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Critiques de Marie-Hélène Branciard (28)
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Les Pixels Morts

Quel plaisir de retrouver dans ce roman ceux que j’avais découverts dans #jenaipasportéplainte il y a quelques années déjà.

Comme dans son précédent roman, l'auteure rappelle le droit à la différence. Le droit à la liberté sexuelle des femmes et des LGBT et à leur épanouissement dans cette société encore trop patriarcale. Pas étonnant ici que les femmes soient en vedette même si elles sont rejointes par des hommes de conviction dans ce réseau ADN aux multiples ramifications et aux multiples talents.



C’est grâce à réseau d’ADN que la commandante Carole Jourdan, encore sous le choc de la perte de son mari pendant les attentats, poussée par Sofia, sa fidèle collègue et amie , va découvrir les premières informations qui vont la mettre sur la piste des ravisseurs de la jeune Nomi, 15 ans. Une affaire qui va la sortir de cette mélancolie psychologique qui l’empêche de la moindre initiative positive.



On suit donc d’un côté l’enquête menée par Carole, Sofia et l’équipe de choc d’ADN constituée notamment par la surdouée de l’informatique Mafalda et par Storm, un lanceur d’alertes qui vit reclus dans sa vieille maison de la banlieue parisienne, bardée d’écrans d’ordinateurs et qui mériterait sans aucun doute un bon ménage de printemps.. sur plusieurs années.

De l’autre, on partage la captivité de Nomi acoquinée de deux gardiens aux caractères et à la physionomie foncièrement différents : Bogdan, une armoire à glace d’origine croate avec un pois chiche à la place du cerveau et Fred, un type pas méchant pour un sou , dont la vie privée comme professionnelle a pris un mauvais tournant avant de l’entraîner dans le tourbillon de la déchéance.



Malgré un manque de consistance dans le récit comme de rebondissements dans le scénario, on se laisse prendre par cette histoire avec une belle brochette de personnages attachants. Des personnages qui démontrent que la solidarité et la bienveillance peuvent l’emporter sur l’égoïsme et l’appât du gain. De belles personnes qui donnent envie de croire encore en l’espèce humaine même si la vigilance reste de mise.







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Les Pixels Morts

J'avais noté dans mon avis sur #jenaipasportéplainte, le polar précédent où l'on découvre plusieurs personnages de celui-ci (mais ce n'est pas une suite directe, on peut lire dans le désordre), un côté "club des cinq pour adulte" qui m'avait beaucoup plu. Je l'ai retrouvé ici - ils sont plus que 5 - ce réseau de solidarité qui agit à côté des autorités en utilisant les compétences informatiques et le courage, et c'est ainsi que ce livre est un polar qui fait du bien alors qu'il aborde tout un panel de violences faites aux femmes et pas seulement.

On suit des personnages attachants, à la marge du monde pour des raisons différentes, qui vivent avec des chagrins, des colères ou des peurs, qui aiment une femme ou un homme ou personne, on espère qu'ils vont s'en sortir d'une manière ou d'une autre. Et on croise des références (musique, série, livre) qui font sourire quand on les connait et sinon ce n'est pas grave. Bref, une de ces bonnes lectures qui donnent envie d'être de la bande même quand le livre est refermé.
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Les loups du remords

Merci aux éditions du Poutan et à Babelio pour la découverte de ce livre. J'ai passé quelques soirées bien agréables en compagnie de cette bande de copains à la recherche de leur amie Vanda. Les deux personnages principaux, Antoine et Wanda , sont très attachants, j'ai bien aimé leur personnalité . L'histoire est gentiment menée jusqu'à la fin. Bref, une lecture détente fort sympathique.

Je ne suis pas certaine de garder longtemps un souvenir de cette lecture cependant. Je regrette notamment la lourdeur de certains dialogues entre la bande, mais peut-être est-ce juste pour faire ressentir l'alcool absorbé ? .... Je me suis même demandée si les e-mails étaient si répandus en 1999, mais dans ce milieu d'artistes peut-être ...

Bref, un roman frais et agréable avec amitié et secrets de famille au menu !
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Les Pixels Morts

Marie-Hélène Branciard, chargée d’études sociologiques puis webmestre, propose avec Les Pixels morts, le deuxième volet d’une trilogie de polars mettant en scène les personnages féminins très colorés de #Jenaipasportéplainte publié en 2017 et que j’avais bien aimé. Une histoire enlevante construite sur une enfilade de courts chapitres qui donnent au récit le rythme bien senti de l’enquête en progression. Carole, Sofia, Alice et Mafalda sont secondées par les membres d’un réseau clandestin qui maîtrise les technologies avec une efficacité surprenante : ordinateurs, téléphones portables, caméras de surveillances sont piratés d’un claquement de doigts. Rien ne leur résiste. On est dans une fiction, après tout !



