Protocole commotion

Club N°54 : BD sélectionnée ❤️
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Un album drôle et très touchant.

L'humour y est omniprésent : les surnoms des joueuses, les punchlines du club de la lose, les dessous de la troisième mi-temps ...

Une vraie réussite !

Gwen
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Malou découvre le rugby féminin (qui est le même que le rugby masculin !) par hasard.

Dès le premier entraînement, elle s'y plaît.

Enfin un sport qui lui permet de s'affirmer et d'être elle-même.

Cela va se répercuter sur sa vie personnelle et professionnelle.

Belle évolution à l'aide du sport.

Mel
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Une femme plonge dans l'univers du rugby, en ressort plus affirmée.

Chouette lecture.

Morgane R.
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chouette BD pleine d'émotion sur l'acceptation de l'autre tel qu'il est.

Message positif à toutes les jeunes et jeunes au masculin mal dans leur peau.

Une réussite de plus pour mademoiselle caroline...

Je vous encourage à découvrir ses autres albums.

Une autrice vraiment intéressante.

Jacques
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Malou (Marie-Louise), 24 ans n'a pas un entourage très bienveillant et très porteur : sa famille est oppressante et ne pense qu'à l'arrivée d'un bébé, son compagnon jaloux et possessif, ses collègues hostiles et humiliants.

C'est dans le rugby qu'elle va trouver de l'épanouissement, même si l'album commence par ce protocole commotion !

L'ambiance et la valeurs du rugby sont bien représentées, tant dans les dessins que dans le scénario.

Quelques longueurs toutefois avant d'arriver au dénouement.

Virginie
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Lien : https://mediatheque.lannion...

Coup de coeur bande dessinée 2024.
Voilà une histoire qui mêle avec intelligence tous les thèmes à la mode. Généralement, lorsque j'écris cela, ce n'est pas très bon signe, cela signifie grosses ficelles ou propagande larvée, parfois les deux mon capitaine...
Ici, j'ai souri et froncé les sourcils à la mesure et à la démesure...
L'héroïne, surnommée Malou, est éminemment sympathique, suscitant aussitôt l'adhésion du lecteur (moi) à l'histoire. Tout est simultanément romanesque et vrai dans ses rapports au travail, à la famille, aux amies…
On peut qualifier cette bande dessinée de féministe car elle met en avant des préoccupations liées aux femmes, mais on pourrait tout aussi bien avancer qu'elle est simplement humaniste, à condition que le genre féminin appartienne à l'humanité, ce que beaucoup d'hommes en situation de domination, économique, sociale, politique, religieuse ou culturelle semblent feindre d'oublier.
Pour donner un sens à sa vie, cette jeune femme universelle va pratiquer un sport qui rompt avec les représentations masculines traditionnelles : le rugby !
L'auteure analyse avec humour ce que cette décision et cette pratique impliquent au quotidien dans le reste de sa vie d'avant… On appréciera les faiblesses de cette Marie-Louise qui n'est pas une superhéroïne et se débat tant bien que mal entre désirs d'indépendance et réalité d'appartenance à un milieu. C'est diablement bien rendu.
Graphiquement, c'est très bien vu, remarquable même avec ces planches constellées des cris, paroles, exclamations des différents personnages. Aidés par les couleurs des polices de caractère, on cherche dans ce fouillis qui dit quoi, et c'est jubilatoire. Quant au style tout en rondeurs, en traits simplifiés, il atteint son but : nous faire partager les émotions des unes et des autres. J'utilise ici le féminin car une équipe de rugby, c'est quinze joueuses et un coach. de plus, le personnage masculin le plus présent, le petit ami de l'héroïne, est une vraie tête à claque qu'on a constamment envie de cogner (le pacifisme a ses limites ! )…
Pour résumer, une bande dessinée que tous ceux ayant des femmes dans leur entourage devraient se procurer, offrir, prêter…

Malou (surnom de Marie Louise) a 24 ans. Malou est assez éteinte. un peu forte, elle reçoit des remarques sur son physique, de ses collègues, entre autres. Greg, le compagnon de Malou, est très possessif et voit Malou comme la porteuse de ses enfants. Au sein de sa famille, Malou est un infantilisée et a moins de considération que sa soeur. Au travail, elle doit subir les remarques des son patron qui est intransigeant. Avec 3 des ses amies, elle forme le club de la Lose.

Après un été difficile pour toutes, Malou et Anissa décident de se mettre au sport et de pratiquer un footing régulier. Difficile de solliciter son corps quand cela n'a pas été fait depuis longtemps. Tournant près d'un terrain de rugby, les deux jeunes femmes sont sollicitées par des joueuses pour venir essayer ce sport. Il faudra plusieurs tentatives pour convaincre Malou de passer le pas. Elle est attirée mais n'ose pas franchir le pas. de plus quand elle parle de ses envies à Greg, elle ne reçoit aucun soutien, idem au niveau de sa famille.

Malou intègre l'entrainement et nous allons suivre son évolution tout au long de la saison. Évolution de joueuse d'abord, évolution de sa personnalité ensuite et enfin évolution de sa situation personnelle et professionnelle.

