Marc Boutavant

"A-wimboé, a-wimboé, a-wimboé.

Dans la jungle, terrible jungle

Le lion est amoureux, ce soir..." Pow Wow





Il était une fois un lion qui ne savait pas écrire. Un jour, il rencontra une lionne, très belle avec une crinière somptueuse (ah non, pas de crinière?) qui lisait un livre: "Out if Africa"!





"Une lionne qui lit, c'est une dame. Et à une dame, on lui écrit des lettres avant de l'embrasser". C'est ce qu'avait dit un missionnaire que le lion avait dévoré....





Le lion demanda à un singe de lui écrire une lettre. Le petit animal se mit à y penser, voire chim-pensé et écrivit:

"Voulez vous grimper avec moi, dans les arbres? J'ai cueilli des bananes. Miam, on va se régaler ! Bises, le lion."

- Mais non, jamais je n'écrirai une chose pareille. Rugit le lion, en déchirant la lettre.





Alors le lion demanda à un hippopotame, à un bousier, qui aspergea la lettre, de son parfum:

"Très chère amie, voulez vous ramper sous terre avec moi? J'ai une bonne réserve de bouses. Miam, on va régaler !"

Beurck, caca boudin!





Il demanda alors à une girafe, au crocodile (qui avait mangé la girafe...)

A chaque fois, le lion déchira les lettres, très déçu!





Et enfin à un vautour:

- "Très chère amie, je suis le lion et c'est moi le grand chef ici! Je veux faire ta connaissance. Et si on voulait au-dessus de la jungle? J'ai mis quelques cadavres de côté, miam on va se régaler !"





NON, NON et NON, ça suffit!

- Je voudrais lui écrire qu'elle est belle, que j'ai envie de la voir, de rester avec elle, allongé sous un arbre, à regarder les étoiles dans le ciel...

"Il se mit à rugir toutes les choses tendres qu'il aurait aimé écrire..."





-Pourquoi n'avez vous pas écrit vous-même ? Demanda la lionne, en levant son museau du livre de Joy Adamson: "Vivre libre".

- Je n'ai pas écrit, car je ne sais pas écrire. Balbutia le lion.





La lionne lui apprit alors l'ABC... du coeur ?

" Je voudrais lui dire je t'aime

Mais comment lui avouer

Mon secret, mes problèmes ?" Le Roi Lion, L'amour brille sous les étoiles.

Le lion, hélas, mange toujours (7 kilos de viande, avant la lionne ( seulement 5 kilos de viande). Pourtant c'est elle qui a chassé pour lui!.. #balancetonlion, du MLFL, mouvement de libération des femelles lionnes.

Chien Pourri est né et vit dans une poubelle et a été abandonné par ses parents. Pour autant, pas rancunier pour un sou, il dévore à pleines dents la vie et sait être gentil avec son compagnon de (mauvaise) fortune, le chat Chaplapla. L'odeur tenace de sardines, les mouches et les puces qui ne le quittent pas, son pelage-serpillière rebutant et son mauvais sens de l'orientation feraient peur à plus d'un maître. Et c'est bien pour cela qu'il n'en a pas! D'ailleurs, il ne sait même pas ce que c'est. Aussi, lorsque Chaplapla le lui explique, il se met en tête de s'en trouver un. Mais à quoi cela ressemble-t-il vraiment? Naïf comme il est, il risque bien d'y laisser des poils!



Pauvre Chien Pourri, lui qui voulait trouver un bon maître dans ce vaste monde, sera bien déçu. Car, en chemin, outre cette petite fille aux souliers rouges sans lacet, il va tomber sur plus bête que lui: des bandits et des empailleurs! Ce chien puant et sale mais avant tout-tout affectueux et doux est terriblement attachant. Voici un album de très bonne facture qui pourra plaire aux plus jeunes mais aussi aux plus âgés. Le scénario est enlevé, drôle et plein de rebondissements. Les quelques dessins sont tout à fait charmants et s'intègrent parfois directement dans le texte. Comme quoi, ce Chien Pourri n'est peut-être pas aussi pourri!



Chien Pourri... adopté!

Certains diront sans doute "Encore un recueil de fables de La Fontaine illustrées pour les enfants !". Eh bien oui ! Et alors ? On ne s'en lasse pas.



