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Critiques de Maria Adolfsson (44)
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Doggerland, tome 2 : La part de l'ange

Deuxième volume dans la même veine que le premier avec toujours les mêmes personnages principaux qui va les mener sur un tueur qui cache bien son jeu.



J'espère que la série va continuer parce qu'il s'agit de thrillers comme je les aime, sans que les scènes ne soient trop sanguinolentes et dont le récit déballe sa trame au fil des pages.



Pour ma part, il s'agit de moments de plaisir lecture mais chacun son style évidemment.
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

Un vrai plaisir lecture dans lequel je me suis délassée en ayant déjà le tome 2 prêt à lire dans ma PAL.



Il faut dire que l'inspectrice Karen Eiken Hornby est un personnage à part, qui a déjà bien dégusté dans sa vie personnelle mais qui en plus n'est pas trop appréciée dans son boulot au quotidien par de vrais machos alors qu'elle est parfaitement compétente si pas plus que certains de ses collègues. Je n'ai pu que m'attacher à un tel caractère bien trempé.



L'histoire fait découvrir une île pas vraiment paradisiaque dans laquelle le quotidien n'est pas un long fleuve tranquille.



Une finalité totalement surprenante qui a gardé ses secrets jusqu'aux dernières pages même si c'est du déjà lu mais je ne me doutais pas que le feu d'artifice allait être celui-là.



Il s'agit donc d'un coup de coeur lecture.
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

L'inspectrice Karen Eiken Hornby se remet à peine de sa soirée festive de la veille, qu'une affaire de meurtre lui tombe sur les bras. Au lendemain de la grande fête de l'huître à Heimö, rare sont les témoins qui auraient pu apercevoir le meurtrier de l'ex-femme du chef de la police.



La victime, Susanne Smeed, s'était isolée du reste de la population depuis son divorce et pourtant des rumeurs nauséabondes sont nombreuses à son sujet. Une piste pourrait mener les enquêteurs des années en arrière au sein d'une communauté enfouie sous de lourds secrets.



Je suis tombée sous le charme des descriptions du Doggerland, cette île inventée de toute pièce par l'auteure. Les décors et les coutumes tout droit sortis de l'imagination de Maria Adolfsson m'ont passionnée et fait vivre ces lieux comme s'il s'agissait de la réalité.



Cette ambiance lente, froide et mystérieuse des polars nordiques est présente tout au long du roman. Quant à Karen Hornby, son caractère bien trempé et son talent d'inspectrice m'ont donné envie de découvrir le prochain tome "La Part de l'Ange". Un personnage principal fort et une enquête haletante qui me propulse à la limite du coup de coeur pour ce premier tome.



Je remercie BePolar et les éditions Denoël pour ce dépaysement total le temps d'une belle lecture.
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Doggerland, tome 2 : La part de l'ange



Nous retrouvons l'archipel du Doggerland, dont nous avons fait la connaissance dans Faux pas. Mais cette fois-ci l'intrigue se déroule sur l'île de Noorö, connue pour sa mine de charbon, maintenant fermée. La fermeture de la mine, à laquelle s'est ajouté l'arrêt des fumeries de poissons, a entraîné la misère sur Noorö. le seul employeur qui reste est la distillerie de whisky. Beaucoup de maisons sont vides. Les habitants sont partis. Une couche grise recouvre les façades, à cause des poussières de charbon, pense-t-on… Fredrik Stuub, enseignant à la retraite est retrouvé mort au fond d'une ancienne houillère. Il a sans doute été tué. Pas d'indices. Pas de personnes qui lui en auraient voulu. Un seul à qui profiterait le crime: son petit fils. Mais l'héritage est peu important. Et aucune preuve ne le désigne comme suspect. Karen Eiken, inspecteur à la Brigade Criminelle du Doggerland, aidée par la police locale, se retrouve face à une enquête difficile. Heureusement, elle connaît bien Noorö qui est le lieu de son enfance. Mais sa vie personnelle, en ce moment, est un peu mouvementée. Ainsi que celle de tous ses amis.





