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Critiques de Manon Élisabeth d` Ombremont (52)
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Légendes Faës, tome 1 : La chienne de l'ombre

Ce que j'ai aimé 



Le background du récit, sa solidité et cette faculté d'attiser la curiosité à chaque chapitre. Ces derniers sont courts et permettent une avancée rapide et il y a peu de place à l'ennui. Non, vraiment, le fond de l'histoire est prenant et l'on ressent de la frustration quand vient l'épilogue. Des personnages forts et une suite prometteuse. Les scènes de combat, bien que courtes, sont également très appréciables. Un bon sentiment général et un bon premier livre pour Manon.



Ce que j'aurai aimé, ce qui m'a dérangé



Ici, je vais surtout être dur dans la forme (vu que j'ai aimé le fond). Pas mal de répétitions (surtout avec le mot fomoire au début et Unseelies tout au long), des phrases parfois un peu incohérentes ou tout simplement inutiles (ex: Âgée de quatorze ans, elle mesurait un mètre soixante - ce qui était peu pour une seelie, mais une taille respectable pour une enfant de son âge........ WHAT ?). Ensuite cette orthographe compliquée qui, finalement, n'apporte rien à la prononciation (imaginez si le terme Mana devait s'écrire "Màhnä", heureusement ce n'est pas le cas). Non, il faut la jouer simple pour le coup et ne pas vouloir faire du Tolkien like. Puis j'ai noté pas mal d'incohérences en terme de ponctuation, je pense aux "virgules" qui manquaient cruellement sur plusieurs phrases. Mais pour la plupart des points cités ici c'est, à mon sens, à l'éditeur de refaire encore un travail de correction générale(déjà fait apparemment mais il aurait fallu aller encore plus loin).



Je pense également que le livre, même si Manon semble exceller dans le récit court, méritait une bonne centaine de pages en plus. Plusieurs choses passent à la trappe avec seulement 200 pages (je pense à pas mal de races citées mais dont on a aucune info sauf pour les léannans, mais pour ce qui est des sluaghs et clurichauns, nada. Dommage).



Conclusion



Il semble y avoir plus de points négatifs que positifs, mais ne vous y trompez pas. Je mets surtout en lumière des problèmes de forme plutôt dérangeants car le fond est très bon.



Le récit narré par Manon est un beau voyage, teinté d’encre noire, où l’évasion vous transporte vers ce qui conduira le monde des Faës à la ruine. N’attendez pas que les Fées soient douces avec vous, n’imaginez pas que les Banshees soient dépourvues de sentiments, guettez la résurrection du Déchu.



Un bon roman Dark Fantasy pour ceux qui aime le genre, mais attention à ceux qui n’ont pas l’habitude.



J’espère pouvoir me procurer le tome 2 prochainement et ainsi connaître ce qui arrive à Melyan et Elyalë.



Pour lire l'intégralité, de la critique, c'est par ici -->
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Nechtaànomicon, ép.1

Après maintes tergiversations de mon petit cerveau qui ne voulait pas imprimer les noms légèrement barbares (pour moi s'entend) des protagonistes, de leurs races et autres joyeusetés du même acabit je me suis enfin jetée dans ma lecture ...pour m'apercevoir que 38 pages c'est définitivement trop court quand on accroche à un récit.

Manon Elisabeth d'Ombremont a su en un épisode me perdre, me retrouver et m'emporter à sa suite au pays des démons, sorcières et autres créatures surnaturelles.

Le personnage principal est un Ar'narakhe ou archidémon et il est actuellement en pénitence sur un monde appelé Chtonya, plan parallèle à la Terre Prime et à notre monde à nous, humains. Ayant encore mécontenté Bélial, l'un des sept Sath'an (démon en chef si vous préférez et principalement de l'Envie) il se retrouve mis au rencard avec pouvoirs limités tant qu'à faire.

Mais qu'à cela ne tienne, Nechtaàn (c'est le petit nom abrégé de l'archidémon que nous suivons) ne va pas se laisser faire et commence à ourdir une vengeance TERRIBLE avec en vue un « léger » putsch histoire de ne pas faire ça pour rien.



Voilà vous avez le contexte général !



Le plus important, si comme moi, ces quelques lignes vous ont semblé ardue niveau vocabulaire démon, est de lire sans attendre cet épisode et surtout son Introduction & Avertissement qui comme son nom l'indique est là pour nous expliquer les bases.



Car au-delà de ce petit écueil linguistique, la plume de Manon Elisabeth d'Ombremont est absolument à découvrir. Elle a un humour sauvage et parfois glauque à se tordre de rire, eh oui, son imagination est fertile et ces quelques pages vous donnent déjà un aperçu exubérant d'une suite qui promet des batailles rangées ou non, des coups en traître et des dialogues machiavéliques.

Les personnages sont caustiques en diable, pardon en démon ;) et leur manière de réagir aux différentes situations vont vous faire tourner en bourrique.

Nechtaàn est particulièrement abject comme démon, égoïste, sans coeur et perfide mais … on l'adore ce pourri !

Alexander ne vaut pas mieux et semble être son pendant niveau vampirique et ça promet là aussi des échanges de coups, de paroles et même parfois de fluides en tous genres.

C'est donc au final une superbe découverte de Dark Fantasy qui devrait en attirer plus d'un et surtout en régaler tout autant.

En espérant que la suite nous entraîne toujours plus loin dans le glauque et le sanglant, je vais suivre avec attention cette auteure et probablement regarder aussi son autre roman sorti antérieurement La chienne de l'ombre ainsi que la nouvelle Lune de miel.


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Nechtaànomicon, Saison 2

Après nous avoir abandonnés sur un énorme cliffhanger dans la saison 1, Manon Elisabeth d’Ombremont nous conte la suite des aventures de notre Ar’narakhe préféré. Car non, Nechtaàn n’est pas mort (ou peut-être que si, mais il y a un moyen de le ramener :p ) et ses « amis » vont tout tenter pour le ramener parmi eux. Bon, au final, seul Alexandr veut vraiment le revoir, mais les autres y trouvent leur compte aussi.



