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EAN : 9782266104531
250 pages
Pocket (12/05/2005)
3.59/5   16212 notes
Résumé :
Que penser d'une femme qui choisit le placard de votre salle de bains pour y passer ses journées ? Qui s'étonne que vous puissiez la voir ? Qui disparaît et reparaît à sa guise et qui prétend être plongée dans un profond coma à l'autre bout de la ville ? Faut-il lui faire consulter un psychiatre ? En consulter un soi-même ? Ou, tout au contraire, se laisser emporter par une extravagante aventure ?
Et si c'était vrai ?
S'il était vrai qu'Arthur soit le ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (684) Voir plus Ajouter une critique
3,59

sur 16212 notes
- C'est pas vrai ? T'as lu un Levy ?
- Ben wouai !
- Et alors ?
- J'avoue que c'est pas vraiment ce qu'on en dit.
- C'est-à-dire ?
- Ca détend, c'est gentil.
- D'accord mais c'est pas de la littérature !
- C'est quoi la littérature ? Hein ? A partir du moment ou t'ouvres une page, que tu en tournes une autre, puis encore une autre, c'est parti. T'es dedans. Et là, j'avais envie de passer un moment “en tranquillité”. Et il y arrive le levy qui n'est pas Strauss. Bon l'histoire tient la route, juste ce qu'il faut pour ne pas en sortir. La phrase ; sujet, verbe, complément. Dés fois le complément il est là pour faire beau.
- Tu m'étonnes…
- Sois pas médisant. C'est agréable. J'ai essayé un autre, puis un autre, j'avoue j'ai pas réussi le coup du chapeau. Mais c'est plaisant comme un truc que tu prends pour te désaltérer. Ca changera rien, pas de grande idée, pas de belles et grandes phrases qui restent. Mais bon tu lis que des chefs d'oeuvres toi…
- J'essaye. Oui…
- Ben tu vois moi je mange à tout les râteliers. Et parfois j'suis fatigué des grands marathons, des longues pistes, des châteaux en Espagne. Mais bon tu m'en fais son avocat alors que j'voulais juste te dire que toutes les portes sont ouvertes. Déconnes pas… Et si c'était vrai, que ça ce lit. Je voulais savoir. Et ben ça se lit, sans trop de problème.
- Ok… Ok… J'vois ce que tu veux dire…
- J'espère bien… Et le sujet ? lit la quatrième de couverture. Tu verras tout est dit.
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Une question : pourquoi tant de critiques négatives sur ce livre alors que sa note est si élevée ? Où sont donc passés tous les lecteurs qui ont apprécié cette lecture ?
Parce que heureusement que je n'ai pas lu les critiques avant de lire le livre (que je respecte, attention ! Chacun a droit à son avis, et heureusement qu'on est pas tous d'accord), sinon, je ne l'aurais même pas ouvert.

Oui, parce qu'au risque de déplaire à certains, j'ai aimé, et puisqu'il y a une suite, je vais me jeter dessus dès que possible...


Alors, si vous recherchez du suspense, des émotions fortes, une passion dévorante, une histoire originale, changez de livre ! Parce que c'est quand même un peu réchauffé, même si on y croit et on est happé dans l'histoire sans s'en rendre vraiment compte...

C'est vrai, les personnages ne sont pas très travaillés psychologiquement, mais leurs émotions sont sincères et touchent (préparez-vous à des horripilations en règle, voire, si vous êtes émotif(ve), des yeux humides...). Ils sont superficiels, certes, mais tellement réalistes...

Par contre, au niveau des dialogues, mis à part entre Lauren le fantôme (?) et Arthur l'architecte (qui sont profonds, quand on y réfléchit, sur la condition humaine, la vie, l'amour et tout l'attirail de la relation à l'autre...), c'est assez pète-sec ! Ça fait un peu amour vache, quand même...

C'est vrai, certaines scènes sont aussi prévues d'avance, mais il ne faut pas oublier toutes les autres qui nous ont surprises...
Oui, dès le début, on sait que Lauren et Arthur vont finir ensemble. le coup de "voler" le corps de Lauren dans le coma à l'hôpital, et de réussir correctement une "opération" qui a nécessité 12 ans d'études de médecine avec "seulement" une formation d'architecte, c'est un peu beaucoup très gros !