Outre l'intrigue policière, le récit aborde plusieurs sujets intéressants. D'abord le sujet du retour au pays de son enfance et des retrouvailles avec la famille restée sur place et avec laquelle on n'avait plus de relations. Pas toujours simple, surtout quand l'un des membres de sa famille semble être un malfaiteur notoire. Et aussi le problème tout à fait d'actualité, des femmes battues. Difficile de quitter son mari, surtout quand on a des enfants. Jusqu'au jour où la goutte d'eau fait déborder le vase. Trouver de l'aide, porter plainte, se cacher, protéger les enfants. Revenir vers son mari ou non? Mais comment éviter qu'il vienne vous chercher? Dernier sujet esquissé: celui des amis envahissants. On a bon coeur, on invite, on héberge pour un temps.. qui se prolonge indéfiniment. Et tout compte fait, on est content aussi de s'échapper et de se retrouver seule. C'est la raison pour laquelle Karen a accepté de diriger cette enquête, alors qu'elle était en congé maladie, en pleines vacances de Noël et avec tous ses amis.





Le style de Maria Adolfsson est agréable. le roman se lit facilement. On développe vite de l'empathie pour Karen, dans ses succès, comme dans ses échecs. L'auteure prend du temps pour nous faire découvrir chacun de ses protagonistes, ce qui nous rapproche d'eux. Et comme dans Faux pas, les 50 dernières pages - de haute tenue - rassemblent rebondissements, suspense et émotion.
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

Premier tome d'une série située dans un archipel imaginaire la République du Doggerland (le Doggerland a existé et reliait jusqu'à il y a 8000 ans la Grande-Bretagne au reste de l'Europe), ce roman est typiquement scandinave. Que ce soit au niveau de l'ambiance, de la façon de mener l'enquête, des relations entre les personnages... j'y ai retrouvé tout ce que j'aime dans les polars venus du froid.

Maria Adolfsson ne se contente toutefois pas de livrer un énième thriller à la suédoise, en surfant sur la mode.

Déjà, rien que le fait d'avoir inventé de toutes pièces ce petit pays insulaire, avec sa langue, son fonctionnement, ses traditions et son histoire, le différencie des autres, en introduisant un élément qui peut être déstabilisant pour les lecteurs étrangers. Tout au long de ma lecture, j'ai fait des recherches pour vérifier si ce que je venais de lire correspondait à la réalité ou était imaginaire. J'ai beaucoup aimé cette façon de jouer avec les lecteurs.

Le rythme est lent, sans actions spectaculaires ou meurtres épouvantables, très proche en fait du quotidien d'une vraie brigade de police. L'autrice prend son temps pour décrire les lieux et les gens et on savoure chaque page tranquillement. On est loin des polars survoltés qui vont très vite, mais pourtant, aucune sensation de longueur ou d'enui ne survient. Car la plume de Maria Adolfsson est belle et maîtrisée.

À mesure que l'enquête s'installe, on apprend à apprivoiser Karen, l'enquêtrice principale, qui ne fait pas grand-chose pour se rendre sympathique, mais qui le devient malgré tout. Certains chapitres repartent dans le passé, jusqu'en 1970, et dessinent peu à peu le portrait féroce des petites communautés repliées sur elles-mêmes, où tout le monde connaît tout des autres et où il ne fait pas bon être différent. Un portrait qui peut sans nul doute s'appliquer à nombre de villages dans les campagnes de n'importe quel pays.

Mais dans ce roman, personne n'est tout noir ou tout blanc et l'autrice dépeint à merveille la complexité des personnages, aussi bien principaux que secondaires. Après une accélération soudaine de l'action, c'est dans la jonction entre passé et présent, bien enfouie sous des couches de rancoeur, que la solution va se nicher, dans un final inattendu qui laisse pantois.

Ce premier tome est excellent et j'espère sincèrement que les deux suivants, déjà parus en Suède, vont être vite traduits !
Lien : http://www.phenixweb.info/Fa..
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

