Marc Sorlot

" Jean-Baptiste André Godin, un industriel utopiste" de Marc Sorlot (192P)

Ed. Imago

Bonjour les fous de lectures...

Voici l'itinéraire d'un compagnon du tour de France.

Godin, son nom reste associé aux poêles de chauffage en fonte du même nom.

Non seulement il se révèle un industriel hors pair, mais hanté par les questions sociales de son temps, il crée le "familistère".

Obsédé par " l'extinction du paupérisme", il remet en cause le système de rémunérations, les rapports entre capital et travail, les types d’habitats, le statut de la femme, les questions d’hygiène, d’éducation et de loisirs.

Son but: trouver l'Harmonie entre travail et vie sociale, rejet de la violence.

Suite à ses réflexion, naîtra le fameux "familistère de Guise", ou est prôné une organisation de vie qui concourt à redistribuer la richesse aux employés.

Ville dans la ville, le familistère est totalement autonome.

De la crèche en passant par l'école, les bureaux sanitaires, l'épicerie et le théâtre, le système de santé et de retraite .. tout y est.

Un exemple qui sera suivi par d'autres ( dont un à Laeken en Belgique).

Cette idée qui relevait plutôt de l'utopie sociale durera plus de 80 ans et s'éteindra, suite à des mouvements sociaux, dans les années 1960, les emplois étant menacés, l'industrie n'ayant pas survécu à la concurrence.

Lecture assez ardue ( beaucoup de références politiques, industrielles et économiques à s'infuser ) mais combien enrichissante.

Livre lu suite à un reportage vu sur la vie de ce Monsieur et son fameux " familitère".

Il ne reste plus qu'à visiter ledit familistère de Guise

Le commentaire de Carole :

Michel Séré presque septuagénaire, pense à faire un retour aux sources et un voyage intérieur. Il n’est pas retourné dans sa ville natale depuis 15 ans, lors du décès de sa mère. Laure, sa compagne du moment, est en vacances à l'île de la Réunion pour voir sa famille, c’est donc d’un pas certain et seul qu’il part pour un temps indéterminé. Toujours célibataire malgré son âge avancé, il a l’impression d’avoir raté sa vie sentimentale. Dès son arrivée dans la ville d’Épernay, il va voir un spectacle, lors duquel, il découvre son ami Jacques qu’il n’a pas vu depuis très longtemps. Il est sur la scène en train de donner un concert, la musique a toujours fait partie intégrante de sa vie. Michel est content de retrouver ses vieux potes, mais on se demande pourquoi il n’a pas gardé les liens avec eux. Il a connu quelques femmes, mais il est resté célibataire, il vit seul, on ne le sent pas heureux. De revoir Apolline réveille en lui des émotions qu’il avait mises au rancart, serait-il trop tard pour faire renaître ces sentiments ? L’histoire nous démontre le côté nostalgique de vieillir. Michel réalise qu'il n'a peut-être pas profité assez de la vie quand il voit ses amis mourir. Le roman met l'amitié et l'amour au premier plan et est assez mélancolique. Tout se passe lentement et il y a trop de détails pour moi. Je pense que l’auteur a voulu décrire un constat sur la vie qui passe trop vite.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..

Une histoire que la vie qui avance et l'âge mûr qui amène a réfléchir sur ce que l'on souhaite pour une fin de vie heureuse.



Je suis complètement passée à côté de ce livre. Je n'ai pas saisi là où allait l'auteur. Des longueurs non nécessaires et une fin ouverte qui me laisse sur ma déception. Dommage car le sujet bien que nostalgique a de quoi être développé.