Marc Large

Bien qu'il soit moins médiatisé que certains de ses collègues (Plantu, Pétillon, Iturria, Lefred-Thouron....) , Marc Large est l'un des plus talentueux dessinateur de presse de sa génération.

Dans cet album ,il nous livre quelques uns de ses meilleurs dessins de l'année 2017 et le résultat est à la hauteur de nos espérances :drôle , caustique, irrévérencieux , tout ce qu'il faut pour passer un très bon moment (et nous "venger " un tout petit peu , nous autres les silencieux!!)



Mais , tout ceci ne serait pas complet si n'étaient pas mentionnées les formules à l'emporte-pièce de Guillaume Meurice qui n'est pas le dernier en matière de causticité. Je ne résiste pas à l'envie de vous rapporter l'une d'entre elles:" 17 milliards de vente d'armes en 2015 . Et certains osent dire que la France ne fait rien pour les Jeux Paralympiques".....et Large se marre! Etonnant! Non?

On s'étonne parfois à l'étranger du tempérament "râleur" des Français. Non seulement la vie est atroce, mais il faudrait faire bonne figure, être content de subir la dictature de la vie, la pire de toutes, puisque toutes les autres en dépendent !?



Si appliqué aux choses vaines (travail, famille, patrie), l'étranger ne se rend pas compte que cette absence de décalage le prive de l'humour, et qu'il se laisse ainsi complètement instrumentaliser par la vie. Adolescent, j'ai passé quelques semaines dans le Nord de l'Allemagne: c'est dingue comme ils prennent la vie au sérieux dans ces contrées ! C'était la première fois que je voyais des cours de ferme propres.



L'introduction de l'humour dans les milieux ouvriers, principalement déportés en Asie aujourd'hui, pourrait avoir pour effet de les dissuader de s'adonner à cette tâche pour laquelle l'homme n'est pas fait, comme dit Aristote : le travail (ce qui lui vaut les railleries du Prussien esclavagiste Voltaire).



C'est ce que j'ai pensé en feuilletant le dernier album de Marc Large: comme l'esclavage est largement délocalisé aujourd'hui, la principale tâche des pays riches étant d'absorber les fruits de la croissance, il faudrait larguer des caisses de cette BD au-dessus des pays où l'esclavage sévit. Ils verraient que la crise n'empêche pas les Français de se marrer. Bien sûr, on est tous conscients que nous devons des tonnes de milliards aux dirigeants des dictatures où la sueur et le sang sont meilleur marché. Peut-être seront-ils ainsi renversés bientôt, à cause du défaut de paiement de nations mieux armées qu'eux ? Leurs têtes coupées, voire pire encore. Mais bon, c'est la vie, et ce n'est pas en lui léchant le cul, ni en faisant les trois 8 qu'on trouvera une solution.



Le paradoxe de cet album est de mélanger des dessins humoristiques qui prennent le parti de rire de la crise économique, qui n'est jamais que le symptôme du vieillissement d'un système, avec des bafouilles de Christophe Alévêque, qui manquent de sérieux. L'humour est un truc sérieux. Voyez les universités : elles sont remplies ou presque de statisticiens, c'est-à-dire de prévisionnistes, qui ont été les premiers surpris par l'aggravation subite de la crise. Donc pleine de gens pas très sérieux. Tout en étant parfaitement sinistres, comme il vous suffit de vérifier en ouvrant la télé sur la première émission consacrée par de doctes experts à la question économique.



M. Alévêque prétend que les patrons se servent de l'argument de la crise pour baisser les salaires et rogner les primes. Evidemment, je comprends que le type qui a pris un crédit sur trente ans pour s'acheter un pavillon puisse être emmerdé. Mais, s'il avait eu des instituteurs un peu plus responsables, ils lui auraient enseigné à se méfier des banquiers comme de la peste. C'est donc plutôt un problème d'éducation. La réalité des catastrophes engendrées par la mécanique économique au cours des derniers siècles est bien différente de ce que décrit M. Alévêque. Elle vient bien de la foi inébranlable dans la croissance économique et l'éternel retour du profit.












Lien : http://fanzine.hautetfort.co..

Ce livre m'a totalement bouleversé ! Je l'ai dévoré...

C'est, de loin, un des meilleurs romans que j'ai pu lire.

Merci pour ce beau partage et merci pour ces migrants. Marc Large leur donne une âme incroyable et ça, ça n'a pas de prix.