L’intrigue commençait plutôt bien : une inspectrice qui se réveille au côté de son patron qu’elle déteste, qui ne parvient pas à se rappeler de ce qui s’est passé la veille et qui découvre, quelques jours plus tard, que l’ex-femme de son supérieur a été sauvagement assassinée… quelques heures après l’avoir aperçue en rentrant en voiture de sa nuit tumultueuse. Les soupçons se portant rapidement sur le mari, on voyait alors se refermer sur Karen Eiken Hornby les griffes du mensonge auquel elle se retrouve contrainte, au risque de devoir avouer à ses collègues ce rapport extra-conjugal. On peut dire que l’on avait ici tous les ingrédients pour un excellent polar et je dois avouer que l’autrice parvient finalement à mettre en œuvre une recette qui fonctionne plutôt bien. On comprend également rapidement que la solution de l’énigme va nécessiter un voyage dans le passé et, notamment, à travers les origines familiales de la victime, Susanne Smeed. Mais contrairement à d’habitude, Maria Adolfsson ne rend pas systématiques les allers-retours entre le passé et le présent. L’exploration du passé se déroule, en effet, au travers des échanges que l’inspectrice a avec les derniers membres encore vivants de la communauté à laquelle appartenaient les parents de Susanne. Plus les pages défilent et plus on comprend que l’intrigue va trouver sa solution dans une sorte de huis clos dont les répercussions vont avoir des conséquences inattendues dans la vie de tous les personnages principaux du roman. En effet, aucun d’eux n’en sortira indemne même si certains y verront une sorte de nouveau départ voire une forme de rédemption.



Cependant, plus que l’enquête, c’est la psychologie des principaux personnages qui est sans doute le plus intéressant dans ce roman. En effet, alors qu’ils n’ont rien en commun, ils vont petit à petit apprendre à se connaître et à s’apprivoiser. Comme quoi, à tout malheur est bon ! Ainsi, Karen va parvenir à surmonter un fantôme de son passé qui la hante depuis des années en se trouvant des affinités avec une jeune fille révoltée et en quête d’affection et d’équilibre, un sans-abri en attente d’une nouvelle chance et un collègue jaloux et arrogant. Comme souvent, on retrouve dans ce polar des personnages écorchés vifs mais là, la réussite de Maria Adolfsson, c’est de faire en sorte que ces « victimes de la vie » s’en sortent en s’unissant au lieu de gérer, chacun, leurs problèmes dans leur coin. La scène finale du roman en est la meilleure illustration.



Là où le bât blesse pour moi dans cette histoire, c’est le manque de rythme. En effet, on a parfois l’impression que l’enquête n’avance pas en raison de descriptions ou de considérations dont on ne voit pas forcément l’utilité. Alors oui, on peut se dire que cela témoigne des difficultés de Karen à mener sa première enquête en tant que « chef » mais, franchement, à certains moments, ça lasse un peu et on aimerait que cela bouge davantage. Cela ne constitue, cependant, pas un obstacle pour lire ce roman car il n’en reste pas moins plutôt réussi mais on espère, quand même, que la suite des aventures de Karen Eiken Hornby sera un peu plus nerveuse.



Au final, un premier roman qui fonctionne plutôt bien avec des personnages attachants et tout à fait crédibles. Je n’hésiterai pas, pour ma part, à lire le prochain tome de cette nouvelle saga.
Lien : https://mespetitsplaisirsamo..
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

Un grand merci aux éditions J’ai Lu pour l’envoi de ce roman.



Un thrillers palpitant.



Karen se réveille le lendemain de la fête des huîtres, dans une chambre d’hôtel. À côté d’elle son chef borné qu’elle méprise, Karen regrette, et encore plus lorsqu’elle est appelée sur les lieux d’un crime. Celui de l’assassinat de Susanne Smeed, l’ex femme du Chef Jounas...



Déjà ce que j’ai adoré, c’est que l’auteur a imaginé toute une archipel, celle de Doggerland. Un lieu entre la Scandinavie, le Danemark et le Royaume-Uni. L’auteur a créé toute une culture, une population et des coutumes. Et Karen qui originaire et revenu y vivre après avoir travaillée à Londres.



Si j’ai eu un peu de mal au début, le trouvant un peu long et lent (l’auteur donne énormément de détails, plante son décor) je me suis rapidement plongée dans cette enquête.



Au début l’enquête m’a semblait banale et simple. Mais l’histoire que met en place l’auteur est complexe, guidant le lecteur de piste en piste, me faisant imaginer toutes les possibilités possibles et imaginable.



Au niveau des personnages, j’ai beaucoup apprécié Karen, sa force de caractère et surtout j’ai été sensible à la difficulté qu’elle rencontre dans son job. Elle évolue dans un milieu à la limite du misogyne. Les hommes autour d’elle sont machos et franchement pas agréable. Son histoire la rend attachante.