Mademoiselle Caroline nous fait découvrir la vie d'un club de rugby de l'intérieur : le jeu, l'entrainement mais aussi les relations entre les joueuses, leur lien avec l'entraineur. Elle nous fait pénétrer dans les vestiaires au plus près de l'intimité des jeunes femmes mais sans aucun voyeurisme. Mademoiselle Caroline s'applique les règles et les principes inscrits dans certains vestiaires : humilité, rigueur, solidarité, respect, honneur.

Les descriptions de Mademoiselle Caroline sont sans complaisance, elle traduit parfaitement l'atmosphère des entrainements, l'ambiance des vestiaires et celle des 3èmes mi-temps. Pour qui a pratiqué des sports collectifs, on en serait presque à percevoir les odeurs du vestiaires : celle de la sueur, celle des chaussettes humides, celles des maillots qu'on a oublié de sortir du sac la dernière fois, celle des pommades et des crèmes chauffantes, ...

Nous assistons à la transformation de Marilou après son essai de jouer au rugby. Elle prend de l'assurance car dans le jeu, elle est respecté, de ses partenaires, des ses coachs. Toutes et tous la laissent s'épanouir au contraire de son ami, Greg et de sa famille. Elle agit enfin par elle -même et pas par procuration. Même chose au travail, où elle n'accepte plus de subir les remarques désobligeantes. le rugby révèle la véritable personnalité de Marilou : une battante et une battant qui va avoir de l'influence sur ses amies.

Et le protocole commotion ? C'est le protocole qui est mis en place quand un joueur ou une joueuse prend un coup violent au niveau de la tête. C'est un moyen de protéger et garantir au mieux la santé des pratiquants. On dit parfois que la lumière est éteinte à tous les étages. C'est ce que décrit Mademoiselle Caroline : Malou est dans le noir, elle entend les questions et apporte des réponses Mais à la fin, elle sort du noir, du néant comme pour une renaissance, tel le papillon succédant à la chrysalide.

Vous l'aurez compris j'ai adoré cette BD, adoré le scénario, adoré le graphisme et les couleurs de Mademoiselle Caroline dont je rencontrais les productions pour la première fois. Pour parodier le sujet, j'ai pris un arrêt buffet, lisant la BD d'une traite, m'attachant à Malou, mais aussi aux personnages secondaires.

Belle BD à donner à lire à certains machos se croyant les maitres du terrain pour qu'ils retrouvent un peu d'humilité et de beaucoup de respect.

Empruntée à la médiathèque, encore une jolie lecture.

Malou, 24 ans, prisonnière de sa vie de couple et surtout de son conjoint qui ne cesse de la rabaisser. Un être odieux en somme. Sans compter sur ses parents qui ne soutiennent aucune de ces décisions.
Chaque mois elle retrouve au café ses copines et elles se racontent leurs vies. Un jour l'une d'entre elles propose à Malou d'aller courir, ni une ni deux, elles se retrouvent à faire des tours devant le stade de rugby et là révélation : Malou se découvre une passion pour le rugby et s'y inscrit. Quelle transformation !

J'ai trouvé le choix du rendez-vous mensuel entre copines comme prétexte à rendre compte de l'évolution intérieure de Malou très pertinent. L'évolution de son personnage est claire et parfaitement illustrée.
Des dessins colorés et plaisants avec des passages pourtant difficiles, notamment avec son copain.

Belle découverte !

Protocole Commotion : il n'y a pas que l'adversaire que Malou doit plaquer !

Malou, 24 ans, encaisse sans broncher les remarques blessantes de son copain Greg (possessif), ses collègues (méchantes), son chef (odieux) et même de ses parents (intrusifs). Heureusement, elle peut compter sur le soutien de ses trois copines du Club de la Lose. Un jour, le footing met sur sa route une bande de filles qui pratiquent le rugby. Encadrées par deux coachs dont le séduisant Parpaing (bien bâti le petit), elles convainquent Malou de rejoindre leur groupe. L'estime de soi retrouvé, Malou va transformer l'essai sur le plan sportif et personnel !

Bravo @mademoisellecaroline.bd : les règles sont tellement bien expliquées, l'ambiance après match est si punchy que ça donne franchement envie de se mettre au rugby. Bon peut-être pas sous 20 centimètres de fraîche, ceci dit !

Une BD qui remue fort car l'autrice aborde le thème de la violence verbale qui fait tout autant de dégâts que la violence physique (son amie Simone).L'entourage professionnel et personnel de Malou l'infantilise, la culpabilise, la dévalorise à longueur de journée. Résultat : une Malou trop gentille, totalement dénuée de confiance et rabaissée.

Le rugby permet à Malou de prendre conscience qu'en acceptant/subissant toutes ces relations ultra toxiques, elle ne peut qu'être malheureuse ! La pratique du ballon ovale lui permet de se reprendre en main, s'écouter, faire fie des injonctions de la société (bébé) et de dire stop ! On prend plaisir à la voir s'épanouir et s'affirmer au fil des mois.

Le dessin coloré au trait vif de l'autrice, que j'avais adoré dans La différence invisible, fait passer beaucoup d'émotions. Il permet aussi d'identifier en un clin d'oeil tous les personnages de la BD.

Mention spéciale à l'humour om-ni-présent : les surnoms des joueuses, les punchlines du club de la lose, les dessous de la troisième mi-temps.

Un album drôle et très touchant qui risque de susciter des vocations (si, si) !!