J’aimais déjà beaucoup la couverture du premier tome, mais celle-ci est juste canon ! Pour ceux qui ne se rappelleraient pas bien des événements de la saison 1, l’auteure nous propose un petit résumé sauce Nechtaàn au début de l’ouvrage. Il y a aussi une préface de M. Le Marquis qui revisite l’Histoire de France et de ses grandes figures depuis la Grande Révélation.



Ce livre est et n’est pas l’histoire de Nechtaàn. Je m’explique : Nechtaàn n’est pas très présent, du moins physiquement, dans cet ouvrage. En effet, il est coincé en enfer et l’auteure prend d’ailleurs plaisir à nous raconter les horreurs qu’il subit là-bas. Cependant, tout le livre est centré sur sa personne, puisque certains se battent pour le ramener alors que d’autres vont tenter de faire échouer leur entreprise ! Qui va arriver à ses fins au final? Vous le saurez en lisant ce livre, mais je peux vous dire que ça m’a vraiment surprise ! 😉



Le début du roman comporte pas mal de discussions entre les personnages sur ce qui s’est passé et ce qui doit être fait. J’ai parfois trouvé cela un peu long, parce qu’au final, on savait qu’ils allaient décider de ramener Nechtaàn, ils n’avaient pas le choix ! 😀 Il est cependant intéressant de noter les différentes alliances qui se forment et qui prendront de l’importance pour la suite.



J’ai beaucoup aimé ce tome dans lequel on apprend à mieux connaître des personnages que j’appréciais déjà beaucoup dans la saison 1 – Alexandr, Bluenn, Sevastian -, mais on découvre aussi de tout nouveaux protagonistes, comme Scox, psychopathe au sens de la mode tout relatif, ou encore Orianna. Cette dernière est mon gros coup de cœur de la saison, je l’ai absolument adorée ! Une femme forte, indépendante et puissante. Elle a des pouvoirs immenses, mais montre aussi ses faiblesses et ses blessures. Elle ose prendre énormément de risques. Son histoire est touchante et sa relation avec la petite Elyon est toute mignonne. En plus, elle a un familier trop chouette. 😀 Bref, j’espère qu’on en entendra encore parler si l’auteure continue à écrire dans cet univers.



Nechtaàn est pareil à lui-même dans ce tome : tout lui est acquis, tout le monde doit avoir envie de le sauver tellement il est génial, et il ne va pas s’abaisser à remercier les gens. Bref, c’est toujours le même enfoiré égocentrique. 😀 J’ai beaucoup aimé visiter le paysage de sa folie, même si la bande-son de cette partie était un peu douteuse. 😀



Alexandr est le personnage qui m’a un peu déçue dans ce tome : il est un peu passif et je-m’en-foutiste par rapport à la situation. Il parait faible et capricieux à vouloir absolument ramener Nechtaàn juste pour son plaisir (et pour son addiction au sang de démon). Heureusement qu’il se rebelle un peu vers la fin !



L’humour (noir évidemment), l’ironie et le sarcasme sont toujours bien présents entre les pages de ce livre et c’est une des raisons pour lesquelles j’aime tant cet univers. L’auteure n’a pas peur d’y aller franchement, autant au niveau des répliques drôles, que des scènes de violence et de sexe. La fin de l’ouvrage n’en est pas vraiment une, du moins pour les personnages qui entourent Nechtaàn. Je suis sûre que l’auteure va nous préparer d’autres aventures, et j’espère vraiment qu’Orianna aura droit à son propre tome !



J’ai adoré ce deuxième tome : on y retrouve les personnages qu’on a aimé dans le premier et on en découvre de nouveaux super badass. Coup de cœur pour la sorcière Orianna ! Humour noir et sarcasme sont toujours de la partie, pour notre plus grand plaisir. L’auteure nous surprend jusqu’à la fin avec un final totalement inattendu !
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Légendes Faës, tome 1 : La chienne de l'ombre

Jeune auteur liégeoise manon a su trouver dans un thème classique, le bien contre le mal, la lumière contre les ténèbres une position originale: écrire pour les méchants. Cela donne un résultat surprenant où l'on découvre l'autre pendant d'un univers d'héroic fantasy qui se développera je l'espère dans les prochains tomes
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Légendes Faës, tome 1 : La chienne de l'ombre

Ce premier tome des légendes faës est sorti depuis un petit temps déjà. Cette réédition a permis à l’auteure de publier les deux tomes suivants de cette trilogie (que je me procurerais sous peu :) ). Je dois dire que la magnifique couverture réalisée par Antera n’est pas pour rien à mon craquage sur ce livre. Je trouve qu’elle a parfaitement réussi à transcrire ce premier tome en une image, à la fois sombre et intrigante. Je pense que je n’aurais pas donné sa chance à ce livre s’il avait conservé sa première couverture (oui, je juge un livre sur sa couverture, même si c’est mal :p), et ça aurait été bien dommage !

J’avoue avoir eu un peu peur en commençant ma lecture, car le livre démarre par un lexique. Souvent dans les livres de fantasy, quand il y a un lexique au début, c’est que l’univers est complexe. Ce n’est cependant pas le cas ici, et je dois dire que je suis rentrée très facilement dans ce monde sombre et duel. Comme souvent dans les livres de Manon, un narrateur omniscient essaie de nous dissuader de lire ce récit. Personnellement, ça me donne toujours envie de continuer juste pour le contredire !



Les points de vue varient entre les deux « princesses » de l’empire, Melyan et Elyalë. Par princesse, on n’entend bien sûr pas la jolie petite fille à papa dorlotée dans son palais en attendant d’accéder au trône ou d’épouser le prince charmant. Les héritiers de l’empereur Fenrir n’ont pas une espérance de vie très longue, car le souverain ne souhaite pas laisser sa place (il règne depuis plus de mille ans quand on le rencontre). Ils les maltraitent, les violentent, ces enfants ne sont jamais le fruit de l’amour, mais celui du viol, souvent de races ennemies, comme pour les princesses ici présentées les fées ou les banshees.



