Ce qui est ancien n'est pas forcément archaïque.
Ces civilisations fonctionnent tels des systèmes, tendant vers l’autonomie ,filtrant la nouveauté, régissant l’ensemble des valeurs.
Le rejet des matières d'origine animale pour la confection d'armes de chasse équivaut à un témoignage de cette religiosité, attestée partout chez les Neandertaliens,et qui expliquerai leur extrême longévité.
Des traces de considérations spirituelles chez les Neandertaliens sont donc indiscutables, par les simples reflets de leurs actions matérielles dont la place la plus forte fut sans doute le régionalisme.
Comme la fourmi ou le loup , l'homme est un être social . On peut donc isoler et étudier ses systèmes de relations inter-individuelles , en dehors de tout vécu singulier .
Les roches dures et cassantes (famille des silex) furent exploitées par les Neandertaliens avec une intensité et une maîtrise inégalée dans toute la préhistoire (Boeda et Geneste 1999).
Les diffusions épisodiques des civilisations néandertaliennes se manifestent par des modifications techniques, rapides et éphémères.
Les éléments civilisateurs fonctionnent grâce à l’une de leur composante majeure, qui est le phénomène d’inertie : dès qu’il se trouve institué un comportement acquiert bien d’avantage de poids que ne pourrais avoir son efficacité considéré dans l’absolu.
En tout ou partie, la personne décédée est conçue comme élément d'une société vivante, ce qui implique sa réintégration symbolique, y compris via sa consommation collective, imprégnée de sacralité .
Les ensevelissements organisés apparaissent en effet systématiquement chez l'homme de Neandertaliens.