Citations de Marc Levy (4785)
- Elle a dû refaire sa vie, dit Paul.
- Tu la vois accompagnée sur cette photo ? Non. Donc pourquoi te faire du mal ?
- Parce que ce qui fait le plus souffrir, c'est l'espoir.
- Andouille, c'est de ne plus en avoir qui rend malheureux.
- Calmez-vous, tout va bien se passer.
- Vous êtes pilote ?
- Donnez -moi votre main.
- Je ne préfere pas, elle est moite.
Mia posa la sienne sur le poignet de Paul.
- Qu'est-ce que vous aviez préparé à diner ?
- Vous pouvez toujours courir pour le savoir !
- Vous ne me demandez pas pourquoi je ne suis pas venue ?
- Non. C'est normal, ce bruit ?
- Ce sont les réacteurs.
- Et c'est normal qu'ils fassent autant de bruitb?
- Si vous voulez qu'on décolle, oui.
- Alors, est-ce qu'ils font assez de bruit ?
- Ils font exactement le bruit qu'il faut.
- Le boum-boum que j'entends, c'est quoi ?
- Votre coeur.
Pourquoi les personnages de romans auraient plus de courage que nous ? Pourquoi osent-ils tout et nous si peu de choses ? Est-ce leur liberté qui est à la source de leur accomplissement ?
La nuit, Paul rejoignait un monde imaginaire où il se sentait heureux en compagnie de personnages devenus des amis. Sous sa plume, tout devenait possible.
- Pleure tout ton saoul, pleure si ça t'apaise. Les chagrins d'amour font un mal de chien, mais le vrai malheur, c'est quand la vie est un désert.
Si les débuts étaient moches, les princes charmants disparaîtraient de la littérature et les comédies romantiques seraient classées au rayon films d'horreur.
Non, la vrais question est de savoir pourquoi tu es amoureuse de lui s'il te rend si malheureuse. À moins que tu ne sois amoureuse de lui précisément parce qu'il te rend malheureuse.
La liberté n'est pas un jeu, c'est une nécessité, il faut en avoir été privé pour comprendre ce qu'elle représente.
Rien n’est impossible, seules les limites de nos esprits définissent certaines choses comme inconcevables.
Il y a tellement de choses que l'on ne sait pas sur soi-même. Il suffit parfois de rencontrer la bonne personne pour vous les révéler.
"-Si, mais si nous mourons, il faudra que quelqu'un sache un jour ce que nous avons fait. J'accepte qu'on me tue , mais pas qu'on me fasse disparaître".
Page 207, une réplique d'un fabricant de bombes à l'un de ses collègues à qui il confie la liste des attentats à la bombe accomplis par la brigade des résistants à laquelle il appartient.
Pourquoi les filles tombent-elles amoureuses d'hommes qui les font souffrir et traitent avec indifférence ceux qui seraient prêts à leur décrocher la lune?
Ce n'est pas ce que l'on est qui compte, mais qui on est.
Dans mon état, "pas trop longtemps" est une notion pleine de poésie et de subjectivité.
Je me demandais si l'on pouvait apprendre la liberté. S'affranchir de ses peurs et du conformisme. On doit bien trouver, ailleurs que dans les livres, une façon de vivre.
- Tu n’en as pas marre des romans policiers ?
- Non, c’est distrayant.
- C’est un peu la même rengaine à chaque fois, un crime, un policier alcoolique, une enquête, une histoire d’amour qui tourne mal et, à la fin, un coupable.
- C’est justement ce qui me plaît, et puis le jeu consiste à dénouer l’enquête avant le flic.
À vingt-cinq ans, Jeremy n’avait ni ami ni ennemi. Il était de ces hommes qui portent en eux une histoire que personne ne connaît. Le divorce de ses parents y était peut-être pour quelque chose.
Enfant, Jeremy avait décidé que se faire discret était le meilleur moyen de s’en sortir dans la vie. Au collège, lorsqu’il connaissait la réponse à une question, il ne levait jamais le doigt. Il avait l’air absent même quand il était attentif, et évitait tant le regard des autres que ses professeurs s’inquiétaient de ses aptitudes. Au lieu de se mêler à ses camarades de classe, il préférait s’installer sur un banc pour les observer, ce qui lui permettait d’en apprendre beaucoup. Il aimait repérer les tics de langage ou les manies qui révèlent ce que certains mots ne disent pas.
La vie devient si différente dès que l’on ouvre les yeux, et que l’on tend l’oreille. J’aimais l’idée que le temps traîne. J’étais déjà diplômée quand je suis arrivée ici. Gianni m’avait poussée à ouvrir un petit atelier, je réparais des pendules, restaurais les vieilles montres que les pères légueraient à leurs enfants.
Elle m’a expliqué que la ponctualité était une marque de courtoisie très importante en ces lieux, et comme les gens craignaient d’être en retard, dès qu’ils sortaient de chez eux, ils se hâtaient.