Melyan a décidé de renier son côté fée et de devenir une guerrière fomoire. Les entraînements sont durs, ses « camarades » de combat sans pitié et son apparence ne l’aide pas à se faire accepter. Le camp fomoire sera d’ailleurs la scène de nombreuses scènes violentes, horribles, dont l’auteure ne se prive pas de nous raconter les détails. Melyan ne parviendra à se faire qu’un seul allié, mais la loi fomoire, comme quoi il faut survivre seul ou périr, les a mis dans des situations plus que problématiques. Melyan était mon personnage préféré à suivre, même si je trouvais parfois qu’elle se laissait un peu trop dicter sa conduite.



De son côté, Elyalë est arrivée au château lorsque sa sœur en est partie et a subi chaque jour les violences de son père, qui n’hésite pas à passer ses nerfs sur elle. Là aussi, sang et violence sont son lot quotidien. Elle va cependant embraser la magie qui lui vient de sa mère banshee. Elle cache derrière ses airs gentils et déterminés, une nature manipulatrice et secrète qui fait qu’on ne sait jamais si on peut réellement lui faire confiance ou pas…



Les deux filles vont finir par s’allier. Melyan va revenir au château et aider sa sœur dans ses sombres desseins, tout en subissant encore les sautes d’humeur de son père. Bien que chacune des princesses soit devenue puissante dans son domaine, elles se lancent dans une mission qu’elles ne vont bientôt plus maîtriser…



J’ai beaucoup aimé l’univers proposé par l’auteure : cette guerre entre les seelies et les unseelies, créatures magiques dans un monde sombre et dangereux. Je ne dirais pas qu’il s’agit d’une lutte du bien contre le mal, car aucun des deux côtés ne semble meilleur que l’autre. Bon, il y a quand même un grand méchant (encore une fois, tout dépend du point de vue), mais je n’en parle pas trop pour ne pas vous spoiler ;) J’ai trouvé la plume de Manon très addictive dans ce roman, difficile de le lâcher avant la fin ! (et encore, si j’avais eu le tome 2, je pense que je l’aurais commencé direct :p) Une très belle découverte donc que ce premier tome !



Un univers sombre et duel, deux bâtardes aux pouvoirs magiques inquiétants s’y allient pour réveiller une force obscure, plus ou moins volontairement. Un récit prenant, violent et surprenant. Un premier tome addictif qui ne donne qu’une envie : se procurer la suite !
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Légendes Faës, tome 1 : La chienne de l'ombre

Lors du Salon Fantastique 2016 à Paris, je me promenais dans les allées quand une jeune femme me hèle et me présente ce petit ouvrage : "l'histoire est racontée du côté des méchants !" Ah ça devient intéressant !

Quand vous ouvrirez les premières pages, ne vous attendez pas au monde de Oui-Oui ou des Bisounours. On en est loin ! C'est de la Dark Fantasy !

 

 

"Non, cette histoire n'est absolument pas féerique et n'a pas de fin heureuse. À peine fournit-elle une morale. de toute façon, qui s'en soucie encore ? le passé n'apprend plus rien puisque personne n'en tire d'enseignement. […] Ceci est le récit de la chute des mondes, provoquée par une poignée d'êtres aveugles. Des acteurs aisément remplaçables, animés par leurs désirs personnels et futiles de vengeance, de pouvoir. C'est une course éternelle, un cycle condamné à se répéter. Dans le nôtre, il n'aura fallu qu'une guerrière fomoire, un Seigneur noir, une reine banshee et un dieu-dragon pour déclencher une fin du monde trop prévisible. Ensemble, ils m'ont fait écrire L Histoire en lettres de sang."

 

Certains scènes peuvent choquer mais l'écriture est fluide et accessible. On plonge dans un univers magique et impitoyable, dans une ambiance oppressante et pleine de noirceur. On a qu'une hâte : connaître la suite, avancer et se laisser porter par les nombreux rebondissements et la complexité des personnages. le rythme est soutenu et va nous entraîner jusqu'à l'antre du dieu-dragon Déchu, Elcmar, prêt à tout pour retrouver sa liberté, et dans une relation très difficile entre deux demi-soeurs, Melyan et Elyalë, qui vont s'allier malgré tout.

 

  

C'est le premier volume des "Légendes Faës". le deuxième est déjà sorti mais j'attends la publication de la trilogie entière que l'auteure se doit de me dédicacer :D

Très bien écrit, envoûtant, ce premier volume n'est pas épais mais il vous emporte dans un monde sombre, de désirs noirs. J'ai adoré !
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Légendes Faës, tome 1 : La chienne de l'ombre

J'ai été ravie de découvrir la plume de Manon Elisabeth d'Ombremont, qui est très agréable et fluide malgré la noirceur de son univers par lequel on est tout de suite happé. J'aurais peut-être aimé un peu plus de descriptions des personnages, mais c'est juste histoire de chipoter un peu. :p

Oh ! Et je trouve la couverture, faite par Antera, plutôt jolie. Bravo !



Certains vous diront probablement que c'est un genre plutôt répandu mais, pour moi, ce fut mon baptême de Dark Fantasy... et je dois dire que j'en suis très contente. On y côtoie des Faës, des bonnes (le peuple Seelie) comme les mauvaises (les Unseelie). Surtout les mauvaises...

L'univers est sombre et violent, cruel, mais ça passe plutôt bien du fait que ça soit la façon de vivre des personnages. Parce qu'ici, nous vivons l'aventure du côté des "méchants", les Unseelies (comprenez par là tout ce qui est hybride (mais pas que) et ayant un goût prononcé pour la violence ou la magie noire) pour qui la force, la peur et la domination sont des principes de vie. Partant de ça, on ne peut s'étonner d'y trouver des combats, des passages à tabac, de la manipulation, de l'intimidation, des viols (même si cela reste quelque chose de vraiment dérangeant, cela fait partie de l'univers de ce peuple guerrier et barbare, donc cela parait moins "choquant").



En parlant des méchants, certains le sont vraiment et ne le cachent pas comme l'Empereur Fenrír qui est la cruauté et le Mal incarné, d'autres évoluent d'une façon dont on n'aurait pas pensé (je vous laisse la surprise) et certains, bien qu'ancrés dans leur culture fomoire, ont notre sympathie. Pour ces derniers, je pense surtout à Telbrin que j'ai beaucoup aimé, et à Melyan, un personnage à la fois simple et complexe dont j'ai aimé suivre les aventures. J'ai d'ailleurs particulièrement aimé le "jeu" du chat et de la souris auquel ils se livrent, un peu sans s'en rendre compte. Il apportent parfois un peu de "douceur" malgré leur rusticité (je me comprends lol).