J'avais beaucoup aimé, il y a trois ans, l'album illustré par Joann Sfar. Celui-ci est différent :

- Une sélection de fables plus courte, mais qui fait la part belle aux textes moins connus, comme "Le Renard et les Raisins", "La belette entrée dans un grenier" ou "Le Chameau et les Bâtons flottants", et bien d'autres ;

- Un dessin peut-être plus sombre que celui de Sfar, mais empli d'humour et de détails que les plus jeunes ne manqueront pas de remarquer.



Bref, encore un excellent recueil de fables pour les plus jeunes lecteurs. Et toujours un réel plaisir de lecture.
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..

Aujourd'hui c'est lundi et lundi c'est… les histoires à Berni !

Les élèves sont entrés dans la classe, tel un troupeau de coquelicots dans un magasin d'éléphants.

Pirli, le perroquet perché sur les épaules de la petite Francine accompagnait cette entrée magistrale en sifflant l'air du film On a retrouvé la septième compagnie

« Tiens ! D'habitude c'est mercredi, a remarqué la petite Isa intriguée. Voilà qu'il commence à confondre les jours, notre ami Berni.

- C'est parce qu'il est daltonien, a suggéré la petite Marie.

- Chut ! Faisons comme si on n'avait rien remarqué, a fait la petite Djamila, s'il est contrarié il pourrait ne plus jamais revenir.

- Ou bien alors on risque de finir en CE3, a dit la petite Anne-So.

- J'ai un cousin qui souffre de la même chose, a évoqué la petite Domi, il ne faut surtout pas les réveiller quand ça arrive. »

C'était tout d'abord l'occasion d'accueillir dans notre charmante classe de CE2 une nouvelle élève. Il s'agissait de la petite Bichette. Alors on l'a accueillie à bras ouvert.

La maîtresse d'école, Sandrine, nous a invité à lui accorder un accueil digne d'une classe de CE2.

Le petit Titimeccano s'est approché d'elle d'un air goguenard et lui a dit :

« Hihi ! Tu as un prénom idéal pour nos histoires du mercredi.

- Ah oui, et toi, tu t'appelles comment ? lui a demandé du tac-au-tac Petite Bichette.

- Titimeccano, a-t-il répondu en bombant le torse.

- Ah oui quand même, ils t'ont pas loupé tes vieux, dis-moi ! » C'était à son tour d'être goguenarde.

- C'est à cause de l'hélice ! a fait le petit Titimeccano en se frottant la moustache dans un geste raffiné car il est très précoce, le petit Titimeccano.

- L'hélice ? » a demandé Petite Bichette d'un air étonné.

Alors tous les enfants se sont exclamés à l'unisson : « Hélas ! C'est là qu'est l'os ! »

Le petit Pat a alors entraîné Petite Bichette vers le juke-box où trônait désormais fièrement une hélice.

Mais il était temps de revenir à l'histoire du mercredi, pardon... du lundi.

« Alors, Berni, que nous as tu apporté ce matin dans ta brouette facétieuse ? a demandé la petite Sylvie, les mains vissées sur ses hanches.

- Un récit qui n'a encore jamais été chroniqué sur Babelio, ai-je répondu en faisant durer le mystère.

- Mouhahaha ! s'est écriée la petite Anna prenant à partie le reste du groupe, et quel est donc ce mystérieux chef d'oeuvre inconnu qui s'apprête à passer à la postérité, Berni-Chou ? »

Alors j'ai montré la couverture de ce petit album pour les enfants, écrit par Emmanuel Guibert et illustré par Marc Boutavant : Ariol, numéro 2 : Jeux idiots.

Sandrine, la maîtresse d'école, découvrant le titre mais surtout le thème du livre, a levé les bras au ciel d'un air dépité.

« Jeux idiots ! Rien que ça Berni-Chou ? a fait la petite Nico d'un ton ironique. Hihi !Tu crois bien qu'on n'a pas attendu tout ce temps-là où tu étais mystérieusement absent jusqu'à aujourd'hui pour savoir comment on pratique des jeux idiots !

- Même que ! a renchéri la petite Dori la bouche badigeonnée de chocolat de Pâques.

Tous les élèves ont approuvé en hochant le visage d'un air empli de reproches.