L’action se déroule à Paris et dans sa banlieue sud. Les kidnappeurs sont évidemment des truands, machos, violeurs en puissance… Mais pas que… La majorité des femmes ont le beau rôle.



L’histoire est abondamment documentée en descriptions des lieux, de l’allure physique et vestimentaire des différents protagonistes. Le tout agrémenté par des références littéraires et musicales associées aux sentiments vécus par les personnages (comme c’était le cas dans le roman précédent).



Une écriture imagée :



« Un ciel bleu catastrophe tremble de chaud. »



« La planète se réchauffe. On va vers la fin du monde, le coeur léger, grâce à ce temps merveilleux qui empêche toute prise de conscience. »



« C'est une belle nuit, au-dessus d'elle les arbres oscillent avec grâce.»



La narration et les dialogues sont truffés d’expressions anglaises et d’argot parisien qui plaisent certainement à une génération de lectrices et de lecteurs d’outre-Atlantique, mais qui pour nous, Québécois, nous écorchent l’oreille au passage. Mais ce choix de l’auteure est justifié pour accorder de la crédibilité à ses personnages qui évoluent dans un contexte sociologique et une modernité culturelle.



Des centaines, sinon des milliers de polars sont publiés chaque année sur la planète. Les Pixels morts de Marie-Hélène Branciard se démarque par son affirmation identitaire lesbienne et contribue à la lutte légitime contre toute forme d’homophobie qui se fabrique et repose sur la peur. Comme celle de Liliane, la mère de Nomi, la victime de l’enlèvement récemment sortie du placard (« outée », comme on dit en France) :



« Liliane est terrifiée. Elle a peur du scandale, peur de ce que vont penser ses amis et ses collègues en voyant sa fille, peur [qu’elle] se fasse tabasser dans la rue, peur de se retrouver sans petits enfants, peur… d’avoir peur. Il va falloir du temps avant qu’elle comprenne que deux personnes qui s’aiment ou qui baisent, quel que soit leur sexe, n’ont rien d’effrayant. »



On comprend pourquoi, pour résister à l’hostilité de sa mère et aux agressions de son entourage, Nomi écrit entre autres des poèmes, dont un intitulé « Les pixels morts ».



La finale est annonciatrice d’une suite, le « dernier tome de la trilogie Le mal que l’on nous fait. »



En somme, ce troisième roman de Marie-Hélène Branciard m’a fait passer d’agréables heures de lecture. Je m’y suis laissé entraîner de chapitre en chapitre en appréciant, au passage l’humour de sa conceptrice comme dans cet exemple qui m’a bien fait rigoler :



« Les gens piétinent sur le quai [de la Gare de l’Est] et n’ont même pas la force de râler, abrutis par la chaleur. »



Merci à l’auteure pour le service de presse.





Originalité/Choix du sujet : *****



Qualité littéraire : *****



Intrigue : *****



Psychologie des personnages : *****



Intérêt/Émotion ressentie : *****



Appréciation générale : *****


Lien : https://avisdelecturepolarsr..
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Les loups du remords

J'ai d'abord découvert une personne, ma première auteure en chair et en os, dans un après midi café litteraire. une grande première pour une grande lectrice. Ainsi les auteures existaient......J'ai donc naturellement acheté son livre. Et je l'ai adoré. C'est rare les livres qui parlent de l'amitié. De cette période de notre vie ou notre famille est volontairement remplacé par nos amis. C'est rare de lire un roman, sur ce que l'on devient ensuite. Il fallait bien une intrigue. Ce n'est pas un coup de cœur, mais une belle rencontre avec l'auteure, et ses personnages. Depuis je retourne des que je peux rencontrer d'autres auteurs.
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Les loups du remords

Antoine revient dans l'appartement parisien qu'il habitait avec ses amis étudiants en art, Claire, Édouard, Julia et Vanda, afin de retrouver cette dernière qui a disparu.

Vanda, qui a fui, écrit dans un journal intime, à la 2e personne du singulier.

Page après page, entre flashbacks et recherche de vérité, sur fond de citations musicales et livresques, le passé rejoint le présent - ou l'inverse - pour ces adultes qui peinent à l'être : une bande de fêtards fragiles dans un roman à la forme originale sur le poids familial et des non-dits.

Une sorte de regard sociologique nostalgique avec un mystère qu'on a envie de connaitre.



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#Jenaipasportéplainte

Papote de Flingueuses :

Geneviève : Hello petite sœur, je suis contente que toi aussi tu es lu le 2eme roman de Marie Hélène

Maud : Bonjour, oui je l’ai lu et apprécié. Très contente qu’on en papote ensemble

Geneviève : Dis-moi est ce que tu savais où tu mettais les pieds en acceptant de lire ce livre à l’aveugle presque.

Maud : Même si 4ème de couverture est très bien faite, il reste une part de mystère qui fait que j’ai été aussi très surprise de son contenu. Et toi ?

