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Critiques de Marie-Hélène Fasquel (77)
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Une vie avant

Quatre amies à la vie à la mort !



Une aventure hallucinante, menée tambour battant, qui vous emmène en voyage et vous rappelle, mine de rien, l’histoire de la grande Russie, de ses trésors et de ses Tsars. Vous croiserez même Vladimir !

On ne s’ennuie pas une seconde, les happenings s’enchaînent de façon jubilatoire. Beaucoup d’humour et de fantaisie dans cette belle histoire d’amitié. Nina, Alice, Laura et Pauline, quatre trentenaires au caractère trempé, vont se souder davantage encore lorsque la vie de l’une d’elle est mise en danger. S’ensuivent alors une série d’événements où le passé, page après page, rejoint le présent et la vie sans histoire de Nina.

Roman d’aventure, histoire d’espionnage et d’amitié, femmes à l’honneur, french touch en plus, j’ai adoré ces Parisiennes. Une vie avant, un excellent moment, cinq étoiles pour un voyage en première classe !

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Le feu secret

Un livre, deux histoires, deux intrigues, deux époques, quatre mains. Préparez-vous à affronter les rouages du temps. Le feu secret c’est un récit intéressant qui alterne les époques. D’un côté nous découvrons un fils et son père au Moyen Âge, d’un autre côté nous découvrons également un fils et son père mais cette fois-ci dans un univers dystopique. Les auteurs ont opté pour une construction en miroir, ce procédé possède ses forces mais aussi ses faiblesses. On avance étape par étape, plongeant une fois dans le passé, une fois dans le futur, et je trouve que cela oriente énormément notre façon de lire.





Imaginez pendant quelques secondes avoir sous les yeux un magnifique gâteau ; tous les ingrédients sont choisis avec un certain soin, le dosage est intéressant, la texture est vraiment belle, et le goût en bouche et vraiment savoureux, pourtant, il manque quelque chose manque pour que l’alchimie se fasse. En nourriture, comme en lecture, chacun ses goûts et c’est la diversité qui crée la richesse. C’est ici la difficulté à laquelle j’ai été confronté, les éléments du livre sont comme ceux du gâteau et il a manquait ce petit quelque chose. Est-ce une légère erreur de dosage, un manque d’appétit ou la faute à ma sensibilité ? Peut-être bien un mélange des trois. Toujours est-il que je ne suis malheureusement pas parvenue à entrer dans cette histoire et que j’en suis la première désolée.





Le feu secret c’est un plongeon dans le passé et un voyage dans le futur. Récit historique et dystopie cohabitent ici dans une belle harmonie. Ce sont deux genres que j’adore et que je prends chaque fois plaisir à découvrir. Arnaud et son fils dans le passé, Synésios et son fils dans le futur. Ces deux duos de personnages sont animés par un même désir, tous deux passionnés de recherches et prêts à tout pour voir leur travail aboutir. La relation qui unit chacun d’entre eux est intéressante bien que très similaire. On se laisse prendre au jeu de leurs découvertes : rendre le monde meilleur en s’inspirant de l’œuvre de Dieu, réussir à créer un environnement sain dans lequel tout le monde pourra avoir sa place… C’est un travail de longue haleine que mène chaque couple, un projet faramineux qui demande de nombreux efforts. Il faut savoir que dans le futur, les hommes sont coincés et vivent sous la terre suite à une catastrophe sans précédent : il est nécessaire de trouver un moyen afin de vivre de nouveau à la surface.





Je vais aborder plus en détails les forces et faiblesses des récits en miroir car c’est essentiellement ce point qui m’a fait sortir de la lecture à plusieurs reprises, notamment parce que je ne suis pas fan de ce genre de procédé. C’est donc une analyse tout à fait personnelle. Ces constructions permettent de montrer l’évolution de plusieurs situations (ici deux) en parallèle, de pouvoir les comparer et s’interroger sur les leçons que chaque partie tire. Dans un sens, c’est un bon procédé pour rendre le récit plus dynamique et donner envie au lecteur de tourner les pages. Toutefois, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup trop de similitudes dans les deux histoires, c’est sans doute voulu mais c’est quelque chose que je n’ai pas vraiment apprécié. Je m’attendais à retrouver les éléments de l’un dans l’autre et c’est ce qui arrivait : la même passion, les mêmes profils de personnages, les mêmes choses qui surviennent en même temps… Certes les histoires diffèrent légèrement, mais j’ai trouvé cela lassant, je ne découvrais pas un récit mais une variante très proche de ce que je venais de lire.



Peu importe l’époque, on se rend compte que les hommes sont animés par les mêmes désirs et qu’ils sont prêts à faire et refaire les mêmes erreurs, comme s’ils n’en tiraient pas de leçons. Que cela concerne la religion ou l’avancée des sciences, il est bien souvent nécessaire de retirer quelques apprentissages de ses échecs : c’est ce que va tenter de faire chaque duo de personnage. On se rend compte de l’importance de la religion, des relations et du pouvoir politique qui régissent chacune des époques.





S’il y a bien une chose que j’ai vraiment adorée dans ce récit, c’est la plume des auteurs ! Je n’ai rien à redire là-dessus, c’est beau, c’est fluide, c’est riche et passionnant. J’ai appris énormément de mots au cours de cette lecture, le nez sans cesse plongée dans le dictionnaire afin d’enrichir mon vocabulaire. En ce qui concerne les dialogues, notamment au Moyen Âge, on avait vraiment l’impression d’y être, chaque terme étant parfaitement adapté à son contexte. Le style et la plume sont donc les deux gros points forts de ce récit.





