Hippolyte est un jeune peintre qui débarque à Paris. Malheureusement ses toiles n'ont pas l'effet escomptées jusqu'au soir où il se fait attaquer par des malfrats, lui et son meilleur ami. Pour la première fois il sera suffisamment en colère pour tuer quelqu'un et de cette émotion si forte et si noire il va faire un chef-d'oeuvre qui fera de lui un peintre en vogue. Malheureusement il y a un prix à payer pour continuer à peindre des émotions aussi puissantes.
2e tome et autre art : la peinture, autrement dit le 3e art.
Dans ce tome on parle surtout de cette folie créatrice et de ce qui inspire les artistes. La peinture est un monde d'émotion et s'il veut créer l'artiste doit les ressentir pour les transmettre à travers la toile.
Malgré ses crimes Hippolyte est un jeune homme torturé mais attachant.
Les dessins de Stalner sont supers, comme d'habitude. Un trait élégant et pointu.
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Dans ce deuxième tome, un jeune peintre se rend compte qu'après avoir tué, les toiles qu'il peint, se vendent comme des petits pains. Il devient quelqu'un, enfin !
Alors, se transformant en Jack l'Éventreur, notre jeune Hippolyte Beauchamp, s'en va massacrer des voleurs, des gueux, à coup de canne épée, augmentant son succès en peignant de plus en plus de toiles qui s'arrachent. Il connaît le succès, mais a vendu son âme au diable, le prix à payer étant de plus en plus fort, notre jeune homme commence à tuer des personnes qu'il côtoie.
Le policier qui enquête sur ces meurtres, commence à comprendre. Mais comment le prouver ?
Les dessins de Paris sont très beaux, ils donnent envie de se balader dans les rues, même à cette époque (sauf de nuit, bien entendu, notre tueur en série rôdant dans les ruelles).
Par contre, le scénario est un peu faiblard, conventionnel, déjà trop souvent vu et l'auteur ne l'a pas cuisiné autrement.
Dommage, l'art de la peinture méritait mieux qu'un scénario sans surprises, sans émotions, trop plat...
Je continuerai néanmoins cette série consacrée aux crimes et aux arts.
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Ce deuxième tome de la série l'art du crime est consacré à la peinture.
Le scénario est beaucoup plus convenu que celui du premier tome et ne présente pas trop de surprises. Un jeune peintre Hippolyte Beauchamp assiste au meurtre de son meilleur ami et peint pour la première fois une toile remarquable. Grisé par le succès, il se transforme alors en tueur en série.
Le dessin est également très classique, avec néanmoins de jolies vues de Paris et des bords de Marne au XIXe .
J'ai trouvé que ce tome n'était pas aussi original que le premier, mais la série reste de qualité.
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Neuf arts, neuf crimes, une vie, l'accroche laisse augurer une série qui ne laissera pas le lecteur indifférent : Le Paradis de la terreur, deuxième opus, n'y déroge pas.
Lire la critique sur le site : Auracan
Un récit tout aussi excellent que le précedent. Après avoir lu ce tome, il nous tarde de lire la suite pour découvrir où vons nous mener Omeyer et Berlion.
Lire la critique sur le site : Sceneario
PARIS DECEMBRE 1860
- Paris ronronne de ces peintres coquets et conventionnels, mon oeil s'ennuie...il manque un nouveau souffle à la peinture.
- Vous êtes blasé, Greville, votre métier de critique déteint sur votre nature sans doute.
- Vous dites ça en lisant votre journal, mais si vous aviez ici une seule toile de valeur, vous auriez le nez collé dessus, avouez-le !
- Peut-être...
- Je rêve d'un nouveau Da Vinci, vous voyez...ou mieux...un Caravage !
- Ah, non mon ami, Dieu nous en garde ! Caravage...cet homme était une brute sans morale !
- Qui sait...c'est peut-être ce dont notre époque a besoin justement...
Je n'avais pas mieux que ça, ma gouache et mes pinceaux. La vie ne m'a pas fait héros. Je ne fus jamais fort ni courageux. Mais j'avais mes yeux, et mon âme passionnée... Vouée à la peinture.
Une toile n’est pas faite pour être regardée. Juste achetée et vendue au bon moment.
Tous ces provinciaux qui pensent que barbouiller des couleurs suffit à faire une œuvre d’art digne de ce nom.
Mon secret... C'était ma propre brûlure, dévorant mon coeur d'enfant et de bourreau réunis dans la même poitrine.
Berlion + Omeyer .Olivier Berlion et Marc Omeyer se sont lancés dans une nouvelle grande saga en BD intitulée "L'art du Crime". Une belle aventure où les deux auteurs rivalisent de trouvailles scénaristiques et où des dessinateurs de renom les accompagnent. Cerise sur le gâteau, Berlion dessine le 1er tome et dessinera le dernier opus de la série.