pas une superhéroïne et se débat tant bien que mal entre désirs d'indépendance et réalité d'appartenance à un milieu. C'est diablement bien rendu.

Graphiquement, c'est très bien vu, remarquable même avec ces planches constellées des cris, paroles, exclamations des différents personnages. Aidés par les couleurs des polices de caractère, on cherche dans ce fouillis qui dit quoi, et c'est jubilatoire. Quant au style tout en rondeurs, en traits simplifiés, il atteint son but : nous faire partager les émotions des unes et des autres. J'utilise ici le féminin car une équipe de rugby, c'est quinze joueuses et un coach. De plus, le personnage masculin le plus présent, le petit ami de l'héroïne, est une vraie tête à claque qu'on a constamment envie de cogner (le pacifisme a ses limites ! )…

Pour résumer, une bande dessinée que tous ceux ayant des femmes dans leur entourage devraient se procurer, offrir, prêter…
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À volonté : Tu t'es vue quand tu manges ?

Avant, on était gros et on le vivait plus ou moins bien, on assumait ou non son corps, on encaissait ou non des réflexions venant d’inconnus, de ses proches, du corps médical ou professionnel, mais désormais, on a inventé la grossophobie et ça permet de vendre des livres sur un sujet qui n’intéressait personne, hormis les gros eux-mêmes.

Je trouve dommage qu’il faille qu’un sujet soit à la mode pour faire parler de lui.

Cette bande dessinée permet à deux femmes, Mathou et Mademoiselle Caroline, de s’exprimer sur ce qu’elles ressentent face à la société et aux regards des autres sur leurs corps.

La nourriture est à la fois un plaisir et une source de culpabilité et de grande souffrance pour ces femmes qui jamais ne se font plaisir, tant le regard des autres sur leur corps et leur vie leur pèsent, car beaucoup de gens se croient autorisés à faire des commentaires désagréables sur leurs poids, alors qu’ils ne les connaissent même pas, mais le surpoids est encore perçu comme quelque chose de négatif, de dégradant, qui montre que la personne est faible, sans volonté, bref, tout un tas de clichés qui ont la vie dure.

Cette bande dessinée ne prétend pas apporter de solutions, ni face au surpoids, ni face aux préjugés ou aux propos déplacés, mais elle permet de donner la parole à deux femmes et de peut-être aider d’autres personnes à prendre conscience que leur corps n’est d’une partie de ce qu’ils sont et qu’un corps qui ne correspond pas aux normes de la société ne fait pas de vous une mauvaise personne.

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La différence invisible (BD)

Que de sensibilité, de finesse, de talent ! J’ai adooooooré ! Marguerite, jeune femme, qui d’extérieur, semble bien intégrée dans la vie avec appart, ami, travail, va s’avérer qu’elle souffre. Cette souffrance, elle finira par y mettre un mot : syndrome d’asperger. Les dessins et couleurs sont simples et percutants. J’ai aimé les bruits transmis comme dans ‘Le piano oriental’. On s’intègre facilement dans la peau du personnage. Explication technique à la fin. A mettre entre toutes les mains. Merci à Flo pour son conseil.
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