Bien que les plumes soient fluides, j’ai trouvé que le récit manquait parfois de fluidité, notamment celui concernant Arnaud et son fils. J’aurais aimé avoir davantage de précisions, d’informations concernant tel ou tel événement, telle ou telle chose. Je ne sais pas si ce manque de fluidité est dû à la version Epub que j’avais (lisible mais pas des plus agréables) ou si cela est dû à l’histoire en elle-même. Je précise que Marie-Hélène a fait tout son possible pour me fournir la meilleure version de son livre mais malheureusement nous n’avons pas réussi à en trouver une optimale. Toujours est-il que j’avais du mal à suivre le fil quelque soi l’époque, comme s’il manquait des informations pour que je me représente pleinement l’histoire. En ce sens, c’est peut-être un problème de rythme que je soulève ici : les auteurs prennent le temps, au début, de poser le contexte mais après tout s’emballe sans qu’on parvienne à suivre la cadence. J’ai manqué de repères spatiaux-temporels.





C’est sans doute mon côté très pinailleuse, mais je pense que certains passages auraient pu être davantage approfondis. Le récit est assez court et je dois avouer que cela a un certain côté frustrant. C’est d’autant plus frustrant que l’univers est vraiment très riche et passionnant, je suis sûre qu’avec davantage de descriptions et de détails j’aurais vraiment adoré ce livre. Car actuellement je suis incapable de dire si j’ai aimé ou non et pour cause, je suis restée en dehors de la lecture.



Ne pensez pas que je ne vous recommande pas ce livre. Malgré les paragraphes – sans doute un peu durs – que je viens d’écrire, ce livre possède d’énormes qualités. Je pense non seulement aux plumes (que j’ai déjà abordées) mais aussi et surtout aux thématiques ainsi qu’à la richesse des deux univers. Marie-Hélène Fasquel et Gabriel Erhart traitent avec sensibilité le thème de la famille, notamment à travers la relation père-fils et la complicité que l’on voit naître au fil des chapitres. Quand une passion anime deux êtres, plus rien ne semble pouvoir les arrêter et leurs liens n’en sont que renforcés. La confiance est également au cœur des histoires : on ne la place pas entre les mains de tout le monde, on choisit avec parcimonie les personnes qui pourront en bénéficier… Je pourrais également vous parler de la curiosité qui attise nos deux duos ainsi que du feu, le feu qui les animent, le feu qu’ils recherchent…





Le Moyen Âge et l’univers dystopique finissent bien évidemment par converger, on voit ce rapprochement s’effectuer au fil des pages tout en se demandant comment les auteurs vont s’y prendre. J’ai aimé l’union et la réunion des histoires, cela nous montre que peu importe l’époque et les conditions, l’homme demeure égal à lui-même, animé par les mêmes choses, les mêmes désirs, contraints à subir les mêmes dogmes et décisions politiques… Ce rapprochement signe la fin du roman et la clôture magnifiquement bien, je suis particulièrement fan de la chute du livre.





Bien que je sois restée en dehors de la lecture, j’ai senti une volonté de fournir un univers riche, de mettre en place un lien, comme un fil rouge, entre les deux époques. En ce sens, on ne peut qu’être captivé par les recherches menées par les deux duos que nous suivons, c’est vraiment intense et passionnant. Je regrette vraiment de ne pas être parvenue à vivre l’histoire aux côtés des personnages.





En définitive, Le feu secret c’est un récit écrit à quatre mains qui nous relate non pas une mais deux histoires. Moyen Âge et monde futuriste se côtoient avec brio en suivant une construction en miroir. Je n’ai malheureusement pas réussi à être absorbée par l’histoire, simple spectatrice d’une intrigue pourtant riche et passionnante. Les deux auteurs possèdent une plume incroyable qui ne manquera pas de ravir les lecteurs. Je n’ai pas été séduite par le parallèle – trop similaire à mon goût – effectué entre les deux époques, mais je reconnais volontiers que les thèmes abordés sont véritablement fascinants et universels. Succomberez-vous à la tentation du feu secret ?
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Le feu secret

L’eau, la terre, l’air et le feu sont indissociables pour toute existence terrestre que l’on qualifierait de viable, depuis la nuit des temps, l’homme ne cesse de mesurer la grande route du progrès, de repousser ses propres limites, d’oser manipuler la roue du destin, d’endiguer les fléaux par tous les moyens, dans cette course effrénée vers une vie meilleure, d’en exploiter tous les recoins d’une planète qui s’épuise, l’oxygène se raréfie, le nombre de catastrophes naturelles décuplent d’année en année, une question demeure, vers où allons-nous ?

Que recherchons-nous vraiment à vouloir défier les lois de la nature ?

Les 4 symboles de la vitalité évoqués en préambule constituent-ils les seuls éléments essentiels ?

Et si le secret de la vie ne se trouvait-il pas ailleurs ?



Longtemps après cette lecture en apnée du Feu secret écrit à quatre mains par Marie-Hélène Fasquel et Gabriel Erhart, je me réjouis de prendre le temps de la réflexion, de se poser quelques heures pour en comprendre les tenants et aboutissants de cette fable métaphysique, une histoire qui demande une bonne dose de concentration pour en apprécier chaque aspérité, il est question de philosophie existentielle, de formule sacrée mêlant physique quantique et expérience chimique, du grand chaos qui menace notre bonne vieille Terre mais pas seulement, la richesse thématique initiale se démultiplie au point de reconsidérer ses premières impressions ...



Le pouvoir magique des mots opère dans le tourbillon de la narration prégnante, alternant deux époques éloignées et opposées, deux liens invisibles, des personnages forts pour en ressentir une émotion dépassant le cadre de leur simple condition, du destin qui les réunit, l’atmosphère singulière rend la lecture hypnotique.