Geneviève : Moi j’avais compris que l’on serait dans le milieu LGBT c’est pour cela que j’ai été curieuse.

Maud : On y est quand même, mais peut-être pas comme tu t’y attendais ?

Geneviève : Et puis j’avoue que le débat qu’a suscité le mariage pour tous m’a fait flipper. Toutes ses « manif pour tous » où on a pu entendre des monstruosités obscènes à l’égard des homosexuel (le)s. Non cette mobilisation des extrêmes a été un choc. Je pensais à tort sans doute que la société française avait évolué et évolué plus vite que les mœurs.

Non j’ai comme l’impression qu’au 21e siècle nous sommes moins tolérants qu’à la fin du 20e

Maud : Je te comprends tout à fait. Et donc tu t’attendais à ce que « la manif pour tous » soit plus développée dans le livre ?

Pour moi c’est le point de départ

Les choses changent évoluent mais peut-être pas aussi vite que l’on souhaiterait…

Geneviève : Non, non j’avais bien compris que nous étions là dans un milieu interlope, avec un groupe d’amis plutôt aisés. La 4e de couv’ est assez explicite tu l’as dit toi-même.

Maud : D’accord. Je trouve bien et même très bien que l’on trouve des auteurs courageux qui se lancent dans des faits de société qui nous concernent tous, la justice, la tolérance

Geneviève : Non juste la problématique est juste évoquée mais assez subtilement pour nous faire réagir.

Maud : oui oui la réaction est immédiate chez le lecteur

Geneviève : Tout comme d’autres problématiques d’ailleurs très actuelles.

Maud : Oui tout à fait d’accord

Geneviève : Cette histoire est bien ancrée dans son temps

Maud : oui elle a sa place afin de contribuer à faire évoluer les gens, les mentalités et la prise de conscience

Geneviève : Difficile d’en parler sans trop en dévoiler

Et oui on peut le dire elle est partisane mais dans le bon sens.

Comme dans un roman noir elle nous montre les dérives de notre société.

Maud : Oui… Ce qui m’ retournée dans ce livre c’est également l’injustice. Elle est très bien amenée et malheureusement un fait universel. Partisane oui mais sans trop être engagée !! Le tout est fait avec pudeur et bienséance

Geneviève : Oui c’est ça, et en même temps, il y a ici quelque chose de plus, il y a une force de conviction. Nos héroïnes sont des combattantes, tu ne trouves pas ?

beautiful sexy girl holding gun . smoke background



Maud : Oui très combattantes. Elles ont soif de justice!!

Et aussi on voit la puissance des réseaux d’amis et réseaux sociaux

Geneviève : Ce qui est bien c’est même si victimes, elles se relèvent et font front !

Alors tu vois le coté réseaux sociaux m’a moins marquée.

Maud : Oui elles ont choisi de revêtir le manteau de battante plutôt que celui de victime. Se relever et avancer même si…

Geneviève : Oui le coté communauté, le coté militant oui là j’étais à fonds dedans

Maud : C’est surtout que toutes les infos trouvées se font hors enquêtes de police, les indices sont trouvés grâce à des hackeurs qui ont épluchés les réseaux

Le côté communautaire est très présent sans tomber dans l’excès

Geneviève : Mais des geeks, il y en a du côté de la police

Maud : les infos sont d’abord trouvées par la communauté avant les flics. Il y a vraiment eu une mobilisation très importante de ce groupe d’amis

Sans eux l’enquête est au point mort. Le commandant Jourdan le reconnaît et donc d’une certaine manière accepte cette enquête parallèle

Geneviève : Mais c’est vrai qu’ici il y a quelques beaux spécimens de lanceurs d’alertes, mais je n’en dirais pas plus de peur d’en dévoiler trop.

Maud : J’échange avec toi en ayant la 4ème de couverture sous les yeux pour éviter les spoils. Mais oui une vraie démonstration de force

Geneviève : J’ai un autre aveu à te faire.

Maud Une amitié sincère et une confiance entière les lient. Vas-y

Geneviève : J’ai eu un peu de mal à entrer dans ce livre. Au début je me perdais un peu dans les différents personnages. Surtout dans le groupe d’amis. J’avais du mal à les différencier.

Maud : suis rentrée totalement dedans dès les premières pages, quant à l’identification : ils ont un rôle bien particulier chacun (c’est mon avis)

Et après ? une fois que tu es rentrée dedans ?

Geneviève : En fait j’ai fini par avoir un déclic avec l’apparition de la flic.

Maud : La fameuse Commandant Jourdan, flic très atypique j’ai trouvé

Geneviève : Oui notre commandant de police. Carole Jourdan ça ne s’invente pas !

Maud : ha ah

Atypique, je m’explique elle laisse le groupe d’amis enquêter de leur côté car elle sait qu’ils sont accès à des infos qu’elle ne peut pas avoir par la voie normale

Geneviève : Ben oui si tu es fan de Val McDermid, notre commandant n’est pas sans nous rappeler Carol Jordan une des héroïnes récurrentes de l’auteure britannique.