La petite Chrystèle a cependant soulevé une question essentielle : « Jeux idiots, ce ne serait pas un pléonasme ?

- Non, c'est un oxymore, a répondu la petite Sonia.

- Tu veux dire : un occiput, a renchéri la petite Manue.

- Je crois que tu veux parler d'un uppercut, a précisé la petite Marie-Caroline

- Vous n'y êtes pas du tout les amis, c'est une tmèse, a rajouté la petite Francine.

- À tes souhaits, a répondu la petite Nico.

- Non, c'est un chiasme, a dit la petite Anne-So.

- Reste polie, a fait la petite Dori.

- Mais non c'est une lilote », a tranché la petite Hélène.

J'ai commencé à raconter l'incipit du récit : « Ramono déboule dans la cour de récré en criant : « Eh ! Écoutez-moi tous ! J'ai appris un nouveau jeu. » Ariol et les copains s'approchent, intéressés : qu'est-ce qu'il a encore inventé comme jeu idiot, Ramono ? »

Alors tous les élèves, qui ont senti qu'ils allaient apprendre beaucoup de choses instructives, se sont approchés et assis en cercle autour de moi en faisant le silence. Face à moi, au milieu de l'auditoire, le petit Pat a installé une caméra Super 8 sur son trépied pour ne rien perdre de l'événement, tandis que le petit Titimeccano est venu lui proposer de raccorder la caméra à l'hélice, histoire de gagner en autonomie d'énergie. le petit Pat a décliné sa proposition, bien qu'il l'a trouva fort originale.

« Je ne prendrai pas le risque, a-t-il avoué tout penaud, l'appareil ne m'appartient pas, c'est Tonton Émile qui me l'a prêté.

- Tonton Émile ? Celui du slip à coucougnettes ? a demandé la petite Hélène d'un air facétieux.

- Voilà ! » a fait le petit Pat rougissant, coupant court à l'échange et se réfugiant dans les bandes de son appareil vidéo vintage, on ne sait vraiment pas pourquoi.

Les élèves ont cherché à marquer le silence,

La petite Dori et la petite Nico se sont installées l'une côte à côte, avec chacune un carnet à spirales et leur plus beau stylo. C'est la première fois qu'on les voyait toutes deux aussi studieuses et assidues au cours. À tel point que, la petite Chrystèle et la petite Anna continuant à bavarder entre elles, la petite Dori et la petite Nico se sont retournées vers elles et d'une même voix se sont exclamées : « Mais chut ! Voyons ! On entend rien à cause de vous ! »

Cela dit, je n'avais pas encore commencé à raconter l'histoire.

Plus tard, lorsque la séance fut finie, la petite Gaëlle est sortie du rang, s'est dirigée vers moi tandis que je rangeais mes affaires. « Elle est chouette ton histoire, camarade. J'espère que tu reviendras très vite nous revoir ».

C'est alors que Pirli a lancé façon Michel Polnareff ♪♫ C'est une poupée qui fait non...non...non...non... non...non...non... ♪♫

Il est assez rare que je lise des albums pour les très jeunes enfants, mais mon regard a été attiré par celui-ci, alors que j'étais à la bibliothèque.



Pour l'histoire, elle se constitue principalement en images, puisque le texte est relativement peu présent. Nous suivons les animaux de la forêt alors que la nuit tombe...



Un album qui aidera les enfants à découvrir les animaux sauvages et à se familiariser avec l'heure du coucher. Un chouette livre aux belles illustrations !

Quand arrive l'été, Chien Pourri, cette sorte de chien-serpillère qui ne sort jamais sans son fan-club de mouches et de puces, crève de chaud dans sa poubelle. Aussi, quand son ami le chat, Chaplapla, aussi flagada que lui, lui propose de partir sur la côte d'Azur (bien mieux qu'une côte de porc lui apprend-il!) avec la Colonie des oubliés. Ils se rendent là-bas et font la queue parmi les chats écrasés et les chiens abandonnés. Bien que le moniteur leur annonce qu'il n'y a plus de place, il se prend soudainement d'affection pour Chien Pourri qui lui fait penser à son tapis de bain et lui propose une place sur la côte d'Azur. Même Chaplapla pourra être du voyage. C'est le grand départ pour ces deux amis, en route vers de nouvelles aventures...