J’ai bien aimé la plupart des personnages secondaires comme Kore, Léo ou encore Marine. Mais j’ai vraiment eu du mal avec certains de ses collègues.



Les derniers chapitres m’ont tenu en haleine, tout s'accélère dans les cent dernières pages. Ce premier tome, me donne vraiment envie de découvrir la suite des aventures de Karen à Doggerland.



La plume de l’auteur est déliée, fluide. Elle mène parfaitement son récit nous conduisant de fil en aiguille à une fin en apothéose.



Pour conclure, j’ai passé un excellent moment de lecture et je suis impatiente de découvrir la suite.


Lien : Https://Instagram.com/hollis..
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

Résumé : L’histoire se passe dans le Doggerland, un archipel d’îles imaginaires de la mer du Nord, entre la Grande Bretagne et le Danemark. Le lendemain de la fête de l’Oïstra et après une soirée bien arrosée, l’inspecteur Karen Eiken se réveille dans une chambre d’hôtel, dans le même lit que son chef, Jounas Smeed alors que les deux ne s’apprécient guère. Après être rentrée discrètement chez elle, elle apprend que l’ex-femme de son chef est découverte morte, assassinée dans sa maison alors que Karen l’a aperçue en rentrant chez elle. Karen est nommée directrice de l’enquête puisque Smeed ne peut pas diriger une enquête où il est forcément suspect puisqu’il est l’ex-mari de la victime et où Karen a peut-être un rôle à jouer comme alibi de son patron.



Mon avis : Même si ce décor est imaginaire, il est parfaitement décrit. On a vraiment l’impression d’un paysage authentique grâce aux descriptions de l’auteure qui les a dépeints avec beaucoup de talent, nous plongeant dans les brumes du Doggerland. Il faut savoir que cet archipel a pourtant bien existé il y a fort longtemps.

L’intrigue est très bien ficelée et l’enquête bien menée : l’enquête piétine, les pistes se ferment les unes après les autres mais Karen n’abandonne pas, quitte à mettre sa vie en danger. Je ne m’attendais pas à ce dénouement mais celui-ci ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe : on suit Karen au fil de son enquête pour découvrir la vérité.

Quant aux personnages, ils sont bien fouillés. Karen peut sembler froide au premier abord, mais a-t-elle le choix quand on évolue dans un univers non seulement masculin mais également très misogyne ? Elle a un passé personnel très sombre que l’on va découvrir et qui va expliquer ce caractère un peu bourru. Les quelques longueurs en milieu d’histoire n’alourdissent pas le roman mais préparent la fin.

Conclusion : Faux Pas est le premier tome d’une trilogie policière nordique, insulaire et captivante. J’ai vraiment hâte de découvrir le tome suivant !
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

Au lendemain de la fête de l’huître « Oistra » dans les îles du Doggerland, l’inspectrice Karen Eiken Hornby se réveille dans une chambre d’hôtel et découvre que son boss partage son lit. Malgré une gueule de bois phénoménale, Karen se positionne sur une nouvelle affaire. Une femme vient d’être retrouvée assassinée chez elle. L’affaire se corse quand on apprend que la victime est en fait l’ex-femme du boss. Karen est aux premières loges puisqu’elle fait parie de la petite communauté que forment les insulaires. L’inspectrice Eiken est une femme suffisamment forte pour travailler dans un milieu masculin avec des collègues machistes sans que cela ne la perturbe plus que cela ne l’agace. On sent en elle une vulnérabilité latente du à un passé que l’on découvre petit à petit dans ce premier tome.

L’auteur a choisi un lieu mythique appelé le Doggerland, un vaste étendu d’îles qui se trouvait sur la Mer du Nord, entre l’Angleterre et le Danemark. En plaçant son intrigue sur cette île imaginaire, froide, battue par les vents, elle nous assure une ambiance frissonnante entre huis clos et communautarisme avec une mentalité bien particulière. Il y a aussi une double temporalité qui nous ramène dans les années 1970 à l’époque des hippies et du « retour à la terre ». Plus on avance et mieux on comprend le lien ente ces deux périodes mais jamais je n’aurai pu deviner le twist final qui est excellent. J’ai apprécié ma lecture de ce thriller scandinave dans son ensemble, cependant la lenteur du rythme et la profusion des détails m’ont un peu agacée. Puis j’ai appris que ce premier tome faisait partie d’une trilogie et j’ai mieux compris pourquoi l’auteur a ressenti le besoin de nous présenter les personnages et les lieux précisément. J’ai hâte de découvrir la suite et je vous souhaite une bonne lecture.


Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Doggerland, tome 2 : La part de l'ange

Comme souvent dans les thrillers on a un personnage qui aime sa tranquillité et a un passé un peu sombre (on est en pleins dans le cliché) mais ça fonctionnement plutôt bien dans La part de l’ange. C’est un roman qui se lit bien, à l’ambiance frisquette parfait pour l’hiver. Une enquête bien ficelée en fait un thriller qui rempli le contrat. J’ai bien aimé ma lecture.
Lien : https://mellecupofteabouquin..
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

J'ai découvert cette auteure par l'intermédiaire de ce roman. L'histoire se déroule sur une île inconnue (inventée devrais-je dire) ou la culture scandinave prévaut, entre Danemark et Suède. Tous les ingrédients sont réunis pour faire un bon polar : une héroïne policière un peu névrosée, des flics pas toujours très fins et une enquête un tantinet biscornue. Les personnages sont bien campés, on connaît leur histoire (parfois un peu trop, ce qui induit quelques longueurs), et la fin est assez imprévisible. Le style est plaisant, les dialogues bien ficelés. Un bon polar scandinave que je conseille.
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

Bonjour à tous ,je viens de finir la lecture de ce livre et je suis vraiment emballé,excité et exalté. Pourquoi tout ces sentiments ?

Eh bien les personnages m ont plu car ils sont écorchés, attachants , complices, querelleurs, jaloux , carriéristes comme cela peut-être souvent dans la vrai vie. Il y a de l action ,des rebondissements .

Le livre m a tenu en haleine, j ai ressenti toujours l envie d en savoir la suite ,je ne voulais pas le lâcher jusqu'a son dénouement.

Bonne lecture a tous .
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

Nouvelle lecture et pour une fois j'ai choisi de partir du côté du polar nordique ! Ce roman se déroule au Doggerland, une île imaginaire au sein de laquelle un meurtre va être commis. Le problème c'est que la victime n'est autre que l'ex épouse du chef de la section criminelle de la police du Doggerland.



Dès le début, l'enquêtrice, Karen Eiken, nous apparait sympathique et attachante. On sent qu'elle a vécu un traumatisme dans sa vie qui l'a poussé à revenir vivre sur son île d'origine. Ce retour n'a pas été sans problème pour elle. D'une part, parce que l'ambiance au sein de la brigade est plutôt au machisme débridé, d'autre part parce que son avenir dans la police semble bien compromis, elle qui était pourtant promis à un brillant avenir !



Comme un problème n'arrive jamais seul, Karen se retrouve propulsée chef de groupe pour résoudre l'homicide de la femme de son propre chef. Chef qui ne lui trouve aucune qualité et avec qui elle a fait la terrible erreur de passer une nuit à l'hôtel (l'alcool aidant).



Le début de l'intrigue apparaît donc bien ficelé, on découvre une enquêtrice chevronnée mais confrontée à des personnages parfois exaspérants, une victime visiblement mutilée, tout cela dans des paysages à couper le souffle.



On se prend vite au jeu de suivre les démêlés de l'enquête dans cette ambiance froide, glacée qu'est le Doggerland. Le problème c'est qu'au bout d'un moment, l'histoire patine, on a l'impression de tourner en rond. On part sur des pages et des pages de détails, de description de paysage, d'état d'âmes des uns et des autres. Même si tout cela est utile dans un roman policier pour aérer un peu l'esprit du lecteur lorsque l'enquête est particulièrement difficile, ici au contraire cela alourdit le récit puisque l'enquête ne semble jamais vraiment démarrer.



C'est peut être le seul gros défaut du livre. S'il fallait être particulièrement sévère, on pourrait dire que ce livre vaut d'être lu pour les 150 et les 50 dernières pages. Au milieu on est un peu dans un livre de voyage avec quelques passages où l'enquête pointe le bout de son nez.