Maud : Mince je ne connais pas, j’en ai quelques-uns dans ma PAL mais pas encore lus

Geneviève : Et oui quelque part l’enquête de notre groupe d’ami(e)s l’arrange bien même si quelque part, il entrave l’enquête légale. D’ailleurs elle est plutôt sympa avec nos jeunes apprentis détectives.

Maud : Oui elle est sympa avec eux et elle a conscience de ce qu’ils apportent !!! Elle le reconnaît ce qui est rare

Ils ont des motivations personnelles pour agir et n’ont aucune limite !!

Geneviève : Oui contrairement à la police qui est soumise à des tas de codes et de procédures.

Maud : oui au final ils sont complémentaires !! Le commandant fait en sorte que ce qu’ils trouvent soit recevable !!

Geneviève : Oui en effet, elle n’a pas le choix si elle veut que son enquête avance.

Dis-moi sœurette, comme tu es arrivée à t’identifier dans cette histoire.

Maud : Elle aurait pu les bloquer où les accuser de délit d’entraves et elle a l’intelligence de jouer la carte de la coopération

L’identification, si on peut parler comme ça, j’ai surtout eu le sentiment que même quand les tribunaux n’ont pas la possibilité de rendre justice. La roue tourne et à un moment donné chacun paie son addition et c’est aussi l’Espoir que j’ai ressenti en lisant ce livre qui m’a beaucoup plu

Geneviève : Ah tu voulais que le bien triomphe. Je vois

Moi le sujet qui m’a touché et qui est très présent je trouve dans ce livre c’est la place des femmes dans la société.

Maud : Emue et chamboulée à la fin. Il donne l’Espoir que le bien triomphe d’une manière ou d’une autre à un moment ou à un autre…

Geneviève : Et la place des femmes aujourd’hui !

Maud : Oui aussi, la place des femmes est très importante dans ce livre

Geneviève : Et comme toi j’aime bien le final pas très moral quoique. Mais n’en disant pas plus on risquerait de spoiler

Maud : La morale… oui tu as sans doute raison… moi j’ai aimé cette fin… mais chut chut pas de spoile

Geneviève : Je te reconnais bien là, la justicière que tu es à du kiffer en effet !

Maud : Oui oui

Globalement j’ai été entraîné par cette lecture du début à la fin…

Geneviève : Moi mais je me répète sans doute, ce que j’ai aimé c’est le côté très actuel du livre. Le coté très contemporain. Les thèmes abordés très dans l’actualité. Mais aussi l’écriture de Marie Hélène est elle aussi très dynamique, très actuelle, j’allais dire très branchée.

Maud : Oui l’écriture est dynamique, ponctuée de dialogues, des phrases courtes qui donnent un rythme à la lecture

Geneviève : Oui et puis le narrateur qui change régulièrement. Parfois ce sont les personnages eux même qui mènent la narration.

Maud : Cette variante permet d’avoir une vision globale de leurs pensées

Geneviève : Oui notre auteur à un style punchy qui colle parfaitement à l’histoire.

Maud : Oui j’ai trouvé aussi!! Je le recommande et toi?

Geneviève : Et visiblement elle connait bien son sujet, ses sujets j’ai envie de dire. Perso moi j’ai bien envie de lire son premier roman. Car j’ai trouvé qu’elle maîtrisait parfaitement la psychologie de ses personnages, elle n’en a pas fait des caricatures, ils sont plus vrais que nature, et elle a un style bien à elle, reconnaissable et j’avoue que celui-ci m’a séduite.

Oui comme toi je recommande ce livre.

Maud : Oui comme dit plus haut, tout est savamment dosé pour éviter lourdeur et caricature! C’est parfait

Ça été un plaisir d’échanger avec toi sur cette lecture! Merci

Geneviève : Une belle découverte pour nous deux, c’est top !

Et on remet ça quand tu veux pour une petite papote matinale !

Maud : Oui, on redécouvrira quand tu veux de nouveaux livres

Geneviève : Chouette, mais en attendant cher Polardeux allez à la rencontre de Marie-Hélène Branciard. Vous ne devriez pas être déçus. Et puis pour les plus averti(e)s vous devriez retrouver quelques références à des personnages de femmes de série de ces dernières années. Si je vous dis, The L World ou encore Dexter, ça vous parle…
Lien : https://collectifpolar.com/2..
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#Jenaipasportéplainte

Tout d'abord je remercie Babelio et les éditions du poutan pour m'avoir permis de lire ce livre en avant première afin d'en faire la critique.



#jenaipasportéplainte fait état de faits d'actualité tels que le mariage pour tous et de ce fait l'homosexualité, mais aussi de l'homophobie et de ce qu'elle peut engendrer.