On ne risque pas de s'ennuyer une seule seconde en vacances avec Chien Pourri et Chaplapla. Au programme: le Club Biquet, rencontre avec un CRS autrement dit Croquettes Rares et Salées, glaces au sable et de nouveaux amis. Colas Gutman, l'air de rien dans ce petit album destiné aux plus jeunes (mais pas que), soulève de nombreux problèmes tels que la pollution, les animaux abandonnés, le respect d'autrui... Des situations cocasses vont malgré tout rythmer les vacances de ces bêtes à poils. Le tout est enjoué, amusant et loin d'être pourri...



Chien Pourri à la plage... des vacances bien méritées...

Quel chien peut être plus bête que Rantanplan ? Plus nauséabond qu’un putois ? Plus laid qu’un paillasson usé ?



En sa présence, la Zazie de Queneau se poserait sa célèbre question : « Maiskeskipudonctant ? » Mais c’est Chien Pourri pardi !



Et vous, parviendrez-vous à vous attacher à ce sac à puces ? Pas sûr… Votre affection se portera-t-elle « Pluto » sur son fidèle compagnon Chaplapla ? Peut-être…



En tout cas, découvrez sans plus tarder le tandem improbable formé par Chaplapla et Chien Pourri. A côté de lui, Lassie passerait presque pour une vieille ringarde !



Chien Pourri, le nouvel ami des grands et des petits…


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Aussitôt sorti, aussitôt acheté, aussitôt lu ! Chien Pourri, j’adore tout simplement. Mon anti-héros préféré. Il n’est pas très beau même plutôt laid, il n’est pas très futé même plutôt benêt et pire que tout, il sent la sardine. Ça fait envie, pas vrai ? 



"Recherche chien de traîneau pour trainer les poubelles, station Chameaunix, vieux chat laid accepté."



Qui résisterait à une telle annonce publiée dans le journal "Le Parischien" ? Pas Chien Pourri et Chaplapla en tout cas. Les voilà donc partis pour les sports d’hiver ! 



"- Chaplapla, la roue de notre poubelle tourne ! Je vais devenir un chien de traîneau ! se réjoui Chien Pourri.

- Tu es plutôt un chien qui se traine mon ami.

- Ne sois pas rabat-joie, Chaplapla, à nous les sports d’hier !

- D’hiver, banane !"



Une aventure où les deux amis croiseront, comme chaque fois, de vieilles connaissances et feront de drôles de rencontres comme, allez savoir, avec "le minable homme des neiges"… 



En dépit de quelques bons mots, jeux de mots, et d’une ambiance assez similaire aux huit tomes précédents, je me suis moins amusé dans ce dernier. Colas Gutman aurait-il un peu de mal à se renouveler ? N’étant pas le cœur de cible, je serai curieux de connaitre le ressenti de jeunes lecteurs… 



Chien Pourri fait du ski, tout schuss !!
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Chien Pourri, je t'aime bien : ta bonne tête, ta langue pendante qui promet des léchouilles baveuses, tes yeux, ta silhouette efflanquée...

Mais j'aime pas du tout tes aventures. Non seulement elles ne m'amusent pas, mais les mauvais traitements que t'inflige ton auteur me font grincer des dents. J'ai l'impression de voir un SDF se faire insulter et tabasser par des beaufs.



J'ai eu ce sentiment désagréable à la lecture de 'Chien Pourri' tout court, je pensais que 'Chien Pourri à la plage' serait plus fun (sea, sand, tendresse & sun), d'autant que le brave toutou semblait avoir trouvé une famille à la fin du premier opus.

Eh non, c'est reparti : il pue (sic), il ressemble à une serpillère (sic), il est bête (sic), débile (sic), il sert de souffre-douleur aux enfants comme aux adultes...



Un humour auquel je n'adhère pas du tout, bien que je ne sois pas une farouche défenseuse des animaux...

Petite annonce animalière



A DONNER contre bons soins : Chien pourri, né dans une poubelle et déjà sevré. Recouvert d'une vieille moquette râpée, peut servir de paillasson. Puant la sardine, il peut également être très utile comme repoussoir à représentants indésirables, mais se révèlera inefficace contre les voleurs ( c'est bien connu, les voleurs portent un foulard sur le nez). Chien, doté d'une bêtise hors du commun, il ne cessera de vous surprendre et apportera bien de la fantaisie à votre vie. ( Tout dépend si vous aimez les bonnes ou les mauvaises surprises !) Plein d'amour à revendre (et de puces aussi), Chien pourri n'attend plus que vous !