Mais à part ça, je découvre en Lévy un style particulier (l'entrée dans le livre est un peu laborieuse, mais au bout de 20 pages c'est bon, dès qu'on fait la connaissance d'Arthur, en fait), un humour sous-jacent et des réflexions intéressantes sur des questions ma foi philosophiques qu'on ne s'attendait pas à trouver dans un livre à l'eau de rose...


Et un dernier commentaire (oui, je sais, cette critique n'est pas très structurée...) : le fait que le passé d'Arthur reste un mystère, et soit dévoilé au fur et à mesure, est intéressant, et permet de mieux comprendre le personnage, de s'attacher à lui et de comprendre ses émotions...


Alors, oui, définitivement, j'ai aimé !
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autant vous le dire de suite : je n'ose même pas cliquer sur une étoile pour noter ce livre.
MOISI
sans originalité.
écrit simplement... tout juste à la hauteur d'un téléfilm à l'eau de rose qui passe l'après midi sur M6

Bref j'en rajoute un peu là, mais c'est juste pour dire que lorsque j'ai lu ce bouquin, à sa sortie en poche, c'était suite à tout un battage médiatique de folie etc... Je m'attendais à une sorte de bouquins extra , romantique mais original, etc.
Et j'ai découvert une sorte de mauvaise version de " Ghost" ( le film avec Patrick Swayze ... )(je n'ai rien contre ce film ,hein, c'est même plutôt un bon souvenir...mais c'était pour donner un exemple )...
A se demander pourquoi tout le monde a tant parlé de ce bouquin.

THE déception
je ne suis pas prête d'ouvrir un autre bouquin de marc levy
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Ah , Marc Levy, un nom qui fait rêver les éditeurs et fait pleurer l'Académie des lettres...;

Inutile de consacrer trop de lignes à ce roman. Ce que j'en retiens, c'est d'abord que c'est très mal écrit !! C'est vrai, il y a quelques petites comparaisons très simples faites avec des mots très simples et donc accessibles à un très large public qui a dû faire son succès... en ce qui me concerne cela m'a laissée plutôt indifférente.

Alors oui, c'est un scénario à la hollywoodienne plein de bons sentiments (servis à la louche !). Et l'auteur a essayé de dire que mince quand même, il faut profiter de la vie car elle est courte ! Pourquoi s'encombrer de souvenirs et de regrets ? Ah, oui on le sait bien monsieur Levy, mais la théorie et la pratique.... c'est bien grâce à l'écart entre les deux que vous avez pu écrire ce livre !

La 2ème chose que je retiens c'est le ridicule de toute l'histoire et de la mise en scène ! Tantôt on se trouve dans un épisode d'Urgences mal digéré, tantôt dans une réécriture de Ghost . Attention à l'overdose de guimauve ! Mais non, pour moi, la love story avec le fantôme ... Dans un film, ça doit passer, mais dans le roman c'est une autre affaire !

Le détail qui me fait "enrager" tout de même, c'est que je doute que Marc Levy ai jamais eu un de ses proches dans le coma ....
(pour ceux qui connaissent, j'ai trouvé ça tout aussi indécent que la dernière saison de Ghost Whisperer. L'idée que des personnes puissent parler à des "âmes", ok. Que les revenants aient des regrets concernant leur vie sur terre, ok. etc etc Mais parfois les scénaristes feraient bien de penser aux gens qui ont perdu un proche et ne s'en remettent pas ou difficilement avant de faire un scénario trop mielleux, trop à l'eau de rose)

En bref, à la question peut-on s'abstenir de lire ce roman, la réponse est sans hésiter : SANS AUCUN DOUTE !!!! OUI !

Je ne peux quand même pas résister : voici un petit exemple de la "fabuleuse (ou presque)" écriture de Marc Levy :

" Fébrilement il décroche le téléphone et compose le 911. Il appelle au secours, et les secours se mettent en route."
(ok j'exagère, il a fait l'effort de mettre un adverbe plutôt que d'enchaîner les mots les uns derrière les autres. On peut quand même se demander comment il a fait pour ne pas se dire "non, c'est pas possible. là faut qu'j'arrête !" )
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Il faut reconnaitre que j'ai perdu depuis quelques mois l'envie de lire, mais je retrouve celui d'écrire, alors il a bien fallu que je trouve un moyen légitime de verser quelques lignes sur ce site que j'affectionne tant…