Le sujet est abordé sous forme d'une enquête pour viols dont les faits se sont déroulés 15 ans auparavant, mais dont l'une des victimes préparera sa vengeance pendant tout ce temps, cachée à l'étranger sous l'identité d'une DJ mystérieuse et secrète puisqu'elle n’apparaît que sous des déguisements.

Zorra et Fanette, ont 16 ans, elles sont amoureuses, mais leur homosexualité dérange. Un soir André et Marco débarquent dans leur chambre pour les violer. Mais ce qu'ils ne savent pas c'est qu'ils ont été filmés dans leur crime. Zorra récupère bien précieusement toutes les preuves et s'enfuie en Angleterre. Fanette quant à elle referra sa vie en Espagne, mais elles garderont contact toutes ces années.

L'heure de la vengeance ayant sonnée, Zorra commence à envoyer des messages implicites à ses violeurs, qui vont très vite se mettre à sa recherche et celle de Fanette.

Zorra doit se rendre à Paris pour un concert auquel elle invite Fanette qu'elle n'a pas revu pendant toutes ces années, mais c'est l'imprudence de trop... Les 2 jeunes femmes sont kidnappées au court d'une manifestation pour le mariage pour tous et une jeune journaliste, Daria, qui les accompagnait est grièvement blessée d'une balle dans la tête.

Tous les amis de Daria vont tenter de mener l'enquête, mais ils devront vite se rendre à l'évidence, la police est mieux placée pour ce genre de choses, mais difficile de faire confiance aux autorités quand on sait que les violeurs, auteurs du kidnapping, sont protégés par des ripoux....

Alors les méchants seront ils enfin punis après tant d'années?



Une enquête bien menée, des personnages attachants, intrigants, marrant, un phénomène de société très intéressant, bref, tous les éléments sont réunis pour passer un bon moment. Je mettrai toutefois un bémol sur l'introduction des personnages au début du livre.

En effet, il y a beaucoup de personnes à introduire, l'auteure le fait par le biais d'une succession de petits récits impliquant les différents personnages, mais compte tenu du nombre important de personnages, cela m'a parut très confus au départ. Je n'arrivais pas à savoir où j'allais, ni le lien qu'il y avait entre chaque protagoniste.

C'est après une cinquantaine de pages je pense que tous les éléments se sont imbriqués et que ça été plus clair dans ma tête.



Bref je vous recommande vivement cette lecture car j'ai passé un bon moment, malgré la gravité du sujet, quelques pointes d'humour sont à noter et m'ont fait sourire.
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Les loups du remords

Chronique de Psycho-Pat le 10/12/2015 sur Quatre Sans Quatre Webzine http://quatresansquatre.com/



"Lecture fort agréable, le roman est parfaitement construit pour garder un rythme efficace tout en relatant les péripéties de jeunesse du groupe d'amis et les recherches actuelles. L'introspection de Vanda, sa reconstruction/rédemption au milieu de personnages au passé encore plus lointain et plus « digéré », est parfaitement rendue et cohérente. Les Loups du Remords se lit sur plusieurs niveau, l'intrigue, bien sûr, mais aussi la douce ou amère nostalgie de nos jeunesses enfuies, le jeu subtil des sentiments avoués ou non. Marie-Hélène Branciard écrit bien, maitrise ses personnages et son histoire. Un très beau premier roman."




Lien : http://quatresansquatre.com/..
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Les Pixels Morts

Bonjour à tous et toutes, aujourd'hui je vous parle de Les pixels morts de Marie Hélène branciard.



Nous allons suivre Nomi alias Christina adolescente de quinze ans, Carole une commandante traumatisée qui reprend pied petit à petit et Fred chômeur après avoir été une bonne partie de sa vie comptable.



Ils ne se connaissent pas et pourtant un événement va faire en sorte que leur chemin se croise pour le meilleur et pour le pire !

Des personnages attachants à la psychologie bien décrite, une enquête hors des sentiers balisés menée tambour battant.



Une très bonne lecture qui se lit toute seule et que je vous invite à découvrir avec plaisir traitant de sujets complètement d'actualité, bien dosés et qui a priori aura droit à une suite amorcée par l'épilogue
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Le Père Noël est paffé...

Une petite nouvelle pour donner envie de lire les romans de Marie-Hélène Branciard ou pour retrouver son univers le temps de quelques mots. Un fond sociétal sombre mais des personnages bien campés, du sourire bien dosé et l'importance de l'amitié : "à plusieurs, et en gardant le sens de l'humour, on est plus fort".
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#Jenaipasportéplainte

Trépidant, foisonnant mais parfois un peu trop brouillon. #Jenaipasportéplainte fait référence au hashtag « anti-viol » grandement diffusé il y a quelque temps sur Twitter par les victimes de viol qui n’ont pas porté plainte. Très ancré dans la réalité et la modernité ce polar parle de viol certes, mais aussi d’homosexualité, de solitude, de vengeance, de vie numérique, de rencontres, d’art, …etc. J’avoue avoir eu une grande difficulté à rédiger cette critique parce que j’ai eu beaucoup de mal à arrêter mon opinion à la fin de ma lecture. J’ai dévoré ce livre dont le rythme ne nous laisse aucun répit (spécialement la seconde partie plus haletante) mais j’ai aussi été sacrément frustré par instants rendant mon opinion sur le livre très changeante.

