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Citations de Margot Dessenne (65)


J’ai vu tant de choses, tu sais. J’ai vu les réseaux sociaux naître et asservir les gens. J’ai vu les pandémies enfermer des pays entiers. J’ai vu le changement climatique ravager le monde. J’ai vu la guerre se déclarer à quelques kilomètres de chez moi. J’ai vu l’intelligence artificielle redéfinir notre manière de vivre. J’ai vu les extrêmes monter et diviser les peuples. J’ai vu les femmes perdre des droits fondamentaux sur leurs corps. J’ai vu les murs s’ériger autour des villes et des cœurs. J’ai vu les définitions de l’amour et de la liberté être réécrites encore et encore pour nous opprimer.
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Je ne suis plus qu’un souvenir, qu’une illusion, et bientôt, ce sera ton tour. Il n’y a pas d’avenir glorieux qui t’attends, Prym. Juste la mort. Mais ne t’inquiètes pas, le néant est paisible.
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D’abord, il y eut le noir et le silence.
Le monde s’était réduit à une immense boîte sombre que quelqu’un déplaçait sans précaution. Le currūs qui nous transportait était plongé dans la pénombre : pas de fenêtre et aucune lumière interne pour nous rassurer. Malgré sa flottaison à près d’un mètre du sol, il s’élevait de temps à autre, comme pour éviter un obstacle. Cela arrivait de plus en plus souvent au fur et à mesure que l’on se rapprochait de la Zone.
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Ma babcia me disait, quand je n'étais encore qu'une malec comme toi, qu'on ne doit pas pleurer la mort de ceux qui ont eu le temps de goûter tous les parfums que la vie a à offrir. Au contraire, leur souvenir ne doit évoquer que la joie des moments partagés.
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Puis, je me souvins. Je me souvins du noir et du silence. De la peur. De mes doutes. De mon passé. De mes espoirs. De ma promesse. De tout ce que j’avais du abandonner derrière moi. De ces vies que j’aimais et qui ne tenaient qu’a un fil. L’une d’entre elles se trouvait près de moi. Une personne que je refusais de perdre. Et puis, il y avait ce conseil d’un père. Ne pas douter. Plus jamais. J’ouvris les yeux.
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Nous étions les rédempteurs. La vingtième génération a fouler ce sol, à franchir ces portes, à prêter serment de réussir ou mourir, vaincre un fantôme ou tomber dans l’oubli.
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Gravez-vous ces mots dans le crâne : vous n'êtes rien. Vous appartenez à Erit corps et âme, et ce tant que vous serez encore capable de respirer. Vous avez accepté de donner votre vie pour votre patrie en entrant dans la Zone. Nous ne vous la rendrons pas tant qu'elle nous sera utile.
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Son parfum était celui de la forêt. Sa poitrine, je le sentais, se soulevait avec difficulté.
- Tu n'es pas obligée d'être forte tout le temps ou de faire semblant de l'être. Tu as le droit de raquer aussi.
Ma bouche s'entrouvrit, et un hoquet de douleur m'échappa, suivi par des milliers de larmes brûlantes qui s'ecrasèrent contre le tee-shirt de Liba.
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Être mère n'avait jamais été une vocation pour moi, mais je n'aimais pas l'idée de ne plus avoir le choix. C'était toujours mon corps, et pourtant j'avais l'impression qu'une main invisible s'en emparait déjà.
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Une part de moi espérait revoir un jour le printemps, tandis qu’une autre se savait coincée pour toujours en hiver.
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Le doute était ce qui me maintenait éveillée la nuit, ce qui m’empêchait de vivre le jour, ce qui me faisait reculer là où je voulais avancer, ce qui étouffait le feu dans ma poitrine, ce qui me tuait jour après jour.
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«Je voudrais bien connaître l'amour un jour, pour ne plus être seul... Je refusais de mourir sans personne à mes côtés, avec juste le silence comme compagnon. Je voulais aimer, vibrer, avoir l'impression que mon monde s'écroule pour quelqu'un, et que seule cette personne serait capable de le reconstruire. Je voulais l'amour tel que les histoires le décrivaient, tel que mes parents l’avaient éprouvé. Alors, pourquoi continuait-il de me fuir? »
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- Les choix d'Erit sont justes et pleins de sens.
Et cette phrase, plus que tout le reste, détruisit tout sur son passage.
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J’ai vu les définitions de l’amour et de la liberté être réécrites encore et encore pour nous opprimer
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Connais ton ennemi,
Connais-toi, toi même,
Et jamais tu ne connaîtras la défaite.
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Si Prym était un phare, j'étais une tempête.
Une tempête aussi silencieuse que la nuit.
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«Le véritable courage, c'est de savoir que le danger existe, mais d'y aller quand même.»
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Je lâchai un sourire, consciente que je tenais dans mes mains un vestige du passé. La papier était rêche sous mes doigts, mais en même temps très doux, comme une vieille couverture dont on ne veut pas se séparer. C'était si rassurant de voir que certaines émotions ne mouraient pas avec le temps.
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L'ombre passe, mais la lumière demeure
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-L'instinct, ce n'est pas de réfléchir avec sa tête, mais de suivre une pulsion qui vibre au plus profond de toi et qui, si tu l'ignorais, te déchirerait de l'intérieur. Il n'y a aucune explication rationnelle à chercher.
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