Le personnage d'Elcmar est aussi intéressant. Il rajoute une petite touche d'humour en même temps qu'il nous met mal à l'aise et on sent clairement que c'est un personnage dont il faudra se méfier, en même temps je dirais normal pour un dieu-dragon Déchu (sachez que j'adooore les dragons que je trouve magnifiques et particulièrement badass !).



Ce livre, on ne s'ennuie pas en le lisant, parce qu'il s'y passe toujours quelque chose pour capter notre attention.

On y suit principalement la vie de deux demi-sœurs, filles du sanguinaire Empereur Fenrír.

Melyan est une sang-mêlé, une bâtarde mi-fomoire mi-fée qui va consacrer sa vie au combat et à s'endurcir pour faire oublier le physique délicat qu'elle tient de sa mère. Ce faisant, elle va vivre de drôles d'aventures et, quand je dis "drôles", je ne veux pas du tout dire "amusantes", bien au contraire...

Elyalë est également une sang-mêlé, mi-fomoire mi-banshee et elle aussi tient son physique de sa mère. Par contre, faible physiquement, elle mise tout sur la magie et s'entoure de mystères.



Un point que je voulais absolument aborder qui est à la fois positif et négatif, c'est le lexique. Il se situe au début du livre et nous explique un peu le vocabulaire du livre, comme le mana, le plan draconique, le multivers... et c'est une bonne chose pour se plonger dans l'univers de l'auteure. Mais dès que l'on aborde les différentes races, ça coince. Parce que la présentation des Dragons, des Fomoires, des Sidhes et des Unseelies nous spoile le livre (également ceux à venir) et c'est extrêmement dommage ! ! ! Mais en plus de nous spoiler, on s'y perd en cherchant à comprendre qui est qui et où, parce qu'on ne retrouve pas l'univers que ce lexique décrit.

Alors soit il devrait être mis à la fin du livre, mais cela prive le lecteur d'explications utiles avant sa lecture ; soit les passages qui spoilent devraient être enlevés pour qu'il puisse rester en début d'ouvrage (ce qui serait la meilleure chose à faire).



En résumé, j'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture et cette immersion riche et mouvementée dans l'univers ce la Dark Fantasy avec la plume de Manon Elisabeth d'Ombremont que j'ai trouvé vraiment très agréable. Elle sait nous faire oublier pour quelques heures nos codes de vie pour nous confronter à ceux de ces personnages que l'on adopte presque sans s'en prendre compte. Je vais garder un très bon souvenir de cette lecture qui me laisse à penser qu'il faudra que je lise la suite. ^^

Si vous aimez les univers noirs et le point de vue des "méchants", je ne peux que vous recommander ce livre et espérer qu'il vous séduise autant que moi.

Si vous n'aimez pas ce genre d'ambiance ou la force, l'intimidation et les tortures sont monnaie courante, je vous suggère de passer votre chemin (quoi que cet univers ne soit pas non plus ce que l'on peut appeler gore).
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Légendes Faës, tome 1 : La chienne de l'ombre

Melyan est mi-fomoire mi-fée. Et dans le clan fomoire la vie n'est pas facile. Pour devenir une grande guerrière, elle doit suivre un entrainement puis des épreuves. Mais faut d'abord devenir plus forte montrer qu'elle est capable d'encaisser et de rendre les coups sans broncher.



Elyalë est une magicienne qui vit sous le contrôle absolu de l'empereur. Quand la colère de l'empereur se ressent elle sait que les coups seront pour elle. Elyalë sait qu'elle doit devenir plus forte pour réussir a échapper a son père.



Melyan et Elyalë sont demi sœurs, le jour ou leur rencontre se fera rien ne sera plus comme avant.



Un univers Fantasy que j'ai adoré. L'univers décrit par l'auteure est d'une précision qu'on s'y croirait. Le gros gros plus de ce roman est le lexique au début du livre qui nous donne une base de donné très précise. L'écriture de l'auteure est tellement fluide et simple que son univers deviens vite prenant. J'ai hâte de lire la suite.


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Nechtaànomicon, Saison 1 - Intégrale

Nechtaàn est le fils de Bélial, Sat’han du cercle de l’Envie. Seulement, il se met son père à dos et celui-ci décide de l’exiler sur Chtonya, retenu par des sceaux qui l’empêchent d’utiliser ses pouvoirs pleinement. Quand on le rencontre, il semble avoir trouvé une solution à son problème : il a engendré avec une sorcière une enfant, dont il compte bien manger l’âme et investir le corps dès qu’elle sera prête. Tout ne se passe cependant pas comme prévu (vous l’aviez deviné? :D ) et les ennuis s’accumulent pour Nechtaàn. Comment va-t-il gérer la disparition de sa sorcière, le retour de son pire ennemi, la naissance de sa progéniture démoniaque, sa vie sexuelle débridée et l’incompétence chronique de ses alliés?



Le premier chapitre est un peu compliqué : on y décrit en (très) bref l’univers du roman. Il faut un peu s’accrocher pour les premières pages, mais ensuite l’histoire est hyper prenante. Une fois que j’ai commencé le deuxième chapitre, je n’ai plus pu m’arrêter ! (c’est à se demander comment j’ai tenu après avoir lu les deux premiers épisodes :p ) La fin de chaque chapitre amène un nouveau retournement, une nouvelle surprise qui nous empêche de refermer le livre. Le style de l’auteure est assez direct et immersif. Elle n’hésite pas non plus à faire des petits commentaires extradiégétiques. Les touches d’humour sont fréquentes et m’ont fait sourire à plusieurs reprises. Après, il faut aimer l’humour noir et l’ironie. :p



Nechtaàn est un protagoniste incroyable. Il est violent, lunatique, malveillant, manipulateur… la liste pourrait encore être longue. C’est un vrai démon avec tous les comportements malsains et pervers que cela implique ! Son univers est sombre et sanglant. J’ai adoré ce antihéros qui ne fait jamais ce qu’on attend de lui. Il donne au récit un ton totalement inédit et original et c’est un des éléments que j’ai préféré dans Nechtaànomicon !