Comment vulgariser des notions obscures pour le commun des mortels telles que les avancées scientifiques majeures, les projets issus de l’imagination clandestine, risquer à tout instant le courroux des instances et autres autorités supérieures, toutes les époques ont apporté leur lot d’espérances comme de désillusions, de l’obscurantisme religieux au pouvoir despotique, l’homme prend un malin plaisir coupable à construire pour mieux détruire, qui dans son entourage, qui dans son environnement précaire, dans son inlassable combat pour sa survie, Le feu secret ne propose pas juste une déjà excitante et épique histoire.



La plume des deux auteurs invite le lecteur à continuer de rêver d'un monde meilleur, à poursuivre la recherche de la vérité, à croire en un avenir optimiste pour revenir à des valeurs essentielles de l’humanité, l’amour du prochain, la transmission du savoir et des épreuves corrigées, dans la souffrance partagée et la volonté insatiable de rectifier le tir, il est des romans qui transcendent l’âme, le temps tourne comme une boussole en mode panique, sortir de sa zone de confort c’est briser les tabous ancestraux, c’est rester dans l’urgence d’un monde en gestation qui ne tourne plus vraiment rond ...



Si l’un des auteurs, Marie-Hélène Fasquel avait déjà publié un livre sur son expérience professionnelle d’enseignante et en proposer sa vision des choses, de nouveaux concepts, si l’autre auteur, Gabriel Erhart est professeur de musique, ils avaient déjà mis en commun leur talent pour publier un recueil de nouvelles, La musique adoucit les moeurs, sur la thématique de la place de la musique dans nos vies, cette faculté de dispenser des règles basiques en évitant judicieusement d’en faire étalage pour servir dans Le feu secret, un écrit cohérent et ambitieux, mélange de fantasy moyenâgeuse et de dystopie, un pari fou relevé avec brio, ce qui force l’admiration est la proximité affichée avec tous les personnages dans un contexte pour le moins fragile, trouver le juste équilibre dans le style proposé et enjoué, le tempo de l’intrigue respecte la dynamique ancrée dans l’air du temps imposée, la musique harmonieuse des émotions gagne en décibel pour mieux s’imprégner d’un certain air du temps qui passe ...



Le besoin naturel de l’homme en toute connaissance succède à celui qui porte l’impertinence, l'instabilité chronique de l'être humain à évoluer sereinement, la psychologie définie de faible maillon de la chaîne alimentaire est un doux euphémisme, tant de questionnements universels trouvent souvent leur résonance dans l’exercice délicat de pourvoir à ses nécessités premières mais quid du pouvoir intemporel de faire la lumière sur la raison d’être et du pragmatisme ?



Le long terme n’est pas une simple équation à résoudre pour des scientifiques en mal de reconnaissance mais la capitalisation de la somme des savoirs tendant vers un but commun, le destin de l’humanité ni plus ni moins, Le feu secret ne donne pas de leçons moralisatrices, ni ne cherche à tout remettre en cause, à travers les personnages d’Arnaud, Nicolas, Synésios, Olos et tant d’autres, si vous cherchiez à vous redécouvrir, votre place ici et dans le monde, à redéfinir les cadres de communauté, d’élans de solidarité, la tolérance en toute chose, l’amour qui n’est jamais loin, vous êtes au bon endroit et au bon moment, il n’est plus le temps de jouer avec le soleil pour ressentir la brûlure des ailes d’Icare mais de redonner un sens au mot espoir, l’humanité pourrait alors tracer une nouvelle destinée, celle de l’âme de toutes les croyances, la bouleversante et déchirante déclaration d’amour à la vie souffle à travers les chapitres intenses, l'émotion ressentie n'en est que plus palpable et qui laissera son empreinte, immortalisée, la survie restant le prisme du corps et de l'esprit, la vie pourra alors peut-être continuer de battre, au rythme des cœurs à l’unisson ...

❤️❤️❤️



Brillante lecture qui m’a laissé sans voix pour me réfugier dans une introspection et une intense réflexion sur notre place et nos devoirs dans un monde de plus en plus complexe et au bord de l’implosion.

Et si la survie ne résidait-elle pas dans la simplicité et dans la communion universelle des âmes ?



Nouvelle pépite littéraire éditée chez Editions Nouvelle Bibliothèque, Le feu Secret mérite son titre de roman inclassable et qui pourrait trouver son aura magnétique au-delà des frontières et des rayons du soleil.

Servi par des personnages pouvant servir de relief à toutes les caractéristiques communes, l’essence de la vitalité recherchée ici se combine magnifiquement dans la perfection du ... feu secret !
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Le feu secret

Premiers pas tremblotants.

J’ai plongé dans l’univers d’un roman écrit à quatre mains qui n’était pas forcément un roman qui se prédestinait à atterrir dans mes mains. Un mot m’a fait peur, je vous l’avoue sans crainte, « dystopie ». Ce petit filou de mot s’était caché. Je ne l’avais pas vu. Si vous êtes une de mes amis et que je suis allée voir Hunger Games avec vous, vous ne pouvez pas forcément comprendre mais j’ai énormément de mal avec la dystopie. J’ai lu, il y a quelques temps déjà le premier tome de la saga d’Oxanna Hope et j’en garde de bons souvenirs. Ici, quand j’ai mis mon nez dans ce roman, j’ai eu peur de passer à côté de ma lecture.



Je n’abandonne pas facilement mes lectures, j’essaye de donner sa chance à tout le monde, vous le savez bien. Ici, les premières pages ont été difficiles pour moi, j’ai cru que je n’allais pas m’en sortir. J’ai donc décidé d’avancer dans ce roman à tâtons. Tous les soirs, j’ai lu quelques pages afin de me sentir à l’aise ! Je crois que c’est ce qui m’a permis de vous livrer mon avis aujourd’hui.



