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3.8/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 21/08/1953
Biographie :

Naissance : le 21 août 1953, par un soir d'orage, mais c'est sans rapport.
Enfance : heureuse, entre un père alcoolique et une mère gentiment battue.
Mort : dans peu de temps si je remets la main sur mon Beretta, sinon à la loterie comme tout le monde.
Études : ai passé toute ma scolarité bien au chaud près du radiateur, et à la porte souvent aussi, à une époque qui ne favorisait pas beaucoup les cancres, puis, après un Damas, ai changé, ai ouvert les livres et ne les ai plus jamais refermés. Demande que dans ma tombe on mette un Céline, un Heidegger, un Castoriadis, un Plutarque, un Gracq. Pour l'éternité ils devraient me suffire, je les lirai en boucle.
Travail : le moins possible, et sur ce plan ai assez bien réussi.
Passe-temps : pour oublier la mort, me distrais avec de vieilles machines à écrire, que je démonte, que je remonte, sans fin, et avec le poker aussi, à l'ancienne forme, celle des cow-boys.
Souhait : pour moi, aucun, sauf, comme je l'ai déjà dit, de retrouver mon Beretta. Sinon, pour l'homme en général, lui souhaite d'un jour se remettre la cervelle dans le crâne afin d'atteindre à la sagesse du singe bonobo.


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Source : Escampette-editions.fr
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
C'était par un bel après-midi d'automne. Il faisait beau encore, je me souviens bien. Le gardien m'a fait un signe, j'ai passé la porte, puis j'ai commencé à marcher.
Dès mes premiers pas sur la petite route qui d'après mes souvenirs devait m'emmener en ville, j'ai eu l'impression que l'ombre de la prison cherchait à me garder, elle filait devant moi, je n'arrivais pas à la dépasser. Bien deux cent mètres la comédie a duré, je n'en voyais pas la fin, et je m'apprêtais à courir pour régler le problème quand un nuage est venu se glisser devant le soleil pour me laisser m'échapper.
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…les révolutions en général promettent le bonheur avant.
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Rien n'est jamais assuré, sauf la mort, j'aurais dû savoir ça, ou au moins me le remettre en tête. Et tout se paye aussi, la plupart du temps comptant et en jetons de vie. Le gratuit, c'est bon pour les rêves, ceux de la nuit et ceux des histoires qu'on se raconte, rien d'autre. Quand la vie offre des bonheurs comme un camelot des babioles, il est temps de se méfier, il y a un loup quelque part, une note est à l'affut, et une salée le plus souvent.
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Chez les culs de plomb, je me considérais comme un pur, une espèce d'aristocrate, un petit prince de la bulle. Le travail ne me convenait pas, du tout, ni chez les voyous, ni chez les honnêtes. J'étais fait pour les cocotiers moi, les pays à soleil d'un bout de l'année à l'autre, à vahinés accueillantes, à poissons qui sautent tout seuls dans l'assiette pour se faire griller...
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La morale, c'est comme la peau, ça vieillit, ça ce tanne, mais ça change pas, on naît et on crève avec, c'est tout.
Et puis la morale pour un truand, c'est comme la course pour un cul-de-jatte, une affaire qui ne le concerne pas.
Et un poisson rouge assimilera plus facilement les règles du parachutisme ascensionnel qu'un truand celles de la morale.
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Des Albert d'abord, il y en a partout, dès que les hommes se rassemblent en groupe au-dessus de cinq ou six et en dessous de cinquante. C'est le boute-en-train Albert, le malin qui met de l'ambiance à tout prix. Il chahute les femmes, il leur parle cul avec finesse, attention ! Il est dans le sous-entendu Albert, il nage dans le deuxième niveau. Après le café, il change, ses histoires drôles deviennent plus salaces pour montrer que les limites finalement ça se viole aussi.
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Il n'y a éventuellement chez les hommes une once de compassion qu'entre eux, et encore, souvent bien plus parce que chacun pense à soi qu'autre chose.
Peut-être est-ce une nécessité pour vivre , c'est ce que n'importe qui répond au sujet du problème lorsqu'il lui est présenté, mais s'il en est ainsi alors on vit bien.
Le plus étonnant, c'est que malgré cela on se pense au-dessus de la mêlée, et pas qu'un peu.
Déjà qu'on prend la girafe de haut, on imagine ce que ça donne avec la souris.
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Un Cro-Magnon dans Lascaux devant ses aurochs se tient d'âme mille fois mieux qu'un neuneu devant sa téloche.
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Ce hold'em est un jeu imbécile. C'es pour ça d'ailleurs que tous les nazes veulent y jouer. Ils ne comprennent rien, mais ils sentent leurs chances supérieures, ils ne se trompent pas. Ce jeu est tellement con que je crains même qu'un jour tout monde s'y mette.
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Les coupables depuis les temps n'ont même pas eu leur milliardième de milliardième de puni et encore moins de jugé. N'importe quel livre d'histoire de niveau élémentaire le hurle, il suffit d'y écouter les cris en tournant les pages.
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