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3.83/5 (sur 72 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1979
Biographie :

Maëlig Duval est née en 1979. Nomade du réel et de l’imaginaire, elle vit entre les divers arrondissements de Paris et les côtes bretonnes.

Elle a publié plusieurs nouvelles en anthologies et magazines (Lanfeust Mag, AOC, CDS éditions et, en novembre 2011, « L’aquarium de Jules », in Contes du Monde, aux éditions du Riez).

Également romancière, elle travaille actuellement à un récit fantasy brisant les habitudes spatiales et à une uchronie régionale mettant en scène des Martiens férus d’art.

Au second semestre 2012, L’Après-dieux, novella de fantasy où les personnages se déplacent en voiture et à bicyclette, paraîtra aux éditions Griffe d’Encre ; une autre novella, de science-fiction avec des Martiens bien différents de ceux de l’uchronie en cours d’écriture, est prévue aux éditions Ad Astra en 2013.

Elle a contribué à l'anthologie En attendant l'apocalypse... avec sa nouvelle De la veille au lendemain.

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Source : editions-nostradamus
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Bibliographie de Maëlig Duval   (8)Voir plus

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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Un problème n'est pas un problème. Un problème c'est la possibilité d'une solution.
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La brioche, murmura-t-elle, c'est doux, c'est chaud et ça se mange. Ça fond sous la langue et ça réconforte. L'odeur de la brioche, c'est tout cela avec l'espoir en plus. L'odeur de la brioche, ça te réchauffe le ventre d'avance, ça emplit ton coeur d'amour et ça t'emmitoufle dans un gigantesque coussin moelleux. L'odeur de la brioche, c'est le soleil quand il fait beau, le feu quand il fait froid, la potage quand tu es affamé, mes bras quand tu as peur. Et les petits cristaux de sucre grillés que tu vois sur le dessus, c'est la fraicheur d'un éclat de rire, l'eau clair qui ruisselle sur ta peau, le criquet qui chante sous le brin d'herbe. Tout cela ensemble, c'est l'odeur de la brioche au sucre, et comme elle sort juste du four,elle enroule autour de toi son fumet généreux et tu as l'impression de me serrer dans tes bras.
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Devant le clignotement du curseur en haut de la page blanche du traitement de texte, Céleste se dit qu'il y avait quelque chose d'hypnotique dans ce clignotement, un espoir, un monde encore dans les limbes et déjà frémissant d'engloutir les mots qu'on lui jetterait en pâture.
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Les règles ! Car il faut connaître les règles ! Personne ne réussit sans connaître les règles, pas même les malfrats, puisqu'il faut les connaître pour les contourner.
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- Quand même, ça me met mal à l'aise. Je crois qu'à force de dire des choses méchantes, on finit par avoir d'affreuses pensées.
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Au terme [du procès] le couple Satavine fut convaincu de trahison, d’abus de confiance, de vol du bien public et de meurtre, et condamné à mort. (…) La pendaison jugée trop peu spectaculaire et les baquets servant à noyer les assassins s’étant révélés rongés par la pourriture et les vers, on se décida finalement pour la décapitation plutôt que d’en attendre de nouveaux (…). La sentence serait appliquée trois jours plus tard, délai administratif oblige.
À 5 heures du matin, le 19 mai de la cinquième année de l’ère Sanche, des forçats érigèrent l’échafaud sous le regard suspicieux de deux miliciens (…).
À midi ce même jour, le bourreau, qui était une femme, commença à sentir les douleurs de l’enfantement (…). Elle fit appeler une sage-femme et accoucha d’un fils mort-né. Il sembla évident qu’elle n’était pas en mesure de tenir la hache de la sentence. Or, il n’y avait dans chaque circonscription que trois bourreaux ayant licence de hache ; le second se relevait à peine d’une vilaine grippe et le troisième était quelque part très à l’ouest. Les juges se réunirent et décidèrent qu’une pendaison serait organisée malgré le manque de panache d’une telle exécution, car le temps pressait et qu’il n’était pas question de laisser en vie des criminels aussi affreux que ces Satavine. 
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Toujours à cheval sur les principes, Céleste. Personne ne s'en souvenait avec précision, mais c'était sans doute son idée, le coup des 19h08, ça lui ressemblait bien, un horaire incongru mais pile ; toujours l’œil à la montre, Céleste, le cerveau plein d'horaires et de planning, les neurones louchant sans cesse sur la trotteuse qui trottait sur ses synapses et lui écrabouillaient les pensées.
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Quel tas de conneries. Ne donner aux autres que l'existence qu'on leur suppose, leur prêter la vie qu'on leur imagine, et à la fin, quoi, on reprend ses fantasmes comme si la mort les avait réifiés, comme un vieux manteau qu'on récupère sur le cadavre du voyageur après l'avoir prêté au voyageur ?
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[Aldire] éprouvait au creux de son cou la douceur du bois échauffé par celui du violoniste, et le glissement des crins de l’archer , parfois lisse et doux, parfois rugueux, violent. Les pincements et les chocs vigoureux des doigts sur les cordes tendues lui semblaient s’abattre sur son propre cœur. (…)
Elle regarda le visage du violoniste. Il était la musique. Il n’y avait plus de doigts agiles, plus de bras délié ni d’épaule souple, il ne s’agissait plus d’instrument de bois verni ni de la partition d’un autre.
Aldire sentit son corps ’enfoncer dans le fauteuil, de tout son poids au cœur du fauteuil et même au-delà. Elle se liquéfiait par l’intérieur. Elle s’épanouit puis s’évapora. Volute d’argent, elle s’enroulait autour du visage musical. Elle était en lui, juste derrière ses yeux, collée à l’intérieur de sa peau luisante. Son cœur fondait, répandant dans tout son corps une chaleur humide. Elle pleurait. Elle tremblait. En silence. Elle voulait tellement être de cette musique, être cette musique même.
(…) [Elle] reporta son attention sur le violoniste.
Elle caressa mentalement sa peau douce, ses joues chaudes, ses lèvres tendres et veloutées. Du melon. Elle en avait mangé, une fois, il y avait longtemps.
Alidre ne pensait plus. Des larmes avaient emporté ses pensées. Elle était une goutte de rosée qui, dans un ultime effort, tentait de refléter le pétale duquel elle s’évaporait. 
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La valeur des assignats dégringolait toujours et les Ravagnites commençaient à désespérer de jamais revoir leur argent. (...) D’ailleurs, même si le couple royal avait invité, lors d’un discours retranscrit par tous les journaux, son peuple à recevoir les assignats sans objection dans tous les contrats et les marchés libres « de telle manière que, par l’effet d’une juste confiance, les billets royaux soient estimés partout à l’égal du numéraire effectif », la chambre haute avait refusé le décret pour l’obligation de recevoir ces billets dans les paiements d’un débiteur à un créancier. Découlait de tout cela que les jupons se faisaient rares et étroits, et qu’au salon d’Hermemberge Destrie les tartelettes devenaient moins nombreuses et moins copieuses. 
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