Roman dystopique, d’anticipation, on nous propose quelque chose d’assez intrigant, original à souhait et tellement intelligent !



Une interrogation humaine et sociétale.

Bien souvent, j’ai trouvé le questionnement du livre quasiment philosophique. En met en parallèle deux mondes : une société médiévale et une société futuriste. L’intrigue nous propose de suivre une expérience dans le domaine alchimique durant le Moyen Âge. Dès le début, j’ai cherché le pourquoi du comment. Quel lien peut-il y avoir entre ces deux périodes de l’histoire si éloignées dans les dates mais aussi dans les pratiques ? La société proposée ici reste assez fidèle à ce que l’on peut en connaitre de nos jours : la religion règne en maître absolue sur une population effrayée par le pouvoir divin. Pour pouvoir vivre « correctement » dans cette société, il faut clairement vivre reclus, être un mouton et ne pas avoir l’envie de penser par soi-même.



La société futuriste, elle, essuie les erreurs de l’homme. On a une terre dévastée (vous la voyez venir la dystopie, hein ?) à cause des erreurs des hommes. Plus la peine d’essayer de penser par soi-même, toute forme de liberté est proscrite. Le gouvernement dictatorial ne veut plus laisser l’homme réfléchir, créer, discuter des possibilités. Il fait tout ce qu’il faut pour que l’homme ne reproduise pas les erreurs du passé. C’est assez prenant comme lecture à cause du sentiment d’injustice que l’on ressent.



Ce qui fait que les deux époques se rejoignent c’est, bien évidemment, le fait que dans les deux sociétés, aussi différentes soient-elles, une chose est commune ! Un groupe de personnes résiste, on veut faire les choses différemment, contourner les interdits et braver ces dogmes qui les freinent.



L’homme cache, tait, passe sous silence ce qu’il a raté. J’ai trouvé qu’ici, l’image était très bien dessinée. On se retrouve dans ce cas de figure où l’on ne sait pas tout, on comprend ce que l’on nous laisse entendre. On ne connait qu’une partie de la vérité pour ne pas nous permettre de refaire la même chose que dans le passé. Le régime de la peur en soi. Peur de cet inconnu qui ne nous permet pas d’avancer en ne réitérant pas les erreurs du passé. Comment apprendre des erreurs si l’on ne les connait pas ? J’ai trouvé ce roman très intéressant.



Au coeur de ce roman, on trouve des interrogations comme l’utilisation de la technologie mais aussi la place de l’Homme dans la société ainsi que la place de la religion et du pouvoir.



S’il y a une leçon à tirer de cette histoire c’est bien le fait que l’Homme n’évolue pas vraiment. Qu’il fait des choix qui, bien souvent, servent ses propres intérêts. Avec le choix de ces deux époques qui ne semblent avoir aucun point commun, on se rend rapidement compte que la seule chose qui ne change pas c’est l’Homme. L’Homme qui vit caché, sans comprendre, sans chercher à savoir le pourquoi du comment. C’est assez intéressant.



La plume des auteurs et l’intrigue.

J’avoue que j’ai apprécié ce roman pour les questionnements qu’il soulève. La plume des deux auteurs est prenante. J’avoue que je ne pense pas pouvoir recommander à tous et à toutes de lire ce roman mais il est très intéressant. J’ai pris mon temps et j’en suis sortie vivante.
Lien : https://satinesbooks.wordpre..
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L'élève au coeur de sa réussite

« L’élève au cœur de sa réussite »

Marie-Hélène Fasquel nous transmet dans ce superbe livre tout son enthousiasme, son énergie , son inventivité , grâce à sa passion de son métier d’enseignante.

Et l’on découvre son parcours et son empathie avec ses élèves, la bienveillance est à la base de son travail, elle a à cœur d’aller chercher ses élèves sur leur terrain et surtout de leur donner envie de progresser, travailler, échanger

Et l’on se prend à rêver que les enseignants de nos enfants partagent avec elle l'idée que tous les élèves peuvent réussir!
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L'élève au coeur de sa réussite

Une aventure de Professeure motivante et passionnante.



J'ai dévoré le récit de cette Professeure finaliste française du Global Teacher Prize.

C'est un ouvrage motivant pour les enseignants qui veulent ranimer le souvenir de leur "vocation"ou entretenir la flamme de la transmission, mais aussi un essai qui devrait être lu par tous ceux qui croient que l'école est toujours celle qu'ils ont connue (et ce, dès qu'ils ont 25/30 ans).



Tout d'abord, la professeure d'Anglais raconte son parcours depuis 1999, un itinéraire auquel nombre de professeurs s'identifieront : les études exigeantes et les concours, couperet final de ce long parcours qui prend fin sans ce succès nécessaire, les diverses réformes, l'entrée du numérique, l'hétérogénéité, l'adaptation, l'école pour tous.



La narration des projets de l'auteure, les extraits de production de ses élèves montrent que le lycée est un lieu où l'on peut encore penser, être curieux et nouer des liens humains. À travers ces expériences partagées, l'enseignante expose cette facette méconnue du métier, qui est de travailler en collaboration avec des artistes, des chercheurs, des personnes de divers horizons. Pour que le cours ait lieu, le professeur travaille en dehors de ses heures de cours (et pas seulement pour des corrections), notamment pour monter des projets. Et, la professeure expose également sa pédagogie, qui s'inspire de la classe inversée,mais pas seulement! C'est une explosion d'idées pédagogiques!