De plus, l'histoire est extrêmement bien documentée. On sent le documentariste et dessinateur de presse chez l'auteur.

Avec "Toi, qui que tu sois", on a le roman et le documentaire réunis dans un poème en prose ! Je l'ai lu d’une seule traite. J'ai adoré me laisser porter par ces mots/maux, par ces histoires enchevêtrées qui donnent à voir l’Histoire sous l’angle humain, sûrement le seul qui vaille la peine.

De Félix Arnaudin on connait les photos, incroyable témoignage des Landes originelles avant que Napoléon III ne décide de les apprivoiser et de transformer la terre des pâtres et bergers en pinèdes. La première forêt artificielle.



Dans ce livre Marc Large nous conte l'obstination d'un homme à préserver la nature mais aussi le travail d'un artiste (dessinateur, photographe et écrivain) qui parvint à édifier un fonds de mémoire des coutumes et paysages landais. Incompris, raillé, Arnaudin eut une reconnaissance posthume.

Marc Large nous entraîne avec brio dans la folle aventure de ce personnage de génie, il rend hommage à l'historien, ethnologue sans tomber sous le prisme folklorique. Son enthousiasme est contagieux! Un agréable moment de lecture garanti.

Large et Urbs, les 2 compères dessinateurs qui officient en alternance dans le journal "Sud Ouest", s'en donnent à coeur joie ,caricaturant à "crayon que veux tu" les nombreux évènements de 2018, année riche s'il en fut .

Vifs, drôles, caustiques, ils arrivent ,en quelques traits, à nous dire l'essentiel....tout en nous faisant rire!!!!

Chapeau ! messieurs

Malgré quelques invraisemblances et de la couture au fil blanc, ce court roman se lit agréablement.

L'intrigue, basée sur une documentation solide indiquée en fin de volume, est moins intéressante que la peinture de la population basque avant la révolution française. Les légendes et la toponymie y sont expliqués et, comme le dit le chanteur Renaud dans la préface, le rapport entre l'homme et l'ours a quelque chose de fascinant.



Bien que la forme n'ait rien à voir, j'ai aimé retrouver dans ce livre le Basa Jaun cité dans "L'assassin était en rouge et blanc" de Poms : persistance des légendes basques.

Très bon roman.



Je ne parviens cependant pas à lui mettre une note supérieure à deux étoiles.

En effet, je l'ai trouvé trop froid, distant avec ces personnages.

Pourtant, le destin de ces hommes qui s'entrecroisent, se déchirent et se tuent pourrait faire jaillir des sentiments.



Peine perdue.



Cependant, il est très bien écrit et très bien construit. Ce qui n'est pas évident au regard de l'histoire qui se déroule entre ses pages.

ce livre est un petit conte sur les origines du thermalisme à Dax. Cela se serait déroulé sous le règne d’Auguste alors que les légions romaines



étaient entrain de conquérir l’Aquitaine destiner a devenir la plus grande Provence de de l’empire. dans cette région, était Marcus un soldat qui avait un chien du non de Peritas. il. se trainait il avait des rhumatismes.. au point qu’à un moment donné marcus du le laisser sur le bord du chemin. peritas découvrit l’adour,s’y

beigna quelques temps. on savait qu’à un endroit elle était fumante , mais une de l’expliquait pas.Repassant à l’endroit où il l’avait laissé Marcus retrouva son chien qui courait comme à sa première jeunesse. .c’est ainsi quee furent découvertes les eaux thermales de Dax

Marc Large a su peindre un portrait émouvant de Félix Arnaudin, un homme qui n'a jamais renié ses convictions, un résistant qui a répertorié la lande, ses coutumes, ses habitants et un travail exceptionnel de recensement de la faune et la flore avant les grands travaux de plantation imposés par Napoléon.

Un livre sur la nostalgie, le temps qui passe et la fin d'un monde avec un style et une sensibilité qui m'ont particulièrement touchés.

Encore une belle trouvaille des éditions Passiflore.

Large est , à l'évidence, un des dessinateurs de presse parmi les plus doués de sa génération

Son trait, telle une "ligne claire" renforce les dimensions caustique et infiniment drôle du propos

Nous rigolons de bon coeur et Large, comme les meilleurs de sa catégorie , nous "venge" de nos petites humiliations quotidiennes

Large, la revanche rieuse des anonymes !