Alors j'ai trouvé le moyen : réécrire quelques unes de mes critiques qui commencent à dater, simplement pour le plaisir d'aligner quelques mots et Marc Levy fait partie de ces auteurs décriés dont j'apprécie la plume populaire, déclassé au rang des romans à deux balles, sacrifié au prix d'un talent non académique, mais qui me donne par moment de quoi alimenter quelques émotions sincères devant la simplicité de son écriture…

C'est vrai que toutes ses histoires se ressemblent, voilà pourquoi j'ai lâché l'affaire, les romances au vin rouge ne m'enivrent plus « au temps » de mon inculture certaine, j'ai donc tourné les dos à cette levrette littéraire pour me pencher plus sérieusement sur des orgasmes plus philosophiques, plus intellectuels… et ce pour différentes raisons, pour m'élever au rang de l'illusion culturelle, être en droit de revendiquer un certaine savoir qui m'échappe le plus souvent, essayer de comprendre ce monde dans lequel nous survivons, comprendre qui nous sommes, pouvoir donner un sens à tout cette merde qui pollue les mers, génocide notre environnement, celui de trouver les réponses dont j'ignore les questions, et à force de chercher, on finit par s'enfoncer dans le néant qui nous caractérise si bien, celui de l'incompréhension face à tout notre gâchis de ne pas saisir notre chance de vivre comme dans un comte de fées, les rêves sont audacieux, l'espoir sans est sans issue, on finira tous par crever avec des regrets…

Mais je ne renie pas cet étrange plaisir de bouquiner du Marc Levy en pointant de mon doigt le plus sincère, qui préfère taquiner les terres humides, ruisselantes d'une envie lubrique devant ce plaisir au combien délicieux, plutôt que de s'élever seul contre l'élite méprisante qui revendique cette certitude de détenir la subjectivité d'une vérité personnelle qui donnerait toute légitimité à leur avis… chacun étant libre de se branler sa vérité dans un mouchoir de soie, moi j'utilise un rouleau de Sopalin en me caressant la médiocrité...

Bien sur que je respecte ceux qui détestent ce style de lecture bon marché, bien marketé, je ne suis pas dans le jugement, je m'en branle un peu, j'ai toujours assumé mon côté romantique, à l'eau de rose, c'est bien d'assumer l'inavouable, ça permet de se détendre un peu l'égo et de se foutre son orgueil derrière l'oreille le temps de quelques émotions simplettes que procure ce genre de bouquins…

il n'y a pas à débattre pour déterminer qui à la plus grosse, à se regarder dans le miroir pour se convaincre de notre objectivité, on est ce que l'on est, différents au yeux des uns et des autres, l'unanimité est un doux mirage que l'utopie revendique depuis trop longtemps, se berçant d'illusions d'une victoire unanime qui nous plongerait tous dans le chaos d'un avis universelle, laissant peu de place à la fantaisie, à l'horreur, au bonheur, à l'espoir d'un monde sclérosé peuplé de moutons binaire qui végéteraient bêlement jusqu'à cette fatalité imminente…

Et si c'était vrai est loin d'être un bouquin original, mais je me suis laissé embarquer dans cette histoire cul cul d'un fantôme comateux et d'un gars amoureux, me laissant bercer par une écriture sans prétention mais qui m'a fait sourire le temps d'une histoire, courte certes mais drôlement efficace si peu que vous soyez réceptif au style…

