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EAN : 9782130576211
160 pages
Presses Universitaires de France (17/02/2010)
4/5   3 notes
Résumé :
Ce livre retrace le parcours théorique de la notion de dépendance dans la philosophie féministe contemporaine, de la critique du fonctionnement du concept dans la rhétorique de l'État libéral aux modalités de son inclusion dans une théorie de la justice. Deux axes se dégagent, qui convergent dans une tentative de redéfinition de la notion d'autonomie : les relations de dépendance constituent le point de départ de l'éthique du « care » ou de la sollicitude, qu'il s'a... >Voir plus
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Les théories du care conçoivent prioritairement la dépendance dans sa dimension anthropologique ou existentielle et s’inscrivent à cet égard dans la continuité d’une définition de la dépendance comme relation nécessaire et potentiellement positive. Comme l’écrit M. Fineman, « nous vivons tous des vies subventionnées »  , ce qui signifie qu’aucune existence humaine ne peut se déployer si elle n’est pas soutenue par des formes d’intervention dont les relations de dépendance sont le vecteur. Cette dépendance fondamentale peut être pensée en référence à la catégorie de besoin : nous ne nous suffisons pas à nous-mêmes, et nous dépendons des autres, de leur disponibilité, de leur soin et de leur travail, pour la satisfaction de besoins aussi bien d’ordre physiologique (boire, manger, dormir), qu’émotionnel (besoin de tendresse, d’amour, de reconnaissance).
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Vidéo de Marie Garrau
Présenté par Raphael Zagury-Orly, philosophe, membre fondateur Avec Marc Crépon, philosophe Marie Garrau, philosophe Maxime Rovere, philosophe et historien de la philosophie Patrick Savidan, philosophe
Avec la participation des élèves et des professeurs de philosophie de l'institution François d'Assise – Nicolas Barré et du Lycée Albert 1er de Monaco.
Si des deux élèves qui ont commis de concert la même bêtise, le maître n'en punissait qu'un, parce que l'autre est son neveu, il susciterait indignation et chacun verrait là une injustice. Mais existe-t-il vraiment un sentiment qui ferait reconnaître justice et injustice? Serait-il inné? Serait-il façonné par les valeurs sociales, et donc varierait selon les époques et les sociétés? La justice n'a-t-elle pas des traits plus objectivement déterminables? Ce qui est sûr, c'est que, dans toute l'histoire de la pensée, on s'est autant escrimé à la définir qu'à chercher des arguments qui montraient l'impossibilité de le faire. Désigne-t-elle la conformité d'un comportement, d'une prescription, d'un ordre, à une norme? Mais sur quel critères d'évaluation – attenant à la morale, au droit, à la politique, à l'économie, etc. – une telle norme peut-elle être à son tour dite juste? Et parle-ton de la même « justice » selon que celle-ci intervient dans les relations inter-subjectives, relevant du droit privé ou du droit public, dans les mode de constitution et de fonctionnement des institutions, dans la légitimation des décisions de la sphère privée ou politique, dans l'évaluation du rapport de production et de distribution des richesses? Un monde sans justice ne serait pas possible cependant: aussi, bien qu'elle soit un casse-tête, faut-il que sans cesse la pensée lui donne sens.
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