Au tout départ, j’étais sceptique car complètement perdue. Les 50 premières pages enchaînent les personnages avec des liens qui apparaissent progressivement entre eux, nécessitant pour ma part une prise de notes afin de me rappeler du rôle du chacun, et en l’occurence, plutôt de chacune. Car hormis un personnage masculin « gentil » le reste est tout féminin. Ce livre est surtout une histoire de femmes, de lesbiennes mais surtout de femmes modernes et fortes. C’est très « girl power » un peu à la L world. Les références à la pop culture sont d’ailleurs ultra nombreuses et renforcent l’ancrage dans notre société sans entrer pour autant (du moins pas trop) dans les clichés de la culture LGBT. C’est aussi un brillant panel d’artistes engagés tous plus intéressants les uns que les autres mais qui, par leur grand nombre, empêche un travail approfondi sur leurs personnalités, les rendant un peu lisses.

Une fois ce foisonnement de personnages dépassé, j’ai beaucoup plus apprécié ma lecture, rentrant dans l’histoire et ayant grandement plaisir à suivre certains personnages comme Mafalda la charismatique, Alice et Solün (dont j’aurai aimé plus d’info) ou encore Sid. L’écriture est grandement agréable, particulièrement les passages du blog de Daria qui sont soignés et captivants. Mais alors, me direz-vous, pourquoi as-tu été frustré si tu as aimé ta lecture? Eh bien le gros soucis c’est que le foisonnement ne s’arrête pas aux personnages mais concerne aussi les thèmes abordés. Ceux-ci sont (trop?) nombreux et donc souvent mal exploités, trop vite traités, pas assez approfondis. Les idées sont toutes bonnes, mais je pense sincèrement qu’un choix aurait du être fait afin de privilégier l’histoire principale dont les enchaînements sont parfois flous, comme si certaines scènes manquaient au bon déroulement de l’histoire centrale.

Alors oui, de fait, l’ensemble à un rythme endiablé, mais c’est aussi dû au manque de transitions, comme si les actions se succédaient, parfois sans que le lien entre elle soit tout à fait clair. J’ai même eu parfois le sentiment que les évènements se succédaient à la manière d’un texte à trou dont nous devons combler les « scène coupées » nous-mêmes, alors que d’autres scènes sont inutiles… Je pense par exemple que l’histoire sur les tags du début est un peu trop décrite alors que son impact sur la suite est quasi-nul. De même, autre exemple, l’histoire de Claire avec le petit Etienne n’est pas « achevée » et me semble du coup arriver comme un cheveu sur le soupe, tout comme la « dépression » de son mari, complètement oubliée et juste citée comme un élément de décor. Enfin, j’ai aussi regretté que l’aspect déjanté promis ne soit pas aussi intense que je l’aurai souhaité. (A noter aussi une erreur p.211 où le personnage de Marco devient soudain André.)

En bref, #Jenaiportéplainte est un polar moderne haletant qui a le mérite d’être riche et ultra rythmé, abordant de nombreux thèmes intéressants mais qui auraient mérité plus d’approfondissement pour mieux en saisir toute la saveur.
Lien : http://yuyine.be/review/book..
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#Jenaipasportéplainte

Chronique d’Emmanuelle Blanchet sur Cineartscene - 19 novembre 2016.



Polar haletant, #Jenaipasportéplainte, est une histoire de vengeance. Et pas n’importe quelle vengeance. Celle dont toutes les femmes ayant subi un viol peuvent rêver… Après une manif pro « Mariage Pour Tous », Solün, photographe de presse, découvre le corps inanimé d’une jeune femme. À l’hôpital où elle l’accompagne, elle fait connaissance avec ses potes – une bande d’artistes un poil allumés – et se lance avec eux à la poursuite des agresseurs.



Comme pour son premier roman, Les Loups du remord, l’auteur excelle dans la construction en puzzle. Les faits sont distillés progressivement avec l’habileté démoniaque propre aux auteurs de page turner. Le lecteur ne peut que se laisser emporter, à une vitesse effrénée, dans ce récit peuplé de personnages à fort tempérament, vrais héros ou vrais méchants, odieux à souhait. Portée par son sujet, Marie-Hélène Branciard, libère son écriture et invente un style 2.0, version littéraire hyper créative, parfois poétique même, des échanges sur réseaux sociaux.