A plus les copains
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Citations et extraits (395) Voir plus Ajouter une citation
À son tour elle se décida à lui raconter une histoire, un jeu pour le distraire dit-elle. Elle lui demanda d'imaginer qu'il avait gagné un concours dont le prix serait le suivant. Chaque matin une banque lui ouvrirait un compte créditeur de 86400 dollars. Mais tout jeu ayant ses règles celui-ci en aurait deux: -- La première règle est que tout ce que tu n'as pas dépensé dans la journée t'est enlevé le soir, tu ne peux pas tricher, tu ne peux pas virer cet argent sur un autre compte, tu ne peux que le dépenser, mais chaque matin au réveil, la banque te rouvre un nouveau compte, avec de nouveau 86400 dollars, pour la journée. Deuxième règle: la banque peut interrompre ce petit jeu sans préavis; à n'importe quel moment elle peut te dire que c'est fini, qu'elle ferme le compte et qu'il n'y en aura pas d'autre. Qu'est ce que tu ferais? Il ne comprenait pas bien. -- C'est pourtant simple, c'est un jeu, tous les matins au réveil on te donne 86400 dollars, avec pour seule contrainte de les dépenser dans la journée, le solde non utilisé étant repris quand tu vas te coucher, mais ce don du ciel ou ce jeu peut s'arrêter à tout moment, tu comprends? Alors la question est: que ferais-tu si un tel don t'arrivait? Il répondit spontanément qu'il dépenserait chaque dollar à se faire plaisir, et à offrir quantité de cadeaux aux gens qu'il aimait. Il ferait en sorte d'utiliser chaque quarter offert par cette "banque magique" pour apporter du bonheur dans sa vie et dans celle de ceux qui l'entouraient, "même auprès de ceux que je ne connais pas d'ailleurs, parce que je ne crois pas que je pourrais dépenser pour moi et pour mes proches 86400 dollars par jour, mais où veux-tu en venir?" Elle répondit: "Cette banque magique nous l'avons tous, c'est le temps! La corne d'abondance des secondes qui s'égrènent!" Chaque matin, au réveil, nous sommes crédités de 86400 secondes de vie pour la journée, et lorsque nous nous endormons le soir il n'y a pas de report à nouveau, ce qui n'a pas été vécu dans la journée est perdu, hier vient de passer. Chaque matin cette magie recommence, nous sommes re crédités de 86400 secondes de vie, et nous jouons avec cette règle incontournable: la banque peut fermer notre compte à n'importe quel moment, sans aucun préavis: à tout moment, la vie peut s'arrêter. Alors qu'en faisons-nous de nos 86400 secondes quotidiennes? " Cela n'est-il pas plus important que des dollars, des secondes de vie?" Elle lui expliqua les conclusions de son histoire:

" Tu veux comprendre ce qu'est une année de vie: pose la question à un étudiant qui vient de rater son examen de fin d'année. Un mois de vie: parles-en à une mère qui vient de mettre au monde un enfant prématuré et qui attend qu'il sorte de sa couveuse pour serrer son bébé dans ses bras, sain et sauf. Une semaine: interroge un homme qui travaille dans une usine ou dans une mine pour nourrir sa famille. Un jour: demande à deux amoureux transis qui attendent de se retrouver. Une heure: questionne un claustrophobe, coincé dans un ascenseur en panne. Une seconde: regarde l'expression d'un homme qui vient d'échapper à un accident de voiture, et un millième de seconde: demande à l'athlète qui vient de gagner la médaille d'argent aux jeux Olympiques, et non la médaille d'or pour laquelle il s'était entraîné toute sa vie.
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Tu veux comprendre ce qu'est une année de vie : pose la question à un étudiant qui vient de rater son examen de fin d'année. Un mois de vie : parles-en à une mère qui vient de mettre au monde un enfant prématuré et qui attend qu'il sorte de sa couveuse pour serrer son bébé dans ses bras, sain et sauf. Une semaine : interroge un homme qui travaille dans une usine ou dans une mine pour nourrir sa famille. Un jour : demande à deux amoureux transis qui attendent de se retrouver. Une heure : questionne un claustrophobe, coincé dans un ascenseur en panne. Une seconde : regarde l'expression d'un homme qui vient d'échapper à un accident de voiture, et un millième de seconde : demande à l'athlète qui vient de gagner la médaille d'argent aux jeux Olympiques, et non la médaille d'or pour laquelle il s'était entraîné toute sa vie. La vie est magique... alors je t'en prie, profitons de toutes ces secondes qui nous restent.
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-Identifier le bonheur quand il est à ses pieds, avoir le courage et la détermination de se baisser pour le prendre dans ses bras... et le garder. C'est l'intelligence du coeur. L'intelligence sans celle du coeur ce n'est que de la logique et ce n'est pas grand chose.


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Personne n'est propriétaire du bonheur, on a parfois la chance d'avoir un bail, et d'en être locataire. Il faut être très régulier sur le paiement de ses loyers, on se fait exproprier très vite.
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«On ne peut pas tout vivre, alors l’important est de vivre l’essentiel et chacun de nous a “son essentiel”.»
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