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3.87/5 (sur 43 notes)

Né(e) le : 26/06/1987
Biographie :

Marie Boulier a suivi des études de médiation culturelle et de cinéma.

Elle a écrit (et le fait encore !) pour des travaux universitaires, des revues, des concours de
nouvelles, mais aussi des petites histoires sur des nappes en papier dans des restaurants, dans des
carnets emportés partout, sur des tableaux noirs. Aujourd'hui installée entre les montagnes, elle
anime des ateliers d’écriture et écrit des livres depuis la cuisine lumineuse de sa maison verte.

Elle a publié aux Editions Thierry Magnier deux courts romans, l'Enfant-tigre et L'envol ainsi qu'un roman sur le désir naissant intitulé Apprivoiser l'été, titre éponyme de la série de photographies qu'elle partage chaque année entre juin et septembre sur son compte instagram, MarieLucarne.
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Présenté par Carole Saturno. De la BD pour les plus jeunes Avec l'autrice de bande dessinée Karensac (Cendre et Hazel, BDkids) et les éditrice Catherine et Julie Staebler, Biscoto. Pleins feux sur la création et la littérature jeunesse. Rubriques journalières : " À Suivre…" avec Marie Boulier (L'enfant-tigre, Thierry Magnier). " Jour de marché " avec Camille Morandeau, éditions Les doigts qui rêvent


Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Nous sommes gros et grosses, nous sommes racisé e·s, nous sommes trans, pédés, gouines, queers. Le micro passe dans une autre main. Nous existons, nous sommes des nomades du genre et du désir, nous revendiquons le droit d'être vu·e·s et reconnu·e·s. Les voix se succèdent: Nous n'acceptons plus la normalisation galopante car nous sommes des êtres en mutation, des êtres en expérimentation et nous pensons que chacun et chacune a le droit d'exister dans son entièreté, fût-elle minorisée. Et d'explorer les limites de son genre et de son désir. Nous prônons la destruction de la catégorisation binaire et hiérarchisée. Nous nous tenons ici, (...) face à vous, dans un désir d'habiter le monde d'une façon plus juste, plus consciente, plus libre, plus heureuse. Nous nous sommes débarrassé·e·s du carcan des apparences, nous avons brûlé nos vieilles peaux, celles d'un monde patriarcal, raciste, homophobe, transphobe. Nous avons fait tomber les masques et nous nous tenons nu·e·s devant vous. Regardez-nous. Regardez-nous. Regardez-nous. Iels scandent, maintenant, nu·e·s dans le soleil cru de juillet qui les expose sans filtre à nos regards, Regardez-nous regardez-nous regardez-nous et nul ne songerait à détourner les yeux devant la puissance de l'injonction. pg 131
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J'ai toujours aimé venir ici. J'ai le sentiment que quels que soient mes peines, mes doutes, mes nouveautés, ce petit bout de terre m'est tellement familier que rien au monde ne pourra me l'ôter.
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Notre année d'écart, jusqu'alors insignifiante a creusé comme un fossé immense entre nous, que je m'acharne à tenter de franchir depuis.
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Je ne veux rien de plus que ça, des coups de sang, des coups de joie, sentir mon corps en vie dans le vent léger de la fin de journée.
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Partout autour de moi, la maison s'anime et s'emplit des petits bruits du quotidien mais mon téléphone, lui, reste tristement silencieux.
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Ici, (...) les corps sont poilus : des poils longs et d'autres courts, des bruns frisés, des blonds fins, des blancs clairsemés, des noirs rêches, des poils sous les bras, sur les torses, au dessus du nombril, en toison sur les sexes. Et puis des peaux ridées et d'autres tendres, des camaïeux de beiges et de bruns, des cheveux courts, longs, rasés, tressés, des ventres maigres desquels ont voit les côtes saillir et des replets dont les bourrelets pendent par-dessus le pubis, des ventres en deux, trois parties, des fesses hautes et d'autres molles, des vulves de toutes formes, des pénis, des testicules, des seins énormes, des tétons minuscules perdus sur des torses immenses, des cicatrices sur la poitrine, sur les avant-bras, sur les ventres, des tailles hautes et des tailles basses. Je les trouve tous beaux, ces corps nus, exposés, vulnérables et forts en même temps. Je les envie de leur bravoure. De se montrer. pg 130
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En tout cas, toutes ces lectures, ça a été l'occasion de mesurer le fossé avec le monde dans lequel je vis. Même si, comme dirait maman, on n'a pas encore fini de se retrousser les manches pour une société égalitaire. C'est comme Nana, quand on y pense ! Moi je la vois libre, autonome, elle utilise son corps pour travailler, quelque part, elle gère à sa façon. Maman n'est pas d'accord avec ça. Elle dit que je comprendrai plus tard, que mon jeune âge me fait passer à côté d'une partie du roman. De toute façon, on est souvent en conflit, toutes les deux. Maman dit que faire passer sa carrière avant sa famille est un choix féministe, moi je trouve ça égoïste. Quitte à aller jusqu'au bout, autant ne pas faire d'enfants du tout. Elle dit que la prostitution, c'est la marchandisation du corps des femmes, moi j'ai le sentiment diffus que ça peut leur donner du pouvoir. Le problème, c'est que je ne trouve jamais les mots avec elle parce que ce que j'ai pour moi, c'est des intuitions, des émotions et ma mère est intraitable sur l'argumentation. Si je ne peux pas la convaincre, tant pis pour moi ! Elle finit par poser un baiser sur mon front et par me dire : Ça t'oblige à affûter ton idée. Parfois, j'aimerais bien qu'avec elle, tout ne soit pas une lutte. Mais bon. pg 36 et 37
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Ils ne se sont pas dit, mes parents, qu'aucun projet c'est chouette aussi ? Que traîner à la maison ça peut me faire du bien ? Que j'ai besoin de me reposer après une année éreintante et mon premier examen sérieux ? Qu'il faut savoir rêvasser parfois pour mieux affronter l'existence ? Ils ne se sont pas dit que je n'avais peut-être aucune idée de ce que j'avais envie de faire parce que je ne comprends plus mes potes, plus les règles, je n'ai pas les codes, je ne veux pas les codes, le lycée c'est dans deux mois et demi et je n'y survivrai jamais si je commence déjà à être décalée de tout le monde comme ça, et personne ne m'avait prévenue que tout changerait aussi vite et aussi radicalement et qu'il faudrait s'adapter, et est-ce que je vais jamais être dans le flow général ou comment ça se passe, et, et, et ?
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En face, notre terrain s’étend sur un hectare, composé d’un bassin et d’un potager sans cesse envahi par les poules, le tout surmonté d’une forêt aux essences variées.
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Je commence à chuchoter des paroles qui racontent l’histoire d’une lune qui s’arrondit et s’arrondit pour mieux accueillir en son sein les enfants rêveurs.
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