Un autre point qui m'a beaucoup plu: ses origines modestes et agricoles, ses efforts en tant qu'élève, les efforts de sa famille. Malgré ce que certains en disent, les professeurs d'aujourd'hui ne sont plus issus de la "bourgeoisie"! En assumant parfaitement son itinéraire, la professeure aborde chaque élève avec des exigences et un lien d'Homme à Homme, de personne à personne.



Le récit de la cérémonie à Dubaï est très intéressant car il montre combien les questions d'éducation ne se limitent pas à la classe, au Lycée, avec leur fonctionnement propre, mais concernent bien le monde, que nous voulons construire à partir de notre culture, héritée des Lumières, et de la diversité avec laquelle elle se tisse. C'est un passage passionnant et plein de surprises qui rendent optimistes.



Merci, Professeure, de donner une si belle image de notre métier!
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Les Naufragés de la Morrigane

Partir en mer, en excursion pendant une journée. De nombreuses personnes rêvent de le faire. Pour diverses raisons. Quatre jeunes bretons, Soizic, Gaël, Tiphaine et Corentin, sont pressés de faire cette aventure. Ils ont chacun une bonne raison de vivre cette aventure. Que leur réserve-t-elle ? Une journée à bord d’un chalutier de pêche, c’est intrigant. Mais, le destin veille. « La Morrigane » semble tout neuf. Que devront-ils faire à bord ? Où se passera cette pêche ? Devront-ils remplacer l’équipage absent et pêcher ? Pourquoi Dana et Columb sont-ils évasifs dans leurs réponses ? Le doute s’installe.



L’auteur nous parle de la folie des hommes. Ces derniers sont prêts à tout pour arriver à leur fin. Cependant, les jeunes bretons ne manquent pas de ressources non plus. Le récit est simple et les mots nous font ressentir les effluves de la mer. La force de l’océan. Ainsi que ce doute qui s’installe au fur et à mesure de la lecture. Qui est le maître ? Enfermés dans un manoir, nos amis font tout pour s’en évader. Pourquoi sont-ils enfermés et surveillés ? Que leur veulent ces deux personnages ? L’angoisse monte d’un cran. Que vont-ils devenir ? Ensemble, les quatre amis ont plus d’un tour dans leur sac. Ils n’hésitent pas à utiliser toute leur énergie, leur intelligence pour s’enfuir.



Un voyage de découverte, pour la journée, à bord d’un chalutier. Les quatre jeunes acceptent avec enthousiasme. Les soucis s’accumulent. Les difficultés aussi. L’auteur nous glisse doucement et lentement dans cette histoire en nous faisant accompagner cette aventure abracadabrante qui nous intrigue. Les mots sont simples et élégants. Nous suivons avec peur, avec angoisse, les aventures de ces jeunes dans le sanctuaire de deux personnages bizarres. Pourront-ils s’évader et mettre ce projet fou en échec ? Le karma veille et il est toujours du côté de la justice. Tant pis pour les méchants. La fin est explosive et en surprendra plus d’un.
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Les Naufragés de la Morrigane

Bonjour à tous,



J’ai reçu ce court roman dans le cadre d’une opération de lecture.



Ce qui m’a attiré tout de suite c’est la couverture.

Magnifique.

Elle me faisait déjà voyager qu’à elle seule.

J’adore les textes qui abordent la mer.

Les histoires fantastiques, de pirates…



J’ai donc commencé «  les naufragés de la Morrigane » avec une grande motivation.



Seulement, je suis désolée de l’avouer mais ce roman n’a pas eu l’effet escompté sur moi.

En effet, je n’ai pas pris de plaisir particulier en le lisant. Faire un court texte pourquoi pas, mais celui-ci est bâclé.



On passe du coq à l’âne d’un coup. Et on termine le livre d’un coup également. Ça n’a aucun sens en réalité.

Les auteurs nous proposent un sujet qui aurait pu être intéressant mais très mal exploité.

On a cette impression qu’il fallait écrire pour écrire. C’est dommage.



Un livre pour adolescents ne veut pas dire que l’on doit rendre trop simple la lecture.



De plus, les dialogues entre les personnages sont très mal délimités. Parfois on a du mal à comprendre la structure du récit.

On a deux personnages qui parlent ensemble et on se retrouve avec des dialogues d’autres protagonistes collés mais qui suggèrent une tout autre situation.



Contrairement à ce qu’annonce la couverture, la mer y est très peu abordée. Étant donné qu’on parle de la Bretagne je m’attendais à découvrir des contrées, des informations sur la mer et j’en passe.



Je donne mon avis à titre personnel, mais je vous invite tout de même à le lire, peut-être que celui-ci répondra totalement à vos attentes.



Je vous souhaite une bonne journée

























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Compétences anglais : Entraînement et auto-évalua..

Une mine de textes riches et variés couvrant une multitude de thèmes. Des exercices permettant aux élèves de travailler en autonomie, à leur rythme et d'acquérir une méthodologie transférable. Une découverte d'auteurs que les élèves n'iraient peut-être pas lire de manière spontanée mais qui peut développer leur appétence pour aller plus loin dans leur découverte.
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Les Naufragés de la Morrigane

Quand Soizic, Gaël, Thiphaine et Corentin se présentent timidement les uns aux autres dans le bus qui les emmène en sortie pédagogique — une journée en bateau, quelle aubaine malgré quelques appréhensions ! – ils ne se doutent guère que cette petite aventure en soi va les entraîner dans une beaucoup plus grande, et périlleuse.

Et c’est en confiance qu’ils montent à bord de la Morrigane, la « Reine des mers » (ou même évocation de la fée Morgane, nous sommes en Bretagne et les vieilles légendes celtiques ne sont jamais loin !), mais pour assez vite se rendre compte qu’ils sont embarqués dans un piège machiavélique, et que les sortilèges pourraient bien être de l’ordre du cauchemar...

