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3.7/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Marie Garrau est maîtresse de conférences en philosophie sociale et politique à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, où elle est notamment responsable du Master 2 ETHIRES (Ethique appliquée, responsabilité sociale et environnementale), et chercheuse à l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (ISJPS). Ses recherches portent sur les théories contemporaines de la justice et de la reconnaissance, les éthiques du care, la théorie critique et la théorie féministe. Elle a notamment publié Care et attention (PUF, 2014) et Politiques de la vulnérabilité (CNRS Editions, 2018). Marie Garrau a aussi co-dirigé plusieurs ouvrages collectifs, dont: La liberté négative. Usages et critiques, avec Delphine Prévost (Hermann, 2018); et Politiser le care? Perspectives sociologiques et philosophiques, avec Alice Le Goff (Le Bord de l’Eau, 2012). Son prochain ouvrage Phénoménologies critiques. Expériences vécues du genre et de la race, co-dirigé avec Mickaelle Provost, paraîtra en 2021 aux Editions de la Sorbonne. Le Prix 2019 des Rencontres Philosophiques de Monaco a été décerné à son ouvrage Politiques de la vulnérabilité, CNRS Éditions, 2018.
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Présenté par Raphael Zagury-Orly, philosophe, membre fondateur Avec Marc Crépon, philosophe Marie Garrau, philosophe Maxime Rovere, philosophe et historien de la philosophie Patrick Savidan, philosophe Avec la participation des élèves et des professeurs de philosophie de l'institution François d'AssiseNicolas Barré et du Lycée Albert 1er de Monaco. Si des deux élèves qui ont commis de concert la même bêtise, le maître n'en punissait qu'un, parce que l'autre est son neveu, il susciterait indignation et chacun verrait là une injustice. Mais existe-t-il vraiment un sentiment qui ferait reconnaître justice et injustice? Serait-il inné? Serait-il façonné par les valeurs sociales, et donc varierait selon les époques et les sociétés? La justice n'a-t-elle pas des traits plus objectivement déterminables? Ce qui est sûr, c'est que, dans toute l'histoire de la pensée, on s'est autant escrimé à la définir qu'à chercher des arguments qui montraient l'impossibilité de le faire. Désigne-t-elle la conformité d'un comportement, d'une prescription, d'un ordre, à une norme? Mais sur quel critères d'évaluation – attenant à la morale, au droit, à la politique, à l'économie, etc. – une telle norme peut-elle être à son tour dite juste? Et parle-ton de la même « justice » selon que celle-ci intervient dans les relations inter-subjectives, relevant du droit privé ou du droit public, dans les mode de constitution et de fonctionnement des institutions, dans la légitimation des décisions de la sphère privée ou politique, dans l'évaluation du rapport de production et de distribution des richesses? Un monde sans justice ne serait pas possible cependant: aussi, bien qu'elle soit un casse-tête, faut-il que sans cesse la pensée lui donne sens.

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Les théories du care conçoivent prioritairement la dépendance dans sa dimension anthropologique ou existentielle et s’inscrivent à cet égard dans la continuité d’une définition de la dépendance comme relation nécessaire et potentiellement positive. Comme l’écrit M. Fineman, « nous vivons tous des vies subventionnées »  , ce qui signifie qu’aucune existence humaine ne peut se déployer si elle n’est pas soutenue par des formes d’intervention dont les relations de dépendance sont le vecteur. Cette dépendance fondamentale peut être pensée en référence à la catégorie de besoin : nous ne nous suffisons pas à nous-mêmes, et nous dépendons des autres, de leur disponibilité, de leur soin et de leur travail, pour la satisfaction de besoins aussi bien d’ordre physiologique (boire, manger, dormir), qu’émotionnel (besoin de tendresse, d’amour, de reconnaissance).
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Prendre la vulnérabilité au sérieux implique par conséquent de considérer la vulnérabilité sous ces deux aspects : a) comme une structure d'existence commune - nous dirons ici en tant que "vulnérabilité fondamentale" ; b) dont l'intensité peut s'accroître de manière inégalitaire dans certains contextes sociaux sous l'effet de processus sociaux spécifiques - nous parlerons alors de "vulnérabilités problématiques".
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Le déni de la vulnérabilité commune apparaît ainsi comme une stratégie de défense par le biais de laquelle nous tentons de préserver une représentation de nous-mêmes conforme à ce que nous valorisons individuellement et collectivement.
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