Le sang coule à flots dans le récit. Une chose m’a un peu surprise : on dirait que Nechtaàn est une fontaine intarissable de sang. En effet, il en donne à tellement de gens pour assoir son pouvoir et les rendre accro qu’on peut se demander comment il ne s’évanouit pas souvent par manque d’hémoglobine dans ses veines. La fin laisse beaucoup de questions en suspens, dont certaines trouvent des réponses dans l’épilogue et la petite nouvelle inédite. Il reste cependant encore pas mal de mystères à éclaircir. J’ai hâte de découvrir la suite des aventures de Nechtaàn et de ses « amis » !



L’auteure lance beaucoup de petits clins d’oeil à la culture littéraire de l’imaginaire. Rien que le titre est une référence évidente au livre maudit présent dans l’oeuvre de Lovecraft. L’univers littéraire bit-lit est bien représenté avec par exemple le nom de la boîte de nuit tiré d’Anita Blake ou le nom Tarabotti (Alexia – Sans Âme et ses suites) donné à un personnage. Les indices littéraires sont aussi accompagnés d’instants musicaux – certains douteux comme Britney Spears, d’autres qui font du bien comme Rammstein – ainsi que de moments de cinéma, notamment l’univers Disney, et de séries. Cornelia, la première incarnation de Nechtaàn, m’a fait penser au personnage de Cordelia dans Buffy contre les vampires/ Angel et le beau prince vampire russe s’appelle Aleksandr, comme l’acteur qui joue le vampire viking canon dans True Blood… Coïncidence? :p



J’ai bien aimé la petite nouvelle inédite à la fin du roman, Quand Alek rencontre Nechtaàn. Elle nous raconte un événement clef de la vie de Nechtaàn. Comme l’auteure le précise, cette nouvelle prend place avant notre histoire, mais elle a été forcée de la raconter après, car Nechtaàn n’accepte pas facilement qu’on lui vole la vedette, même pour un bref instant. Alek, prince vampire, veut aider son frère de sang à retrouver son épouse. Il se laisse distraire dans sa quête et doit accepter de pactiser avec le démon Nechtaàn, encore dans le corps de Cornelia, afin de se rattraper. Une nouvelle qui dévoile des éléments centraux de l’histoire qui sont abordés dans le roman sans pour autant être explicités en détail. Un joli bonus pour conclure cette première saison !



Manon Elisabeth d’Ombremont nous conte un univers sombre et sanglant, dont le protagoniste est un démon, un vrai ! Les événements s’enchaînent, plus imprévisibles les uns que les autres, et la fin annonce un excellent démarrage pour la deuxième saison !
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Nechtaànomicon, Saison 1 - Intégrale

Coup de cœur pour ce roman de Dark fantasy!



C'est une histoire d'anges, démons, vampires et sorcières.



Nous suivons les "aventures" de Nechtaàn, un démon qui est prisonnier d'un corps humain (enfermé par des sceaux). Son but: se libérer de sa prison charnelle pour se venger de son père. Il manipule une sorcière, Abygaël, pour pouvoir utiliser sa magie et se protéger des menaces. Et il contrôle également un prince vampire du nom de Aleksandr.



Tous les personnages ont un rôle important!



J'ai bien aimé la sorcière Abygaël, son esprit est torturé entre la réalité et les manipulations qu'elle subit. Elle ne sait plus à qui se fier mais se laisse finalement emporter par sa vengeance.



J'ai pas trop aimé la petite humaine, Livia, un peu trop droguée à mon gout.



J'ai adoré la relation complexe entre Bluenn et Sevastian. Les syndromes de Stockholm vont bon train dans ce roman.



L'histoire est bien construite. C'est donc une histoire de méchant. Violence, sexe et drogue sont le lot quotidien des protagonistes.



Un ange arrive (pas si angélique que ça, avouons le!) qui veut arrêter Nechtaàn puisque ce dernier s'amuse à se faire passer pour lui.



Il y a beaucoup d'humour! Surtout de l'humour noire.



Pour la fin, on reste sur un suspens de dingue! Qu'est-il arrivé aux personnages et que va-t-il se passer dans le second tome?



J'ai adoré la petite nouvelle après la fin. C'est une nouvelle sur la rencontre entre Aleksandr et Nechtaàn, on comprend mieux leur relation et le caractère de Aleksandr.



C'est vraiment une bonne lecture mais j'avoue que j'ai préféré le premier roman de l'auteur (La chienne de l'ombre). Mais ce roman est quand même un coup de cœur!
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Nechtaànomicon, ép.1

Ce feuilleton sexe, sang et Rock’n’Roll emmène le lecteur dans un monde où le surnaturel prédomine, où la folie est de mise et où l’humour est aussi noir que l’âme du protagoniste. Bref, je recommande !
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Nechtaànomicon, ép.2

Ce feuilleton sexe, sang et Rock’n’Roll emmène le lecteur dans un monde où le surnaturel prédomine, où la folie est de mise et où l’humour est aussi noir que l’âme du protagoniste. Bref, je recommande !
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Légendes Faës, tome 1 : La chienne de l'ombre

C'est donc par mon premier achat à Trolls et Légendes que j'ai découvert une jeune auteure.... prometteuse.



Si vous aimez la fantasy, je ne peux que vous conseiller de découvrir ce premier tome d'une trilogie. Au programme, du sang, des larmes, des femmes de caractères, un monde à la fois beau et effrayant, des créatures aussi attachantes que violentes.



Pas de longueur dans les descriptions, ni dans le récit. Une structuration des chapitres assez facile à suivre.



Comme toujours, avis plus long et détaillé à la fin de la saga.
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Requiem de la Sorser'tan

Un texte bien ficelé, avec un personnage principal complexe et loin des superhéros qui maîtrisent leurs pouvoirs en cinq minutes. Ici, le temps file et l'héroïne divague. L'histoire s'écoule sur trois millénaires, avec quelques apports historiques sur la fin.



La relation de couple, entre haine et amour, est loin de la douce romance. Heurt, coup bas, violence de l'ignorance, les sentiments s'exerguent dans la souffrance. Mais qui est celui qui souffre le plus ?