Occasion à saisir d'urgence pour les jeunes lecteurs qui aiment déjà lire tout seuls !

Grande nouvelle pour notre Chien Pourri, il vient d’être accepté pour intégrer la très sélecte École Royal Clebs. Quelle joie pour lui ! Il va enfin pouvoir lire les emballages des aliments qu’il pioche ici ou là pour se nourrir dans les poubelles sans risquer à chaque instant une intoxication alimentaire ou un empoisonnement qui pourrait lui être fatal. Mais par-dessus tout, ce qui le réjouit le plus, c’est qu’enfin, il va pouvoir faire la lecture à son fidèle ami Chaplapla, le chat aplati.



« Chaplapla, la roue tourne, je vais devenir un chien savant ! »



Mais malheureusement dans sa vie de Chien Pourri, rien ne se passe jamais vraiment comme prévu…



Chien Pourri va devoir affronter bien des embuches durant cette première journée. A commencer par ses « camarades » de classe. Il subit nombre de moqueries, sur son apparence comme toujours, mais aussi son milieu, le basset à petit manteau et le caniche à franges sont de la partie et ne vont pas se gêner pour le snober, le railler comme dans les autres aventures. Les connaissant, on sait que de toute façon, il n’y a pas grand-chose à attendre d’eux.



Le plus dur est de constater que la maîtresse, elle-aussi, va se montrer impitoyable à son égard, alors qu’on attendait sinon de la compassion au moins un peu de compréhension de sa part. Ce qui fera dire à un lecteur de mon entourage que ce volume est assez triste, voire même un peu sombre pour notre si gentil Chien Pourri.



« Je suis un taille-crayon sans crayon, un tableau sans école, un protège-cahier sans cahier. »



Il va tout de même se faire un ami, un labrador, grâce auquel, entre autre, la fin se révèlera moins triste et même porteuse d’espoir.



A noter les illustrations de Marc Boutevant qui curieusement m’ont rappelé celles des livres scolaires de Daniel et Valérie. Souvenirs, souvenirs…



En seulement soixante-neuf pages, bien des thèmes sont soulevés par Colas Gutman, toujours le regard des autres, la différence, le rejet ou le harcèlement à l’école, qui en font un petit livre qu’il serait plus que judicieux de glisser dans les salles de classe.



En ce jour de rentrée, même pour Chien Pourri, je vous souhaite une bonne rentrée à tous !


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Il est laid, il ressemble à une vieille serpillère. Il est bête, il comprend toujours tout de travers. En plus, il pue. Il a toujours un nuage de mouches qui autour de lui s’agglutine. Et comme il vit dans une poubelle, il sent la sardine. Oh le joli portrait que voilà… Mais de qui s’agit-il ? Oui, de qui ?



Mais rappelez-vous, je vous en ai déjà parlé, c’est mon nouvel ami, c’est Chien Pourri !



Et comme justement il meurt de chaud dans sa poubelle, Chaplapla, son meilleur ami le chat aplati, qui rêve de vacances et de bains de mer, lui parle de la Côte d’Azur. Désireux de s’évader enfin de leur quotidien, nos deux amis rêvent d’aller à la plage. Oui mais comment ? Après réflexion, ils ont peut-être une solution, se joindre à la Colonie des oubliés, pour tous les oubliés des vacances. Mais cette colonie est malheureusement dirigée par un individu bien peu sympathique...



« Je ne suis qu’une planche sans voile, une glace sans cornet, un thon sans boite. »



Chien Pourri, tantôt candide tantôt stupide, va une fois de plus vivre de sacrées expériences, prêt à tout subir ou presque pour se faire des amis ou se faire adopter, parfois même au péril de sa vie…



"Heureusement, dans sa vie de Chien Pourri, il suffit parfois de lever la tête

pour apercevoir la lumière."



Solitude, abandons pendant les vacances, regard des autres, respect des différences, encore bien des thèmes abordés l’air de rien à travers ce drôle de petit chien.



Chien Pourri, un anti-héros attachant à côté duquel il serait vraiment dommage de passer.




