Marge Nantel

Un bon roman, dans l'ensemble, souffrant simplement, je crois, d'un certain manque de constance dans ses ambitions. Ça force un peu trop le mystère, quitte à se trahir, ou à trahir ses personnages, souffrant de l'espace pris par la conspiration qu'ils tentent de dénouer et manquant d'espaces de respiration pour pleinement s'exprimer.

Mais en dehors de biais somme toute personnels, le travail est fait, et bien fait.

De la fantasy de capes et d'épées de bonne facture et une aventure de fort belle tenue.
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Une entre dans le roman difficile. Beaucoup d'information a ingurgité d'un coup, une fantasy complexe entre complots politique, guerre de clan, il m'a fallu du temps. De nombreux personnages aussi, difficile a identifier mon souvent perdu. Par la suite, cela devient plus clair est compréhensible. J'avoue qu'une carte et une page pour nous aider pour nous repérer au niveau des clans et leur classe aurais était un plus pour la compréhension du début. Au niveau de l'univers et sa magie rien à redire tout est bien pensé. Le côté animal de ces humanoïdes est vraiment bien fait, je trouve. On voyage est on découvre les différentes loi et grade de chaqu'un suivant son clan. Un univers sombre, glaçant qui est embelli par la relation des personnages. Malheureusement, cette relation m'a fait sortir de ma lecture de nombreuses fois car beaucoup de relation olé olé (chose que je n'aime pas personnellement) . Certes, j'ai trouvé que ses relations permettent d'aborder le consentement, mais aussi de voir la façon que sont éduqué les hors caste, mais j'aurais préféré qu'on l'aborde autrement. Conclusion une bonne fantasy bien complexe et dosée, mais qui a malheureusement était gâcher par le olé olé trop fréquent (je rappelle que je n'aime pas ça.)

Aujourd'hui je vais faire mon coming out, j'aime le post-apo. Je n'aime toujours pas la SF, sauf le post-apo. Voilà, c'est dit. Un grand merci à Estelle qui m'a poussée à dire oui !



Marge Nantel imagine un futur proche remodelé par le dérèglement climatique. Plus d'énergie fossile non plus, tout le monde se tourne vers l'énergie solaire et apparemment il reste de quoi fabriquer des batteries performantes pour stocker cette énergie produite durant le jour.



Mais le plus gros bouleversement a été La page blanche : plus d'internet suite à l'implosion de tous les serveurs ainsi que les data center. À l'ère où tout était devenu immatériel, cette perte a entraîné celle de la technologie.



Conséquences de tout cela, conditions de vie dégradées et insécurité permanente. Les armes ont toujours un avenir florissant devant elles et les confrontations se terminent toutes dans un bain de sang. Certaines villes se sont érigées en forteresse pour garder au chaud le peu de technologie qu'il leur reste, mais suscitent de violentes jalousies. Espionnages, alliances, trahisons sont au programme.



Nous suivons une bande de convoyeurs dirigée d'une main de fer par Cécile, ex-mercenaire. Elle est entourée d'une grosse poignée de singuliers personnages hyper attachants dont le seul point en commun est la manipulation d'au moins une arme avec brio. Sioux le "médecin"-snipper, Souris le contorsionniste-lanceur de couteaux, etc.



La suite sur le blog ;)
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Après avoir eu un coup de coeur pour Hors Caste, je me suis bien entendu jetée sur le nouveau roman de Marge Nantel, publié cette fois aux éditions 1115. J’avais un peu d’appréhension, car il s’inscrit dans le genre arcanepunk qui ne m’attire pas particulièrement. Mais les extraits partagés par la maison d’édition m’avait rassurée (et alléchée !).



Je me suis lancée dedans dans le cadre d’une lecture commune. C’est un sacré pavé que ce roman – plus gros encore que Hors Caste, qui n’était déjà pas léger ! – et d’emblée, Marge Nantel nous entraîne dans un univers où le système de magie est incroyablement complexe et bien pensé – jusqu’au bout, elle fait montre de sa maîtrise dans le worldbuilding et la construction de son système de magie runique. À vrai dire, quand Darkha est occupé à résoudre ses équations magiques, à mes yeux c’est comme s’il parlait de maths !