Lire la suite de la chronique sur :




Lien : http://cineartscene.info/rom..
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Les loups du remords

"Les loups du remords" est construit sur l'alternance de deux formes, qui se succèdent à chaque nouveau chapitre. Sous une forme romanesque d'une part où l'on suit principalement le périple d'Antoine lancé, dans sa vieille Lada, à la recherche de son amie disparue. Écrit à la deuxième personne, l'autre récit est le journal de Vanda qui raconte en mots simples et phrases courtes comment ce gros cahier dans lequel elle écrit chaque soir, lui donne la force de continuer…

"Traversé de motifs poétiques et littéraires, d'extraits des chansons de Barbara, Bashung, Patti Smith, ou Johnny Cash… Les loups du remords se lit comme on écoute un double album. Les musiques surgissent qui viennent aider les personnages à aller plus loin, à creuser leurs émotions et les nôtres."



Même si elle les bouscule un peu, on sent la tendresse qu'éprouve l'auteure envers ses personnages. Ces trentenaires blagueurs mais fragiles, qui se soutiennent mine de rien et qui s'interrogent sur leur avenir… On apprécie l'humour taquin avec lequel elle les décrit. Édouard le Golden Boy en prend pour son grade, tout comme Vanda en Mère Theresa ou Antoine, dans ce passage à la fois drôle et pathétique où il se lamente sur son sort de beau brun ténébreux : « C'est vrai qu'il avait tendance à se cacher derrière pas mal d'excuses plus ou moins bidon : ses parents qui ne l'avaient jamais aimé, sa beauté qui faussait ses rapports avec les autres… Il entendait encore Édouard, cinglant : « Ben voyons ! C'est vrai que t'as pas de chance mon pauvre garçon. Ça doit être dur d'être si beau, hein ?! Ça doit être horrible d'être dévoré du regard par toutes les filles dès qu'on arrive quelque part. Je me mets à ta place et j'en frémis d'horreur ! »



Plus que les thèmes (le temps qui passe, l'art, l'amour impossible, l'amitié…) ce sont les personnages qui rendent ce roman attachant et cette façon qu'a Marie-Hélène Branciard de vous emmener avec elle là où elle veut. Dans cette Lada par exemple, qui traverse Lyon : « Antoine vient de passer le tunnel de Fourvière... Il aime bien ça les tunnels : le côté train fantôme, les lumières rouges sur le carrelage blanc et ce bout de ciel qui saute au visage à la sortie. Il prend in extremis la direction de Marseille, manque se planter dans le brusque virage de la bretelle d'autoroute et gicle enfin, comme une boule de flipper vers sa partie gratuite… »



La couverture aux airs de chromo donne bien le ton de cette « histoire d'amitié truffée de flashbacks, qui fait prendre au temps des minutes de traverse, qui les lui vole parfois » comme le dit si bien Olivier Martinelli dans la préface.
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Les loups du remords

Roman lu dans le cadre de l'opération ''Masse critique'' ; merci aux Editions Poutan et à Babélio.



Cinq étudiants d'horizons différents et colocataires mènent une vie post soixante-huitarde d'étudiants parisiens. Il existe une cohésion certaine dans ce groupe hétéroclite. A la fin des études la bande se disperse mais ils restent plus ou moins en contact malgré l'éloignement et des choix de vie différents. Et lorsque l'un d'eux, Antoine, se met, quinze ans plus tard, à la recherche d'un des membres qui vient de disparaître, Vanda, tous viennent l'aider… retrouvailles provisoires, bien évidemment.

Le roman relate en parallèle les recherches d'Antoine and co et la vie de Vanda après sa ‘'disparition'', alors qu'elle s'est réfugiée auprès de hippies ; ces recherches sont émaillées de multiples flash-backs permettant de reconstituer la formation du groupe et la personnalité de chacun des membres.

Hippies + post soixante-huitards, n'est-ce pas un peu too much ? Mais le roman se lit sans déplaisir, même s'il n'y a rien de très original (‘'Le roman d'une bande, le roman de toutes les bandes'' dit le préfacier). Il est rythmé par nombre de références musicales des artistes ou groupes des années 80' (une playlist très fournie qui a, pour certains d'entre nous, le goût d'une madeleine de Proust !!)



Marie-Hélène Branciard a écrit une chronique douce-amère du difficile passage à l'âge adulte de jeunes gens dont certains ont été traumatisés par des parents négligents ou de lourds secrets de famille.

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Les loups du remords

Ils sont étudiants en art, jeunes, et mènent la vie de patachon que l'on peut mener à cet âge-là. Claire, Julia, Vanda, Antoine, Edouard partagent un appartement et des rêves, des projets avec l'insouciance certes mais aussi la confrontation avec la vie d'adulte qui arrive à grand pas. Vanda finit par rester seule dans l'appartement pendant que les autres partent en Allemagne, à Berlin, à Lyon...Puis un beau jour, Vanda disparaît sans laisser de trace, sans information auprès de ses employeurs, de ses parents ou de ses amis. Toute la bande décide de se réunir et d'enquêter afin de la retrouver.

