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Citations de Maïa Brami (52)


Cette lettre est du pur délire. Rodrigue attend une réponse « claire». Eh bien, mon cher, je ne sais pas quoi vous répondre. Je vous aime…pardon, je t’aime…Enfin, j’aime le garçon qui m’écrit, sa voix aussi…et ses yeux, oui, ses yeux…son odeur…Te revoir ?
IM-PO-SSIBLE
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Malgré tout, je rêve à celui qui saura lire en moi, qui saura m'aimer, telle que je suis... On peut toujours rêver!
Toute à vous et pour toujours,

Nora
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- [...] (Elle tourne l'assiette.) Je vois.. je vois... un oiseau ! T'en as de la chance ! Un oiseau !
Maman se lève.
- Montre voir !
Je croque dans un biscuit et manque de me casser une dent : spécialiste en philtre d'amour peut-être, mais pas en pâtisserie ! Elle a dû empoisonner tous ses prétendants !
- Elle a raison, il est là ! Regarde, Nora... en diagonale !
Je tire l'assiette à moi, incapable de lire quoi que ce soit.
- Oui, c'est très clair...
- Ah ! tu le vois ?
- ... Non, il s'est envolé !
- Ta fille est d'un terre à terre ! s'emporte Edith, blessée.
- Et l'oiseau alors, ça présage quoi ? demande maman, intéressée.
- Un grand changement ou une rencontre.
- Tu entends ça, Nora ?
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J'ai trouvé cette lettre qui semble vous appartenir. Je me permets de vous la retourner. Pas trace de votre corps écrasé dans la cour ! Vous avez été bien avisé de jeter seulement la lettre. Après tout, l'amour pourrait frapper de nouveau à votre porte. Rien de pire qu'un chagrin d'amour, peut-être si... ne jamais en avoir vécu aucun ?!
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Combien de jeunes femmes encore privées de lumière, passant de l'appartement familial à celui de leur mari, emprisonnées entre les quatre murs du patio ? Le ciel, elles le voient uniquement quand elles montent aux terrasses pour étendre le linge, et encore, elles sont baissées, le dos cassé, à tordre et à essorer leurs draps. Le monde est là, tout autour d'elles, mais il n'est que précipices, et une fois leur tâche terminée et quelques commérages échangés, elles retournent à leurs fourneaux pour faire mijoter le dîner, tenant leur ventre douloureux annonçant une énième grossesse.
"Celle qui a la chance de lire, d'écrire et qui n'aide pas les autres, trahit*." Voilà ce que je pense.
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Entre temps, j'ai trouvé Les liaisons dangereuses dans la bibliothèque de mes parents, je vous le prêterai quand je l'aurai fini. C'est un sacré pavé comme j'aime.
L'aventure promet d'être longue. Pour l'instant, je n'ai lu que les deux premières lettres? Pensez-vous qu'on pourrait faire un roman avec les nôtres ? Pas si vous mettez autant de temps à me répondre chaque fois... paresseux !
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Comment trouver l'équilibre entre le physique et l'intelligence, l'extérieur et l'intérieur, pour réussir à avoir confiance en soi?
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Tant qu’un arbre est debout, il y a l’espoir
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Mes lèvres se posent alors là où il vient de les poser et nous échangeons notre premier baiser par crêpe interposée.
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Terrassée de chagrin, je m'entends gémir, prononcer des mots incompréhensibles, gorge et ventre noués. Que m'arrive-t-il ? Est-cela grandir ? Ce Yo-yo d'émotions qui vous fait passer d'une joie immense à la pire des souffrances ? Alors, je veux retourner dans le ventre de ma mère, ne jamais avoir existé. La vie, c'est trop difficile.
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Le mien sera immense : debout à son sommet, les étoiles m'éblouiront comme le soleil en plein jour. Et si le vent se met à souffler pour m'emporter, je n'aurai pas peur, car mon arbre m'embrassera dans ses branches et ses feuilles me protégeront du froid.
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Maïa Brami
Visage

À première vue

L’ensemble rappelle un paysage nordique

Ou un Rothko

Une bande bleue sur une bande blanche

Mais à la lisière

L’éblouissement d’une aurore boréale

Un bleu surnaturel

Abrasif perçant brûlant

Lubrique ascète, dont l’iris dément magnétise

Monolithique dirait-on et qui pourtant s’abat

Vous piégeant dans son axe

L’eau dessous lèche

Tel le dromadaire use de sa langue le sel

Rayer la surface de huit en huit

Mais toujours faire durer l’hiver

1 FÉVRIER 2019/PAR POÉSIE EN LIBERTÉ
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-Si t'appuies sur un bleu, ça lance.
la petite le regarde, interloquée.
- Pareil avec les mots.
- Ils font mal?
- C'est ça, comme des bleus, insiste-t-il, lui décochant un demi-sourire.
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En marge de soi


Brèche sous-claviculaire
Faille
Traces de secousses
sismiques
Saillie
Ondes de muscles

De dos pointe
une illusion
à moins que d’ailes il ne
s’agisse vraiment
qui en poussant
nous entraîne
tête la première
pour nous faire mordre le sable

À la ligne d’horizon
nous ployons
accrochés là

par la main
du destin
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D’où viens-tu ?

J’ai parcouru le temps d’est en ouest
Les frontières j’ai revêtues, tels saris et bracelets aidant femmes et hommes à garder tête haute

Mais d’où viens-tu vraiment ?

Du souffle qui sort de vos bouches pour s’unir au vent
Du cœur qui palpite dans vos paumes
quand vos plantes de pied se rappellent à la terre

Alors, tu es création humaine ?

Je suis
la mer qui t’appelle et te rejette sur le rivage
le sable qui t’invite et te mord comme mille fourmis rouges
le vent qui chante et assourdit, brûle et rafraichit
Je suis
l’amour des tiens et celui que tu poursuis sans jamais l’attraper
Je suis
accords et contre-temps
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Minuit au zénith, taureau en ombre portée
le danseur, cornes émoussées, virevolte sur la crête du temps
Une goutte de lumière s’échappe de son front tandis qu’il glisse sous la muleta
Pris dans les volutes de la guitare, il ne voit pas les poils de la bête accrochés à ses sequins
Et dans la salle, les spectateurs se regardent mourir
convulsés par des sanglots de joie
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Comment trouver l'équilibre entre le physique et l'intelligence, l'extérieur et l'intérieur, pour réussir à avoir confiance en soi?
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Maïa Brami
Visage

À première vue

L’ensemble rappelle un paysage nordique

Ou un Rothko

Une bande bleue sur une bande blanche

Mais à la lisière

L’éblouissement d’une aurore boréale

Un bleu surnaturel

Abrasif perçant brûlant

Lubrique ascète, dont l’iris dément magnétise

Monolithique dirait-on et qui pourtant s’abat

Vous piégeant dans son axe

L’eau dessous lèche

Tel le dromadaire use de sa langue le sel

Rayer la surface de huit en huit

Mais toujours faire durer l’hiver
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Et si, en fait, les lampadaires restaient allumés la nuit parce que les arbres ont peur du noir ?
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Cher âme tourmentée

Alfred de Musset que J'ADORE a écrit: Doutez si vous voulez, de celui qui vous aime, d'une femme ou d'un chien, mais non de l'amour même.
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