La plume est elle, travaillée. Un mini bémol pour quelques longueurs et quelques phrases hésitantes.

Jolie nouvelle que je vous recommande. Frais et divertissant !
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Nechtaànomicon, Saison 1 - Intégrale

Il faut le signaler : je ne suis probablement pas le lecteur-cible de ce roman. Je suis trop vieux, je ne lis plus très souvent de romans de cette veine et j’ai beaucoup trop joué à Vampire : la Mascarade pour conserver tout mon appétit pour ce genre de livre, quelle que soit sa qualité. Pourtant, le titre m’a intrigué, j’ai brièvement croisé l’auteure, qui était sympathique et la version électronique du roman était en vente pour une somme dérisoire, donc pourquoi vivre dans la certitude ?



Tant mieux, parce que Le Nechtaànomicon a plutôt été une bonne surprise. Ou plutôt, pour être précis, j’ai été charmé par le talent de Manon Elisabeth d’Ombremont. Elle a à son service une plume élégante, qui peut être sobre et efficace par moments, pour devenir riche et gracieuse lorsque cela devient nécessaire. Le style de l’auteure est séduisant : elle parvient en peu de mots à camper des situations dramatiques complexes et à installer dans la tête du lecteur des émotions fortes et addictives.



Surtout, à travers son narrateur, l’auteure fait montre d’une voix chargée de personnalité, sarcastique et facétieuse, qui confère à une intrigue qui pourrait paraître décousue une surprenante unité. On se laisse guider, je dirais même charmer, et on accepte avec le sourire de lire des péripéties parfois abominables. Les personnages, en particulier Nechtaàn et son entourage de vampires, de sorcières et de parasites sont bien campés et même attachants malgré leur absence total de sens moral. Toutes ces qualités d’écriture m’ont aidé à oublier ce que j’ai par moments perçu comme des points faibles au niveau de la construction.



Habile pour installer une ambiance ou décrire une situation, l’auteure est également très à l’aise dans les dialogues, qui sont vifs, incisifs et spirituels. On ne compte plus les scènes amusantes où les personnages s’envoient des noms d’oiseaux à la figure. C’est une qualité à double tranchant, cela dit : si on se laisse séduire par l’esprit qui se dégage de chacune des réparties, et si tous ces dialogues sont terriblement divertissants à lire, à force, ils peuvent donner l’impression que chaque personnage a le même tempérament et s’exprime de la même manière.



En débarquant dans le récit, on se sent vite submergé par tous les détails liés à l’univers : à chaque page, on nous présente de nouveaux personnages, de nouvelles factions, de nouveaux types de créatures. Au début, j’étais à deux doigts d’asphyxier, d’autant que de nombreuses informations délivrées de cette manière n’ont en réalité aucun impact sur le récit. Au fil des pages cependant, cette approche est plutôt une qualité : elle nous plonge brutalement dans cet univers et nous force à en accepter les règles, créant une sorte de saturation d’informations qui contribue à installer l’ambiance. Par ailleurs, on découvre vite que l’intrigue est bien charpentée et facile à suivre.



Là aussi pourtant, la médaille a son revers : l’auteure a tellement d’informations à nous transmettre que par moments, par manque de temps ou de place, elle se contente de nous expliquer les choses plutôt que de nous les montrer. J’avoue que, par moments, ça m’a fait sortir du récit. J’aurais préféré mille fois lire des scènes établissant les relations entre certains personnages que de devoir lire des paragraphes qui expliquent de manière brute que Machin est fâchée avec Machine parce qu’elle fait partie de la famille Truc. Show, don’t tell : ça reste une règle cardinale. Par moments, ça donne l’impression que le Nechtaànomicon est le résumé d’un roman plus long.



Autre aspect du livre qui a suscité une certaine ambivalence chez moi : l’auteure est de toute évidence très très fan de son propre univers. On la sent parfois glousser de plaisir après un bon mot d’un des personnages ou applaudir fébrilement un retournement de situation. Le plus souvent, cet enthousiasme est communicatif : c’est même très agréable de suivre une auteure dont la voix est aussi affirmée. Parfois, par contre, je suis resté perplexe, ne parvenant pas à partager l’exaltation à laquelle j’étais convié : là encore, j’aurais aimé qu’on affirme moins et qu’on montre davantage. À en juger par la réaction très positive des fans en ligne, il est cependant évident que je fais exception.



Dernier aspect qui peut refroidir certains : l’histoire n’a pas de fin. Elle s’arrête net, juste après un événement significatif, mais l’intrigue n’est conclue en aucune manière et l’arc narratif d’aucun personnage n’est bouclé. Ce sont les règles du feuilleton, bien sûr, et ça donne envie d’en découvrir davantage, mais personnellement j’aime bien qu’un roman tienne plus ou moins sur ses deux jambes, même si une suite est prévue. En l’occurrence, ça n’est pas très gênant, mais celle ou celui qui interromprait sa lecture à la fin de cette « Saison 1 » n’aurait pas bénéficié d’un repas complet.



Au final, pour moi, « Nechtaànomicon » est un roman attachant et plein de personnalités, qui tient ses promesses, même s’il pourrait être construit de manière plus convaincante. Même si j’ai dressé ci-dessus la liste de ce que j’ai perçu comme des défauts, cela reste des points mineurs, qui ne gâchent en aucune manière le plaisir de lecture: la fraîcheur impertinente de la plume de l’auteure fait oublier la plupart de ces petites imperfections.
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Légendes Faës, tome 1 : La chienne de l'ombre

Un roman de dark fantasy très bien écrit. Une belle découverte !

Entre le lexique et le prélude, l’auteure s’adresse à nous, lecteurs, et pique notre curiosité.

"Non, cette histoire n’est absolument pas féerique et n’a pas de fin heureuse. À peine fournit-elle une morale. De toute façon, qui s’en soucie encore ? Le passé n’apprend plus rien puisque personne n’en tire d’enseignement. […] Ceci est le récit de la chute des mondes, provoquée par une poignée d’êtres aveugles. Des acteurs aisément remplaçables, animés par leurs désirs personnels et futiles de vengeance, de pouvoir. C’est une course éternelle, un cycle condamné à se répéter. Dans le nôtre, il n’aura fallu qu’une guerrière fomoire, un Seigneur noir, une reine banshee et un dieu-dragon pour déclencher une fin du monde trop prévisible. Ensemble, ils m’ont fait écrire l’Histoire en lettres de sang."

