Il se forme au dessin à l'école Penninghen, puis s’oriente vers la scénographie aux Arts Décoratifs à Paris. En 1996, son diplôme en poche, il travaille pour le théâtre en tant que scénographe. Il décore et habille les spectacles de Laurent Rogero, Julia Vidit, Thierry Thieu Niang ou Olivia Grandville.
Puis il s'oriente vers le cinéma où il a l'occasion de travailler pour des réalisateurs tels que Bruno Dumont, Noémie Lvosvki, Roschdy Zem ou Xavier Giannoli.
Il développe dans un même temps son travail de plasticien, comme sculpteur et peintre.
Par ailleurs Mahi Grand dessine. Il a pu goûter aux joies de l’édition avec "Les bons conseils du professeur Corbiniou" de Pierre Desproges (ed.Seuil, 1998), "Le testament d'Aimé" (ed. Les Presseurs d'éponges, 2005) , "L'Algérie c'est beau comme l'Amérique" (ed. Steinkis, 2015) et "Un Anglais dans mon arbre" (ed. Denoel Graphic, 2019) avec Olivia Burton.
Vidéo réalisée lors de la rencontre avec Olivia Burton et Mahi Grand autour de la bande dessinée : " L'Algérie c'est beau comme l'Amérique " éditée par Steinkis (Janvier 2015) / Images, montage etc. : Manon Gary
Soit dit en passant, les hommes s’abusent les uns les autres en invoquant la liberté. Et comme la liberté est l’un des sentiments les plus sublimes qui soient, l’illusion qui en résulte est aussi des plus sublimes.
C'est à ce moment que je compris la valeur obsédante de l'argent. Soudain l'épaisseur de mon portefeuille était un passeport suffisant qui comblait largement mon déficit de chromosomes humains.