Maria Adolfsson

Un bug, sans doute, mais il manquait des phrases au livre numérique téléchargé. J'ai donc abandonné assez vite une lecture qui par ailleurs n'était pas captivante et manquait de rythme. Sans regret, dans la mesure où je commençais par le tome 2 et n'ai pas trouvé les personnages particulièrement attachants.

J'ai d'abord été intriguée par les lieux hostiles choisis comme cadre de l'action : le Doggerland. Vous ne connaissez pas ? Mais, enfin, voyons... c'est tout à fait normal car cela ne se trouve sur aucune carte actuelle ! Il s'agit de l'Atlantide de la mer du Nord ! Oui, oui, ces îles perdues entre le Royaume-Uni, les Pays-Bas et le Danemark existaient il y a plus de 8 000 ans avant qu'elles ne soient englouties sous l'eau par la montée du niveau de la mer !



Une fois la surprise du cadre passé, la magie opère comme dans les polars suédois ou islandais, qui ont une ambiance si particulière. J'ai apprécié le poids des éléments qui pèse autant sur l'intrigue que sur le moral des îliens, notamment lors des tempêtes qui se déchaînent. J'ai aussi aimé l'évocation de traditions comme la fête de l'huître.



Malgré certaines lenteurs inhérentes à ce style de polar, j'ai bien accroché avec le personnage principal, l'inspecteur Karen qui se démène face à des collègues masculins peu sympathiques et vit seule avec un chat venu se réfugier chez elle.



A la fois femme torturée par son douloureux passé et flic ayant du flair, Karen est une énigme qui nous donne envie de la suivre dans d'autres enquêtes, autant pour la résolution des crimes que pour la découvrir elle !



J'ai donc hâte de lire la suite !
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Si la lecture des polars scandinaves me laisse parfois une impression mitigée, cela n’a pas été le cas du 1e tome de cette série qui fut une très belle découverte 😊

Le rythme n’est pas trépidant mais je n’ai ressenti aucun ennui au cours de ma lecture.

L’intrigue est prenante, bien construite et je n’en ai pas deviné le dénouement, ce qui est toujours un plus 😊

Les personnages sont très bien travaillés et on s’attache rapidement au personnage de l’inspectrice Karen Eiken, une femme qui a dû affronter une tragédie et qui doit désormais faire face à l’attitude misogyne de la plupart de ses collègues.

Côté atmosphère, l’histoire se déroule sur l’île de Doggerland, un lieu fictif situé entre Angleterre et Danemark, et les descriptions permettent de se projeter facilement sur cette île au climat inhospitalier.

Une série dont je suis impatiente de découvrir la suite !

J'ai trouvé inhabituel de situer une histoire sur un archipel de la mer du Nord, archipel qui n'existe pas.

Atlantide de notre époque, entièrement inventé par Maria Adolfsson : on peut suivre les trajets effectués par l'héroïne - inspectrice Karen Eiken Hornby - sur la carte au début du livre. tous les lieux sont décrits comme s'ils existaient réellement.

Habituellement, avec des pays imaginaires on est dans la fantasy (L'assassin royal de Robin Hobb ou Le seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien), transportés dans d'autres époques. Ici, non, il s'agit de notre époque avec voitures, ferries, téléphones portables et tout ce qui fait notre quotidien, sans oublier les problèmes sociaux actuels.

Atmosphère très "suédoise" : liberté sexuelle, alcool facile, brumes et vent glacial.

Enquête superbement menée par une enquêtrice de talent, malmenée par ses supérieurs et certains de ses collègues, qui aura réussi, seule, à dévider l'écheveau de cette histoire complexe.

Un auteur à suivre...