En exergue, extrait du journal de Marie Bashkirtseff, 2 janvier 1879
Ce dont j'ai envie, c'est la liberté de se promener tout seul, d'aller, de venir, de s'asseoir sur les bancs du jardin des Tuileries et surtout le Luxembourg, de s'arrêter aux vitrines artistiques, d'entrer dans les églises, les musées, de se promener le soir dans les vieilles rues; voilà ce que j'envie et voilà la liberté sans laquelle on ne peut pas devenir un vrai artiste [...] Si on élevait les femmes de la même manière que les hommes, l'inégalité que je déplore serait nulle et il ne resterait que celle qui est inhérente à la nature même.
Si on élevait les femmes de la même manière que les hommes, l'inégalité que je déplore serait nulle et il ne resterait que celle qui est inhérente à la nature même.
Marie Bashkirtseff, artiste peintre, 2 janvier 1879