Il leur faudra s’unir contre un ennemi dément, implacable et mystérieux et ce n’est qu’à force d’ingéniosité, de sang-froid et de solidarité qu’ils pourront déjouer — provisoirement peut-être — son infernal projet.

La mer, tantôt bienveillante, tantôt redoutable, est magnifiquement décrite par les auteurs qui sont des marins. Notons d’ailleurs que tout le texte est parfaitement documenté.

Nos quatre adolescents ont courage, esprit d’initiative, ténacité et surtout capacité à s’entraider dans le respect des spécificités de chacun. Une fructueuse mutualisation des ressources ! Et au bout du compte, une maturité nouvelle gagnée au fil de l’épreuve.

Une fois encore, pour qui connaît leurs ouvrages, les auteurs confrontent passé, présent et même avenir pour indiquer que toutes les époques ont des fondations humaines identiques, et qu’à la cupidité, la trahison, l’appétit de puissance, le mépris de la vie, on peut opposer les qualités dont nos jeunes héros font preuve. Héros au sens fort, qui affrontent de terribles dangers sans fléchir, et nous suivons avec enthousiasme rebondissements et péripéties, tour à tour inquiets pour eux puis soulagés...

Le livre s’adresse d’abord à des lecteurs de leur âge, façon subtile de rappeler, comme dans les contes qui sont le plus souvent un rituel initiatique, que le passage à l’état adulte n’est pas une mince affaire et qu’on peut se demander quelle personne on va essayer de devenir, à défendre quelles valeurs, avec quels choix et avec quelle détermination.

Nous sommes déjà attachés à ces quatre petits champions, avec leurs personnalités propres, comme aux meilleurs personnages qui enchantaient nos lectures de jeunesse, et impatients de les croiser encore et encore.
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Les Naufragés de la Morrigane

Voici une lecture pleine de rebondissements qui nous entraîne sur les pas de quatre adolescents, à bord d’un curieux chalutier. Très vite, les collégiens comprennent qu’ils ne sont pas là pour une simple journée d’initiation à la pêche en mer. Accueillis sur le bateau par Colum et Dana, deux personnages hauts en couleurs, Gaël, Soizic, Corentin et Thiphaine iront de surprises en surprises. Ils sont débrouillards et courageux, unis par une même force : celle d’échapper à un plan diabolique qui doit les mener sur l’île de Mynyw, au large de l’Irlande. Une machination qui pourrait rappeler une certaine histoire dans l’Histoire.

L’intrigue est très bien ficelée et le suspens au rendez-vous de chaque chapitre. La mer y est un personnage à part entière : une mer tantôt douce et lumineuse, tantôt tempétueuse et violente… sans compter l’évocation de cette Terre de légendes qu’est la Bretagne.

Nous nous attachons aux quatre adolescents. J’ai aimé leur complicité, le respect et l’entraide qui se dégagent du petit groupe.

Je serais curieuse de les accompagner dans de nouvelles aventures afin de les découvrir davantage.

Enfin l’écriture à quatre mains est remarquable. C’est un court roman que je conseille vivement et qui plaira à tous les amoureux de la mer.

Les Naufragés de la Morrigane, un coup de cœur pour moi !





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Compétences anglais : Entraînement et auto-évalua..

Encore une fois, vous avez frappé fort, aussi bien sur le fond que sur la forme.

Les textes sont très variés aussi bien au niveau de la longueur que du type de textes. On y trouve des textes de quelques lignes et des textes plus longs, des extraits d'articles de presse et de littérature (classique, jeunesse).

Les questions permettent de progresser grâce à un accompagnement pas à pas, ce qui permet d'acquérir des stratégies pour la compréhension écrite et l'expression écrite.

Chaque texte est accompagné de vocabulaire, de rappels grammaticaux et de conseils pour aller plus loin (par exemple des suggestions de films pour approfondir un sujet).

L'outil parfait quand on veut progresser en autonomie.
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Une vie avant





Note ⭐⭐⭐⭐⭐



Résumé 📖📖📖

Pauline Nina Alice et Laura sont amies depuis toujours. Elles ont leur rituel, leur réunion mensuelle dans un bar où elles se confient les unes aux autres autour d un chardonnay.



Jusqu'au jour où la vie de l une d entre elles va basculer. Commence alors une véritable chasse à la vérité pour essayer de comprendre ce qui arrive à leur amie .

Mais se connaissent elles vraiment ? Que cachent tous ses secrets ?

Un voyage a travers l Europe les mettra face à elles mêmes et enfin découvrir la vérité.



Avis 👍👍👍👍👍



Merci à Marie Hélène et Gabriel qui m ont confié leur roman a 4 mains pour chronique.

J ai passé un très bon moment de lecture.

Très condensée puisque qu elle ne fait que 200 p , cette histoire demare très vite et le rythme est maintenu jusqu'à la fin. On est surpris a chaque fois par le comportement des personnages.

C est un plaisir de tourner les pages puisqu on ne devine à aucun moment ce qu il va se passer .

Avec une intrigue très très originale, ce roman vous fait beaucoup voyager à travers tt l Europe jusqu en Russie voir Mr Poutine !

Beaucoup de détails nous permettent de constater que c est un roman très recherché et travaillé.

Félicitations à vous deux

Je me suis régalée.



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Dissonances

Tout d’abord je tiens à remercier Marie-Hélène Fasquel et les Éditions Nouvelle Bibliothèque pour leur confiance dans ce service presse.