Les personnages principaux sont hauts en couleur et forment une paire qu’on prend plaisir à suivre dans leurs mésaventures : Darkha le draconique (comprenez descendant d’une femme et d’un dragon) qui est aussi mage et Eri l’humain, l’ingénieur (lui, son truc, c’est la mécanique, pas la magie !) sont amis depuis longtemps et ça se ressent dans leurs interactions, même au fil de leurs mésaventures dans les Cimes.



Si l’arcanepunk n’est pas mon truc, d’habitude, je suis contente de l’avoir découvert sous forme littéraire avec ce roman (l’arcanepunk, c’est quand magie et science font bon ménage. Par exemple : la série Arcane, que j’ai adoré). Marge Nantel avait déjà fait montre de son talent dans la conception d’univers avec Hors Caste, elle le prouve à nouveau avec ce monde où la magie se base sur des runes qui, à l’instar des données d’une équation, peuvent causer un résultat bien différent si elles se trouvent mal positionnées.



Malheureusement, le roman n’est pas exempt de défauts. Il souffre de certaines longueurs et de répétitions, ce qui vu son épaisseur rendait sa lecture parfois fastidieuse. L’autrice a aussi tendance à abuser des périphrases pour désigner ses personnages. Plus grave, alors que la plupart des personnages se voient désignés par leur fonction, ce n’est pas le cas d’un personnage gros, systématiquement qualifié par son physique. Et l’autrice insiste lourdement là-dessus, trop lourdement, ce qui m’a fait grincer des dents. Et ça, ça ne passe pas.



C’est dommage, car en dehors de ces problèmes, c’est un bon roman. Je lui préfère donc Hors Caste qui était un sans faute, mais si l’arcanepunk c’est votre truc et que vous pensez pouvoir passer outre l’insistance sur le poids du capitaine « Bras de Titan », La Cité sous les Cimes pourrait peut-être vous plaire.
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Dans l’ombre des miroirs nous plonge tête la première dans un univers de Fantasy assez classique dans le fond, mais porté par un rythme enlevé, des personnages très attachants et une intrigue capillotractée comme je les aime. 😄👌



Le royaume d’Askaar a connu, 4 ans plus tôt, un coup d’État fracassant propulsant à sa tête le jeune roi Sinewanda. Ce dernier réussit l’exploit de réunir les différentes forces du royaume sous une même bannière et désactiver les disques magiques qui protégeaient le pays, mais asservissaient aussi la population. En 4 ans de règne, Sinewanda s’est fait beaucoup d’ennemis et le complot qui se tisse dans les alcôves de son palais en est la dernière preuve en date. Mais je m’avance un peu !

Non, nous commençons notre histoire avec Gil de Sabhe, mercenaire, vieille noblesse déchue, ancien disciple de la guilde des assassins de retour dans sa ville natale. Après avoir aidé son meilleur ami, assassin de premier ordre, Canopée, à se sortir d’un mauvais pas, ils vont être envoyés en mission à la capitale. Ce n’est alors que le début d’une grande aventure digne des Trois Mousquetaires, mais à la sauce Fantasy ! ⚔️



L’autrice nous régale de scènes de duels, de passages secrets, d’un mystérieux sceau incriminant, de miroirs magiques, de courses poursuites, de bals, de retrouvailles, d’enlèvement, de trahisons, de questions d’honneur, d’elfes, d’orcs… bref ! On a à peine le temps de souffler et d’apprécier la belle dynamique de groupe et les dialogues savoureux de nos comparses qui ont le chic de se mettre dans des situations impossibles 😆.



D’ailleurs en parlant d’eux, nous avons droit à une brochette de personnages charismatiques, drôles et badass (j’ai adoré les scènes de combats 🤩). Chacun avec ses parts d’ombres et ses motivations, mais lier par une amitié indicible (#bromanceforever ❤️). En plus de nos compères, il y a tout un éventail de personnages clefs que j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre (une petite dizaine, mais rien d’insurmontable).