Les premiers chapitres de La Chienne de l’Ombre se déroulent en 1324. Nous y découvrons alternativement Melyan, la fille de l’Empereur unseelie Fenrír et d’une fée, au camp d’entraînement fomoire, et sa demi-soeur, Elyalë, résidant dans la forteresse impériale située dans la grotte-capitale de Lorlín. Les Fomoires sont les guerriers d’élite du peuple unseelie. Pendant que Melyan apprend à se battre, notamment avec Telbrin, le seul fomoire qui semble la prendre au sérieux – les autres, en effet, ne la tolèrent qu’en tant que progéniture de l’Empereur, Elyalë subit la violence quotidienne de son père. Les deux soeurs ne se côtoient pas, Melyan ayant quitté la forteresse dès son plus jeune âge. Jusqu’au jour où Elyalë décide de faire appel à sa soeur, en 1357… Comment la contacte-t-elle ? Je vous laisse le découvrir… N’oublions pas que sa mère est une banshee…

En quelques chapitres donc, le ton est donné. Les deux jeunes filles, bien que physiquement séparées, doivent faire preuve de force et/ou de ruse pour vivre, ou plutôt survivre, en milieu hostile. Où l’on a l’impression que l’une est privilégiée, il n’en est rien en réalité. Certaines scènes marquent, choquent, remuent. Mais l’écriture de l’auteure envoûte, s’empare des instants potentiels de bascule – ceux où le lecteur pourrait faire une pause pour reprendre sa respiration, pour donner une envie irrépressible de continuer à tourner les pages.

Si ce premier tome relate des événements qui s’étalent sur plusieurs décennies, des ellipses temporelles – fort bien amenées, également commentées par la narratrice/auteure – permettent d’avancer dans l’intrigue et d’aller à l’essentiel. On n’apprend rien, par exemple, des retrouvailles entre les deux soeurs. Treize ans ont passé lorsqu’on les retrouve, mais très vite, on comprend que les liens qui les unissent sont devenus étroits et indéfectibles. Nécessaire, quoique parfois ambigu, lorsqu’on réalise les plans diaboliques de l’Empereur, personnage effroyable et dénué de tout sentiment envers sa progéniture !

Je n’ai pas ressenti pas une once d’ennui à la lecture du roman. Les rebondissements nous entraînent dans des lieux sombres, jusqu’à l’antre du dieu-dragon Déchu, Elcmar, prêt à tout pour retrouver sa liberté et récupérer ses Sphères éparpillées en différents et improbables endroits. Ils nous font douter en permanence des personnages-créatures, si bien qu’il est difficile d’anticiper la suite. Se perdre dans les ténèbres a quelque chose de fascinant…

Fluide, limpide, l’écriture de Manon Elisabeth d’Ombremont nous fait voyager dans un univers – ou des univers – magiques et impitoyable(s). Les peuples (mythiques) unseelie et seelie se vouent une haine ancestrale et sans limite. J’aimerais maintenant en apprendre un peu plus sur le Multivers, car Faërie n’est qu’un univers parmi une infinité. Pourquoi son équilibre semble-t-il à ce point menacé ?

Je ne suis pas une grande amatrice – a priori – de Dark Fantasy et pourtant La Chienne de l’Ombre a plus qu’éveillé ma curiosité de lectrice. J’ai apprécié l’ambiance oppressante, la noirceur des actes et des propos, la complexité des personnages, les scènes poussées à l’extrême. Si bien que Le Déchu, deuxième tome des légendes Faës (L’ivre-Book, avril 2017), me tend naturellement les bras... enfin... les pages !
Lien : http://lecalepindunelectrice..
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Nechtaànomicon, ép.1

Dans un livre normal, Nechtaan (c’est son diminutif, son petit surnom ) serait le méchant d’une histoire tout mignonne, et dont on ne sait pas grand-chose… Ici, Manon nous propose de changer notre point de vue : Vous serez avec les méchants et vous aurez leur vision. Manon prévient (et son avertissement du début aussi ! ): c’est de la Dark Fantasy : ce n’est pas mignon, ce n’est pas joli, ce n’est pas tendre ! Vous êtes prévenu, archi prévenu. Et j’aime !



Nechtaan est un archidémon. Personnage principal, qui a été banni sur Chtonya par Bélial (un des sept Sath’an), qui lui a aussi réduit ses pouvoirs. Mais Nechtaan est bien décidé à ne pas laisser passer, et compte bien se venger (et faire un petit putsh au passage). Les démons ne font pas dans la dentelle!



Ce premier épisode est intense. Il y a tellement d’informations (sur le monde des démons, leur hiérarchie, les mondes parallèles), on s’y perd un peu mais j’ai accroché de suite. Le monde développé par Manon est très riche, bien construit. Son humour noir, voir caustique, tout comme ses personnages d’ailleurs sont délicieux. Elle sait nous faire aimer ce pourri de Nechtaan, car dieu seul sait qu’il est abject, cruel, antipathique… mais c’est un archi-démon, alors quoi de plus normal. Alexander, le vampire est loin d’être mieux… Le vocabulaire démoniaque peut parfois être compliqué, donc lisez bien l’intro et l’avertissement.



38 pages s’est court, mais il s’agit d’un épisodes, d’autres suivent (il y en a 4 jusqu’à maintenant!)… :D
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Légendes Faës, tome 1 : La chienne de l'ombre

Si vous aimez les contes de fées avec de belles princesses, de preux chevaliers, … passez votre chemin, ce roman n’est pas pour vous.

En revanche, si vous aimez la fantasy et les anti héros, n’hésitez pas et plonger dans ce premier tome de la légende Faës.

A la place des paillettes et décors féériques, vous aurez du sang, des larmes, des fées pas vraiment sympas, des intrigues et complots à foison.



D’une écriture claire, fluide, Manon Elisabeth d’Ombremont nous emmène dans le monde de la dark fantasy.

