Berlion + Omeyer .
Olivier Berlion et Marc Omeyer se sont lancés dans une nouvelle grande saga en BD intitulée "L'art du Crime". Une belle aventure où les deux auteurs rivalisent de trouvailles scénaristiques et où des dessinateurs de renom les accompagnent. Cerise sur le gâteau, Berlion dessine le 1er tome et dessinera le dernier opus de la série.
Seul l'homme blanc croit que la nature est sauvage.
Tu pour Irina que tu devrais écrire. Elle vaut plus que toutes tes révoltions. Les livres sont des ponts, Dimitri! Entre ceux qui ont les mots et ceux qui en ont désespérément besoin pour survivre.
Je n'avais pas mieux que ça, ma gouache et mes pinceaux. La vie ne m'a pas fait héros. Je ne fus jamais fort ni courageux. Mais j'avais mes yeux, et mon âme passionnée... Vouée à la peinture.
Une toile n’est pas faite pour être regardée. Juste achetée et vendue au bon moment.
La grande musique, celle qui bouleverse les sens, est affaire de passion.
- Pour se protéger, une civilisation a parfois besoin d'un barbare...
PARIS DECEMBRE 1860
- Paris ronronne de ces peintres coquets et conventionnels, mon oeil s'ennuie...il manque un nouveau souffle à la peinture.
- Vous êtes blasé, Greville, votre métier de critique déteint sur votre nature sans doute.
- Vous dites ça en lisant votre journal, mais si vous aviez ici une seule toile de valeur, vous auriez le nez collé dessus, avouez-le !
- Peut-être...
- Je rêve d'un nouveau Da Vinci, vous voyez...ou mieux...un Caravage !
- Ah, non mon ami, Dieu nous en garde ! Caravage...cet homme était une brute sans morale !
- Qui sait...c'est peut-être ce dont notre époque a besoin justement...
Je suis venu de loin et j'ai marché longtemps, des plaines du levant aux portes de la ville, avec pour seul espoir et pour seul talisman l'horizon infini qui vibre dans vos yeux.
C’est ainsi que le mal s’est frayé un chemin jusqu’au cœur de nos espoirs.
FLORIDE 1972 (une orangeraie)
- Tu vas faire quoi à la fin de la saison ?
- J'ai peut-être un boulot près d'Albuquerque au Nouveau Mexique.
- Tu vas nous manquer Nora,
- On se revoit l'an prochain, Pablo.
- J'ai pris des bières aussi.
- Tant que ce n'est pas du jus d'orange !
- Ah ! Ah !
- Tu as reçu du courrier, Nora, je l'ai posé sur la table de la cuisine.
- Merci Jimi, j'irai voir quand on aura terminé.
- Bonsoir Maggie. Jimi m'a dit que j'avais reçu une lettre.
- Bonsoir ma belle, elle est sur la table, on peut dire qu'elle t'a cherchée un moment !
- Très chère Nora, vous ne me connaissez pas...j'aurai dû vous écrire cette lettre depuis bien longtemps, aujourd'hui, les événements se précipitent et il est impérieux que je vous communique certaines informations...qui vous concernent...
Art BLUMENFELD, 926 5th Avenue New-York, NY 10 021
- ça va Nora ?
- Dis à ta mère que je dois partir, Jimi.
- Où tu vas ?
- New-York.