Les fans de longues et belles descriptions de vêtements seront aux anges. J’ai lu que l’autrice est costumière de métier et ça transparait beaucoup ! 😂 Perso, je ne m’intéresse très peu au physique des perso et j’ai tendance à sauter les descriptions 🙈, mais j’admets qu’elle a le souci du détail ! 👌



La plume est très agréable. C’est bien simple, ça se lit tout seul et j’ai eu du mal à poser mon livre tant je voulais connaître le dénouement. Mais qui est ce grand méchant dans l’ombre ? Que s’est-il réellement passé lors de la prise de pouvoir de Sinewanda ? L’excentrique baron Malakine pourra-t-il un jour arrêter de s’attirer des ennuis ? Pour le coup, je n’ai pas fait ma blasée ronchon et j’ai profité pleinement du spectacle. 😄



Cependant, il y a une chose qui m’a chagriné surtout venant d’un texte écrit en 2018 par une autrice : le côté très masculin hétérocentré de l’univers. Quasiment pas de personnages féminins et des héros qui peuvent sortir sans sourciller des énormités machistes totalement random. Le récit est ainsi parsemé de petites maladresses de ce type qui n’apportent strictement rien et m’ont laissé un peu perplexe.



Si on met de côté ce dernier point (qui heureusement n’a pas gâché mon plaisir de lecture), je suis ravie d’avoir découvert une nouvelle autrice française que je suivrai avec plaisir. D’ailleurs, dans son dernier roman, La Cité sous les cimes, elle retourne dans cet univers et plus précisément dans la cité bibliothèque de Cayana. Peut-être que l’on en apprendra plus sur la magie de cet univers qui n’a été qu’effleuré ici ? Je vous dirai ça ! 😊
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J'ai eu un peu peur au début de ma lecture, car l'autrice nous lance dans son univers, très riche, sans explication. Il m'a fallu un petit temps pour m'adapter. Le monde développé par l'autrice est vraiment très dense. Beaucoup de lieux, de personnages, divisés en caste, de liens, de règles spécifiques à chaque groupe. Je pense qu'un lexique n'aurait pas été de trop.



L'histoire va tourner principalement autour de la relation qui va se créer entre deux personnnages, issus de castes différentes et chacun ayant une histoire personnelle compliquée. Cette relation prend son temps et je l'ai trouvé très juste. Attention, il y a plusieurs scènes de sexe explicite, et des thématiques abordées qui peuvent heurter certain.e.s. Il y a eu un petit creux vers le milieu, avec un déplacement qui ne m'a pas convaincue. Par moment, les enjeux de l'histoire ont un peu disparu derrière le développement de l'histoire d'amour. La fin est assez classique, mais je l'ai trouvé tout à fait cohérente.



J'ai passé un chouette moment avec cette dark fantasy. Des sujets difficiles, un univers très riche qui est vraiment intéressant, et un duo touchant, que l'on pourrait tout à fait retrouver dans une autre aventure.

Quand j’ai vu ce roman dans le PLIB, je vous avoue que j’ai immédiatement été attirée. Je n’ai donc pas pu résister bien longtemps quand les Éditions Noir d’Absinthe ont fait un appel à partenaires pour un livre papier au choix. D’autant plus que c’était l’occasion de découvrir une maison d’édition et une autrice que je ne connaissais pas. Finalement, j’en ressors avec un avis légèrement mitigé.



Ce roman n’a pas été une mauvaise lecture en soi car, même s’il y a des points négatifs, il y a aussi du positif. On va commencer par ce qui m’a dérangée pour aller vers ce que j’ai aimé, ce sera plus simple. L’immersion dans l’histoire a été assez compliquée, au début, je ne comprenais pas vraiment ce que je lisais, j’ai souvent dû revenir en arrière. J’ai également eu du mal à identifier les personnages pendant un bon moment. Mais heureusement, ça n’a pas duré et, une fois que je suis entrée dans l’histoire, ma lecture a été beaucoup plus plaisante.



L’univers de fantasy et riche et assez original et j’ai aimé tout ce qui tourne autour des complots politiques et des différents clans. Le voyage que l’autrice nous offre est également très agréable, tout comme les descriptions qu’elle nous fait.