Les scènes sont très bien décrites, à tel point qu’on croirait les vivre mais malgré la violence de certains passages, on ne tombe pas dans le gore.



La psychologie des personnages est merveilleusement exploitée.

A tel point qu’on finit par se prendre d’empathie pour certains.

J’ai un faible pour Meylan et Fenrir, peut être par ce qu’avec leurs forces et faiblesses respectives, ils pourraient être humains, allez savoir.



J’ai attendu un an avant de rencontrer l’auteure et pouvoir me procurer ce roman, j’espère ne pas devoir attendre encore un an avant le second tome.

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Légendes Faës, tome 1 : La chienne de l'ombre

En allant me balader au Festival Trolls et Légendes de Mons et aussi sur recommandation de Mme Laetitia Reynders, j’ai acheté le livre d’une nouvelle auteure qui débute Manon Élisabeth d’Ombremont et qui semble être prometteuse. En effet, » La chienne de l’ombre » est son premier roman.

Le Royaume des Faes est peuplé de non – humains. Des banshees, des fées et d’autres créatures y résident, partagés en deux peuples, en guerre depuis des temps. Les deux sœurs du roi noir vont avoir un rôle particulier à jouer, l’une en découvrant sa puissance magique, grâce à un Seigneur Dragon fou et rancunier, et l’autre en devenant une tueuse sans remord surnommée » la chienne de l’ombre « .

Grâce à cette jeune auteure, j’ai pu découvrir une autre facette de la Fantasy à savoir » Le Dark « . Malgré qu’il s’agisse d’un premier roman, on peut dire que celui – ci est bien parti pour la suite de sa trilogie et de sa carrière. Avec la » La chienne de l’ombre « , nous avons droit au premier tome de sa trilogie, où elle s’inspire de l’heroic fantasy et des créatures féeriques pour l’écriture de son récit très sombre. Néanmoins, le lecteur perçoit trop facilement ce qu’il va se passer à savoir un roi cruel qui va être en guerre avec une contrée. Ensuite, des personnages qui vont utilisés leurs pouvoirs pour prendre le contrôle du monde et une contrée prenant le dessus (çà nous rappelle des grands films : le hobbit, …).

De plus, un lexique se trouve en début de livre afin d’éviter aux lecteurs des cafouillages qu’ils pourraient y avoir lors de la lecture. En effet, il pourrait être facilement perdu et ainsi se détacher du fil conducteur de l’histoire. Ce qui est appréciable aussi c’est le fait que l’auteure mette des notes de bas de pages afin de donner des explications complémentaires pour mieux comprendre son récit (cela me rappelle étrangement Laetitia Reynders dans son livre » Prisonnière d’une cage dorée « ).

La plume de l’auteure est agréable à lire, le vocabulaire utilisé est compréhensible par tous et elle emploie la langue française à merveille même si parfois il faut le reconnaitre que les phrases sont souvent trop longues (pas assez de ponctuation à mon goût), il y a des fautes d’orthographe qui subsistent (ce qui pourrait arrêter les gens dans leur lecture définitivement), … c’est peut – être mon défaut professionnelle qui surgit puisque je suis bibliothécaire documentaliste (à la recherche d’un job). Je conseillerai donc à l’auteure de revoir toutes ces petites choses pour la suite de la rédaction des autres tomes ainsi que du premier pour les futurs impressions.

Sinon, la lecture est bonne, structurée. En effet, j’ai adoré que ce soit coupé en chapitres pas trop longs et en trois parties. Les personnages sont attachants. Mais il convient de mitiger les appréciations et les critiques concernant la jeune auteure prometteuse qu’est Manon dans le monde de l’édition. En effet, elle n’est qu’au début de sa carrière. Les différents codes de la fantasy sont utilisés de manière appréciable et son histoire étant assez courte, elle évite d’être ennuyeuse.

En conclusion, son livre n’est pas exceptionnel mais quand on débute sa carrière d’auteure c’est tout à fait normal. De plus, c’est une belle découverte qui nous permet de passer un bon moment et qui nous donne la curiosité pour savoir la suite de l’histoire mais aussi de la carrière de l’auteure.

J »espère dès lors que les deux livres qui suivront seront d’excellentes factures et qu’ils tiendront la route. J’espère qu’elle continuera sur sa lancée.
Lien : https://bibliothequedemaryle..
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Légendes Faës, tome 1 : La chienne de l'ombre

Merci à Lilian de L’Ivre Book et Manon de m’avoir confier ce tome 1.



J’ai l’occasion de croiser Manon lors de différents salon. J’étais souvent tenté de la lire, mais mon banquier ne voulait pas. Oui, quand je suis en salon, j’aimerai acheter tous les livre qui me tentent mais… Vous comprenez ce que je veux dire :-/



J’ai très peu lu de DarkFantasy, je suis plutôt fan de dystopie pour le côté sombre. Mais comme j’étais curieux de connaître les écrits de Manon, je me suis lancé. Je n’ai pas été déçu. La plume est des plus agréable à lire, c’est fluide, facile et moderne. J’ai grandement apprécié. Je vais m’intéresser aux autres écrits de cette demoiselle.



L’auteure nous propose donc une atmosphère sombre, tyrannique. Nous ne parlons pas de vie mais de survie.

La survie n’est pas que pour les demi-soeurs mais aussi pour le dieu déchu.



Les soeurs utilisent toutes les possibilités qui leur sont offertes, jusqu’à perdre leurs âmes, le kidnapping et le meurtre. La fin justifie les moyens. Tout comme le dieu dragon qui tente de reprendre sa place grâce à la manipulation et la possession.



Il y a un petit côté Machiavel que j’aime beaucoup mais qui pour moi n’est pas assez développé. Ça manque de jeux politique, de jeux d’influence.



Je ne sais si c’est volontaire, mais il y a une certaine distance gardée entre les personnages et moi. Comme si nous ne pouvions nous identifier à eux/elles ou même de les prendre en sympathie, avoir envie d’évoluer avec. Pourtant, ce livre est centré sur les caractères, les émotions, l’évolution des personnages. Ce qui semble paradoxal :-D.



Pour ma part, ce premier tome est une mise en bouche. J’espère vite lire le tome 2.
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