Mais finalement on sort plutôt satisfait par cette lecture. On finit par s'attacher à une brochette de personnages et au rythme du livre. J'ai envie de lire le deuxième tome, en espérant un rythme un peu plus soutenu maintenant que le cadre a été posé.
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

C'est par hasard que je suis tombée sur ce bouquin à la bibliothèque. Quand j'ai lu le résumé je n'ai pas hésité et j'ai bien fait. On peut qualifier ce livre de polar nordique de très bonne facture. L'histoire se passe dans l'île du Doggerland (c'est en fait une terre qui reliait il y a plus de huit mille ans l'Angleterre au continent européen) et que l'auteur a eu la bonne idée de faire revivre. Nous suivons Karen une inspectrice de la police locale qui se trimbale un passé que l'on devine très lourd. Celui-ci est esquissé par petites touches jusque dans la dernière partie du livre où il est raconté de façon détaillée. le meurtre d'une habitante de l'île est perpétré le lendemain matin de la grande fête de l'huître. Nous suivons l'enquête qui se déroule de façon très lente mais cela va très bien avec l'atmosphère de l'île où le climat est assez rigoureux. Il y a au sein de la brigade criminelle jalousies et rivalités. Et le chef de cette brigade va être écarté de l'enquête car la victime n'est autre que son ex-femme. Karen va en prendre les rênes. Les personnages sont attachants. Le passé d'une communauté hippie qui vivait sur l'île dans les années soixante-dix va refaire surface. Tout ça fait que l'on peut pas lâcher ce roman. Jusqu'au bout malgré la lenteur de l'enquête, on est tenu en haleine, jusqu'au dénouement final qui réserve encore bien des surprises. Si ce livre vous tombe entre les mains n'hésitez pas . Moi je vais attendre avec impatience la sortie du tome deux car comble de bonheur c'est une trilogie. Tant mieux.
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

Je suis allée faire un séjour dans les doggerlands, l'Atlantide de la mer du Nord.

Nous sommes en pleine fête de l'Oïstra (huître) et toute l'île est en effervescence ; l'Oïstra est un événement attendu et très apprécié des habitants.



Karen, inspectrice, est des festivités avec quelques amis et collègues...dont son chef avec qui elle passera la nuit.

Le lendemain, à son réveil c'est la honte, l'humiliation, l'horreur quoi ! Et dans le même temps, elle apprend l'assassinat de l'ex femme de son...chef.



La saison rude et hostile s'abat sur l'île : pluie, crachin, brume, froid, boue...bienvenue en Scandinavie !

Ce meurtre sanglant sent les années hippies et leurs communautés avides d'un nouveau paradigme, de partages et de liberté ; les inégalités sociales frappantes dans ces contrées ; du rejet familial....bref ça sent le sentiment profond d'injustice et de vengeance.



Bien que j'ai mis 5 jours à le finir, parce que soit j'avais l'esprit ailleurs, soit j'étais affairée à d'autres tâches que ma lecture, ce polar m'a tout de même mise en émoi et m'a fait pleurer à la fin.

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Doggerland, tome 1 : Faux pas

Merci pour cette découverte à côté de laquelle je serais peut-être passée sinon! ;-)

Une île suédoise imaginaire aux larges des côtes danoises et hollandaises, reliée par de multiples ferrys (?) mais à la météo capricieuse et à la nature sauvage.

C'est dans ses racines, à la suite d'un drame, que l'inspectrice Karen Eikenest est venue se réfugier 11ans plus tôt. Son île lui plait, elle la connait ; son boulot lui convient, elle le maitrise même si être une femme n'est guère gage de reconnaissance. le cadre est posé.

Fin de l'été, les habitants profitent des derniers jours cléments. En bons vivants, la fête de l'Oïstra, est l'occasion de festoyer et de s'amuser. Mais, l'abus de boisson est dangereux pour la santé et Karen va en faire les frais quand, le lendemain, elle se réveille dans la même chambre d'hôtel que son boss qu'elle exècre. Discrètement, elle prend la tangente. le jour même, une femme de son patelin est retrouvée assassinée dans sa cuisine. Or, ce n'est pas n'importe qui mais l'ex-femme de son patron. L'enquête lui est à contre cœur confiée. Avec une petite équipe, elle va tenter de découvrir le coupable.

Entre rancœurs, un brin de misogynie, sectes, jalousies, colères et tristesses refoulées, le chemin sera long et la vérité difficile à trouver. Mais Karen est entêtée et du genre à fouiller aux mépris parfois des ordres.

