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3.9/5 (sur 303 notes)

Nationalité : Danemark
Né(e) : 1972
Biographie :

Maren Uthaug est une scénariste et illustratrice de bande dessinée et une romancière.

Maren Uthaug a d’abord travaillé dans la publicité avant de réaliser des chroniques satiriques illustrées puis des romans graphiques, tout de suite salués par la critique.

En 2013, elle écrit son premier roman, "Et voilà tout", sélectionné pour le prestigieux prix du Premier roman danois et choisi pour être distribué gratuitement au Danemark dans le cadre de la journée mondiale de la littérature de 2015. "Là où sont les oiseaux" a remporté le prix de la radio du roman de l’année et est un best-seller au Danemark.

Source : Actes Sud
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-- ENTRE LES MAINS DES LIBRAIRES -- Coup de coeur lecture 2023 Une fin heureuse Comme sa mère, son grand-père et tous les hommes de la famille avant lui depuis sept générations, Nicolas est croque-mort et adore son métier. Il tient désormais les rênes de la florissante entreprise familiale. Pourtant, il s'apprête à prendre la décision la plus difficile de sa vie. En plus d'un héritage déjà bien lourd à porter, le voici à présent obsédé par des pulsions inavouables. Tandis qu'il emmène ses deux enfants en voyage, Nicolas tente de comprendre sa part d'ombre et retrace l'histoire de cette lignée d'excentriques au service des défunts. D'une île perdue au milieu de l'océan Pacifique au XIXe siècle, berceau de leur généalogie, à l'actuelle Copenhague, se dessine une incroyable saga familiale où les gènes décident de l'avenir de chacun. Car la question se pose : une dynastie qui vit des morts depuis des siècles peut-elle vraiment connaître une fin heureuse ? Maren Uthaug réinvente la saga nordique, en l'épiçant d'humour noir et de provocation. Une fin heureuse de Maren Uthaug @gallmeister -- traduit du danois par Marina Heide et Françoise Heide Disponible au rayon Littérature de la librairie et sur le site ! https://www.ombres-blanches.fr/product/655110/maren-uthaug-une-fin-heureuse ---------- #ombresblanches #librairieombresblanches #librairieombresblanchestoulouse #librairie #librairieindependante #librairieindépendante #toulouse #livre #lecture #bookstagram #booklover #unefinheureuse #marenuthaug #roman #litterature #litteraturedanoise #fiction

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CE que je sais de notre famille*, je le tiens pour l’essentiel de mon grand-père maternel. Quand j’étais petit, je passais souvent la nuit chez lui. Il habitait l’appartement le plus proche du nôtre, où je vivais avec ma mère et Tante Em. La nouvelle génération et l’ancienne se faisaient face depuis que les morts du choléra avaient donné à mes ancêtres les moyens d’acheter le premier logement, avant que ceux de la grippe russe ne viennent nous gratifier du second. Depuis la grippe espagnole, notre famille est propriétaire de l’immeuble entier.
* Famille de croque-morts 😁
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L’amour, c’est une maladie mentale, m’a-t-elle dit. Veille à ce que ça ne dure pas. Parce qu’autrement, elle finira par te baiser.
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Les humains, comme on le sait, ont besoin dans l’existence d’une certaine dose de danger pour pouvoir être heureux, faute de quoi ils s’inventent des névroses, des phobies et autres fantaisies dont leur esprit se divertit pour éviter les affres de l’ennui.
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Le paysage automnal insiste pour qu'on lui prête attention. avec leurs troncs blancs et leurs branches noires, les bouleaux arctiques le long de cette route asphaltée qui semble conduire à la fin du monde lui souhaitent à leur tour la bienvenue, mais eux, surtout, un bon retour à la maison. (...)
Kirsten ferme les yeux. C'est dur de rentrer chez soi quand ce foyer n'est plus le sien. (p. 199)
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Le premier hiver au Danemark, Kirsten se rendit compte qu'elle échappait ainsi à l'un de ses pires cauchemars: les auréoles boréales. Ici, les nuits étaient uniquement noires et constellées d'étoiles. Parfois éclairées par la lune, elle-même de temps en temps pleine. Autrement dit, des nuits supportables. (p. 103)
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Et Marie de songer aussi : peut-être que la gamine était trop originale pour s'en rendre compte un jour, passant son temps le nez dans ses feuilles avec son crayon, plongée dans son monde, à dessiner tout ce qu'elle voyait. Comme si son environnement immédiat n'existait qu'une fois couché sur le papier. (p. 66)
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Déjà qu'on était pas mal déprimé à cause de cette foutue nuit polaire. Même les locaux, ceux qui étaient nés ici, dans cette Norvège du Nord, ils ne la supportaient pas. Pas étonnant que la région ait le plus haut taux de suicide du pays. Le froid, passait encore, on pouvait s'en protéger: il suffisait de mettre une couche de vêtements supplémentaire. Mais l'obscurité, non: le noir se glissait dans le crâne et colonisait l'esprit. (p. 9)
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Peu après, Niels avait une respiration lourde. Il dormait. Se protéger du monde l'avait épuisé. (p. 137)
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Les problèmes culturels entre le peuple autochtone des Sames et l'état norvégien ainsi que les destinées individuelles tragiques qui en découlaient pullulaient tellement que la région devenait un endroit idéal pour les âmes passionnées en mal d'action philanthropique . (p. 22)
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Le plus dur, c’était la langue. Au-delà des différences radicales par rapport à ce qu’elle connaissait chez elle, à savoir les feux de signalisation aux carrefours et le fait qu’il fallait appuyer sur une sonnette quand on rendait visite aux gens, les mots compliquaient énormément son quotidien. Elle comprenait ce que les autres lui disaient, mais elle n’arrivait pas à s’habituer à cette fichue prononciation danoise, si gutturale. Aussi préférait-elle le silence. Les élèves se moquaient d’elle dès qu’elle devait dire des mots contenant un r. Elle qui était habituée à les rouler à la norvégienne, en actionnant sa langue avec énergie à l’avant du palais, avait toutes les peines du monde à garder cette même langue le plus profondément possible dans sa bouche et à coincer sa luette pour tenter d’éructer le r danois. C’était encore plus ballot quand on s’appelait Risten et que son prénom commençait précisément par un r roulé […]
En attendant de maîtriser, quelques années plus tard, la langue danoise et sa prononciation impossible, elle développa un vocabulaire passé à l’aspirateur linguistique pour qu’il soit dépourvu de tout mot contenant la lettre r. Si elle allait déjeuner chez quelqu’un et qu’on lui demandait si elle voulait du fromage ou du pâté de foie, elle choisissait systématiquement le pâté – et tant pis si en réalité elle avait une nette préférence pour le fromage. Le rouge n’était plus sa couleur préférée, si d’aventure on lui posait la question. Et si enfin on lui présentait une opération de calcul simplissime, à savoir combien faisaient deux et deux, elle prétendait sans ciller que ça faisait cinq et non quatre. Mieux valait être sotte que différente.
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