Ce livre comporte 9 nouvelles avec une thématique musicale. La musique est partout : dans le titre, dans la musique d’accompagnement de la lecture (ou bien celle l’ayant inspirée ?) et chez les protagonistes, tous des musiciens.



Les nouvelles sont très variées, de la tranche de vie au polar parsemé de suspense. Tout y est. L’exercice de la nouvelle n’est pas simple, la chute peut faire monter le récit en apothéose ou, au contraire, le faire retomber comme un soufflé.



Les histoires sont assez inégales. Certaines sont bien amenées, parfaites, car elles embarquent le lecteur et la chute est excellente. Tandis que d’autres sont présentées timidement, une bonne intrigue s’annonce, on la sent délicieuse, le lecteur est conquis ! Mais (comme il faut bien un « mais »), à la fin… c’est la faim ! Le lecteur peut avoir le sentiment comme quoi l’histoire pouvait donner lieu à un excellent roman.



Voici un petit ressenti de chaque nouvelle, selon mon classement :



Catégorie « Tranche de vie » :



Anouk : récit surprenant et concis sur la perte.

Dies Irae : véritable tranche de vie à la maison de retraite avec une chute surprenante

Les grues : sur la drague ! Pas mon préféré.



Catégorie : « Cruel, mais efficace »



La passion selon Mathieu : récit tranche de vie avec une bonne chute bien noire. Efficace



Canada : un de mes coups de cœur, entre tranche de vie et humour noir, conte cruel et efficace.



Catégorie « Entre coup de cœur et je reste sur ma faim »



Désaccord parfait : il aurait pu être mon coup de cœur pour son aspect polar et son enquête de meurtre dans un conservatoire, mais le soufflé est retombé.

Nu-tête : coup de cœur intrigant, très intrigant. Un côté thriller psychologique que j’aimerais voir développé en roman (le pouvoir thérapeutique de la musique).

Kerr-Néant : mon coup de cœur aussi, qui ferait bien un bon thriller avec ces musiciens embarqués dans une sale affaire.

Mehndi : belle histoire en Égypte avec une bonne dose de suspense, kidnapping et héroïsme sont au rendez-vous, mais un peu déçue par la fin abrupte.
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L'élève au coeur de sa réussite

Dès le début du récit, j'ai été à la fois impressionnée et subjuguée par la plume de l'auteure, qui m'a de suite happée dans son histoire. Un récit passionnant et motivant, que j'ai dévoré ! Ravie de découvrir cette femme aux multiples facettes. Une professeure, qui grâce à son travail innovant et passionné, a été finaliste française du Global Teacher Prize.

Elle nous montre grâce à son travail et à sa persévérance, que l'engagement du professeur est primordial. Il faut être passionné, motivé, innovant et bienveillant. Le respect et l'estime des élèves ne s'acquiert pas facilement, Marie-Hélène y arrive grâce à des méthodes comme, entre autres, la classe inversée. C'est une explosion d'idées pédagogiques que je lis dans ce roman et qui me donnent envie de l'imprimer et de le donner aux écoles de mes enfants !

Souvent en collaboration avec des artistes, des chercheurs, des personnes de divers horizons, ce qui émerveillent ses élèves, les fait avancer et leur redonne confiance en eux. Elle donne énormément, son engagement est total, comme reconnaissons-le heureusement encore beaucoup de professeurs. Vous vous doutez bien que pour que le cours ait lieu, le professeur travaille en dehors de ses heures de cours, notamment pour monter des projets.

J'ai vraiment ressenti l'envie de transmettre de l'auteure, ce qui est pour moi le but premier d'un professeur ! C'est également, pour moi,un formidable ouvrage pour les enseignants qui souhaitent ranimer la flamme, le souvenir de leur vocation. Loin de donner des leçons, ce petit récit ouvre tout le champ des possibles !

L'auteure nous raconte son fabuleux parcours, j'ai aimé le découvrir. "Ne tirez pas sur l'école de la république", je suis d'accord avec cette phrase de l'auteure. Plutôt que de critiquer, faisons tout notre possible pour améliorer les choses et apporter notre pierre à l'édifice.

L'école reste tout de même un lieu où l'on peut encore penser, être curieux et nouer des liens humains. L'auteure redore le blason de ce métier, souvent dénigré, mais qui reste tellement important pour l'avenir de nos enfants.

Je ne peux que vous recommander chaudement sa lecture !

PS : J'ai appris un nouveau mot grâce à l'auteure : "circonvoisin" : qui est situé autour, près de...merci 😎
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Dissonances

Un magnifique recueil composé de neuf nouvelles, un fil conducteur : la musique. Une couverture qui nous plonge parfaitement dans cette ambiance. J'ai passé ma lecture avec différents titres en tête et dans les oreilles pour accompagner ma lecture.

J'ai voyagé pendant ma lecture dans une certaine harmonie entre les plumes de Marie-Hélène et de Gabriel ! Une exploration littéraire depuis une femme vivant avec sa solitude, en passant par le musicothérapeute adepte d'une certaine théorie pour finir sur le voilier... On explore au fil des pages ce monde qui regorge de musique. On découvre, on aime et on se passionne. Les nouvelles sont toutes différentes les unes des autres et pourtant elles m'ont fait voyager de la même façon. J'ai eu un énorme coup de coeur pour Nu-tête , son personnage si énigmatique que l'on souhaite tourner les pages pour en savoir davantage sur lui. Pour cet univers mêlant la folie et ce côté sombre que j'aime tant découvrir dans les livres. Pour ces indices qui te font découvrir une fin inattendue, surprenante, mais qui te donne dix fois plus envie de lire cette plume qu'on nos deux personnages. Pour son personnage énigmatique, médecin et musicien, mais aussi à cause de cette ambiance étrange où rôde la folie... Cet univers sombre et parsemé d'indices, jusqu'à sa fin surprenante. Chaque nouvelle à sa particularité qui t'invite dans son petit monde avec des fins suprenante, mais l'accord parfait, c'est que l'on en redemande encore et encore !
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Dissonances

Voici un recueil composé de neuf nouvelles, toutes liées par un fil conducteur : celui de la musique.