On va découvrir Suèhl et Ténèbres au fil des pages. On va s’attacher à nos deux personnages. D’autres protagonistes secondaires seront présents mais je vous avoue qu’ils étaient tellement nombreux qu’au moment où je vous écris cet avis, je les ai déjà oubliés. Mais, au fond, le principal, c’est de se souvenir de nos deux héros principaux. On s’attache facilement à eux d’ailleurs et c’est un plaisir de les découvrir ! Le seul bémol que j’aurais à exposer, c’est qu’il y avait un peu trop de scènes olé olé, certaines auraient vraiment pu être évitées. Certes, elles servent l’histoire et elles sont là pour aborder certains thèmes très intéressants dont l’éducation de nos deux personnages et je comprends leur présence, mais un peu moins aurait été bien car certaines scènes nous sortent un peu de l’histoire et c’est dommage.



Malgré les quelques points négatifs, une fois que je me plongeais dans ce roman, je ne voyais pas les pages se tourner tant j’étais embarquée dans l’histoire.
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Les règles sont érigées pour le bien commun et grâce à cela l’ordre règne. Du moins en théorie, car il y a toujours des exceptions à la règle et Suèhl est plutôt bien placées pour en parler! C’est un décaster ce qui est le terme politiquement correct pour tous ceux trop faibles pour mériter considération ou encore respect de la majorité de leurs paires.

Pourtant bien que marqué par ce fait, Suèhl a appris et compris très jeune comment se débrouiller pour survivre et grappiller à la moindre occasion de quoi éloigner la réalité même temporairement.

Mais une rencontre semble prête à sceller son destin, est-il seulement prêt à y faire face?J’ai énormément aimé cette lecture même si quelques points ont fait que ce n’est pas devenu un coup de cœur.

L’univers où se situe l’histoire est aussi passionnant que complexe, alors j’aurais apprécié une carte et peut-être une courte intro avant d’être plongé dans le grand bain. (Après j’ai rarement l’occasion de lire de la fantasy alors je manque peut-être de pratique). Mais une fois lancé, j’ai très vite été happé par l’histoire !La totalité de la critique sur mon blog :


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Tout d’abord je tiens à remercier les éditions Noir Absinthe pour l’envoie de ce roman au format numérique.

J’avoue que la lecture des premières pages a été compliquée, j’avais l’impression de ne rien saisir tant l’univers était complexe, mais au fil des pages j’ai trouvé que tout se mettait en place assez naturellement à travers les personnages de Suèlh (qui est au centre du récit) et Ténèbres (qui est plus proche de notre regard puisqu’il découvre les rouages complexes de l’univers de Suèlh). C’est un monde et des personnages très différents de ce que j’ai déjà pu lire, mais même si au début j’avais du mal à visualiser, tout s’est éclairci au fil des pages, affinant l’image que je me faisais des personnages et du monde.

Les personnages secondaires sont nombreux, et il est facile de s’y perdre au début, ça a été mon cas, j’ai dû à plusieurs reprises revenir en arrière pour vérifier certains points.

Comme l’ont fait remarquer d’autres personnes il n’y a aucune aide pour rentrer dans cet univers, pas de hiérarchie des clans et personnages, pas de carte, cela m’a un peu perturbée au début mais au final cela n’était pas indispensable.

Je me suis très vite attachée au personnage de Suèlh, cela m’a pris un peu plus de temps pour celui de Ténèbres mais j’ai trouvé leur relation intéressante. Il y a beaucoup de personnages secondaires et au début je m’y perdais un peu, je pense qu’il ne faut donc pas trop étaler la lecture dans le temps pour ne pas s’y perdre.

En bref, c’était une lecture un peu difficile au début mais qui s’est révélée prenante ensuite, j’avais du mal à lâcher mon livre malgré la fatigue.

Attention cette lecture contient des scènes de sexe explicite et de violence.


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Au départ, j'ai bien accroché à la fois au monde, avec ces disques protecteurs et sa caste d'assassins, et puis... Très vite, je me suis sentie exclue.

Encore un roman sans femmes. Jusqu'à la centième page, une seule figure féminine : la serveuse.

En survolant la suite, j'ai aperçu un personnage féminin. Une seule femme, et du genre à qui il faut donner la main pour descendre du carrosse. Je n'ai pas eu envie de continuer, j'en ai assez de ces romans fantastiques qui ne créent pas de personnage féminin intéressant, inspirant, à qui on a envie de s'identifier.