Un 1er tome plaisant. L'écriture est fluide et les descriptions tellement réalistes qu'on en oublie que l'île n'existe pas. L'accent est mis sur les personnages et leurs sentiments, on s'y croirait. L'intrigue est bien menée, le passé rejoignant peu à peu le présent. Dommage que certaines portions peu constructives soient parfois un peu longues. L'héroïne est attachante, humaine, marquée par la vie mais à la fois déterminée et généreuse (qui laisserait sa maison à une toute jeune femme en rébellion contre ses parents ou encore à un sans abri?). Un polar nordique assez soft (par rapport à d'autres) mais prometteur pour la suite.
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

Un polar pas mal mais avec des longueurs. J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages principaux qui mènent l'enquête mais j'avoue que ça a commencé à venir à la fin .

Une intrigue plutôt bonne, mais qui manque un peu de rythme à mon goût . Une bonne fin que je n'ai pas vu venir .

Je pense que je tenterai le tome 2 pour me faire une opinion plus précise sur cette série car pour l'instant je reste mitigée .
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

Premier constat : on peut être content que le Doggerland n’existe pas de nos jours ! (Pour information, le Doggerland est un territoire englouti sous la mer du Nord et l’auteure a donc placé son intrigue sur des îles imaginaires). Il est en effet amusant de constater que ce territoire imaginaire n’a décidément vraiment rien pour lui ! Le climat déjà ; catastrophique tout le long du livre (c’est ainsi). Mais le pire ce sont les humains : l’auteure nous décrit des personnes individualistes, racistes (envers les nouveaux arrivants), buveurs invétérés (on peut conduire saoul sur ces îles d’ailleurs), irrespectueux (on ne fait pas la queue dans les magasins, on cherche à doubler), râleurs, etc… Personne pour racheter l’autre, même entre collègues flics on se méprise et on s’insulte, les hommes pensent que les femmes sont incompétentes, on les rabaisse et on ne leur donne surtout pas de poste à responsabilité. Si vous garez votre voiture sur le parking du ferry ; vous ne retrouverez pas vos enjoliveurs ! Super pays !

Finalement je crois que ce qui est venu couronner le tout c’est la dernière phrase, lorsque le flic jette son mégot par terre. Même à la fin de cette histoire, il n’a pas eu un sursaut de bons sens pour le jeter dans une poubelle.

J’avoue avoir été surpris que, tant qu’à faire d’inventer un pays, il n’y a pas comme partout, quelques aspects positifs qui soient mis en avant. Et en termes de lecture, c’est un choix qui finit par être un peu lassant car j’ai trouvé ce roman un peu trop long. Plus de cinq cents pages là où je pense une cinquantaine de moins aurait suffi. On peut dire que cela laisse le temps de développer ses personnages et ce n’est pas désagréable de les voir évoluer. Mais c’est parfois un peu étrange de prendre une page pour décrire une coutume locale qui en fait est inventée de toute pièce (ou sûrement reprise d’un pays existant voisin), mais autant cela peut avoir un intérêt si le pays existe, autant là, je me suis un peu questionné sur l’utilité de ceci.

Concernant l’histoire, je l’ai trouvée intéressante. Entre des cambriolages de maisons, des meurtres et des viols (quelle belle île !), on avance dans ce récit qui se suit bien.

J’ai le deuxième tome dans ma "pile à lire" mais je ne vais pas enchaîner. Ce sera pour un peu plus tard (peut-être ne suis-je pas si pressé que cela de retrouver ce pays pour le moins peu attirant 😊).

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Doggerland, tome 2 : La part de l'ange

Karen Eiken, enquêtrice de métier, fête Noel dans un petit archipel perdu dans l'océan entre le Royaume-Uni et le Danemark. Un coup de fil vient interrompre son repas de famille. Un vieil homme vient d'être retrouvé mort au bord de la falaise. Quelques jours plus tard c'est au tour du petit-fils du mort d'être retrouvé près d'une distillerie de whisky. Alors que Karen enquête dans cette atmosphère glacée, elle découvre que des membres de sa famille sont mêlés à cette histoire.
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Doggerland, tome 2 : La part de l'ange

L'archipel de Doggerland existe, mais enfoui sous la mer, comme l'Atlandide. Cette Suédoise en a fait le paradis – ou l'enfer – de ses enquêtes. Un coup de génie.
Lien : https://www.lepoint.fr/cultu..
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