Mais il ne s'agit pas que de cela, ici ! Entre les « dissonances » et le « désaccord parfait », le lecteur voyage... pas seulement à travers les sons évoqués, mais aussi bien dans un voilier breton que dans une cité artisanale, ou encore au conservatoire, et même un peu plus loin, jusqu'en Egypte...



On explore au fil des nouvelles, le monde singulier des musiciens



Et surtout, bien sûr, il y a les histoires : toutes différentes les unes des autres, mais toutes écrites d'une plume précise ; des histoires qu'on lira où on veut, au coin du feu, en croisière sur le Nil, ou sous sa couette... Pour ma part, ce fut sur le canapé de mon salon, confortablement installée... et j'avoue avoir eu petit coup de cœur pour trois d'entre elles :



- « Nu-tête », pour son personnage énigmatique, médecin et musicien, mais aussi à cause de cette ambiance étrange où rôde la folie... cet univers sombre et parsemé d'indices, jusqu'à sa fin surprenante.

- « Ker-néant », parce que le lecteur y est baladé, dans tous les sens du terme : aussi bien sur le voilier que dans des fausses pistes, qui bifurquent brusquement, et j'adore ça !

- Enfin, j'ai particulièrement apprécié l'exotisme de « Mehndï », où la solidarité entre musiciens est joliment mise à l'honneur, et où la chute surprend avec bonheur, une fois de plus.



Les chutes sont d'ailleurs le point fort de l'ensemble de ces nouvelles !
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Le feu secret

Feu secret

Gabriel Erhart et Marie-Hélène Fasquel

198 pages

Sorti le 19/01/2019



Quand une chroniqueuse te demande, si tu veux bien lire son roman, tu jubiles. Vais-je apprécier cette lecture ?



Au moyen-âge



Nicolas Fabre à été adopté. Son père est alchimiste, lui est herboriste... Deux métiers pas très bien vus à cette époque. Qu'importe, ils font fi des interdictions, ils continuent leurs recherches sur... Ils veulent absolument découvrir le secret !



Dans le futur



Sysnesios et Olos (son fils adoptif) vivent sous la terre, suite au réchauffement climatique. La vie sur terre est devenue impossible.... Ils poursuivent la même quête que Nicolas et son père... Ils vivent sous terre, comme des rats, et cela ne leur convient pas.



Vont-ils arriver à leurs fins ?

Trouveront-ils leurs Graal ?

Jusqu'où cela peut les mener ?



Un roman atypique. Deux auteurs, deux époques et pourtant leurs histoires se rejoignent sur plusieurs points. Une même ligne, la liberté d'agir, mais pas que.... Que ce soit au moyen-âge ou dans le futur, les hommes bravent les interdits, veulent apprendre, découvrir, partager.... Le plus important, n'est-il pas la liberté de penser, de vivre comme on le sent. Nous cherchons tout notre Graal. Qu'importe celui-ci, tant que nous ayons un but dans notre vie. J'ai vraiment aimé cette lecture avec leurs écritures fluides, bien détaillées avec des personnages réalistes À la lecture, je me suis dit que des recherches sur la vie au moyen-âge ont êtes faites, car tout est détaillé avec précision. Pour ce qui concerne le futur, cela m'a fait froid dans le dos. Vivre sous terre, comme des taupes, par notre faute.



À découvrir et à lire absolument



4ème de couverture.



Gabriel Erhart et Marie-Hélène Fasquel nous offrent une dystopie post-apocalyptique assez atypique. À une société futuriste s'ajoute une cité moyenâgeuse assiégée. Deux époques se rencontrent et vont même se télescoper pour nous prouver que l'une ne peut survivre sans l'autre. Ce qui fait que les deux époques se rejoignent : dans les deux sociétés, aussi différentes soient-elles, une chose est commune ! Un groupe de personnes résiste, on veut faire les choses différemment, contourner les interdits et braver les dogmes qui les freinent.



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Le feu secret

Les auteurs ont une plume magnifique qui sort de l’ordinaire et réussit à se montrer au-dessus du lot (sans que les autres soient nulles hein). La qualité de leur roman se fait ressentir dès les premières lignes. Grâce au vocabulaire riche nous arrivons à entrer dans leur histoire avec facilité. Les personnages sont bien développés, et pas trop nombreux ce qui nous permet de mieux suivre et de ne pas se perdre ! Les deux « histoires » sont liées et libèrent en nous une multitudes de questions jusqu’à la fin ! La fin est très belle d’ailleurs ! C’est un roman donc j’ai apprécié la lecture et qui m’a aussi fait passer un très bon moment ! Merci encore !
Lien : https://lacoccilectrice.word..
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Le feu secret

Ce roman est une découverte et une sortie de mes habitudes de lectures. Je n’avais jamais lu de « dystopie ». Le début a été un peu complexe pour moi du fait d’un vocabulaire que je ne maitrisais pas, mais qui prend tout son sens dans le monde médiéval ici parfaitement décrit. Les auteurs mettent en parallèle 2 périodes différentes (médiévale et futuriste). C’est un roman qui permet de réfléchir, de se poser des questions sur le pouvoir, la religion, les avancées technologiques, la médecine et l’Homme en général... Bref, une lecture originale qui change de mes livres de chevets. À découvrir pour les fans de « dystopie ».
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