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Vidéos de Marceline Desbordes-Valmore (52)
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28 mars 2018
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Les Séparés -Julien Clerc

Les séparés (N'écris pas...)

N'écris pas. Je suis triste, et je voudrais m'éteindre.
Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau.
J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre,
Et frapper à mon coeur, c'est frapper au tombeau.
N'écris pas !

N'écris pas. N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes.
Ne demande qu'à Dieu... qu'à toi, si je t'aimais !
Au fond de ton absence écouter que tu m'aimes,
C'est entendre le ciel sans y monter jamais.
N'écris pas !

N'écris pas. Je te crains ; j'ai peur de ma mémoire ;
Elle a gardé ta voix qui m'appelle souvent.
Ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire.
Une chère écriture est un portrait vivant.
N'écris pas !

N'écris pas ces doux mots que je n'ose plus lire :
Il semble que ta voix les répand sur mon coeur ;
Que je les vois brûler à travers ton sourire ;
Il semble qu'un baiser les empreint sur mon coeur.
N'écris pas !

Auteure : Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859) - Compositeur interprète : Julien Clerc.
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28 mars 2018
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Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859) : Une vie, une œuvre [1995 / France Culture]
arceline Desbordes-Valmore (1786-1859) ou La transparence de la voix : Une vie, une œuvre [1995 / France Culture]. Émission “Une vie, une œuvre” diffusée sur France Culture le 9 mars 1995. Par Marie-Christine Navarro. Enregistrement : Christian Fontaine et Marie-Dominique Bougaud. Mixage : Mireille François. Réalisation : Jean-Claude Loiseau. Peinture : Michel Martin Drolling, “Portrait de Marceline Desbordes”, vers 1808. Marceline Desbordes-Valmore, née le 20 juin 1786 à Douai (Nord) et morte le 23 juillet 1859 à Paris, est une poétesse française. L'instruction limitée de Marceline Desbordes-Valmore est compensée par son grand travail d'autodidacte. Honoré de Balzac admirait son talent et la spontanéité de ses vers, qu'il associait à des « assemblages délicats de sonorités douces et harmonieuses et qui évoquent la vie des gens simples ». En avril 1834, parlant d'elle, il écrivait : « [...] Elle a donc conservé le souvenir d'un cœur dans lequel elle a pleinement retenti, elle et ses paroles, elle et ses poésies de tout genre, car nous sommes du même pays, Madame, du pays des larmes et de la misère. Nous sommes aussi voisins que peuvent l'être, en France, la prose et la poésie, mais je me rapproche de vous par le sentiment avec lequel je vous admire. »
Paul Verlaine considère, à son tour, Marceline Desbordes-Valmore comme une poétesse qui a joué un rôle majeur dans l'évolution de l'écriture. Le poète maudit déclare à son sujet : « Nous proclamons à haute et intelligible voix que Marceline Desbordes-Valmore est tout bonnement [...] la seule femme de génie et de talent de ce siècle et de tous les siècles [...] ». Verlaine lui sait gré d'avoir introduit des formes nouvelles : « Marceline Desbordes-Valmore a, le premier d’entre les poètes de ce temps, employé avec le plus grand bonheur des rythmes inusités, celui de onze pieds entre autres. » Son personnage romantique d'autodidacte, dont la vie malheureuse aurait nourri une sensibilité singulière, n'est pas non plus étranger à ce succès. Charles Baudelaire s'intéresse plus à la personne qu'aux vers, quand il affirme : « Mme Desbordes-Valmore fut femme, fut toujours femme et ne fut absolument que femme ; mais elle fut à un degré extraordinaire l’expression poétique de toutes les beautés naturelles de la femme », suivi en cela par toute une tradition au XXème siècle. Sainte-Beuve dit à son propos : « Elle a chanté comme l'oiseau chante. » Il définit sa poésie comme « si passionnée, si tendre, et véritablement unique en notre temps». Première en date des poètes du romantisme, une des plus grandes poétesses depuis Louise Labé, Marceline Desbordes-Valmore, en dépit d'une prolixité intermittente, est un précurseur inattendu des maîtres de la poésie française moderne : Rimbaud et surtout Verlaine. On lui doit l'invention de plus d'un rythme : celui des onze syllabes et la genèse de “Romances sans paroles”. Cette femme prétendument ignorante était une savante méconnue. Au surplus, elle fut la marraine indiscutable de « muses » de la fin du siècle : Anna de Noailles, Gérard d’Houville, Renée Vivien, Cécile Sauvage, Marie Noël.

Avec :

Michèle Demarcy, conservateur général de la Bibliothèque Municipale de Douai
Christine Planté, professeur de littérature française du XIXème siècle, spécialiste de Marceline Desbordes-Valmore
Patrick Laupin, écrivain et poète
Françoise Baligand, conservateur du Musée de la Chartreuse de Douai
Monique Mestayer, conservateur en chef des Archives municipales de Douai
Francis Ambrière, écrivain, auteur de “Le siècle des Valmore, Marceline Desbordes-Valmore et les siens” (Seuil)
Marc Bertrand, universitaire et enseignant à la faculté de lettres de Grenoble, auteur d’une thèse sur Marceline Desbordes-Valmore
Georges Dottin, maître de conférences de littérature française à Lille III
Georges-Emmanuel Clancier, poète, auteur de “Marceline Desbordes-Valmore ou le génie inconnu” (Seghers)
Jocelyne Godard, directrice de la revue d’art et de poésie “Sépia”, auteur d’une anthologie biographique de femmes écrivains

Poèmes chantés et mis en musique par Radmila Bacri.
Poèmes et extraits de l’œuvre en prose lus par Catherine Thérouenne et Anny Romand.
Poèmes lus par Hélène Martin et Louis Aragon.
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