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Je suis plutôt mitigée sur cette lecture car je n'ai pas réussi du tout à m'attacher aux personnages, à l'histoire même si j'étais pressée de voir ce qu'il était advenu de Vanda. La lecture du roman est pourtant agréable mais seule la toute fin du livre m'a fait aimer les protagonistes et le dénouement.
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Les loups du remords

Antoine vient de quitter Berlin. Il roule vers Paris. Sans nouvelles de Vanda son amie des folles années étudiantes avec qui il a gardé contact par courrier, il décide de partir à sa recherche. Il va replonger dans son passé. Dans leurs souvenirs. Ce temps de l’insouciance où avec Vanda, Edouard et Claire il partageait un appartement. Vanda, le socle de la bande, sa pierre angulaire a disparu, Antoine doit absolument la retrouver.



« Il était là, entre deux eaux… Ça faisait bien cinq ans qu’il était venu s’échouer à Berlin, un peu par hasard… mais il ne le regrettait pas. La gigantesque friche lui avait permis de se fondre dans l’air du temps, comme un vieux sucre qui prend les couleurs des mains qui le tripotent. Ici, tout semblait inachevé… rien que des instants cabossés, qu’il fallait lire au jour le jour, entre les grues, leurs cris vers le ciel et le bruit des bulldozers…

Il s’était décidé brusquement, content soudain à l ‘idée de revoir Paris. Antoine comptait bien y rester quelques mois , se doucher de souvenirs et remettre la main sur Vanda, qui ne donnait plus aucune nouvelle… »



La suite de ma chronique sur le blog : lien ci-dessous
Lien : http://leslecturesduhibou.bl..
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#Jenaipasportéplainte

Certes, je ne suis pas une grande lectrice de romans noirs mais j'ai le sentiment très agréable d'avoir lu un livre jamais lu auparavant avec ce polar féministe (l'enquêtrice est une "commandante") sur le thème du viol et dans le contexte moderne du web et ses réseaux sociaux.

Les dialogues sont très vivants, les descriptions précises en peu de mots, et comme dans Les loups du remords, le 1er roman de Marie-Hélène Branciard, une sorte de bande-son musicale accompagne l'histoire qui se déroule morceau par morceau jusqu'à former le puzzle entier.

A aucun moment je n'ai eu la sensation dérangeante d'une complaisance malsaine dans les scènes de violence et l'autrice a ménagé des respirations bienvenues : le livre parle tout autant de solidarité et d'amour et a un côté "club des cinq" pour adultes malgré la dure réalité du propos. De même, alors que plusieurs personnages sont lesbiens, je n'ai jamais eu le sentiment d'un livre communautaire.

Bref, un livre qui vaut le détour (et de fermer les yeux sur quelques erreurs oubliées lors de la correction...).
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#Jenaipasportéplainte

Viols homophobes et vengeances tardives, dans un polar à défauts, mais à très beau potentiel.



Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2016/11/06/note-de-lecture-jenaipasporteplainte-marie-helene-branciard/
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#Jenaipasportéplainte

Le polar de Marie-Hélène Branciard : #Jenaipasportéplainte sur le Blog Pensez BiBi



Pas sans importance ce titre en hashtag. Il vient dire en préambule la teneur et la tonalité du livre. Nous sommes immergés dans l’ère du Numérique, dans cette époque où les ordinateurs et autres smart-phones tournent à plein régime avec leurs codes d’entrée, leurs aficionados, leurs réseaux sociaux (Twitter, Facebook) visibles/ invisibles et leurs… dangers.



Avec ce livre qui intègre les écritures numériques, on va à toute vitesse… SMS, posts, bloups Facebook… Marie-Hélène Branciard traduit les échanges entre personnages dans une écriture originale (ou plutôt dans un essaim d’écritures). (…) Dans l’armature de la fiction, le suivi des personnages se fait via de courts paragraphes, on passe de l’un des protagonistes à l’autre après lecture d’une, deux ou trois pages maximum, lecture entrecoupée aussi d’inserts de pages de blog ou/et de Facebook. Tout cela permet de voir les avancées punchy de l’intrigue…



Pas polar pour rien, #Jenaipasporteplainte joue avec les limites de la loi, avec les obstructions à l’enquête, avec les idées de vengeance, avec les bons, les border-line et les méchants. Marie-Hélène Branciard s’arrêtera aussi sur le trajet social difficile de ses personnages et résumera le Monde d’aujourd’hui dans ce qu’il a de plus sordide (le viol, les tortures) et de plus lumineux (la solidarité entre ami(e)s, l’amour naissant entre Claire et Solün).



Le rythme est alerte, efficace, jamais ennuyeux, avec une touche très frenchy (on est à Paris/ on part pour Dijon).


Lien : http://www.pensezbibi.com/ca..
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