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Samedi, alors que je faisais un tour dans ma librairie préférée, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un nouvel opus des aventures de Chien Pourri intitulé Chien Pourri à Paris. Inutile de vous dire que je suis reparti avec !



C’est à l’occasion d’une partie de « Monopourri », le célèbre jeu de société, à laquelle se livrent Chien Pourri et Chaplapla, du fond de leur poubelle, que ce dernier fait part à son ami de son envie de découvrir Paris. Et c’est bien entendu à bord d’un camion poubelle qu’ils montent à la capitale ! A eux la tour Eiffel, la Joconde, les bateaux-mouches, Les Folies-Ménagères et les petites femmes de Paris !



Arrivés Place du Tartre à Montmartre, ils font la connaissance d’un pauvre gamin désœuvré qui a perdu ses parents. Les deux amis vont donc tenter de l’aider à les retrouver. Une quête qui va les conduire dans différents lieux emblématiques de la ville lumière, l’occasion pour eux de prendre le Métropolichien, de gravir les marches de la tour Eiffel, d’admirer les toits de Paris, de croiser un guide nommé Aristide Bruyant et même une certaine Mona Lisa…



Dans cette nouvelle aventure, on pourra regretter quelques clichés et le côté Paris de carte postale, même si la carte postale est un largement assombrie, codes liés à l’univers de Chien Pourri obligent. Jeux de mots divers et humour sont cependant au rendez-vous et ne manqueront pas de vous faire sourire.



Chien Pourri à Paris, Pourri sera toujours Pourri…


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C’est Noël aussi dans la poubelle de Chaplapla et de Chien Pourri !



Souvenez-vous, je vous en ai déjà parlé, Chien Pourri, ce chien tout mité qui sent la sardine et ressemble à une serpillère et son ami d’infortune Chaplapla, le chat aplati.



Chien Pourri, toujours naïf, attend avec impatience la venue de Chien-Noël et ses cadeaux. Chaplapla, un peu moins crédule, ne se fait pas trop d’illusions. La chance leur sourit rarement…



Mais en ce 24 décembre, la magie de Noël semble vouloir opérer en mettant sur leur pas la famille Noël. "Famille Noël, chez nous c’est tous les jours Noël !"



Las, nos deux amis vont servir de cadeaux-pourris de la part de la fille de la famille, Marie-Noëlle, pour son frère, Jean-Noël. Les deux odieux gamins vont même tenter de les brader au Marché aux puces de Noël !



En dépit de la succession de malheurs qui inévitablement les accablent, nos deux anti-héros au cœur d’or vont trouver le temps d’aider Pull Over, une fillette si pauvre qu’elle est obligée de mendier. La pauvre enfant a perdu sa poupée sans bras pourtant si précieuse à ses yeux…



"Un conte de poubelle", pardon de Noël, dans l'esprit de Dickens. Une fois de plus, la gravité succède à la légèreté et vice versa. Les deux amis ne sont pas épargnés mais heureusement leur cœur est animé par l’esprit de Noël…





Joyeux Noël à toutes et à tous !




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Eline Snel, avec bon sens et poésie, enseigne la pleine conscience aux enfants, leur apprend à faire descendre lentement leurs ruminations depuis la tête jusqu'au ventre car dans le ventre, il n'y a pas d'idées. Là se trouve la respiration qui, comme une houle douce, bouge constamment, un mouvement doux, un mouvement apaisant.



J'ai été émerveillé par l'arbre à souhaits, la boite à ruminations, les exercices sur le CD, des outils qui leur serviront toute leur vie.



Merci à Anlixelle pour la suggestion;-)

« le virtuel, c'est terrible, soupire le basset. N'importe qui se croit ami avec tout le monde. »



Au hasard d'une promenade dans une ruelle aux caniveaux remplis de détritus, Chien Pourri et Chaplapla tombent sur une étrange poubelle à remonter le temps. Et s'ils avaient une vie différente en remontant le temps ? Une formule prononcée et le tour est joué, les voilà replongés dans le passé…



Un passé où Chaplapla n'est pas encore plat, « Chat pas plat », mais fait des concours de « chat beauté » et génère des « like » et des vues sur les réseaux « so chiots ». Las, ils ne se connaissent pas encore avec Chien Pourri est tout « chat foin » de ne pas retrouver son fidèle ami qui, tout fier de son succès, refuse de se monter en sa compagnie ! Leur belle amitié risque-t-elle d'en être à jamais compromise ?



