Marc Roethlisberger

La valeur de souveraineté [...] implique que chaque participant a la possibilité de ne pas participer à un exercice s'il ne se sent pas ^prêt. Dans ce cas, il est bienvenu que le facilitateur précise si le participant peut quitter la salle ou non et combien de temps si possible.

Faut-il être psychologue pour faciliter le travail qui relie ?

Non, ce n'est évidemment pas une condition nécessaire. De nombreuses personnes qui sont actives dans le domaine de la formation, du coaching ou de l'animation, par exemple, sont très bien préparés pour faciliter ces ateliers. En principe, ma facilitation du travail qui relie est ouverte à tous pour autant que la personne soit consciente qu'il s'agit d'un apprentissage de compétences spécifiques, qu'elle s'engage à se former à ce sujet et à coopérer avec la communauté des facilitateurs. La psychologie peut enrichir cette mission et offrir des méthodes, outils et attitudes bénéfiques aux facilitateurs ayant d'autres formations.

Ce document est la première version de la boîte à outils pour facilitateurs d'ateliers de sensibilisation à l'écologie et il est destiné à se développer. Il est vivement souhaitable qu'à l'avenir, il soit enrichi de nouvelles recommandations, de nouveaux cas pratiques et d'autres questions fréquentes.

Le facilitateur peut rappeler en début d'atelier que le groupe n'a pas de fonction thérapeutique officielle et que le travail sur les émotions se fait en principe sur le lien entre soi et la nature.