Après un précédent opus un peu faiblard à mon goût, nos deux anti-héros nous reviennent en pleine forme. Un tome amusant, une fois encore riche en jeux de mots et en péripéties mais qui met surtout l'accent sur la futilité des réseaux sociaux et les possibles dérives liées aux nouvelles technologies.



Un tome pas du tout pourri, alors on dit merci qui ? Merci Chien Pourri !


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« C’est bizarre, j’ai dû avaler un tam-tam sans m’en apercevoir, pense Chien-Pourri dont le cœur bat la chamade. »



Grande nouvelle, Chien Pourri est amoureux !



Enfin, pour être exact, dans un premier temps, c’est l’idée d’être amoureux qui lui plait. Ça pourrait tout aussi bien être d’un réverbère que d’un paquet de croquettes. Mais tout va changer quand il rencontre « une petite chienne pouilleuse, bigleuse et boiteuse » prénommée Sanchichi…



Et sans chichi, il vaut mieux l’être vu la bêtise et la balourdise dont fait preuve Chien Pourri qui applique parfois un peu trop à la lettre les conseils du Guide du séducteur qu’il a trouvé dans une poubelle. Heureusement que Chaplapla n’est jamais bien loin pour le remettre, tant bien que mal, dans le droit chemin !



Dans cette histoire alliant habilement humour et gravité, nos deux anti-héros vont encore se faire mener la vie dure. Si le caniche à franges et le basset à petit manteau sont toujours de la partie, ils vont aussi croiser la route d’une certaine Podvache, rockeuse de son état.



Quelques clins d’œil à Joséphine Baker et à Édith Piaf amuseront les plus grands dans cette histoire à faire lire à toute la famille.



Bonne Chien Valentin à tous les amoureux !


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Dans une ambiance de bonne humeur des amis se lancent dans une couse de luge. Mais Ours a la prétention d'être le meilleur et donc de gagner. C'est sans compter aux aléas de la piste.

Un petit album tendre entre personnages timides, téméraires ou fonceurs qui permettra au petit lecteur de se reconnaitre dans cette bande de potes.



Une histoire simple trop simple même mais dont les illustrations sont joyeuses d'où mes trois étoiles.

Alors que je me fais chaque année une joie de retrouver Chien Pourri et Chaplapla, je dois bien dire que je referme ce dernier opus un peu déçu.



Une histoire franchement en deçà des tomes précédents, sans véritable enjeu, avec quelques jeux de mots comme toujours mais beaucoup moins et surtout moins drôle à mon sens.



Aucune trouvaille véritablement amusante et la vraie déception pour moi reste le personnage de Dombi l’éléphant, dont le clin d’œil évident à Dumbo tombe à plat sans jamais trouver le moindre écho !



Bref, une lecture sans saveur, comme les pâtes du cirque Patalo ? Les auteurs peineraient-ils à se renouveler ? La réponse au prochain numéro…

Chaplapla déprime. Il n’en peut plus de sa morne existence aux côté de Chien Pourri dans leur poubelle.



Quand Hector le pigeon lui annonce qu’il est désormais « heureux, grâce au gourou Toutou, notre grand maître à tous », il se laisse convaincre de le suivre. On est naïf ou on ne l’est pas…



Le caniche à frange et le basset à petit manteau sont évidemment de la partie, toujours prêts à jouer les lèches bottes sans avoir à se forcer. Les voilà vite arrivés puis prisonniers du gourou dans un domaine au nom étonnant : « N’a qu’un œil mais il voit tout ».



La réalité sur place est un moins drôle que prévue, rituels étranges, enfants retenus contre leur gré et demandes d’argent aux familles…



Notre duo malodorant et bancal arrivera-t-il à se sortir des griffes du redoutable gourou Toutou ?...





S’attaquer aux dérives sectaires est osé et mérite d’être salué. Il permettra d’aborder le sujet avec les enfants. Mais si le résultat donne un album sympathique dans la veine des précédents, je l’ai trouvé un peu moins amusants et un moins riches en jeux de mots de toutes sortes, ce qui fait généralement le sel des histoires de Chien Pourri.